Pourquoi installer des femmes et des panneaux solaires ne suffit pas ?

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Maya Mihindou, "Fondation d'un système énergétique féministe d'après Cara New Daggett, réhaussé des propositions de Solange Fernex, Fatima Ouassak et Vandana Shiva" 2024 - Production La Kunsthalle Mulhouse

18h – Pourquoi installer des femmes et des panneaux solaires ne suffit pas

Conférence de Cara New Daggett en langue anglaise (traduite en direct)
Politologue et maîtresse de conférence à l’université Virginia Tech Cara New Daggett travaille sur l’écologie politique féministe.
Cara New Daggett est l’autrice de l’ouvrage « Pétromasculinité » dans lequel elle s’intéresse à la manière dont les identités de genre structurent les enjeux énergétiques. Par une approche interdisciplinaire, elle étudie les rouages du système énergétique mondial, et plus spécifiquement, de ce qu’elle qualifie de « culture du pétrole ». Au travers d’une observation minutieuse des mécanismes qui interviennent depuis son extraction jusqu’à ses nombreux usages, Cara New Daggett révèle peu à peu les relations entre combustible fossile et ordre patriarcal.
Modération par Géraldine Gourbe

20h30 – Electrify Everything de Marjolijn Dijkman et Pom Bouvier-b

Electrify Everything est une exploration critique des origines des unités et du langage utilisés pour mesurer l’électricité. La performance s’appuie sur la magie des premières démonstrations des phénomènes électriques du XVIIIème siècle.
Dans cette nouvelle adaptation d’Electrify Everything, les artistes manipuleront en direct des outils musicaux expérimentaux pour jouer avec des courants électriques et créer une composition sonore.
Performance : Pom Bouvier b. & Marjolijn Dijkman / Texte : Jean Katambayi Mukendi

En dialogue avec l’exposition, une série de temps forts prolonge la recherche menée autour de Power Up, imaginaires techniques et utopies sociales et fait le lien avec une sélection d’œuvres présentées dans l’exposition.
Alliant temps de conférences, de projections et de performances, ces moments publics seront l’occasion d’aborder plus en détails certains regards posés sur le territoire, étudiés au prisme des questions énergétiques soulevées par les commissaires.

Visite/atelier proposée aux enfants accompagnés de leurs parents à partir de 6 ans.

Le rendez-vous propose de découvrir en famille, par le jeu et l’expérimentation, des œuvres et une exposition temporaire. Avec la complicité de l’artiste Anna Byskov, les jeunes et leurs parents réalisent une création individuelle ou collective qui fait écho à ce qu’ils découvrent dans l’exposition Power Up, imaginaires techniques et utopies sociales.

Ouverture des inscriptions un mois avant l’événement.
Gratuit, sur réservation (places limitées) à kunsthalle@mulhouse.fr / 03 69 77 66 47

A travers une multitude de pratiques (peinture, sculpture, dessin et vidéo), Anna Byskov agence ses créations artistiques dans l’espace pour élaborer par la suite une performance où elle utilise son corps et sa voix pour raconter des histoires qui mêlent réalité et fiction.

Marjolijn Dijkman, , Edith Russ Haus, Oldenburg, "LUNÄ" installée avec "Earthing Discharge" © photo Edith Russ Haus, 2021

C’est autour de la Lunä Table que se tiennent les Lunä Talk (discussions Lunä), en souvenir des rencontres organisées, de préférence un soir de pleine lune, par les membres de la Société Lunä de Birmingham. Ensemble, ils se livraient à des discussions critiques mettant à jour des sujets de société comme les nouveaux développements scientifiques et industriels, mais aussi l’art, l’éducation, l’histoire coloniale, et les droits sociaux.
Ce 25 mars, soir de pleine lune, la Lunä Talk prendra comme sujet la question de la transition, du passage d’une énergie à une autre, d’une infrastructure à une autre. Comment peut-on envisager des transitions sans considérer la nécessité de clore une histoire avant de se lancer dans de nouveaux projets ? L’histoire de l’énergie s’écrit comme une course vers le nouveau, le renouveau sans jamais s’interroger sur la possibilité d’aller vers des solutions de réparation ou de transformation. Il n’est question que de tourner des pages, en arguant de futurs plus performants, plus adaptés ou même plus propres.
Ces choix politiques seront partagés pendant quelques heures afin de créer une discussion qui impliquera les personnalités invitées ainsi que toutes les personnes présentes intéressées.
Suivi d’un moment convivial.

  • Marjolijn Dijkman, artiste et modératrice de la Lunä Talk
  • Fanny Lopez, historienne de l’architecture et des techniques, commissaire de l’exposition Power Up
  • Cara New Daggett, politologue
  • Clémence André, ingénieure chargée de mission urbanisme et raccordement chez Territoire d’énergie Hautes-Alpes
  • Marie Lechner, enseignante-chercheuse à L’École supérieure d’art et de design d’Orléans, autrice et commissaire d’exposition
  • Stéphanie Schmitt, responsable de relations partenariales, UEM

En dialogue avec l’exposition, une série de temps forts prolonge la recherche menée autour de Power Up, imaginaires techniques et utopies sociales et fait le lien avec une sélection d’œuvres présentées dans l’exposition.
Alliant temps de conférences, de projections et de performances, ces moments publics seront l’occasion d’aborder plus en détails certains regards posés sur le territoire, étudiés au prisme des questions énergétiques soulevées par les commissaires.

Visite/atelier proposée aux enfants accompagnés de leurs parents à partir de 6 ans.

Le rendez-vous propose de découvrir en famille, par le jeu et l’expérimentation, des œuvres et une exposition temporaire. Avec la complicité de Simon Burkhalter, designer, les jeunes et leurs parents réalisent une création individuelle ou collective qui fait écho à ce qu’ils découvrent dans l’exposition Power Up, imaginaires techniques et utopies sociales.

Ouverture des inscriptions un mois avant l’événement.
Gratuit, sur réservation (places limitées) à kunsthalle@mulhouse.fr / 03 69 77 66 47

Simon Burkhalter est artiste pluridisciplinaire. Il travaille la sculpture ainsi que le son et les nouveaux médias, comme la vidéo et la 3D virtuelle. Son travail est inspiré par la nature, le mouvement et l’interaction du corps avec son environnement. La matière utilisée dans ses œuvres est souvent brute, visible et apporte son propre caractère à l’ensemble de l’histoire de l’œuvre.

Ateliers à la semaine, pour les 6 – 12 ans
Tout au long d’une semaine, le parcours Kunstkids propose de découvrir, par le jeu et l’expérimentation, les œuvres et l’exposition Power Up, imaginaires techniques et utopies sociales en compagnie de l’artiste Anna Byskov.

Ouverture des inscriptions un mois avant l’événement.
Gratuit, sur inscription au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr.

A travers une multitude de pratiques (peinture, sculpture, dessin et vidéo), Anna Byskov agence ses créations artistiques dans l’espace pour élaborer par la suite une performance où elle utilise son corps et sa voix pour raconter des histoires qui mêlent réalité et fiction.

Solange Fernex (de Turckheim), photo par Claude Truong-Ngoc, 1979

Solange Fernex, de la mémoire à l’Histoire.

Projection du film « La petite étincelle »* de Simone Fluhr et Daniel Coche, suivie d’une table-ronde.
« En Alsace, Solange Fernex est une pionnière de l’écologie au moment où on ne parlait pas encore d’écologie […]. Ce film retrace nos rencontres où s’expriment ses souvenirs des actions les plus marquantes menées pour préserver la vie menacée par une idéologie de profit et de compétitivité, de « bulldozer » disait-elle. Ce film est également pétri par ses convictions de lutte non-violente et positive, convictions jamais lâchées, avec à l’appui, des images d’archives tournées par elle sur différents lieux d’occupations de terrain et de manifestations de protestation. […]. En quelque sorte, un testament qu’elle adresse au monde qui nous entoure et à son devenir. » Daniel Coche
La projection du film « La petite étincelle » sera suivie d’une table-ronde réunissant plusieurs intervenants, ayant pour projet de composer, par la multiplicité des paroles, un portrait de Solange Fernex. Personnalité engagée dans de nombreux combats (écologique, féministe, anti-nucléaire, etc.), elle demeure aujourd’hui relativement peu connue. En résonnance avec ces échanges, l’artiste Maya Mihindou posera son regard d’artiste sur une cette Histoire encore à écrire.

  • Elisabeth Schulthess, ancienne journaliste à l’Alsace, auteur de Solange FERNEX, l’insoumise
  • Marie Jager-Fernex, fille de Solange et Michel Fernex
  • Maya Mihindou, artiste
  • Géraldine Gourbe, commissaire d’exposition
  • Modération : Sophie Desgeorge, réalisatrice et responsable montage et numérisation chez Mira

* Écrit et réalisé par Daniel Coche, Simone Fluhr, 2014. 57’ – production Dora Films

En dialogue avec l’exposition, une série de temps forts prolonge la recherche menée autour de Power Up, imaginaires techniques et utopies sociales et fait le lien avec une sélection d’œuvres présentées dans l’exposition.
Alliant temps de conférences, de projections et de performances, ces moments publics seront l’occasion d’aborder plus en détails certains regards posés sur le territoire, étudiés au prisme des questions énergétiques soulevées par les commissaires.

Étiquette - Eau WATTWILLER / LITHIA - Alsace Grandes sources minérales de Wattwiller

COMPLET, retrouvez les échanges sur radio ∏Node en DAB+ à Mulhouse et à Paris et sur p-node.org

La Kunsthalle accueille LITHIA, une proposition de Marie Lechner dans le cadre d’une résidence portée par Πnode.

II est l’or blanc censé remplacer l’or noir, la promesse d’un avenir électrique et décarboné. Métal alcalin indispensable à la fabrication des batteries, le lithium apparaît comme un élément clé de la « transition » énergétique et de l’électrification du parc automobile. En 2020, il rejoint la liste des 30 matières premières critiques cruciales pour l’économie européenne qui cherche à assurer sa souveraineté dans ce domaine. Aujourd’hui, le lithium vient principalement de mines australiennes et chinoises, ou des lacs salés des hauts plateaux d’Amérique du Sud, mais les projets se multiplient partout en Europe pour répondre à la croissance de la demande qui pourrait être multipliée par 25 d’ici à 2050, d’après l’Agence Internationale de l’Energie (AIE).
Dans le cadre de sa résidence de recherche création Lithia, portée par l’association Circulaire à Mulhouse, Marie Lechner convie des artistes, anthropologues, designers qui mènent l’enquête en France (dans l’Allier et en Alsace), au Portugal, en Espagne ou en République tchèque sur les traces de ce mystérieux métal au centre de toutes les convoitises.
Avant de devenir l’élément essentiel au développement d’une économie décarbonée, le lithium, formé lors des premières minutes du Big Bang est d’abord célébré pour ses vertus thérapeutiques, connues dès l’Antiquité, et réactivées lors du développement du thermalisme à la fin du XIXe siècle. Il est aussi le premier médicament administré pour soigner des maladies mentales. Il s’agira lors de cette journée d’explorer les multiples récits du lithium et d’interroger le rôle fondamental qu’il joue dans le maintien de notre économie capitaliste productiviste.

En direct de La Kunsthalle Mulhouse, sur ∏Node en DAB+ à Mulhouse et à Paris et sur p-node.org. Places limitées pour assister à la journée d’études, sur inscription lithia@p-node.org

Journée d’études avec :

Louis Bidou est réalisateur et doctorant en anthropologie (LESC-CNRS), son projet de recherche « L’odyssée lithium » explore, à travers la trajectoire du lithium en France, les reconfigurations en cours entre les corps terrestre, technologique et psychique.
Sa présentation traitera des enjeux entourant la perspective d’ouverture d’une mine de lithium dans l’Allier.

Nicolas Couturier est graphiste, artiste et enseignant, basé à Strasbourg. Son travail se concentre sur les pratiques collectives de composition des savoirs. Il développe des outils d’observation et de description, liés aux relations aux lieux, à des formes de soin et de jeux.
« Outre-Sols, enseignements souterrains en Outre-Forêt », est un projet d’œuvre et d’enquête dans la région naturelle de l’Outre-Forêt au nord de l’Alsace, sur et avec les résurgences de pétrole, la présence de lithium, les terres argileuses et les eaux chaudes.

Marie Lechner est enseignante à L’École Supérieure d’Art et de Design d’Orléans et à l’ENSAD à Paris, autrice et commissaire d’exposition. Elle a été programmatrice à la Gaîté Lyrique et journaliste à Libération. Elle a été récemment co-commissaire de l’exposition House of Mirrors : AI as Phantasm (HMKV, Dortmund, 2022). Avec Yves Citton et Anthony Masure, elle a co-dirigé l’ouvrage collectif Angles morts du numérique ubiquitaire – Un glossaire critique et amoureux (Les presses du réel, 2023)
Dans les années 1980, l’exploration du sous-sol du Nord de l’Alsace par la géothermie profonde a révélé la présence de lithium en forte concentration dans les saumures circulant à quelques milliers de mètres sous terre. Co-produit de la géothermie, par les industriels comme vertueuse, à faible empreinte carbone, mais son l’exploitation n’est pas sans risque, comme l’ont montré les séismes provoqués par le projet de Fonroche à Vendenheim.

Anastasia Kubrak est doctorante au Critical Media Lab à l’Académie des arts et du design à Bâle. Entre 2018 et 2021, elle a travaillé au département de recherche du Nieuwe Instituut à Rotterdam, où elle était co-commissaire de l’exposition Lithium (2020) et a coédité la publication Lithium : States of Exhaustion (2021).
« On bathing and Mining Grounds » : Partant de l’hypothèse que l’épuisement corporel et l’épuisement planétaire convergent à travers le lithium, sa présentation parcourra les sites où se baigner, inhaler, boire et extraire des minéraux ont été historiquement entrelacés. Depuis les stations thermales du XIXe siècle en Bohême jusqu’aux projets d’exploration actuels en République tchèque, le lithium a promis la guérison et le rétablissement des corps, des régions et des économies nationales. Mais qu’est-ce qui est en jeu dans la ruée de l’UE vers la réhabilitation de la planète ?

Camille Zéhenne est diplômée des Beaux-Arts de Paris- Cergy et chercheure associée au GRIPIC, Sorbonne- Université. En plus d’être programmatrice au sein des Froufrous de Lilith, son travail de réalisatrice questionne le langage et le statut des images. Son dernier film L’Eden, court-métrage documentaire a été lauréat de la bourse Brouillon d’un rêve de la SCAM. Elle a co-écrit Le livre dont Jean Baudrillard est le héros avec Emmanuelle Fantin. Elle est artiste en résidence à la Casa De Velazquez pour 2023-24
Sa présentation met en lien le retour des mines de lithium en Estrémadure, région la plus pauvre d’Espagne et terre de naissance des conquistadors avec la colonisation de l’Amérique au XVe siècle. Il s’agira donc, en partant du projet de mine, de dresser le portrait d’un territoire en mutation, de ses gens, et de la façon dont son histoire entre en écho avec la marche sans fin et très ancienne du capitalisme et soulève nos paradoxes contemporains.

Une excursion dans le bassin potassique et à Wattwiller ainsi qu’une visite de l’exposition Power Up, imaginaires techniques et utopies sociales est organisée le dimanche 25 février 2024. Informations.

Production : association Circulaire, dans le cadre du nouveau programme de résidences Radio-Art de Πnode à Mulhouse.
Avec le soutien de la Région Grand Est (Résidences Mission de Territoire)
En partenariat avec La Kunsthalle Mulhouse

L’identité graphique a été confiée au studio de graphisme Aletheia.

Présentation de l’exposition par les commissaires et rencontre avec les artistes

L’exposition Power Up est née d’une recherche de Fanny Lopez, consacrée aux histoires alternatives de l’autonomie énergétique, de la conception des réseaux aux politiques de mise en circulation des biens communs. Elle déplace un travail universitaire sur le terrain des formes et de la création. En tentant de déjouer le risque d’une exposition documentaire, les commissaires de l’exposition se sont entourées d’artistes qui pour certains travaillaient sur le sujet, pour d’autres ont été invité à produire de nouvelles œuvres.
A la table, par le biais d’une conversation, les commissaires présenteront l’exposition et les sujets qu’elle soulève, les artistes raconteront de quelle manière ils ont rejoint le projet.

En dialogue avec l’exposition, une série de temps forts prolonge la recherche menée autour de Power Up, imaginaires techniques et utopies sociales et fait le lien avec une sélection d’œuvres présentées dans l’exposition.
Alliant temps de conférences, de projections et de performances, ces moments publics seront l’occasion d’aborder plus en détails certains regards posés sur le territoire, étudiés au prisme des questions énergétiques soulevées par les commissaires.

Partout les dysfonctionnements frappent les grandes infrastructures de services collectifs : il y a les dégradations matérielles telles que l’usure et le vieillissement des structures, la baisse d’investissements de l’Etat, mais aussi la crise énergétique et climatique. En dépit de ces altérations, persiste l’idéal social d’un édifice de service public alliant économie d’échelle, performance technique et service de qualité pour le plus grand nombre.
A l’heure des effondrements environnementaux, comment penser notre rapport à la technique et aux infrastructures de production et de diffusion des biens communs : eau et assainissement, électricité, gaz ? Comment sortir la technique de sa seule relation à une histoire de la modernité et du progrès ? Comment déconstruire – et agir collectivement – pour une organisation des services essentiels qui impactent nos environnements et notre rapport au monde ?
Dans la première partie, l’exposition questionne les formes et les enjeux des infrastructures et leur potentiel d’inspiration. A la manière des pensées, une sélection d’images d’archives nous précipite dans un moment de l’épopée technique où tout type d’infrastructure est potentiellement envisageable. Depuis la fin du XIXe siècle, dans une configuration technique, économique et symbolique complexe, des projets valorisant les énergies renouvelables et des perspectives décentralisatrices et écologiques viennent défier le modèle industriel des grands réseaux qui a constitué le mode de production dominant de nombreux services.
L’exposition se poursuit dans une seconde partie présentant les mouvements de résistance qui se développent dès les années 1970. Face aux impositions de l’ordre électrique, une autre histoire s’écrit. L’opposition s’organise, des collectifs se fédèrent. Des luttes d’occupation plus spontanées et radicales voient le jour. La mobilisation de Marckolsheim en 1974 afin d’empêcher l’implantation d’une usine chimique ou les prises de position de figures comme Françoise d’Eaubonne ou Solange Fernex témoignent de la richesse des mobilisations du bassin rhénan.
Dans une dernière partie, l’exposition aborde le sujet des transitions qui semble essentiellement reposer sur des choix de type d’énergie tandis que le réseau et ses infrastructures de transport et de distribution n’est presque jamais questionné. Des alternatives existent et ont toujours existé. Il y a une histoire de la pensée décentralisatrice et l’Est de la France en est singulièrement représentatif. Face au centralisme, les tentatives municipales de distribution communale entreprises à Schnönau, Ungersheim, Guebwiller, Ehnwihr, Muttersholtz ou Metz offrent des pistes pour les transitions énergétiques à venir. Redonner une place à ces récits dans l’histoire des techniques participe à les rendre plus légitimes et désirables, mais aussi à ouvrir des imaginaires pour de nouveaux lendemains.

Avec la participation de Carla Adra, Jessica Arseneau, Marjolijn Dijkman, Hilary Galbreaith, Maya Mihindou, Jürgen Nefzger, Claude Parent, Liv Schulman, Suzanne Treister, Tomi Ungerer.
Commissariat : Géraldine Gourbe, Fanny Lopez et Sandrine Wymann

Vernissage le jeudi 15 février de 18h à 20h.

Le projet de recherche Power Up, imaginaires techniques et utopies sociales de Géraldine Gourbe et Fanny Lopez se développe également au Grand Café à Saint-Nazaire du 9 février au 12 mai 2024.

L’exposition à Mulhouse bénéficie du soutien de la Région Grand Est (Soutien aux résidences mission de territoire Arts visuels), de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas et de Mondriaan Fonds.


The exhibition Power up, technical imaginaries and social utopias refers to energy infrastructures through a feminist perspective. This collaborative project explores links between technical worlds, common goods and connected representations.
Highlighting how the electricity modulate our environment and social utopias about it, the exhibition presents resistance movements in the local territory to raise the social utopias history in Europe. Opening a field of possibilities concerning the energy transition, Power up, technical imaginaries and social utopias concentrates on a feminist future perspective and a reflexion at a local level.

Opening on Thursday, February 15th from 6 to 8pm

With: Carla Adra, Jeanne-Marie et Georges Alexandroff, Jessica Arseneau, Marjolijn Dijkman, Hilary Galbreaith, Maya Mihindou, Jürgen Nefzger, Claude Parent, Christian de Portzamparc, Liv Schulman, Suzanne Treister, Tomi Ungerer.
Curators: Géraldine Gourbe, Fanny Lopez and Sandrine Wymann

Géraldine Gourbe and Fanny Lopez’s research project Power Up, technical imaginaries and social utopias is also on at Le Grand Café in Saint-Nazaire from February 9 to May 12, 2024.

Atelier "Vestiges plastiques" © La Kunsthalle, 2022

Ateliers à la semaine, pour les 6 – 12 ans
Tout au long d’une semaine, le parcours Kunstkids propose de découvrir, par le jeu et l’expérimentation, les œuvres et de l’exposition Power Up, imaginaires techniques et utopies sociales en compagnie du designer Simon Burkhalter.

Ouverture des inscriptions un mois avant l’événement.
Gratuit, sur inscription au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr

Simon Burkhalter est artiste pluridisciplinaire. Il travaille la sculpture ainsi que le son et les nouveaux médias, comme la vidéo et la 3D virtuelle. Son travail est inspiré par la nature, le mouvement et l’interaction du corps avec son environnement. La matière utilisée dans ses œuvres est souvent brute, visible et apporte son propre caractère à l’ensemble de l’histoire de l’œuvre.

© Clara Valdes et Jane Bidet

Atelier pour les 6-11 ans avec le duo Giga Dinette.
Gratuit, sur inscription sur les deux après-midi : kunsthalle@mulhouse.fr / 03 69 77 66 47

« Monnaie de mon affection »

Bonjour, combien ça coûte ? 

Lors d’un atelier mené par le duo d’artistes Giga Dinette, les enfants de 6 à 11 ans sont invités à explorer une nouvelle signification de la monnaie, où les trésors les plus précieux sont ceux qui résident dans le cœur. Durant deux après-midi, les participant·es exploreront l’univers curieux de l’échange et de la monnaie, tout en découvrant le pouvoir des émotions et de la créativité.

Adjugé, vendu !

La monnaie est au centre de l’atelier mais ici, elle ne sera pas seulement un instrument d’échange. Les enfants découvriront comment créer leur propre monnaie à partir d’objets qui leur sont chers, leur conférant ainsi une valeur bien plus profonde que celle des simples pièces et billets. À travers cette expérience, il s’agira de mettre en lumière l’importance de la valeur émotionnelle des objets.

Merci, et n’oubliez pas votre monnaie !


Créé en décembre 2021, le duo d’artistes Giga Dinette réunit les pratiques artistiques de Clara Valdes et Jane Bidet, toutes deux diplômées d’un DNSEP à la Haute Ecole des Arts du Rhin et installées sur le territoire mulhousien.
Clara Valdes travaille autour du design d’objet, dans lequel elle relie le travail de la terre par le biais de la nourriture et de la matière. Elle élargit sa production en travaillant avec des restaurateurs. Jane Bidet développe une pratique traversant des sujets comme le glanage, la collection ou la contemplation. Elle s’inspire de ses trouvailles pour en faire des récits qu’elle illustre en céramique, vidéo, scan, ou autres médiums.
Giga Dinette est une exploration entre art et design, qui puise ses ressources et collaborations par la rencontre de vigneron.e.s, chef.fe.s, d’artisans et d’institutions culturelles en Alsace. Une recherche se construit autour du contenant, ses formes d’utilisations, sa matérialité. Giga Dinette fait performance lors de banquets braderies, et invite le public à participer à un moment entre enfance et âge adulte, à faire semblant, à jouer et à partager un repas servi dans une vaisselle qui est acquise par chaque convive à l’issue des dégustations.

Le projet Giga Dinette bénéficie du soutien de la Région Grand Est au travers du dispositif de soutien aux émergences arts visuels.

1974-75 : occupation de chantier victorieuse à Marckolsheim (usine C.W.M. de production de stéarates de plomb) © photo : Meinrad Schworer

Les luttes et la place des femmes dans les mouvements de contestation.
Le dernier temps fort de l’exposition aura pour point de départ une projection commentée d’images d’archives des mouvements de lutte écologiques du bassin rhénan filmées par Solange Fernex. Au cours des années 1970, des formes de désobéissance civile se sont déployées en réaction à des projets industriels chimiques et nucléaires massifs sur les rives du Rhin. Dans ce contexte a eu lieu à Marckolsheim, la première occupation de site de l’histoire française. A travers ces images apparaît peu à peu le rôle important des femmes dans ces luttes, tantôt gardiennes des sites la journée, tantôt lanceuses d’alerte sur les dangers de la radioactivité.
Ces différents rôles seront l’objet de la table-ronde qui suivra la projection, réunissant des personnalités militantes de différents champs (politique, écologique, artistique, féministe).

  • Raymond Schirmer, Membre du MIR (Mouvement International de la Réconciliation), du CSFR, d’AN, du MAN (Mouvement pour une Alternative Non-Violente) et du parti politique Les Ecologistes
  • Hilary Galbreaith, artiste
  • Isabelle Cambourakis, enseignante, éditrice et chercheuse indépendante, travaille sur la sociohistoire des luttes et des mouvements sociaux
  • Modération : Géraldine Gourbe

En partenariat avec MIRA (Mémoire des Images Réanimées d’Alsace) et INA Grand Est.

En dialogue avec l’exposition, une série de temps forts prolonge la recherche menée autour de Power Up, imaginaires techniques et utopies sociales et fait le lien avec une sélection d’œuvres présentées dans l’exposition.
Alliant temps de conférences, de projections et de performances, ces moments publics seront l’occasion d’aborder plus en détails certains regards posés sur le territoire, étudiés au prisme des questions énergétiques soulevées par les commissaires.

 

L’identité graphique a été confiée au studio de graphisme Aletheia.

Découvrez l’exposition Power Up, imaginaires techniques et utopies sociales à l’occasion d’un échange avec un·e médiateur·rice du centre d’art.

Entrée libre et gratuite.

Younes Rahmoun, Zahra (Fleur), 26/78, dessin digital, 2008

Entrer dans l’œuvre de Younes Rahmoun c’est accepter de regarder en soi et de penser ce que nous sommes. Son engagement se situe dans la pensée, son travail s’inscrit dans une quête de formes humbles et transcendantes.
Ses concepts viennent habiter l’espace d’exposition du centre d’art contemporain pour nous questionner sur la notion de déplacement et interpeller nos facultés d’adaptation. Par le langage métaphorique de l’artiste, l’exposition nous interroge : comment une graine peut prendre racine dans un sol qui n’est pas sa terre d’origine ?
Ses œuvres sont faites de figures, de métaphores, de signes. Il créé à partir de gestes, d’objets de préférences modestes, ceux qu’il trouve à portée de main, dans ses espaces de vie et de culture, les gestes qu’il observe ou pratique depuis toujours, les objets qu’il trouve près de chez lui, dans la médina de Tétouan ou dans les montagnes du Riff. Prélevés et extraits du quotidien, ils deviennent son alphabet à partir du moment où il les isole, les transcende et les investi de sa conception du monde.

Le vernissage aura lieu de 18h à 20h, en présence de Younes Rahmoun.

Younes Rahmoun, Zahra (Fleur), 26/78, dessin digital, 2008

[English bellow]

Figure majeure de l’art contemporain au Maroc, Younes Rahmoun présente à La Kunsthalle Mulhouse un ensemble d’œuvres qu’il articule autour de l’idée de migration.

Entrer dans l’œuvre de Younes Rahmoun c’est accepter de regarder en soi et de penser ce que nous sommes. Son engagement se situe dans la pensée, son travail s’inscrit dans une quête de formes humbles et transcendantes. Ses concepts viennent habiter l’espace d’exposition du centre d’art contemporain pour nous questionner sur la notion de déplacement et interpeller nos facultés d’adaptation. Par le langage métaphorique de l’artiste, l’exposition nous interroge : comment une graine peut prendre racine dans un sol qui n’est pas sa terre d’origine ?
Ses œuvres sont faites de figures, de métaphores, de signes. Il créé à partir de gestes, d’objets de préférences modestes, ceux qu’il trouve à portée de main, dans ses espaces de vie et de culture, les gestes qu’il observe ou pratique depuis toujours, les objets qu’il trouve près de chez lui, dans la médina de Tétouan ou dans les montagnes du Riff. Prélevés et extraits du quotidien, ils deviennent son alphabet à partir du moment où il les isole, les transcende et les investi de sa conception du monde.

Darra – L’atome
L’atome est la plus petite partie d’un corps qui ne se décèle pas à l’œil nu mais que l’on considère dans l’organisation de la matière. Représenté par un cercle, il incarne une forme de perfection et d’absolu. Il s’installe à l’extrémité inférieure des valeurs et représente une limite en-deçà de laquelle on pressent une infinité insaisissable.

Zahra – La fleur
Au stade de la fleur, la graine a quitté l’obscurité et l’isolement, en sortant de terre, elle a franchi la ligne de visibilité. Confrontée au monde, elle cherche sa place parmi les autres et apprend à composer dans un jeu aux règles plurielles. Elle reçoit, donne, partage, compose avec la diversité et la multiplicité. La fleur est séduisante, unique mais elle est aussi fragile parce qu’elle ne vit qu’un temps avant de céder sa place au fruit qu’elle devance.

Jabal – La montagne
La montagne représente la force et l’immuable. Elle est à la fois le terreau et l’épicentre d’une vie. Repère visuel et symbolique, elle apporte de la stabilité et renvoie aux origines d’un peuple ou d’un individu. Elle accueille aussi bien les hommes que la végétation, elle les abrite et les fertilise.


Zahra (fleur), film d’animation, 2008

Younes Rahmoun est un artiste marocain, né en 1975 à Tétouan où il vit et travaille toujours actuellement. Il est l’un des artistes nord-africains de sa génération les plus exposés. Formé à l’école d’art de Tétouan par Faouzi Laatiris, Younes Rahmoun fait partie des premiers artistes à recevoir un enseignement formel en art contemporain au Maroc.
Younes Rahmoun s’exprime à travers de multiples supports : installation, sculpture, dessin, vidéo, photographie… Son travail épuré est empreint de spiritualité et invite à la contemplation. Il fait dialoguer des formes symboliques universelles agencées en série, que l’on retrouve, entre autres, dans l’art islamique, avec des technologies contemporaines. Partir de soi, de sa culture, d’un quotidien pour interroger l’universel et créer ainsi un dialogue en constante évolution
semble être la racine de cette œuvre florissante. Parmi ses expositions récentes, on peut citer Little Worlds, Complex Structures, VCUarts – Virginia Commonwealth University School of the Arts in Qatar (2018), De la mer à l’océan, L’appartement 22, Rabat (2016).
Son travail a été montré récemment au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía (Madrid), au Palais de Tokyo (Paris), au Tripostal (Lille), au Victoria & Albert Museum (Londres), à L’heure rouge, Biennale de Dakar (2018) et à Viva Arte Viva, la 57e Biennale de Venise (2017). Il est représenté par la Galerie Imane Farès à Paris.

*******
Deux expositions partenaires seront consacrées au travail de Younes Rahmoun en parallèle de celle de La Kunsthalle Mulhouse : au Smith College Museum of Art, Northampton, US, Younes Rahmoun : Here, Now Upcoming et à Kulte, Center for Contemporary Art & Editions, à Rabat, Maroc


[Eng]
Younes Rahmoun, a major figure in the Moroccan contemporary art scene, will be presenting a selection of works centering around the concept of migration at La Kunsthalle Mulhouse.

Experiencing Younes Rahmoun’s work means accepting to look within ourselves and think about what we are. His commitment lies in thought, his work is part of a quest for humble and transcendent forms. His concepts will inhabit the contemporary art center’s exhibition space to question us about the idea of migration and challenge our capacity for adaptation. Throughout the exhibition, the artist’s metaphorical language asks us how a seed can take root in soil far from its native land.
Rahmoun’s pieces are built out of figures, metaphors, and signs. He creates from gestures, with a preference for modest objects that he finds close by in his living space and within his culture, gestures that he has always observed or employed, objects found near his home in the Medina of Tetouan or the Rif Mountains. Sampled and collected from daily life, they become his alphabet from the moment he isolates them, transcends them, and invests them with his conception of the world.

Darra – The Atom
Invisible to the naked eye, the atom is the smallest part of a body considered in the organization of matter. Represented by a circle, it embodies an absolute and perfect form. It exists on the lowest end of the spectrum of values and represents a limit beyond which we sense an unattainable infinity.

Zahra – The Flower
In the flowering stage, the seed breaks through the earth, leaving darkness and isolation behind to enter the realm of the visible. Faced with the world, it seeks out its place among the others and learns to compose in a game with many rules. It receives, gives, shares, and composes with diversity and multiplicity. The flower is seductive and unique but also fragile since it lives only a short while before giving way to the fruit it precedes.

Jabal – The Mountain
The mountain represents strength and immutability. It is both the breeding ground and the epicenter of life. As a visual and symbolic landmark, it provides stability and refers back to the origins of a people or an individual. It hosts both human and plant life, sheltering and nourishing them.

Younes Rahmoun is a Moroccan artist born in Tetouan in 1975, where he still lives today. He is one of the most prominent North African artists of his generation. Educated by Faouzi Laatiris at the Tetouan fine arts school, Rahmoun is among the first artists to receive education in contemporary art in Morocco.
Younes Rahmoun expresses himself through various media: installations, sculpture, drawing, video, and photography. His streamlined pieces are laden with spirituality and invite contemplation. He uses contemporary technology to create dialogues between universally symbolic serial shapes, which can also be found in Islamic artforms, among others.
The root of the artist’s blossoming production grows out of himself, his culture, and daily life to raise questions about what is universal in the creation of a constantly evolving dialogue.
His most recent exhibitions include Little Worlds, Complex Structures, VCUarts – Virginia Commonwealth University School of the Arts in Qatar (2018), and De la mer à l’océan (From Sea to Ocean), L’appartement 22, Rabat (2016). His work has also recently been shown at the Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía (Madrid), the Palais de Tokyo (Paris), the Tripostal (Lille), the Victoria & Albert Museum (London), “L’heure Rouge”, Biennale de Dakar (2018), and Viva Arte Viva, the 57th Venice Biennale. He is represented by the Galerie Iman Farès in Paris.

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Alongside La Kunsthalle exhibition, an exhibition entitled “Younes Rahmoun: Here, Now, Upcoming” will take place at the Smith College Museum of Art in Northampton (USA), as well
as an exhibition at the Kulte, Center for Contemporary Art & Editions in Rabat, Morocco.

© Arin Ismail

Dans le cadre de sa résidence, l’artiste Arin Ismail présente à Motoco une exposition d’œuvres crées à Mulhouse.

Les œuvres, mêlant sculptures et vidéos, présentent des corrélations entre la domination linguistique au travers de la conquête impériale et la lutte féministe du mouvement des femmes kurdes. En prenant appui sur les travaux du philosophe et poète anticolonialiste Edouard Glissant et de l’activiste et autrice Dilar Dirik, l’exposition met en lumière les intrications entre les langues/modes d’expression, le colonialisme, les occupations des territoires et de l’esprit.

À la foie
Il suffit parfois de changer une lettre dans un mot pour en modifier le sens et perturber notre compréhension. « A la fois » est une locution utilisée pour réunir des faits ou des qualificatifs parfois opposés. En remplaçant le « s » par un « e », le mot renvoie à l’organe et fait écho à l’anatomie, au corps, cette forme sous laquelle on entre en relation avec les autres. Les deux sens se retrouvent reliés en signifiant un enchevêtrement du langage, du temps et de la raison.
Les œuvres présentées traitent à la fois de l’expansion de la langue dans un contexte de conquête impériale, coloniale, et de la lutte féministe du Mouvement des femmes kurdes. Elles tentent de réunir ces deux mouvements en mettant en valeur les liens qui les unissent et les confrontent. Les œuvres d’Arin Ismail sont nourries par deux lectures majeures, Poétique de la relation du philosophe et poète Edouard Glissant ainsi que Le mouvement des femmes kurdes de Dilar Dirik. Les deux ouvrages explorent et mettent en lumière les différentes relations entre les langues, les modes d’expression, le colonialisme et l’occupation des territoires comme celle des esprits.
Dans son ouvrage, à travers l’étude de la littérature et de la langue, Edouard Glissant décrit le processus complexe de mise en relation des individus et des cultures. En mettant en valeur certains usages de la langue comme un outil de pouvoir et de colonisation, l’auteur cherche néanmoins à démontrer l’existence et la possibilité du développement de nouveaux liens dans un chaos-monde où chaque particularité et chaque diversité coexistent et sont capables d’entrer en relation les unes avec les autres. De son côté, Dilar Dirik s’intéresse au mouvement des femmes kurdes dans la perspective d’un féminisme décolonial. A partir de son analyse, l’autrice révèle la manière dont les structures de pouvoir hégémoniques se manifestent à l’échelle mondiale. Elle démontre pourquoi il est nécessaire de développer une compréhension plus large et différenciée des systèmes d’oppression.

Exposition à Motoco, rue des Brodeuses, Mulhouse.
Vernissage : vendredi 15 décembre à 17h, en présence de l’artiste
Ouverture de l’exposition : vendredi 15 de 17h à 22h / samedi 16 de 14h à 20h / dimanche 17 de 11h à 19h.
Entrée libre et gratuite.

Dans le cadre du programme de résidences croisées ALLER & ZURÜCK, La Kunsthalle et Motoco accueillent l’artiste Arin Ismail à Mulhouse pour une période de quatre mois.
En partenariat avec les Instituts Goethe de Nancy et de Strasbourg et le Bureau des arts plastiques de l’Institut français d’Allemagne (Berlin), le programme de résidences AZ –  ALLER & ZURÜCK est soutenu par l’OFAJ – Office franco-allemand pour la Jeunesse, la DRAC Grand Est et le Centre français de Berlin.

© photo : Michel Grasso

Pensée en lien étroit avec l’exposition Julia Armutt, Juliette Steiner propose une performance in situ au coeur de La Kunsthalle. Elle prendra la forme d’une sélection de scènes du spectacle Une Exposition, choisie et adaptée pour l’occasion.
Entrée libre et gratuite.

Une Exposition
Sept personnes sont réunies dans une galerie d’art contemporain. Elles ont une semaine pour mettre au point la rétrospective du travail de Julia Armutt, plasticienne méconnue, mais femme d’un célèbre sculpteur. Toute sa vie, Julia a souffert de sa place de « femme de » et mourra sans avoir vu son travail reconnu par ses pairs.
Avant sa mort, elle a débuté sa dernière œuvre, qui prendra la forme du montage de son exposition posthume. C’est dans ce cadre que nos personnages sont réunis. Ils vont suivre une série de protocoles laissées par Julia afin de mettre en scène son travail. Au cours du montage de cette exposition, elles et ils nous livreront les différents visages de Julia, échangeront leurs souvenirs et parviendront peut-être à trouver l’apaisement face à sa disparition brutale.

Création du 04 au 06 avril 2024 au TJP, CDN de Strasbourg
Représentations les 30 et 31 mai à La Filature, Scène nationale de Mulhouse

Mise en scène Juliette Steiner
Textes à partir du plateau Olivier Sylvestre
Assistanat à la mise en scène Malu França
Création lumière Ondine Trager
Création son Ludmila Gander
Scénographie Violette Graveline
Costumes Pauline Kieffer 
Sculptures, masques et objets de manipulations
Juliette Steiner, Malu França et Violette Graveline
Stagiaires scénographie Prune Krotoff et Jeanne Berger

Avec Camille Falbriard, Ludmila Gander, Ruby Minard, Logan Person, Yanis Skouta, Naëma Tounsi, Ondine Trager

Co-productions et soutiens
La Filature, Scène Nationale de Mulhouse (68) ; Le TJP, CDN de Strasbourg (67) ; Le Point d’Eau, Ostwald (67) ; L’Espace 110, Illzach (68) ; Le Nouveau Relax, Chaumont (52) ; La Comédie de Colmar (68)
Le projet est soutenu par La Chartreuse, CNES, dans le cadre d’une résidence d’écriture au plateau, l’Agence Culturelle Grand Est, la Drac Grand Est et la Région Grand Est

Visite-atelier à la semaine pour les 6 à 12 ans.

Tout au long de la semaine, le parcours Kunstkids amène les jeunes visiteurs à découvrir l’exposition Destins Communs de manière ludique, en compagnie de l’artiste Céline Lachkar.

Du noir, les participants feront jaillir les couleurs. Des couleurs pour raconter, imaginer et rêver.
En partant de rêves et de souvenirs, les jeunes réaliseront un récit en image, en reprenant les éléments qui font du bien, rendent heureux et protègent.
De multiples petites touches à la gouache, au crayon de couleur, à la cire ou acrylique, seront posées, selon les émotions choisies, pour former une composition symphonique, vibrante et lumineuse.

Gratuit, sur inscription (places limitées) au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr.

« Artiste plasticienne diplômée des Beaux-Arts d’Angoulême puis de Paris, mon apprentissage a été multiple, le dessin restant ma maison, avec toujours le goût du précieux et du soin, de la quête et du réenchantement.
L’idée, présente dans ma démarche, de creuser ou faire chanter les surfaces, dissoudre et faire remonter des trésors est la même qui me pousse à transmettre et éveiller la créativité.
L’acte de création est pour moi un acte sensible, poétique. Je le considère comme fertilisant, comme un soin. » 
Céline Lachkar

© La Kunsthalle Mulhouse

Visite/atelier proposée aux enfants accompagnés de leurs parents, à partir de 6 ans.

Les familles découvriront l’exposition Destins Communs de manière ludique et créative avec l’artiste Sylvie Kromer.
Ensemble, ils expérimenteront la peinture, sous la forme d’un portrait de famille, réalisé à partir de souvenirs qui pourront être nourris par des photographies ou objets apportés par les participants.
Une belle occasion de partager un moment complice et créatif en famille !

Ouverture des inscriptions un mois avant l’événement.
Gratuit, sur réservation (places limitées) à kunsthalle@mulhouse.fr / 03 69 77 66 47

Sylvie Kromer est illustratrice. Ses dessins nous font entrer dans un univers onirique aux couleurs vibrantes, où la force de vie est symbolisée par une nature omniprésente et foisonnante. Après avoir illustré 2 livres jeunesse (Editions Elitchka), elle signera sa première édition en tant qu’auteure en 2024.

© Ad Vitam - 2020

En regard de l’exposition Destins Communs d’Omar Ba, La Kunsthalle propose de (re)découvrir le film « Atlantique » de Mati Diop, Grand prix du festival de Cannes en 2019 au cinéma Bel Air de Mulhouse.

« Atlantique », 2019 – 1h45
Réalisation : Mati Diop
Avec : Mama Sané, Amadou Mbow, Ibrahima Traoré, Nicole Sougou, Aminata Kane, Mariama Gassama, Coumba Dieng

Dans une banlieue populaire de Dakar, les ouvriers d’un chantier, sans salaire depuis des mois, décident de quitter le pays par l’océan pour un avenir meilleur. Parmi eux se trouve Souleiman, qui laisse derrière lui celle qu’il aime, Ada, promise à un autre homme. Quelques jours après le départ en mer des garçons, un incendie dévaste la fête de mariage d’Ada et de mystérieuses fièvres s’emparent des filles du quartier. Issa, jeune policier, débute une enquête, loin de se douter que les esprits des noyés sont revenus. Si certains viennent réclamer vengeance, Souleiman, lui, est revenu faire ses adieux à Ada.

Cinéma Bel Air – 31 Rue Fénelon, Mulhouse
Tarif plein : 8 €
Réduits : 6,50 € (CEZAM, demandeurs d’emploi, CCAS, étudiants, invalides, Pass’temps Mulhouse et M2a, adulte accompagnant enfant sur séances jeune public) / 5 € (carte Amis du bon cinéma, – 18 ans) / 3€ Carte culture
Billetterie en ligne.

La Kunsthalle accueille deux concerts solo programmés par le festival Météo, suivis d’une visite commentée de l’exposition Destins Communs avec une médiatrice du centre d’art.

TATIANA PARIS « Gibbon » (France)
Guitare, voix, objets, cassette
Avec des cassettes, des objets amplifiés, des effets et sa voix, Tatiana Paris joue, transforme et adapte les sons de son instrument pour créer une musique poétique à travers des expérimentations sonores brutes et répétitives. Autodidacte aux projets et collaborations toujours plus poussées dans des directions très différentes, des musiques du monde au hip-hop en passant par la chanson, « Gibbon » lui permet d’interroger sa pratique musicale d’une autre manière qui la tend vers une musique aussi abstraite qu’évidente.

MARIA CHAVEZ (Pérou)
Platines
Maria Chavez est la pionnière de l’Abstract Turntablism, une pratique qu’elle décrit elle-même et qu’elle a développé grâce aux conseils de Pauline Oliveros, compositrice à l’origine des notions de « Deep Listening ». Née à Lima au Pérou et élevée à Houston, elle se forme comme DJ en passant de la techno et de la drum & bass. Le machisme de cette scène la pousse à davantage expérimenter avec la matérialité du vinyle, en utilisant des aiguilles cassées et des sons non musicaux. Elle abandonne les soirées dansantes pour improviser sur une seule platine, une pratique qui a évolué jusqu’à inclure des installations, des ateliers, de l’art visuel.

Entrée libre et gratuite.
Organisé dans le cadre du Festival MÉTÉO, à Mulhouse du 23 au 26 août 2023.

Le festival Météo, par essence, défend toutes les musiques inventives et créatives d’aujourd’hui, qu’elles lorgnent du côté des musiques improvisées et expérimentales, de la musique contemporaine, du rock et de l’électronique, tout en n’oubliant évidemment pas ses profondes racines jazz.

Dans le cadre de la Biennale Mulhouse023 dédiée à la jeune création, La Kunsthalle organise une soirée de performances. Au programme :

Anna Byskov
PITTORESQUE

Le travail d’Anna Byskov se développe à travers différents médiums, vidéos, objets, sculptures, mais c’est dans la performance qu’il trouve un véritable ancrage. Artiste anglo-danoise, née à Quito en Equateur, Anna Byskov pratique la performance où son corps et son esprit sont engagés vers la voie du burlesque et de la folie. Elle incarne des personnages à la frontière trouble, mêlant fiction et récit personnel, nous emmenant jusqu’aux confins de l’absurde et de l’incongruité…


Compagnie Retouramont – Fabrice Guillot
Environnement Vertical
Duo de danse verticale/mur et espace aérien

Les danseuses plaquées au mur cherchent à créer des espaces pour engager leurs mouvements. Les ouvertures entre les corps et l’architecture sont de plus en plus grandes et permettent les ballants, les courses verticales. Enfin les danseuses, dans leurs agrès élastiques, entrent dans un territoire ouvert sans contraintes : l’espace aérien.


Éric Androa Mindre Kolo
Mon corps est un héritage colonial

Éric Androa Mindre Kolo est un « mikiliste » (celui qui a vu le monde, celui qui a voyagé) engagé. Il a grandi à Kinshasa (RD Congo). Il a étudié les beaux-arts à Kinshasa et Strasbourg. Sa pratique se développe entre performances, installations, collages et dessins dans une grande acuité aux questions d’actualité, aux contextes, et à la situation faite aux populations du continent africain, notamment dans leur relation à “mikili” (le monde en lingala).
Voix et musique : Larousse Marciano


Elise Alloin et la Compagnie Strates – Harris Gkekas
INFINIR

Depuis plus de 10 ans, Elise Alloin porte un travail autour de la radioactivité. De ses observations à la centrale nucléaire de Fessenheim est apparue la question de la posture spécifique du corps humain dans un contexte de risque et de nécessaire précaution. Pour approfondir cette enquête depuis l’endroit du corps en action, Elise Alloin s’est adressée au chorégraphe Harris Gkekas et ensemble ils créent INFINIR. Comme une enquête poétique sur les éléments paradoxaux constituant le monde nucléaire, INFINIR vise à rendre visibles les matières, les espaces et les enjeux liés au conditionnement physique et mental de l’industrie nucléaire.
Chorégraphie : Harris Gkekas
Conception et réalisation des éléments plastiques : Elise Alloin
Création Vidéo : Silvi Simon
Création Musicale : Didier Ambact
Performance : Harris Gkekas & Elise Alloin
Production : La Kunsthalle Mulhouse, Centre d’Art Contemporain, Compagnie Strates
Coproduction/Soutien : CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin, desoblique-Lyon. Avec le soutien financier de la Région Grand Est et de la Fondation Daniel et Nina Carasso, sous l’égide de la Fondation de France.
Remerciements : CND à Lyon, Studio CHATHA Lyon, Studio UMA LAVAL/ DADR Cie

Teaser

Soirée co-programmée et en partenariat avec le CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin

Informations pratiques
Dimanche 11 juin de 20h à minuit à la Fonderie
Entrée libre et gratuite

Buvette par le collectif ZamZam et foodtruck de « Dakar Passion », sur place à partir de 19h
Ouverture de l’exposition Destins Communs d’Omar Ba jusqu’à 22h30

Guadalupe Salgado, "Opción para abrir una puerta/ Option to open a door" (détail), 2022 - broderie touffetée et sculpture en éponge

Dans le cadre de son partenariat avec Atelier Mondial, programme de résidences international, et le musée du textile d’Oaxaca, La Kunsthalle Mulhouse accueille d’avril à juillet 2023 Guadalupe Salgado, artiste plasticienne, pour une résidence de recherche textile.

Installée dans un atelier mulhousien, l’artiste accueille le public à l’occasion des « Ateliers ouverts » organisés à Motoco les samedi 13 et dimanche 14 mai prochains. Elle y présentera, entre autres, de nouvelles œuvres réalisées à Mulhouse.

 

Les samedi 13 et dimanche 14 mai 2023 de 14h à 19h
à Motoco – 11 rue des Brodeuses à Mulhouse (deuxième étage)
Entrée libre et gratuite

 

Guadalupe Salgado s’intéresse à la condition humaine, à la façon dont nous construisons notre identité à partir de nos actions. C’est en partant du tapis, objet textile, familier et réceptacle de nos usages et rituels quotidiens qu’elle déploie sa réflexion. Support graphique, le tapis peut être dessin, sculpture, installation, un objet en soi qui fait la transition entre l’intime et autrui, entre l’intérieur et l’extérieur.
Partant de ce travail textile, Guadalupe Salgado s’intéressera, à Mulhouse, au marché. Espace animé, coloré mais aussi codifié, elle l’infiltrera par le biais d’actions relevant de ce qu’elle connait déjà de ces espaces marchands traditionnels. Elle partira de ses références mexicaines, les confrontera à ce qu’elle découvrira et de là naitront de nouvelles pièces plastiques et performatives.

A propos des Ateliers Ouverts
L’association Accélérateur de particules organise les Ateliers Ouverts chaque printemps depuis 1999. À l’occasion de 2 week-ends de portes ouvertes d’ateliers d’artistes, c’est tout un territoire et sa richesse créative qui s’illuminent et deviennent visibles pour le grand public.

© La Kunsthalle Mulhouse

Visite-atelier à la semaine pour les 6 à 12 ans.

Tout au long de la semaine, le parcours Kunskids amène les jeunes visiteurs à découvrir l’exposition Alchimia Nova de manière ludique.
En compagnie de l’artiste Marie-Paule Bilger, les participants seront conviés à une véritable enquête du vivant.
Ils exploreront le paysage et les végétaux afin d’en identifier leurs odeurs, leurs sons à l’aide d’un matériel adéquat pour capter le chant d’une fleur, et leurs couleurs. Ces différentes pistes d’expérimentations donneront lieu à un herbier sensible et sensoriel.

Gratuit, sur inscription (places limitées) au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr.

Marie-Paule Bilger est une artiste pluridisciplinaire qui depuis plusieurs années répertorie les fleurs autour de la friche industrielle Motoco. Cet intérêt pour les plantes rudérales, également appelées les mauvaises herbes, lui permet de réaliser, entre autres, un herbier. Un véritable outil sensible et de connaissance sur le paysage.

Anne Marie Maes, “Sensorial Skins”, vue d’installation Cyfest#14 à Yerevan, Arménie, 2022 - Courtesy et crédit photographique : Anne Marie Maes

Pierre Fechter est microbiologiste chercheur en microbiologie. Il œuvre à la revalorisation de la perception des bactéries aux yeux du grand public. Souvent imaginées à travers le prisme de leurs effets parfois néfastes, les bactéries jouent pourtant un rôle prépondérant dans le développement de la vie sur Terre, ainsi que dans nos vies. Afin de mettre en exergue leur omniprésence dans notre quotidien, le chercheur en microbiologie nous propose une conférence mêlant approche scientifique et dégustation, une délicieuse manière d’accompagner une évolution de nos perceptions.

Rencontre organisée dans le cadre de l’exposition Alchimia Nova d’Anne Marie Maes.

Modération : Alexis Weigel

Entrée libre et gratuite

En partenariat avec     et 

© La Kunsthalle Mulhouse

Visite/atelier proposée aux enfants accompagnés de leurs parents à partir de 6 ans
Dimanche 2 avril → de 15h à 17h

Les familles découvriront l’exposition Alchimia Nova de manière ludique, accompagnés de l’artiste Juliette Vergne.
Ensemble, ils expérimenterons le Tataki-Zomé, art ancestral japonais, dont le principe consiste à réaliser une impression sur un tissu en martelant des végétaux fraîchement cueillis.
Une belle occasion de partager un moment complice et créatif en famille !

Ouverture des inscriptions le 2 mars.
Gratuit, sur réservation (places limitées) à kunsthalle@mulhouse.fr / 03 69 77 66 47

Juliette Vergne travaille le textile et oriente sa pratique vers une production responsable, soucieuse de l’environnement. Dans son approche du textile, elle souhaite revaloriser les techniques d’impression anciennes ou encore des teintures naturelles.

 

Anne Marie Maes, “Sensorial Skins”, vue d’installation Cyfest#14 à Yerevan, Arménie, 2022 - Courtesy et crédit photographique : Anne Marie Maes

Le colloque « Associer l’artiste et le chercheur pour penser une société contemporaine » a pour objectif de mettre en lumière les apports qui résident dans les collaborations croisées entre artistes, chercheurs, et acteurs du milieu socio-économique, au travers du cas de la collaboration entre Anne Marie Maes et Pierre Fechter, soutenue par le Fonds [NA!] Project.
Le souhait est d’interroger les places et les pratiques de chacun des partis afin de converger vers un mode de réflexion pluridisciplinaire qui permet d’envisager un monde où nous faisons société ensemble, et où chaque projet peut nourrir et augmenter les possibilités et les pratiques afin de servir un intérêt commun. Comment ces collaborations peuvent-elles créer des synergies utiles à tous, chercheurs, artistes, entreprises, citoyens, en posant un regard qui nourrisse les pratiques et protocoles de chacun pour atteindre des objectifs croisés par une démarche commune ?

Avec la participation de :

  • Christophe Chaillou, enseignant à l’Universite de Lille & Charge de mission Art & Sciences, Vice-Présidence Valorisation et Lien Science-Société.
  • Fernando Garcia-Dory, artiste, initiateur de la Inland Academy.
  • Guillaume Logé, chercheur associe à l’Universite Paris 1 Panthéon-Sorbonne et conseiller artistique, docteur en esthétique, histoire et théorie des arts et en sciences de l’environnement.
  • Anne Marie Maes, artiste multidisciplinaire qui vit et travaille à Bruxelles.
  • Luc Steels, scientifique et artiste belge, pionnier de l’intelligence artificielle en Europe.
  • Modérateur : Alexis Weigel

En complément des intervenants, des « publics experts » seront amenés à prendre part et nourrir les échanges.

Mémoire graphique : Bearboz

Programme :

  • Table ronde « Associer l’artiste et le chercheur pour penser une société contemporaine »
  • Visite de l’exposition Alchimia Nova suivie d’une performance d’Anne Marie Maes
  • Buffet & présentation de la Inland Academy.

Entrée libre et gratuite.

La table ronde sera diffusée en direct de 15h à 17h sur Radio MNE (107.5 / DAB+ à Mulhouse) et ∏Node (DAB+ à Paris)

© La Kunsthalle Mulhouse

Visite-atelier à la semaine pour les 6 à 12 ans.

Tout au long de la semaine, le parcours Kunskids amène les jeunes visiteurs à découvrir l’exposition Alchimia Nova de manière ludique.
En compagnie de l’artiste Juliette Vergne, les jeunes participants utiliseront ce que la nature peut nous offrir afin de réaliser différentes productions.
Durant ces après-midis, ils découvriront différentes techniques d’impression naturelles telles que l’eco-print, et le tataki-zomé, et apprendront à réaliser eux-mêmes leurs couleurs, et leurs outils de dessin.

Gratuit, sur inscription (places limitées) au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr.

Juliette Vergne travaille le textile et oriente sa pratique vers une production responsable, soucieuse de l’environnement. Dans son approche du textile, elle souhaite revaloriser les techniques d’impression anciennes ou encore des teintures naturelles.

[Auf Deutsch weiter unten]

Pendant un mois, trois expositions se succèdent dans une Kunsthalle Mulhouse Ephémère installée au Marché de Noël de Mulhouse (rue des Cordiers).
Dans un petit espace construit pour quelques œuvres, le public est invité à prendre le temps d’une respiration, à se détacher du monde matériel, lourd d’inquiétudes. Trois propositions se succèderont et permettront d’investir des imaginaires qui ont l’immense qualité de nous emmener ailleurs et peut-être même de nous faire du bien.

L’exposition Ferme les yeux et respire – Regionale 23 présente la vidéo eMERGEncy mOTHER de Mathilde Rohr.
eMERGEncy mOTHER est une vidéo-performance dans laquelle la notion de care, à entendre comme « prendre soin », est étendue à des entités végétales, minérales et, plus globalement, à la Terre. Dans un contexte de crise climatique, Mathilde Rohr nous invite à nous interroger sur la manière de comprendre, protéger et prendre soin de l’Autre, comme cet Autre prend soin de nous, humains. À travers un dorlotement mutuel, des interactions poétiques et ludiques, nous nous exposons notre vulnérabilité et notre intimité l’un à l’autre, jusqu’à fusionner ensemble dans la survie.
Cette vidéo-performance est également une investigation ensauvagée de notre Maison intérieure et extérieure, utilisant les connaissances souterraines du corps pour construire des histoires et des réflexions. Enveloppés dans une couche illusoire d’or brillant, trois corps — la femme, la terre et la plante — explorent des dialogues sensoriels et somatiques tandis que les corbeaux sonnent l’alarme, alertant sur la situation critique du Grand Corps — la planète — auquel ils appartiennent tous.
[Vidéo, 8’42. Couverture de survie, terre forestière, bidents]

Vernissage vendredi 16 décembre à 18h.

Mathilde Rohr, née à Strasbourg en 1991, est une artiste nomade. Elle vit et travaille entre la France et le Canada. Depuis 2013, Mathilde Rohr se forme à différentes approches de mouvements corporels tels que l’art-action, le théâtre physique, la danse et le yoga. Sa pratique est interdisciplinaire, sillonnant entre la performance, le dessin, la vidéo, l’installation, l’art relationnel, le collage et l’écriture. Mathilde Rohr s’interroge sur nos rapports à l’Autre — humain comme non-humain — et sur notre rapport à nous-même. À travers sa création artistique, elle donne de l’importance à l’imperceptible. Dans une démarche d’exploration curative, écologique et écosophique, elle ausculte le paysage, le végétal, la matière, le comestible et le corps en proposant des moments de pauses éphémères de rencontre avec l’Autre.


[De]

eMERGEncy mOTHER ist eine Videoperformance, in welcher der Begriff care im Sinne von „sich kümmern“ auf pflanzliche und mineralische Wesen und auf die Erde insgesamt ausgedehnt wird. Vor dem Hintergrund der Klimakrise möchte Mathilde Rohr uns zu der Frage anregen, wie wir den Anderen verstehen, schützen und pflegen, und auch wie dieser Andere sich um uns Menschen kümmert. Durch gegenseitige Zuwendung und poetische und spielerische Interaktionen setzen wir unsere Verletzlichkeit und Intimität einander aus, bis wir im Überleben miteinander verschmelzen.
Diese Videoperformance ist auch eine verwilderte Untersuchung unseres inneren und äußeren Hauses, die das unterschwellige Wissen des Körpers nutzt, um Geschichten und Reflexionen aufzubauen. Drei in eine Scheinschicht aus glänzendem Gold eingehüllte Körper – Frau, Erde und Pflanze – erforschen sensorische und somatische Dialoge, während die Raben Alarm schlagen und auf die kritische Situation des Großen Körpers – des Planeten –, dem sie alle angehören, aufmerksam machen.

Mathilde Rohr, 1991 in Straßburg geboren, ist eine nomadische Künstlerin, die zwischen Frankreich und Kanada lebt und arbeitet. Seit 2013 lernt Mathilde Rohr verschiedene Ansätze von Körperbewegungen wie Aktionskunst, Physical Theatre, Tanz und Yoga. Ihre Praxis ist interdisziplinär und bewegt sich zwischen Performance, Zeichnung, Video, Installation, Beziehungskunst, Collage und Schreiben. Mathilde Rohr hinterfragt unsere Beziehung zum Anderen – sowohl Mensch als Nicht-Mensch – sowie unsere Beziehung zu uns selbst. Ihr künstlerisches Schaffen verleiht dem Unwahrnehmbaren Bedeutung. In einem heilenden, ökologischen und ökosophischen Forschungsansatz untersucht sie die Landschaft, die Pflanzenwelt, die Materie, das Essbare und den Körper und schlägt dabei flüchtige Momente der Begegnung mit dem Anderen vor.

"Soleil immobile" (capture d’écran), 2022 © Jessica Arseneau

A l’issue de sa résidence à Mulhouse, Jessica Arseneau présente, sous forme d’exposition/ restitution, « Soleil immobile », un film tourné en Alsace, au mois de novembre 2022.
Accueillie par La Kunsthalle Mulhouse et Motoco, l’artiste a eu l’opportunité pendant cette période de quatre mois de développer des projets et des collaborations.

L’exposition de Jessica Arseneau présente une installation vidéo en deux canaux. Soleil immobile s’inspire du roman de science-fiction de J.G. Ballard « The Day of Forever » (Le Jour de toujours, 1966), dans lequel l’astre radiant serait resté stationnaire dans le ciel au moment du crépuscule pour une durée indéterminée. Cet ensoleillement devenu permanent transforme, entre autres, le sommeil des individus. Élargissant la réflexion, questionnant ce que serait un futur, la vidéo nous transporte dans un espace construit, voué à la simulation de rêves, dans un chaos rocheux et dans la contemplation d’une pierre endormie. Le film se présente comme un rêve éveillé, dépourvu de véritables actions et c’est cet interlude prolongé qui intéresse l’artiste. Les images défilent lentement sur l’écran, activant les éléments naturels et architecturaux de chaque lieu comme s’ils étaient les protagonistes dans un monde où le temps est inévitablement présent.

Le projet Soleil immobile bénéficie du soutien du Conseil des arts du Nouveau-Brunswick et a été réalisé dans le cadre du programme de résidences croisées ALLER & ZURÜCK, porté par l’Institut Goethe Grand Est, le Bureau des Arts Plastique à Berlin.

Performeur.es : Kiki DeGonzag, Aurélien Finance
Assistante de projet : Laura Haby
Sculpteur : Philippe Léonard
Enregistrement audio : Luna Baby
Sources audio : BBC Library, waveplaySFX de Freesound.org
Citation : Emily Dickinson, The Sun kept setting — setting — still (publié en 1890)
Remerciements : Marie Paule Bilger, Jean-Jacques Delattre, Emmanuel Henninger Jeremy Ledda, Florent Rusch, KM0, La Ferme Aventure, Motoco, Kunsthalle Mulhouse, Goethe-Institut Strasbourg

Informations pratiques
Du vendredi 16 au dimanche 18 décembre à Motoco – 11 rue des Brodeuses à Mulhouse.
Entrée libre et gratuite.

Heures d’ouverture :
> vendredi 16 décembre : de 18h à 22h
> samedi 17 décembre : de 14h à 20h
> dimanche 18 décembre : de 11h à 18h
Vernissage, samedi 17 décembre à 13h00

Jessica Arseneau est accueillie de septembre à décembre 2022 à Mulhouse par La Kunsthalle et Motoco, dans le cadre du programme de résidences croisées ALLER & ZURÜCK.
En partenariat avec les Instituts Goethe de Nancy et de Strasbourg et le Bureau des arts plastiques de l’Institut français d’Allemagne (Berlin), le programme de résidences AZ – ALLER & ZURÜCK est soutenu par l’OFAJ – Office franco-allemand pour la Jeunesse, la DRAC Grand Est et le Centre français de Berlin.

[Auf Deutsch weiter unten]

Pendant un mois, trois expositions se succèdent dans une Kunsthalle Mulhouse Ephémère installée au Marché de Noël de Mulhouse (rue des Cordiers).
Dans un petit espace construit pour quelques œuvres, le public est invité à prendre le temps d’une respiration, à se détacher du monde matériel, lourd d’inquiétudes. Trois propositions se succèderont et permettront d’investir des imaginaires qui ont l’immense qualité de nous emmener ailleurs et peut-être même de nous faire du bien.

L’exposition Ferme les yeux et respire – Regionale 23 présente la vidéo The First Super du collectif somebody*ies.
En 2021, initialement pensé comme une une performance live en galerie, le collectif somebody*ies a dû transformer son projet en raison de la crise sanitaire. Ainsi est née la vidéo The First Super qui regroupe les artistes et leurs invités issus du milieu de l’art, Anahita Sadighi, galeriste, Susana AbdulMajid, comédienne, Apo Yasa, musicien et Lau Feldstain, à la photographie. Le film est composé de scénettes proposées par chacun des intervenants et reflète ainsi des parcelles de leurs vies. D’une relation centrale où sont mêlés désir et passion alors qu’un poème est susurré, les artistes opèrent un glissement en apportant et en soulevant des questionnements par rapport au soi et aux autres. D’autres scènes symbolisant la naissance, la vieillesse, la guérison, la complicité et la complexité des relations professionnelles, amicales et personnelles se dévoilent avec une douceur entraînante. La sensualité de l’œuvre est liée à la spiritualité de somebody*ies, pensé dans le partage, la création collective, l’attention et le soutien mutuel. Ce travail est le fruit d’un accomplissement pour le collectif, où il rassemble et unit dans un même espace les différents univers de ses membres.
[Performance vidéo avec Anna Byskov, Apo Yaşa, Nika Timashkova et Stella Meris – 7’07, réalisée dans le cadre de l’exposition individuelle Fake It Till We Make It à la galerie Anahita Contemporary (Berlin) + avec la participation de Anahita Sadighi, galleriste, et Susana AbdulMajid, actrice et auteure.]

Vernissage le lundi 5 décembre à 18h.

somebody*ies est un collectif franco-allemand-suisse composé de plusieurs artistes de la région qui cherche à créer une plateforme artistique durable en organisant et en participant à des événements. Au moment de sa formation, le collectif s’est interrogé sur la manière de communiquer et de présenter un collectif qui s’est construit à partir de différentes langues, parcours, frontières, cultures et expressions artistiques. En dépassant la contrainte de la langue, ses membres ont pu activer et développer une stimulation, un réveil, dans une volonté d’échanges féconds, riches et constructifs. Le collectif est composé des artistes Anna Byskov, Christina Huber, Hannah Kindler, Stella Meris et Nika Timashkova. Il collabore régulièrement avec d’autres personnalités artistiques au sein de ses différents projets. Trandisciplinaire, somebody*ies travaille différents médiums et techniques comme la performance, l’installation, l’art textile, l’objet, la peinture, la sculpture, le son ou l’image via les médias numériques.


[De]

Im Jahre 2021 musste das Kollektiv somebody*ies sein ursprünglich als Live-Performance in einer Galerie geplantes Projekt umwandeln. So entstand das Video The First Super, das die KünstlerInnen und folgende Gäste aus der Kunstszene vereint: die Galeristin Anahita Sadighi, die Schauspielerin Susana AbdulMajid, den Musiker Apo Yasa und den Fotografen Lau Feldstain. Der Film besteht aus kleinen Szenen, die von jedem Beteiligten vorgeschlagen werden, und spiegelt so Fragmente ihres Lebens wider. Von einer zentralen Beziehung aus, in welcher sich bei Flüstern eines Gedichts Verlangen und Leidenschaft vermischen, gleiten die Künstler ab und werfen dabei Fragen über sich selbst und die anderen auf. Weitere Szenen, die Geburt, Alter, Heilung, Komplizenschaft und die Komplexität von beruflichen, freundschaftlichen und persönlichen Beziehungen symbolisieren, werden mit mitreißender Sanftmut enthüllt. Die Sinnlichkeit des Werks geht mit der Spiritualität von somebody*ies einher, denn es geht hier um Teilen, gemeinsames Schaffen, Aufmerksamkeit und gegenseitige Unterstützung. Diese Arbeit resultiert aus der Vervollkommnung des Kollektiven, das die verschiedenen Welten seiner MitgliederInnen zusammenbringt und in einem Raum vereint.

somebody*ies ist ein deutsch-französisch-schweizerisches Kollektiv, das aus mehreren KünstlerInnen der Region besteht und das durch Organisation von und Teilnahme an Veranstaltungen eine dauerhafte künstlerische Plattform schaffen möchte. Als dieses Kollektiv gegründet wurde, hinterfragte es die Art und Weise der Kommunikation und der Präsentation in Anbetracht der verschiedenen Sprachen, Hintergründen, Grenzen, Kulturen und künstlerischen Ausdrucksformen, aus welchen es sich zusammensetzt. Indem sie das Sprachproblem überwanden, konnten die MitgliederInnen aktiv etwas anregen und erwecken und dabei dem Wunsch nach einem fruchtbaren, reichen und konstruktiven Austausch nachgehen. Das Kollektiv besteht aus den Künstlerinnen Anna Byskov, Christina Huber, Hannah Kindler, Stella Meris und Nika Timashkova. Im Zuge seiner Projekte arbeitet es regelmäßig mit anderen Künstlerpersönlichkeiten zusammen. somebody*ies versteht sich als trandisziplinär und arbeitet mit verschiedenen Medien und Techniken wie Performance, Installation, Textilkunst, Objekt, Malerei, Skulptur, Ton oder Bild über digitale Medien.

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Pendant un mois, trois expositions se succèdent dans une Kunsthalle Mulhouse Ephémère installée au Marché de Noël de Mulhouse (rue des Cordiers).
Dans un petit espace construit pour quelques œuvres, le public est invité à prendre le temps d’une respiration, à se détacher du monde matériel, lourd d’inquiétudes. Trois propositions se succèderont et permettront d’investir des imaginaires qui ont l’immense qualité de nous emmener ailleurs et peut-être même de nous faire du bien.

L’exposition Ferme les yeux et respire – Regionale 23 présente une sélection de portraits de la série Dream Collector de Johanna Mangold créés à partir de la technique du touffetage, utilisée pour confectionner des tapis et des moquettes.
Pendant tout l’hiver 2021, Johanna Mangold a recueilli plus d’une centaine de rêves des habitants de la région dans laquelle elle séjournait. De ces récits, qu’elle a croisés et recomposés, elle a tiré des personnages clés, un peu archétypaux souvent caricaturaux voire grotesques. À eux tous, ils forment une mythologie collective à laquelle l’artiste a donné des traits que le touffetage a volontairement grossis.
Dans un second temps, dans la vidéo qui accompagne les portraits de textile, Johanna Mangold a restitué aux personnages une part des rêves dont ils étaient issus. A ces paroles, souvent combinées et issues de plusieurs récits, elle a rajouté ses propres poèmes, affirmant la dimension non exhaustive de sa démarche. A travers ses représentations, l’artiste a dressé un portrait collectif qui a une force décuplée, celle de tous les rêves retenus et réunis.
[Touffetage, laine et fil sur tissu, 45 x 35 cm]

Vernissage le jeudi 24 novembre à 19h30.

Johanna Mangold, est née en 1984 à Kempten, elle vit et travaille en Allemagne.
Artiste pluridisciplinaire, elle crée des liens entre différentes formes de médiums et de médias. Elle entremêle le dessin, la peinture, les tissus et objets aux mots et sons comme à la vidéo et la réalité virtuelle. Johanna Mangold accorde une importance particulière aux phénomènes de l’expérience onirique et du mécanisme de la mémoire. Elle s’intéresse aux processus de perception qui découlent de notre imagination à l’interface de la réalité tangible, de l’inconscient et de la fiction. Comme nos rêves, nos cauchemars, ainsi que le monde sensible qui nous entoure, les œuvres issues de Johanna Mangold peuvent revêtir différents aspects ludiques, sombres, humoristiques, voire grotesques.


[De]

Die Ausstellung Ferme les yeux et respire („Schließe die Augen und atme“) präsentiert eine Auswahl von Porträts aus der Serie „Dream Collector“. Diese wurden mithilfe der Tufting-Technik geschaffen, die zur Herstellung von Teppichen und Teppichböden verwendet wird.
Während des ganzen Winters 2021 sammelte Johanna Mangold über hundert Träume der Bewohner in der Region, in der sie sich aufhielt. Aus diesen Erzählungen, die sie vermischt und neu zusammengesetzt hat, kreierte sie etwas archetypische bzw. oft karikaturale, ja sogar groteske Schlüsselfiguren. Zusammen bilden sie eine kollektive Mythologie, deren von der Künstlerin verliehenen Charakterzüge durch das Tufting absichtlich noch übertrieben werden.
In dem die Textilporträts begleitenden Video hat Johanna Mangold dann den Figuren einen Teil der Träume zurückgegeben, denen sie entsprungen waren. Diesen Worten, die oft kombiniert wurden und mehreren Erzählungen entstammen, fügte sie ihre eigenen Gedichte hinzu und bekräftigte damit die nicht-erschöpfende Dimension ihres Vorgehens. Durch ihre Darstellungen hat die Künstlerin ein kollektives Porträt gezeichnet, das eine zehnfache Kraft besitzt – nämlich die aller festgehaltenen und vereinten Träume.

Johanna Mangold, geboren 1984 in Kempten, lebt und arbeitet in Deutschland.
Als multidisziplinäre Künstlerin schafft sie Verbindungen zwischen verschiedenen Formen von Medien und Techniken. Sie verwebt das Zeichnen und das Malen, Textilien und Objekte mit Worten und Klängen ebenso wie mit Video und virtueller Realität. Johanna Mangold legt besonderen Wert auf Phänomene der Traumerfahrung und Mechanismen des Gedächtnisses. Sie interessiert sich für die Wahrnehmungsprozesse, die sich aus unserer Vorstellungskraft an der Schnittstelle von greifbarer Realität, Unterbewusstsein und Fiktion ergeben. Wie unsere Träume, Albträume und die uns umgebende sensible Welt können auch die Werke von Johanna Mangold diverse Aspekte annehmen – spielerische, düstere, witzige und sogar groteske.

© Jessica Arseneau

Atelier de création vidéo réservé aux 12-16 ans.

Mené par l’artiste Jessica Arseneau, le workshop de 3 jours sera un espace d’expérimentation et de création vidéo pour des adolescent·es. Les jeunes seront amenés à créer des accessoires de tournage et à détourner des objets pour la création de scènes, de masques, ainsi que de nouvelles formes vouées à l’expression artistique. Tout objet et tout matériel peut devenir un accessoire qui servira à la conception de l’image, à la narration et à la mise en scène avec le corps. Le décor et l’ambiance des lieux sont des éléments qui feront partie de la composition.
En équipe, les jeunes apprendront à utiliser la caméra et exploreront la mise en scène de soi en se filmant et en filmant l’autre (sans obligation d’apparaître à l’image). Des matériaux seront mis à disposition, mais les participant·es sont invité·es à apporter tout objet ou matériel pouvant servir d’accessoire de tournage.

Informations pratiques
Du mardi 25 au jeudi 27 octobre (3 jours consécutifs) de 14h à 17h
Réservé aux 12-16 ans
Gratuit, sur inscription (places limitées) à kunsthalle@mulhouse.fr
Motoco -11  rue des Brodeuses à Mulhouse
Accueil à l’entrée du bâtiment 75, site DMC

Jessica Arseneau travaille principalement la vidéo, la photographie, le texte et le son pour créer des installations dont l’atmosphère fait allusion à un espace poétique entre la conscience et l’inconscient. Ses œuvres entrelacent les imaginaires du futur, les mythologies et la façon dont la subjectivité humaine est transformée par le progrès technique.

Jessica Arseneau est accueillie à Mulhouse par La Kunsthalle et Motoco, dans le cadre du programme de résidences croisées ALLER & ZURÜCK.
En partenariat avec les Instituts Goethe de Nancy et de Strasbourg et le Bureau des arts plastiques de l’Institut français d’Allemagne (Berlin), le programme de résidences AZ – ALLER & ZURÜCK est soutenu par l’OFAJ – Office franco-allemand pour la Jeunesse, la DRAC Grand Est et le Centre français de Berlin.

Verres conçus pour Millésimes contrôlés, 2021 © photo : David Betzinger

Activation du protocole de dégustation de vins imaginé par Elise Alloin, chercheure par l’art associée à La Kunsthalle et au CRESAT, autour de la nucléarité du monde.

Les verres et socles Millésimes contrôlés ont été originellement conçus pour le Banquet Sus Scrofa fessenhensis. L’œuvre s’est dissociée de la performance pour devenir un protocole autonome de dégustation de vins issus de vignobles voisins de centrales nucléaires.
Composé d’un ensemble de verres incrustés d’ouraline* reposant chacun sur un socle de béton, Millésimes contrôlés s’active à l’occasion d’une dégustation de vins produits à proximité d’une centrale nucléaire : les vignes et les centrales sont souvent installées près de l’eau, elles cohabitent alors dans des zones proches.

Événement réalisé en partenariat avec Nicolas Jeangeorge de la Fédération Culturelle des Vins de France.
La réalisation de cette œuvre a été possible grâce à la participation du Centre International d’Art Verrier de Meisenthal, de Woodifull et du FabLab Lab’hidouille.

ÉVÉNEMENT COMPLET

* ouraline : verre enrichi à l’uranium, longtemps utilisé pour la fabrication de services de vaisselle. Cette matière a la caractéristique de devenir fluorescente lorsqu’elle est exposée à la lumière ultraviolette

La résidence de recherche, en partenariat avec le Centre de Recherche sur les Économies, les Sociétés, les Arts et les Techniques de l’Université de Haute-Alsace, est réalisée avec le soutien financier de la Région Grand Est et le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso, sous l’égide de la Fondation de France.

Visite/atelier proposée aux enfants accompagnés de leurs parents à partir de 6 ans.

Le rendez-vous propose de découvrir en famille, par le jeu et l’expérimentation, des œuvres et une exposition temporaire. Avec la complicité de Dominique Stutz, céramiste, les jeunes et leurs parents réalisent une création individuelle ou collective qui fait écho à ce qu’ils découvrent dans l’exposition Exhumer le futur.

Gratuit, sur réservation (places limitées) à kunsthalle@mulhouse.fr / 03 69 77 66 47

Dans le cadre de sa résidence, Elise Alloin, chercheure par l’art associée à La Kunsthalle et au CRESAT mène des projets avec les publics.

Durant l’année scolaire 2021-2022,  elle a invité les élèves de 4ème membres du Ciné-Club du Collège Wolf de Mulhouse à imaginer et réaliser un court métrage mettant en scène leur regard sur la radioactivité, sous la direction de l’enseignant et réalisateur Olivier Arnold.
Se déroulant en 2032, le film invoque l’engagement citoyen avec un scénario dystopique qui présente un monde dans lequel le danger radioactif est omniprésent, contraignant les humains à vivre au rythme des alertes. Pour ces enfants « d’aujourd’hui » pour qui la situation n’est qu’un état de fait, l’histoire va évoluer suite au témoignage intrigant du grand-père (joué par Patrick Préjean) de l’une d’entre eux…

La projection était suivie d’un temps d’échange avec les élèves, Elise Alloin et les chercheurs-géographes Brice Martin et Teva Meyer du Centre de recherches sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques de l’Université de Haute-Alsace.

Entrée libre et gratuite, dans l’amphithéâtre 1 du campus Fonderie de l’UHA.


© Elise Alloin

Réalisé avec le soutien de la Collectivité Européenne d’Alsace.

La résidence de recherche, en partenariat avec le Centre de Recherche sur les Économies, les Sociétés, les Arts et les Techniques de l’Université de Haute-Alsace, est réalisée avec le soutien financier de la Région Grand Est et le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso, sous l’égide de la Fondation de France.

© Clara Valdes et Jane Bidet

Giga Dinette – nom féminin –

Moment de rencontre entre art, artisanat, boisson, braderie, conversation, couleur éclatante, fleur, gastronomie, localité, musique, passer, repas, rêverie, repasser.

Ce projet de Banquet/Braderie est mené par Clara Valdes et Jane Bidet, deux étudiantes en master en Art/design à la Haute École des Arts du Rhin.

La Giga Dinette invite le public à participer à un moment entre enfance et âge adulte, à faire semblant, à jouer et surtout à partager un repas servi dans une vaisselle qui sera acquise par chaque convive à l’issue des dégustations.
Chaque participant chine son mets et sa vaisselle.
Chaque objet présenté est bradé.
Autour de la table, il y aura des céramiques, des fleurs, du vin, de la musique.

Le repas est imaginé sur le thème des fleurs par Candice Chemel, designer gastronome.

La performance, en entrée libre, se déroulera de 11:00 à 15:00.

L’événement est organisé dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine.
Le projet est soutenu par la Haute école des arts du Rhin.

© La Kunsthalle, 2022

La Kunsthalle accueille un concert solo du guitariste Tashi Dorji dans le hall de la Fonderie, suivi d’une visite commentée de l’exposition Exhumer le futur avec une médiatrice du centre d’art.

Le guitariste Tashi Dorji a grandi au Bhoutan, en Asie du Sud et s’installe en 2000 en Caroline du Nord. Peu de temps après, il tombe dans une communauté de punks anarchistes, et si la musique qu’il joue a changé depuis, l’utilisation qu’il en fait pour exprimer un sentiment anti-hiérarchique et anticapitaliste, elle, n’a pas changé. On l’a récemment entendu aux côtés des saxophonistes Dave Rempis ou Mette Rasmussen. Et s’il sait aussi jouer une musique électrique flamboyante, c’est en acoustique qu’il s’exprime le plus actuellement, dans une veine qui fait parfois songer à Derek Bailey ou John Fahey, mais qui dans l’esprit ressemble toujours plus à du punk rock qu’à une étude de technique étendue !

Entrée libre et gratuite.

Organisé dans le cadre du Festival MÉTÉO, à Mulhouse du 23 au 27 août 2022.

Ateliers estivaux "Vestiges plastiques" avec Simon Burkhalter, août 2022 © La Kunsthalle Mulhouse

Cet été, autour de l’exposition Exhumer le futur, La Kunsthalle propose les ateliers Reconstitutions et récits imaginaires menés par des artistes.

Les ateliers interrogent les participants sur la place laissée à l’imaginaire dans l’interprétation d’un vestige.
Reconstituer une œuvre ou un objet c’est d’abord s’appuyer sur des connaissances du sujet, de son contexte, de son usage, mais c’est aussi laisser libre court à beaucoup d’imagination.
Dès lors que la reconstitution ne s’inscrit pas dans un contexte scientifique cette imagination peut être débordante et donner naissance à des objets fous et débridés.
C’est ce plaisir de la reconstruction et de la réinterprétation que les participants aux ateliers seront invités à découvrir en partant de vestiges contemporains. Ils prendront ainsi la place des archéologues du futur et inventeront une histoire des objets et de leurs usages au 21ème siècle.
Du lundi 22 au vendredi 26 août, l’atelier « Vestiges plastiques » est mené par l’artiste Simon Burkhalter et accueille les jeunes de 7 à 12 ans.

Gratuit. Inscription obligatoire pour la semaine (tous les matins de 9h à 12h) au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr

Cet été, autour de l’exposition Exhumer le futur, La Kunsthalle propose les ateliers Reconstitutions et récits imaginaires menés par des artistes.

Les ateliers interrogent les participants sur la place laissée à l’imaginaire dans l’interprétation d’un vestige.
Reconstituer une œuvre ou un objet c’est d’abord s’appuyer sur des connaissances du sujet, de son contexte, de son usage, mais c’est aussi laisser libre court à beaucoup d’imagination.
Dès lors que la reconstitution ne s’inscrit pas dans un contexte scientifique cette imagination peut être débordante et donner naissance à des objets fous et débridés.
C’est ce plaisir de la reconstruction et de la réinterprétation que les participants aux ateliers seront invités à découvrir en partant de vestiges contemporains. Ils prendront ainsi la place des archéologues du futur et inventeront une histoire des objets et de leurs usages au 21ème siècle.
Du mardi 16 au vendredi 19 août, l’atelier « Vestiges textiles » est mené par l’artiste Aurélien Finance et accueille les jeunes de 7 à 12 ans.

Gratuit. Inscription obligatoire pour les quatre jours (tous les matins de 9h à 12h) au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr

Cet été, autour de l’exposition Exhumer le futur, La Kunsthalle propose les ateliers Reconstitutions et récits imaginaires menés par des artistes.

Les ateliers interrogent les participants sur la place laissée à l’imaginaire dans l’interprétation d’un vestige.
Reconstituer une œuvre ou un objet c’est d’abord s’appuyer sur des connaissances du sujet, de son contexte, de son usage, mais c’est aussi laisser libre court à beaucoup d’imagination.
Dès lors que la reconstitution ne s’inscrit pas dans un contexte scientifique cette imagination peut être débordante et donner naissance à des objets fous et débridés.
C’est ce plaisir de la reconstruction et de la réinterprétation que les participants aux ateliers seront invités à découvrir en partant de vestiges contemporains. Ils prendront ainsi la place des archéologues du futur et inventeront une histoire des objets et de leurs usages au 21ème siècle.
L’atelier « Vestiges textiles » est mené par les artistes Aurélien Finance et Ivette Olmedo et accueille les publics de tout âge à partir de 7 ans.

Gratuit. Inscription obligatoire pour la journée (de 10h à 12h et de 14h à 17h), possibilité de pique-niquer sur place) au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr

Cet été, autour de l’exposition Exhumer le futur, La Kunsthalle propose les ateliers Reconstitutions et récits imaginaires menés par des artistes.

Les ateliers interrogent les participants sur la place laissée à l’imaginaire dans l’interprétation d’un vestige.
Reconstituer une œuvre ou un objet c’est d’abord s’appuyer sur des connaissances du sujet, de son contexte, de son usage, mais c’est aussi laisser libre court à beaucoup d’imagination.
Dès lors que la reconstitution ne s’inscrit pas dans un contexte scientifique cette imagination peut être débordante et donner naissance à des objets fous et débridés.
C’est ce plaisir de la reconstruction et de la réinterprétation que les participants aux ateliers seront invités à découvrir en partant de vestiges contemporains. Ils prendront ainsi la place des archéologues du futur et inventeront une histoire des objets et de leurs usages au 21ème siècle.
L’atelier « Vestiges céramiques » est mené par l’artiste Dominique Stutz et accueille les jeunes de 7 à 12 ans.

Gratuit. Inscription obligatoire pour la semaine (tous les matins de 9h à 12h) au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr

Atelier Art-Philosophie pour les enfants dès 6 ans et leurs parents.

Histoire des objets du réel au fictionnel.
En compagnie d’Emilie Lebel médiatrice culturelle (des Regards en Miroir), et Magalie Dubois, artiste, les petits et les grands sont invités à effectuer un parcours philosophique et artistique entre le Musée des Beaux-Arts de Mulhouse et La Kunsthalle.
Les familles apporteront un objet qui évoque un souvenir qui compte pour eux.

Informations pratiques:
Gratuit, sur inscription : Réservez ici
Rendez-vous à 14h au Musée des Beaux-Arts – 4 place Guillaume Tell à Mulhouse

L’atelier réalisé par l’association Philosoph’Art, en partenariat avec les Musées Mulhouse Sud Alsace, est soutenu par la DRAC Grand Est – Ministère de la Culture.

"Boaz" de Romain Kronenberg, 2021 – roman (128 p, éd. Sator)

Boaz est un récit. L’histoire d’un jeune garçon légendaire qui vit au sein de sa famille adoptive et de sa communauté.
Première œuvre d’un projet que Romain Kronenberg décline en films, photographies, sculptures, sons, le livre est l’histoire dans laquelle il installe ses personnages et leur trace une vie.
En février 2022, une exposition éponyme prend place à La Kunsthalle. Elle prolonge ou compléte les pans du récit que l’écrit n’a pas approfondi.

Court, rythmé et précis, le texte de Romain Kronenberg se lit en préambule de l’exposition mais aussi comme une histoire en soi. Il traite de la question de la légende, explore à travers un quatuor de personnages les thèmes de l’amitié, de l’amour, du rituel, du culte.

Dès janvier et jusqu’à la fin de l’exposition, vous êtes invité·es à lire Boaz, en l’empruntant au centre d’art, à la Bibliothèque Municipale Grand’rue de Mulhouse, à la Haute école des arts du Rhin (Mulhouse et Strasbourg), au Learning Center de l’Université de Haute-Alsace, à La Passerelle de Rixheim

L’histoire
Au sein de la communauté où il a grandi, un jeune homme est désigné légende. C’est Boaz. Maintenant, il a dix huit ans. La journée, il travaille à l’épicerie, avec Amos, son presque père, et le reste du temps, il le passe avec Malachie, son presque frère qui étudie désormais à l’université́. Avec Amos et Malachie, Boaz nourrit un lien unique ; Deborah en est témoin. Entre Paris où ils vivent tous les quatre et l’île italienne où ils passent tous leurs étés, le temps passe. Maintenant, le temps a passé. Boaz, Malachie et Deborah ont vingt ans et chacun peu à peu est devenu ce qu’il est, absolument, et quel qu’en soit le prix.

"Marche performative" d’Elise Alloin, 10 octobre 2021 – La Kunsthalle Mulhouse © David Betzinger

Marche collective en compagnie d’Elise Alloin, artiste et Emma Werler, guide conférencière.

Elise Alloin est artiste associée à La Kunsthalle et accueillie au CRESAT de l’Université de Haute-Alsace. Elle participe à un programme de recherche du laboratoire sur la transition post-nucléaire du territoire lié à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.  Demain Fessenheim, est le projet global des recherches de l’artiste dans le cadre de sa résidence.

L’artiste propose par le biais de cette marche performative de 10 km, de partager la recherche qu’elle mène depuis 2010 sur notre relation à la radioactivité, tout en l’incluant dans le paysage de Fessenheim. Au fil des pas, au fil des lectures, la distance avec la centrale s’amenuise, la radioactivité s’inscrit dans l’imaginaire.
Ce parcours guidé itinérant a été rythmé de lectures issues des archives et recherches de l’artiste autour du nucléaire.

Gratuit, sur inscription obligatoire au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr
Trajet en bus au départ de La Kunsthalle à 9:00, retour en fin d’après-midi
Repas et boissons tirés du sac. Masque obligatoire.
La marche est soumise aux conditions météorologiques ainsi qu’à la situation Covid

La Marche performative a été proposée dans le cadre de la Fête de la Science 2021, coordonnée à Mulhouse par la Nef des sciences.
Le projet s’inscrit dans le cadre de la Fête de la science. Cette manifestation nationale est initiée et soutenue par le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et en Alsace par le Conseil Régional Grand Est, la Collectivité européenne d’Alsace, le Rectorat de l’Académie de Strasbourg, la Ville de Mulhouse, la M2A, la Ville de Strasbourg et les universités et organismes de recherche alsaciens.

En partenariat avec le Club Vosgien Mulhouse & crêtes et le Centre de Recherche sur les Économies, les Sociétés, les Arts et les Techniques de l’Université de Haute-Alsace, le projet est réalisé avec le soutien financier de la Région Grand Est.

                   

Clarissa Tossin, "#AmazonisPlanitia3", 2018 (Détail)

Au cœur de l’exposition Circumnavigation jusqu’à épuisement, Frédéric Ruch, spécialiste des matières recyclées en plastique, Simon Burkhalter, artiste plasticien et l’équipe de médiation de La Kunsthalle proposent un dialogue autour de la problématique partagée du recyclage, du cycle de vie et de survie des matériaux. La discussion sera suivie d’un atelier d’expérimentations plastiques à partir de matériaux de récupération.

Gratuit, sur inscription à kunsthalle@mulhouse.fr ou 03 69 77 66 47

Evénement réalisé dans le cadre de La Fête de la science, coordonné à Mulhouse par La Nef des sciences, en partenariat avec l’Université de Haute-Alsace et la Ville de Mulhouse.

Heures d’ouvertures exceptionnelles du centre d’art durant le week-end :
Vendredi 8 : 9h-18h
Samedi 9 : 9h-12h et 14h-18h
Dimanche 10 : 10h-18h

Le projet s’inscrit dans le cadre de la Fête de la science. Cette manifestation nationale est initiée et soutenue par le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et en Alsace par le Conseil Régional Grand Est, la Collectivité européenne d’Alsace, le Rectorat de l’Académie de Strasbourg, la Ville de Mulhouse, la M2A, la Ville de Strasbourg et les universités et organismes de recherche alsaciens.

La diffusion du documentaire Fessenheim, fermeture d’une centrale nucléaire, sera suivie d’un temps d’échange entre Elise Alloin (artiste et chercheure par l’art) et Teva Meyer (géographe et politologue), modéré par Anne-Gaëlle Le Perchec de la Nef de Sciences.

Dans le cadre du Projet de Territoire lié à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, La Nef des sciences propose le documentaire Fessenheim, fermeture d’une centrale nucléaire.
Au carrefour de la Physique (radioactivité), de l’Histoire-Géographie (lecture et analyse d’un territoire), et des Sciences Humaines (accompagner la transition d’un département), cette rencontre permet à la fois de découvrir le monde de la recherche et d’explorer un sujet scientifique à enjeux citoyens au cœur de l’actualité du territoire.

Entrée libre
Amphi 2 de l’UHA Fonderie

Evénement réalisé dans le cadre de La Fête de la science, coordonné à Mulhouse par La Nef des sciences, en partenariat avec l’Université de Haute-Alsace et la Ville de Mulhouse.

Heures d’ouvertures exceptionnelles du centre d’art durant le week-end :
Vendredi 8 : 9h-18h
Samedi 9 : 9h-12h et 14h-18h
Dimanche 10 : 10h-18h

Le projet s’inscrit dans le cadre de la Fête de la science. Cette manifestation nationale est initiée et soutenue par le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et en Alsace par le Conseil Régional Grand Est, la Collectivité européenne d’Alsace, le Rectorat de l’Académie de Strasbourg, la Ville de Mulhouse, la M2A, la Ville de Strasbourg et les universités et organismes de recherche alsaciens.

Vue de l'exposition "Se suspendre aux lendemains" - Régionale 20 , 2019 - Elise Alloin, Table de travail, 2019 © La Kunsthalle - photo : Sébastien Bozon

La table ronde matérialise l’espace de travail de l’artiste Elise Alloin qui invite les publics à la rejoindre pour des temps d’échange autour de sa recherche sur la radioactivité.

Cet espace de travail, précédemment présenté à l’occasion de l’exposition Se suspendre aux lendemains, est une table circulaire, radiante, composée d’un bureau et d’un outil de consultation et de manipulation des archives que l’artiste collecte depuis des années et agence sous forme de fiches témoignant de l’ampleur du thème et de la multitude des questions qui lui sont associées. C’est une invitation au dialogue.
Déployé au cœur du « Village des sciences », le travail en cours permet au public de suivre les cheminements de pensée de l’artiste, de se pencher sur l’ensemble des composantes de sa recherche et de comprendre le processus créatif qui résulte du croisement des notions, des informations, des idées et des émotions.
Pendant ces deux jours, l’artiste sera présente pour échanger avec le public.

Entrée libre, rez-de-chaussée – bâtiment de la Fonderie

Evénement réalisé dans le cadre de La Fête de la science, coordonné à Mulhouse par La Nef des sciences, en partenariat avec l’Université de Haute-Alsace et la Ville de Mulhouse.

Heures d’ouvertures exceptionnelles du centre d’art durant le week-end :
Vendredi 8 : 9h-18h
Samedi 9 : 9h-12h et 14h-18h
Dimanche 10 : 10h-18h

Le projet s’inscrit dans le cadre de la Fête de la science. Cette manifestation nationale est initiée et soutenue par le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et en Alsace par le Conseil Régional Grand Est, la Collectivité européenne d’Alsace, le Rectorat de l’Académie de Strasbourg, la Ville de Mulhouse, la M2A, la Ville de Strasbourg et les universités et organismes de recherche alsaciens.

Performance "Sus scrofa ante-fessenhensis – le banquet" d’Elise Alloin, 18 septembre 2021 – La Kunsthalle Mulhouse © David Betzinger

Sus scrofa ante-fessenhensis est une œuvre qui explore le territoire de la centrale nucléaire de Fessenheim en convoquant, telle une figure tutélaire, le sanglier de Fessenheim.
Le banquet, premier volet de l’œuvre triptyque, rassemble des convives autour d’une dégustation de la chair de l’animal.

Elise Alloin explore depuis une dizaine d’années notre relation à la radioactivité par une approche artistique ; cet élément invisible modèle aujourd’hui nos paysages et nos territoires, nos relations politiques et sociales, nos circulations et nos gestes, notre rapport au temps et à l’espace… Demain Fessenheim, est le projet global des recherches de l’artiste dans le cadre de sa résidence de recherche au centre d’art contemporain de Mulhouse et au CRESAT de l’Université de Haute-Alsace.

Dans l’enceinte de protection de la centrale nucléaire des sangliers vivent en autarcie depuis plus de 40 ans; ils représentent aujourd’hui selon Elise Alloin les spécimens d’une sous-espèce, le Sus scrofa fessenhensis. Envisageant les sangliers extérieurs comme leurs « ancêtres », elle interroge le statut et le devenir de ces animaux face à la fermeture de la centrale et du futur de ce territoire.

Le banquet, repas partagé, est conçu comme une performance participative rassemblant 80 convives.

 

Le projet est réalisé en partenariat avec le chef Marc Haeberlin de l’Auberge de l’Ill, l’association Epices, le céramiste Giom von Birgitta, le Centre International d’Art Verrier de Meisenthal, l’artisan boucher Michel Herrscher, le vigneron Franz Keller, le louvetier Arnaud Vlym et  Printcubator.net .

La résidence d’Elise Alloin bénéficie du soutien financier de la Région Grand Est et le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso, sous l’égide de la Fondation de France.

 

En regard de l’exposition Circumnavigation jusqu’à épuisement de Clarissa Tossin, La Kunsthalle propose la projection d’un film en plein air, sur le parvis de la Fonderie.

En 1984, l’activiste écologiste suisse Bruno Manser explore la jungle de Bornéo à la rencontre des Penan, et choisit de vivre au sein d’une tribu de ce peuple nomade. Celui qu’on surnomme rapidement « Penan blanc » apprend à vivre dans la jungle, se familiarise et fait siennes leur culture et leur langue, explorant ce qui, pour lui, est l’essence profonde de l’humanité. Mais dans une Malaisie corrompue par l’argent sale de la déforestation, le bonheur ne dure pas. Commence alors un sinueux combat pour la défense de la jungle malaisienne aux côtés des autochtones, qui le forcera à quitter son paradis pour militer avec ardeur auprès des plus grandes institutions internationales.
En 2019, le film ouvre le Festival du film de Zürich et y obtient le Science Film Award.

Film de Niklaus Hilber, Bruno Manser – Die Stimme des Regenwaldes (titre original), Suisse, 2019
142 ‘
Avec Sven Schelker, Charlotte Heinimann, Daniel Ludwig

Gratuit, sur réservation et sur présentation d’un pass sanitaire valide. Inscription au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr.
Le public sera installé sur le mobilier réalisé par les participants aux ateliers participatifs estivaux proposés par le Collectif Tête de bois.

La projection est organisée dans le cadre des Journées Amusée des Musées Mulhouse Sud Alsace.

Louis Laurain aux Concerts dispersés, 2020 © Félix Blume

La Kunsthalle accueille un concert solo du trompettiste Louis Laurain dans le hall de la Fonderie, suivi d’une visite commentée de l’exposition Circumnavigation jusqu’à épuisement avec une médiatrice du centre d’art.

Le trompettiste Louis Laurain présente un tout nouveau solo 100% nature, sans électronique. Avec l’envie de jouer en dehors des lieux habituels de concerts, dans des acoustiques remarquables. Une approche travaillée durant l’été dans les montagnes de Haute-Savoie, qu’on découvrira pour l’une des toutes premières fois au Festival Météo.

Événement gratuit, soumis au pass sanitaire.

Organisé dans le cadre du Festival MÉTÉO, à Mulhouse du 24 au 28 août 2021.

Cet été, le Collectif Tête de bois s’installe sur le parvis de la Fonderie et vous invite à participer à des ateliers de fabrication de mobilier.

S’inspirant des thématiques de l’exposition de Clarissa Tossin, le choix du collectif s’est basé sur le principe du DIY, de l’Open source et de l’économie circulaire.
Les participants apprennent à construire des meubles en matériaux recyclés, à reproduire en autonomie chez eux.
Ce travail collectif produit des assises qui seront par la suite utilisées à l’occasion d’événements organisés par le centre d’art.

Le mobilier que le collectif propose de fabriquer s’inspire du projet Autoprogettazione (proposta per autoprogettazione) – 1974 – du designer italien Enzo Mari. La démarche de l’artiste prenait à contre-pied le marché et le système de distribution de meubles en mettant à disposition des plans libres de droits que chacun pouvait s’approprier, en les modifiant, les adaptant, les détournant en fonction de leurs usages et des matériaux à disposition.

Trois ateliers intergénérationnels pour tous les publics à partir de 12 ans :
A la semaine : 3 heures tous les matins de 9h à 12h
Gratuit, sur inscription obligatoire pour la semaine (limité à 12 participants) à kunsthalle@mulhouse.fr / 03 69 77 66 47

Les matériaux utilisés sont fournis avec l’aide de la ressourcerie L’Art et la matière, Mulhouse, Decathlon Mulhouse Wittenheim Kingersheim et la corderie Meyer-Sansboeuf, Guebwiller.
Les ateliers participatifs sont organisés dans le cadre des Journées Amusées des Musées Mulhouse Sud Alsace.

Suite aux quatre jours d’ateliers éponymes, les participants volontaires et l’artiste Aurélien Finance présentent, sous forme de performance, la restitution des expérimentations.

Entrée libre et gratuite.

Du 1er juin au 31 juillet 2021, les Musées Mulhouse Sud Alsace invitent Aurélien Finance à s’interroger sur les idées reçues des publics à propos des institutions culturelles. La résidence-mission est réalisée dans le cadre d’une collaboration entre le Musée des Beaux-arts et La Kunsthalle de Mulhouse, le Musée du Papier Peint et l’Écomusée d’Alsace.
La résidence bénéficie du soutien du Ministère de la Culture – DRAC Grand Est.

De la création de costumes, à l’expérimentation de la poussière comme matériau, les participants sont invités à se familiariser à un des motifs artistiques les plus populaires depuis le moyen-âge : la danse macabre.
Avec beaucoup de légèreté et une certaine dose de lâcher prise, l’atelier ne manque pas de se jouer des convenances pour finir en sarabande joyeuse, libératoire du fatras du monde et hymne à la vie.
L’atelier s’achève avec une performance réalisée avec les participants volontaires.

Pour tous les publics à partir de 10 ans.
Du 12 au 16 juillet 2021 (excepté le 14 juillet).
Deux ateliers sont proposés : 9h – 12h (création de costumes) ou 13h30 – 16h30 (performance, dessin au sol).
Gratuit, sur inscription sur les quatre jours (matinées ou après-midi, jauge limitée) à kunsthalle@mulhouse.fr / 03 69 77 66 47

Les Musées Mulhouse Sud Alsace invitent Aurélien Finance à s’interroger sur les idées reçues des publics à propos des institutions culturelles. La résidence-mission est réalisée dans le cadre d’une collaboration entre le Musée des Beaux-arts et La Kunsthalle de Mulhouse, le Musée du Papier Peint et l’Écomusée d’Alsace.
La résidence bénéficie du soutien du Ministère de la Culture – DRAC Grand Est.

© Hui Zhang, 2021

A l’occasion du vernissage de Circumnavigation jusqu’à épuisement de Clarissa Tossin, Hui Zhang, designer culinaire invitée par La Kunsthalle et l’association ÉPICES en 2021, propose une performance.

Hui Zhang observe par le prisme de nos différentes cultures notre rapport au monde, à l’alimentation et plus précisément pour ce projet, à la viande.
Elle interroge les symboles véhiculés, les fausses et vraies croyances, la chaîne alimentaire, la responsabilité du consommateur à la faveur d’une prise de conscience environnementale.  À l’aune d’un monde qui prend  de plus en plus conscience de l’interdépendance des humains, des animaux, de la nature et des écosystèmes, il en va de la responsabilité de chacun.

La performance Comment manger la viande ? se déroule en trois temps.

1ère station : l’héritage culturel
D’après la définition du Larousse, « la viande est un aliment tiré des muscles des animaux ». Elle n’a aucune autre acceptation que celle qui la lie à la chair animale, et pourtant nous consommons de plus en plus ce que nous appelons de la « fausse viande », dénomination réservée à un substitut cuisiné à base de céréales. De ces mêmes céréales qui sont utilisées dans l’alimentation animale… Elles ont en commun avec la viande leurs valeurs nutritives riches en protéines. Mais si ce n’est pour cette même propriété, pourquoi continuons-nous à désigner ces mets végétariens comme de la viande, vraie ou fausse ? Par habitude culturelle ? Par tradition culinaire ?  Est-ce que la viande ainsi dissociée de la chair ne s’apparente qu’à un plaisir gustatif ?

2ème station : la responsabilité du consommateur
Face à nos assiettes, nous sommes des consommateurs plus ou moins avertis ou responsables mais assurément soumis à un jeu qui dépasse les limites de notre table.
Nous ne mesurons sans doute pas l’ampleur de l’organisation dans laquelle nous jouons notre rôle de consommateur. A bien y réfléchir, peut-être sommes-nous autant « consommé », par un système que nous croyons maitriser, que consommateur de ce même système ?

3ème station : le consommateur respectueux
Comment l’homme se positionne-t-il face à l’animal qu’il tue pour manger sa chair ? Si dans certaines traditions et cultures le respect de l’animal sacrifié passe par le drainage et la suppression du sang (sève de la vie), d’autres font un choix radical, culturel ou individuel, de ne pas consommer de viande du tout. Le respect de l’animal peut aussi passer par la qualité du soin apporté à la bête et à la cuisine de sa viande. Une autre solution serait de ne rien gaspiller de ce qu’offre l’animal, ni sa chair, ni ses abats, ni sa peau, d’appliquer à la bête le principe du zéro-déchet que nous adoptons déjà pour d’autres aliments.

 

Hui Zhang est diplômée en Design et Culinaire de l’École Supérieure d’Art et de Design de Reims en 2016. Depuis, elle enchaîne les projets au sein de Germ Studio, agence de création et de conseil au service de la gastronomie. Elle conjugue ses compétences acquises lors de ses années d’études en design d’objet en Chine et sa plus grande passion : la cuisine.
Pour Hui Zhang, le design culinaire est la création d’expériences gustatives et sensorielles à travers la nourriture.
On emploie le terme « Design culinaire », mais il peut exister sous plusieurs formes : qu’il soit un repas, un objet ou une illustration, cet art est un moyen de provoquer une agitation au niveau du cerveau, dans des conditions quotidiennes ou extraordinaires.

En partenariat avec l’association Épices. la résidence culinaire bénéficie du soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Grand Est.

Médiation téléphonique devant les œuvres "Sama’/ Ma’as", de Mounira Al Solh (2014-2017) © La Kunsthalle Mulhouse, 2021

La Kunsthalle Mulhouse propose aux familles un rendez-vous téléphonique inédit avec une médiatrice du centre d’art et l’exposition Qalqalah قلقلة : plus d’une langue.

Diseuses, liseuses, tisseuses… d’histoires contées au creux de l’oreille vous invitent à converser autour d’une sélection d’œuvres.

Entrez en famille dans l’exposition avec de la lecture d’un conte kabyle ou sud africain, au téléphone…
Par le biais du dessin à l’aveugle, de jeux de mots, d’histoires personnelles ou familiales, nous évoquerons nos langues maternelles, adoptives, imposées, inventives, mineures, dominantes …
Comment (se) parle-t-on en plus d’une langue, en plus d’un alphabet ? Comment écoute-t-on, depuis l’endroit et la langue dans lesquels on se trouve ? Les œuvres de l’exposition se font l’écho de langues multiples, hybrides, acquises au hasard de migrations.

Informations pratiques
Créneaux de 30 minutes par famille.

 

Laissez-vous conter l’exposition !
La Kunsthalle vous propose une discussion téléphonique autour de l’exposition Qalqalah قلقلة : plus d’une langue avec une médiatrice du centre d’art, du lundi au vendredi de 13h à 15h (30 mn environ).
L’équipe de médiation se fera un plaisir de vous appeler au numéro transmis lors de votre inscription.

Gratuit, sur réservation

Pour compléter la découverte de Qalqalah قلقلة : plus d’une langue, visionnez la en images, présentée par les deux commissaires de l’exposition !

© ∏Node

Aussi longtemps que l’exposition Qalqalah قلقلة : plus d’une langue a été fermée au public, que son accès était restreint, La Kunsthalle a cherché d’autres yeux pour révéler les œuvres.
En s’associant à ∏node, le centre d’art contemporain de Mulhouse poursuit ses expérimentations de visites sans visiteurs. L’exposition s’intéresse au langage, à ses déplacements, et la radio, espace de l’oralité, est un support parfait pour faire voyager les idées et les présentations des œuvres qui n’ont pu être vues.
Tout au long de l’exposition des rendez-vous en lien avec elle ont été donnés à écouter : visites personnalisées, lectures, expériences sonores, ateliers d’écriture, présentations, performances…

EN (RÉ)ÉCOUTE

Ouverture de l’exposition en ligne.

Hui Zhang, designer culinaire associée en 2021 évoque la performance au long cours « Voyage d’une recette » et Victorine Grataloup et Virginie Bobin, les commissaires, présentent l’exposition Qalqalah قلقلة : plus d’une langue, ainsi qu’une sélection d’œuvres.


Lecture de la nouvelle Qalqalah : le sujet du langage de la curatrice et chercheuse égyptienne Sarah Rifky / Reading in French and English. Qalqalah: The Subject of Language, a short story of speculative fiction imagined by researcher and curator Sarah Rifky

Qalqalah, en est l’héroïne qui, par ses méditations poétiques autour de la langue et de la traduction, a inspiré le nom de l’exposition.
Mise en voix en français par Emmanuelle Filippi-Hahn et en anglais par Marie Lalevée.


Les raconteur·euse·s : Muna Mubarak et Olivier Arnold

Les raconteur·euse·s vous présentent par les mots leur perception de Qalqalah قلقلة: plus d’une langue, au sein de l’espace d’exposition.


Lecture de la nouvelle Qalqalah : penser l’histoire de la curatrice et chercheuse égyptienne Sarah Rifky / Reading in French and English – Qalqalah: Thinking About History, a short story of speculative fiction imagined by researcher and curator Sarah Rifky

Mise en voix en français par Eric Kheliff et en anglais par Marie Lalevée.


Les raconteur·euse·s : Eureka Fukuoka.

Les raconteur·euse·s vous présentent par les mots leur perception de Qalqalah قلقلة: plus d’une langue, au sein de l’espace d’exposition.


Lecture en français d’extraits du livre Man schenkt keinen Hund . L’ouvrage est présenté dans l’installation Scriptings #47: Man schenkt keinen Hund, projet initié par Christine Lemke en collaboration avec Achim Lengerer/Scriptings.

Mise en voix par par Emmanuelle Filippi-Hahn et Eric Kheliff.


Générateur de textes : carte blanche à Jennifer K. Dick. L’auteure-poète américaine est invitée à proposer des capsules sonores en s’inspirant de l’exposition. Mêlant conversations autour des œuvres, lectures et exercices d’écriture, ces quatre temps en langue française seront dédiés à la poésie.

Autour de l’œuvre « Works on Paper » (2016) de Temporary Art Platform.

Autour de  l’œuvre « seeing studies » (2011) de l’Institute for incongruous translation (Natascha Sadr Haghighian et Ashkan Sepahvand, avec Can Altay).

Autour de l’œuvre « Atlas (2) – Brun » (2018-2019) de Sara Ouhaddou.

Autour de l’œuvre « Conflicted phonemes » (2012) de Lawrence Abu Hamdan.


Les raconteur·euse·s : Emma Werler et ses invité·e·s

Avec la participation d’Ileana Faure, Noureddine Tahri et Benjamin Mayer (à la clarinette turque).


Les raconteur·euse·s – jeune public : Karam Al Zouhir, musicien et enseignant

Atelier « Jeux d’anagrammes musicaux » à l’attention des enfants de 6 à 12 ans

Histoire « Quand j’avais 15 ans… » pour les 13 à 16 ans


Entretien avec Vannina Maestri, auteure associée au centre d’art en 2021, autour de sa démarche poétique au cœur de l’exposition.


Finissage sonore de l’exposition.

Conçu comme un objet, ce moment rassemble un montage de lectures, de créations et de diffusion de certaines œuvres…


∏Node est une plateforme expérimentale qui a pour but le développement d’un format radio hybride web/FM. Grâce à l’interconnexion de différentes approches, outils, technologies et réseaux, une structure de diffusion décentralisée sera établie où chacun des nœuds du réseau servira à la fois à recevoir et à transmettre des informations. Une telle structure cherche à rompre avec le schéma classique de communication à sens unique, en le remplaçant par un modèle horizontal de pair à pair. ∏Node veut explorer les nombreuses dimensions de la radio – sa physicalité (éther, ondes radio et spectre électromagnétique), sa spatialité (largeur de bande, fréquences), son infrastructure (réseau de récepteurs/émetteurs radio), ses méthodes de production et de gestion du contenu éditorial (comités/équipes de programmation, studios d’enregistrement), ses méthodes de réception des métadonnées (RDS/SDR), son histoire (mouvements de radio libre et de radio pirate), et sa législation. Plus important encore, ∏Node veut également examiner le rôle et le potentiel futurs de la radio à une époque où tout devient numérique.
p-node.org

Hui Zhang, designer culinaire présente « Voyage d’une recette »,
une performance qui se déroule tout au long de l’exposition Qalqalah قلقلة : plus d’une langue.

Pour cette première étape, une recette révélée par Hui Zhang a été transmise oralement à un premier cercle d’une dizaine de cuisiniers mulhousiens. Chacun s’est approprié les ingrédients et les consignes, rien de strict, rien d’obligatoire toute transformation, amélioration ou extrapolation était autorisée. La seule exigence étant de laisser un témoignage oral, visuel ou écrit qui à son tour a été interprété.
C’est ainsi une véritable chaîne qui a commencé à se former et se répandra aussi longtemps que la recette sera reprise. Chaque témoignage qui parviendra à l’artiste ou au centre d’art sera consigné sur une carte du monde qui petit à petit dessinera le voyage de la recette.

À votre tour de vous en saisir, de la prolonger et d’envoyer votre témoignage !
Pour ce faire, envoyez un message à voyagedunerecette@gmail.com en indiquant :
Votre prénom/pseudo au choix, la date de réalisation, votre localisation approximative (pays, ville, quartier/rue), la recette dont vous vous êtes inspiré, la documentation de votre interprétation (photo, vidéo, texte, dessin/note à la main, son etc.) et, si vous le souhaitez, un message à partager avec nous.

À Mulhouse, les dix premiers cuisiniers ont, tour après tour, interprété la recette transmise par le précédent..

Hui Zhang, designer culinaire présente « Voyage d’une recette »,
une performance qui se déroule tout au long de l’exposition Qalqalah قلقلة : plus d’une langue.

Le projet de Hui Zhang s’inspire de l’exposition pour faire voyager une recette de cuisine et en consigner une multitude d’interprétations. Il se décline en deux temps : le premier sera mulhousien, le second dépassera la ville et les frontières, échappera à ceux qui ont initié le projet.
Il y a pour commencer une recette révélée par Hui Zhang. Elle sera transmise oralement à un premier cercle d’une dizaine de cuisiniers mulhousiens. Chacun s’appropriera les ingrédients et les consignes, rien de strict, rien d’obligatoire toute transformation, amélioration ou extrapolation sera autorisée. La seule exigence est de laisser un témoignage oral, visuel ou écrit qui à son tour pourra être interprété par qui le découvrira sur le site internet de La Kunsthalle.
C’est ainsi une véritable chaîne d’interprétation qui se formera et se répandra aussi longtemps que la recette sera reprise. Chaque témoignage qui parviendra à l’artiste ou au centre d’art sera consigné sur une carte du monde qui petit à petit dessinera le voyage de la recette.
À l’occasion de l’ouverture de l’exposition Qalqalah قلقلة : plus d’une langue, les cuisiniers et élèves de l’association Epices cuisineront une des premières interprétations de la recette et c’est aux habitants du quartier de la Fonderie que les plats seront distribués dans des bocaux à emporter. Ils seront les « spectateurs » et « dégustateurs » d’une œuvre qui aura déjoué les restrictions d’accès à la culture.

Pour participer, rendez-vous sur la page Voyage d’une recette à Mulhouse !


« Là où s’épanouit le mélange culturel, l’évolution culinaire fleurit. La cuisine fut beaucoup développée grâce au brassage culturel, voire politique. Elle s’adapte, évolue, se transforme et par la suite s’installe sur le nouveau territoire.
Comme les langues sont inséparables des corps, qui parlent et écoutent, la cuisine ne vit pas sans les personnes qui cuisinent et se nourrissent.
Vivante, la cuisine se transforme selon plusieurs facteurs : les ustensiles, les ingrédients, les techniques, le climat, les goûts personnels, la situation économique et politique… À mes yeux, tout cela constitue l’ADN de la nourriture. Comme par exemple notre visage, qui compose avec des caractères variés tels un œil, un nez, une oreille, et ainsi nous différencient. Chacun a un visage unique.
De même quand on décompose un plat par ses caractéristiques, on y voit quasiment les mêmes logiques dans toutes les cuisines, par exemple, un plat mijoté, des légumes farcis, une soupe ou un bouillon. Pourtant chaque plat est unique. Les recettes peuvent avoir plusieurs versions dérivées et quand elles se transmettent elles se transforment.
Malgré le fait que les mots «vrai» ou «authentique» apparaissent la plupart du temps dans les publicités alimentaires, nous consacrons souvent beaucoup d’efforts à reproduire un plat dont la recette n’appartient pas au territoire, que ce soit le produit ou le goût. Pour les béotiens, cette pratique/expérience nous aide à remonter à l’origine de sa culture et son histoire. Pour les connaisseurs, c’est l’expérience d’une nouvelle découverte.
Vouloir reproduire à tout prix une recette que l’on croit traditionnelle, c’est oublier qu’elle est elle-même riche de création et d’innovation, nourrie par l’histoire humaine.
L’intérêt de revisiter une recette traditionnelle est de nous confronter, d’expérimenter.
Le danger à force de réinterpréter les recettes d’origine, serait de perdre tout un patrimoine culinaire comme pour les dialectes qui finissent par disparaitre à force de ne plus les pratiquer. En Chine, la plupart de la population est Han, pourtant il y a 56 ethnies et près de 120 langues différentes dans ce pays en comptant les langues régionales ou minoritaires. La préservation du dialecte face à la popularité du mandarin est l’une des choses sur lesquelles la Chine travaille.
La mémoire de goût est plus forte que toute forme de communication car elle a son propre cheminement, voyage dans le temps et existe indépendamment de l’autre. Les générations changent mais la mémoire de la nourriture  reste à jamais sur nos langues et dans nos têtes. C’est donc essentiel d’en parler, de raconter son histoire tout en cherchant la traçabilité de sa vie. » Hui Zhang

La Kunsthalle et l’association ÉPICES invitent Hui Zhang pour une résidence culinaire en 2021.
Le projet panache des temps d’ateliers de création, menés par l’artiste en collaboration avec des publics mulhousiens, au sein d’ÉPICES et des temps de restitution à La Kunsthalle lors des vernissages lorsque les conditions le permettent.
La résidence culinaire bénéficie du soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Grand Est.

© La Kunsthalle

Visite/atelier proposée aux enfants et à leurs parents à partir de 6 ans.

Le rendez-vous propose de découvrir en famille, par le jeu et l’expérimentation, des œuvres et une exposition temporaire. Avec la complicité de Laurence Mellinger, artiste plasticienne, les jeunes et leurs parents réalisent une création collective qui fait écho à ce qu’ils découvrent dans l’exposition La fête de l’insignifiance.

Quelle histoire nous raconte nos objets ? Pour ce premier atelier famille « en ligne » Laurence Mellinger invite quatre familles à jouer avec leurs objets personnels, quotidiens ou insignifiants…
A partir des mots, des sons et des gestes… les participants vont relever le défi de faire deviner aux autres familles leur sélection d’objets.
Le jeu se prolongera au cœur de l’exposition « La fête de l’insignifiance » en quête des œuvres qui résonnent avec leur histoire.
Les liens tissés avec les œuvres présentes dans l’exposition vont ainsi nourrir une expérience : l’assemblage de ces objets, tel un dialogue entre personnages.

L’événement a lieu à distance, les familles devront être équipées d’un accès à internet ainsi qu’à du matériel permettant une visio-conférence (tablette, smartphone, ordinateur équipé de micro et caméra).

Gratuit, sur réservation (places limitées), les inscriptions seront ouvertes à partir du 2 janvier 2021 – Thomas.Werlings@mulhouse-alsace.fr

Malgré la fermeture imposée aux lieux culturels en novembre 2020, La Kunsthalle a fait le choix de maintenir l’exposition La fête de l’insignifiance et de l’ouvrir « à distance » dans un premier temps au public, avec une série de rendez-vous.
Ainsi, le public a été invité à visiter à distance l’exposition, projetée en boucle sur la façade de la Fonderie, le bâtiment qui héberge le centre d’art.
Pendant cette plage de deux heures, un diaporama d’une dizaine de minutes était à découvrir à la convenance de chacun·e !

Marion Aeschlimann et Arthur Debert, "Wuthering", 2020 - Capture d'écran du site Internet

Sélection d’œuvres de l’exposition à voir de chez soi.

Pour faire vivre l’exposition La fête de l’insignifiance en dehors des murs du centre d’art, nous vous invitons à en découvrir les œuvres vidéos, sonores et performées confortablement installé·e·s dans votre canapé. Faites chauffer du pop corn ou un bol de chocolat et rejoignez le Ciné-Club !

Au programme :

  • Marion Aeschlimann & Arthur Debert, Wuthering 3 – Les Martiens, 2020 – performance en direct – disponible en podcat ainsi que les deux précédents épisodes sur : https://wuthering.hotglue.me/
  • Amélie Bargetzi, Mon-Idée, 2017 – vidéo
  • Kaltrinë Rrustemi, Hommage à la Guerre que je n’ai pas vécue, 2019 – capture vidéo et sonore de l‘installation
  • Jannik Giger, Sunday lovers, 2017 – vidéo
  • Eva Borner, Morgen nicht, 2018 – capture vidéo et sonore de l‘installation

Durée une heure environ. Accès libre et gratuit.

Vue de l'exposition "La fête de l'insignifiance", 2020. Flurina Sokoll, "Abounding", 2020 © La Kunsthalle - photo : Sébastien Bozon

Immersion dans l’exposition et l’œuvre de Milan Kundera.

La fête de l’insignifiance, tirée du roman éponyme de Milan Kundera et construite à partir de toute l’Œuvre de l’auteur, propose au visiteur de faire l’expérience d’une aventure romanesque parfaitement ordinaire et pourtant source des plus grandes questions existentielles : la vie humaine.
Une sélection de textes de Milan Kundera sera lue au sein de l’exposition par Emmanuelle Filippi-Hahn, conteuse et Eric Kheliff, comédien.

Accès libre et gratuit.

 

Capture d'écran de la soirée en ligne

Découverte de l’exposition La fête de l’insignifiance devant un verre de vin, à travers les yeux et les crayons d’un·e autre.

La Kunsthalle vous propose un Kunstapéro sous forme d’une dégustation et d’un « Colin-Maillard »* à distance… L’exposition n’étant pas accessible au public, nous vous invitons à la découvrir de chez vous. Via la description orale d’une sélection d’œuvres et par le dessin que réaliseront en direct et à l’aveugle deux illustrateurs·trices, Fanny Delqué et Vincent Vanoli, La fête de l’insignifiance vous sera peu à peu dévoilée. Chaque œuvre dessinée sera ensuite confrontée à sa photographie commentée par Leïla Couradin, commissaire de l’exposition.

Afin de garder l’esprit du Kunstapéro, Nicolas Jeangeorges et Dominique Bannwarth ont sélectionné un vin en écho à l’exposition et qu’ils vous présenteront : Muscat d’Alsace Mittelweg, 2019 – Domaine Gross (Gueberschwihr)

* Protocole de visite d’exposition Colin-Maillard
Visite en duo mise au point par le Laboratoire de Tourisme Expérimental de Strasbourg (Latourex). Privé de la vue par un bandeau, le visiteur est guidé par son binôme qui lui fait découvrir les œuvres avec une description orale personnelle. Jouant sur une approche subjective, cette découverte verbale peut être suivie, au choix, d’une visite où, la vue retrouvée, le visiteur confronte son imaginaire à celui de l’artiste et des œuvres décrites.

Accès libre et gratuit sur la chaîne Youtube de La Kunsthalle.

En partenariat avec la Fédération Culturelle des Vins de France et Mulhouse Art Contemporain.

© Hélène Bleys, 2020

Afin de (re)découvrir les vidéos présentées dans les salles d’exposition, La Kunsthalle vous propose un programme de diffusion des films de l’exposition Le monument, le labeur et l’hippocampe sur internet, en accès libre pendant 24 heures.
Les liens vers les vidéos apparaîtront sur cette page et sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter et Instagram.

Samedi 7 novembre
Irina Botea Bucan et Jon Dean, The Building Will Have a Future, She said, 2018


Vidéo HD, 15’10. Courtesy des artistes.


Dimanche 8 novembre
Zhanna Kadyrova, Second Hand, 2015-2019


Documentation vidéo – Darnitsky Silk Factory. Courtesy de l’artiste et de Galleria Continua


Mercredi 11 novembre
Igor Grubic, How steel was tempered, 2018


Vidéo, animation 2D, couleur, son – 12’40. Courtesy de l’artiste et de Laveronica arte contemporanea


Samedi 14 novembre
Irina Botea Bucan et Jon Dean, Worker’s Club: Victoria, 2019


Vidéo HD, 10’6. Courtesy des artistes

 


Les deux films avec Tanja Boukal, réalisés par Marie Bannwarth et produits par La Kunsthalle à l’occasion de l’exposition, sont disponibles en continu.


Sur les traces de DMC… avec Tanja Boukal, 2020

La Kunsthalle remercie chaleureusement Le 19 – CRAC de Montbéliard pour l’hébergement en ligne des vidéos

 

 

© La Kunsthalle, 2020

Marie-Claire Vitoux, historienne et Véronique Arnold, artiste tenteront ensemble de confronter leurs interrogations réciproques, de comprendre en quoi la création peut être tour à tour considérée comme une citation, une relecture, une réactivation et une réactualisation du passé. Elles se demanderont si le tissage et la broderie seraient les métaphores d’un monde féminin souhaitable et désiré ?

Dialogue entre Marie-Claire Vitoux, historienne et Véronique Arnold, artiste autour de ses œuvres.
La rencontre sera transmise en direct sur Radio MNE (en ligne ou DAB+ ; à Mulhouse 107.5 FM)

Gratuit, sur réservation obligatoire (places limitées à 15 personnes) 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr

Marie-Claire Vitoux est maître de conférences en histoire contemporaine. Elle a consacré ses travaux de recherche au monde ouvrier des XIXe et XXe siècles en tentant d’en saisir les mutations et les recompositions. Elle s’est tout particulièrement intéressée à la question de la constitution de la culture ouvrière et a donc rencontré la question du genre dans la question sociale: les fils des identités de classe, de genre, ou encore de nationalité tissent l’histoire du monde ouvrier.

© La Kunsthalle, 2020

Visite/atelier proposée aux enfants et à leurs parents à partir de 6 ans.

Partant des œuvres présentées dans l’exposition Le monument, le labeur et l’hippocampe, l’artiste Véronique Arnold propose aux jeunes et à leurs parents de découvrir et de s’imprégner de son univers artistique. Par le jeu et l’expérimentation de ses techniques, ils réaliseront à leur tour une création en lien avec son travail. Une belle occasion d’échanger avec un artiste à travers son langage spécifique et de s’exprimer en famille.

Durée : 2 heures. Gratuit, sur inscription obligatoire au 03 69 77 66 47 ou kunsthalle@mulhouse.fr

 

Tanja Boukal, "Rewind: Industry", 2019
Tanja Boukal, "Rewind: Industry", 2019

A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, le centre d’art contemporain et les Archives de Mulhouse proposent un parcours autour des recherches de l’artiste autrichienne Tanja Boukal que les deux structures ont accueillie dans le cadre de son projet de recherche et de création autour des archives de DMC.

Les trois étapes de la déambulation donnent l’occasion de découvrir les brins composant le fil de cette histoire.
Au programme : la visite du fonds archivistique de la société DMC ; l’architecture du bâtiment de La Fonderie ; les œuvres de Tanja Boukal présentées dans Le monument, le labeur et l’hippocampe.

A partir de 12 ans. Parcours d’environ 1h30, gratuit sur réservation (5 personnes maximum par groupe), au départ des Archives Municipales à 14h, 14h30, 15h, 15h30, 16h et 16h30.
Informations/réservations : kunsthalle@mulhouse.fr / 03 69 77 66 47

En partenariat avec les Archives de Mulhouse et l’Université de Haute-Alsace.

© La Kunsthalle, 2020

A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, le centre d’art contemporain et les Archives de Mulhouse proposent une rencontre à propos des recherches de Tanja Boukal que les deux structures ont accueillie dans le cadre de son projet de recherche et de création autour des archives de DMC.

Tanja Boukal a été accueillie, pendant plusieurs mois par La Kunsthalle et Les Archives de Mulhouse pour un projet de recherche et de création. De ce travail est né un ensemble d’œuvres exposées à La Kunsthalle.
Tanja s’est intéressée au fonds documentaire de DMC et au travail de Thérèse de Dillmont (1846-1890), brodeuse, formée à l’Académie de broderie de Vienne, auteure de l’Encyclopédie des ouvrages de dames, fondatrice d’un atelier de broderie à Dornach, créatrice et éditrice de modèles pour DMC.
Sous la forme d’un dialogue Tanja Boukal et Eliane Michelon interrogeront la place et la valeur des souvenirs et documents retenus et réinvestis par l’artiste.
Ensemble, elles se demanderont si les œuvres participent à dessiner un futur raisonné ?

Dialogue entre Tanja Boukal, artiste et Eliane Michelon, directrice des Archives de Mulhouse.
Modération : Loïc Beck, archiviste.
La rencontre sera transmise en direct sur Radio MNE

Gratuit, sur réservation obligatoire (places limitées à 15 personnes) 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr

Eliane Michelon est conservateur en chef du patrimoine et directrice des Archives de Mulhouse. De par ses fonctions, elle s’implique particulièrement dans la collecte et à la mise en valeur des archives privées et notamment des archives d’entreprises. En charge des collections patrimoniales de DMC, elle s’intéresse notamment aux « arts de faire » dans les travaux d’aiguilles féminins, en lien avec les temporalités multiples de la vie des femmes.

Loïc Beck est né à Mulhouse. Diplômé d’un Master en art de la Haute école des arts du Rhin, il complète sa formation par un Master Histoire MECADOC dans la spécialité archivistique à l’Université de Haute-Alsace.
Il réalise plusieurs missions de classements de fonds d’archives associatives et d’archives d’artistes avant de participer puis de conduire des projets d’exposition. En 2018, il lance son activité d’archiviste indépendant dans l’optique de réaliser des classements d’archives suivis de la conception de projets de valorisation mettant en valeur et sensibilisant la sauvegarde du patrimoine de l’Alsace. Passionné d’histoire contemporaine, il cherche à développer des projets autour des archives privées.

Capture d'écran de la vidéo tutoriel, septembre 2020 | Réalisation Marie Bannwarth - production Kunsthalle

Tanja Boukal propose des vidéos afin de partager avec les publics son processus d’exploration des archives de DMC lors de sa résidence de recherche 2018-2020.

La première vidéo, réalisée dans le cadre de l’exposition Le monument, le labeur et l’hippocampe,  se présente sous la forme d’un tutoriel autour de l’œuvre « Broder la machine », 2020.

Réalisé par Marie Bannwarth, avec la participation de Tanja Boukal, le film a été produit par La Kunsthalle Mulhouse.


Dans le second film, l’artiste présente  les lieux qui l’ont inspirée.
Sur les traces de DMC… avec Tanja boukal, 2020

Le document propose aux spectateurs une immersion dans les différents lieux qui ont nourri la création des œuvres de l’exposition Le monument, le labeur et l’hippocampe : la friche DMC et les Archives de Mulhouse. Cette déambulation, menée par l’artiste, nous fait visiter ces endroits qui la fascinent, et évoque son travail de recherche et de mémoire, au cœur de l’élaboration de ses œuvres.

Réalisé par Marie Bannwarth, avec la participation de Tanja Boukal et Eliane Michelon, directrice des Archives de Mulhouse, le film a été produit par La Kunsthalle Mulhouse.

© Hélène Bleys, 2020 (détail)

Pour respecter les consignes sanitaires, le vernissage de l’exposition « Le monument, le labeur et l’hippocampe » prendra une forme inédite puisqu’il s’installera sur un temps long pendant lequel les artistes et l’équipe de La Kunsthalle recevront le public pour échanger autour des œuvres.

L’inauguration sera accompagnée d’une performance culinaire de Mélanie Boissié.

La résidence culinaire de neuf mois de Mélanie Boissié, designeure culinaire prend fin avec ce troisième opus.
Elle a panaché des temps d’ateliers de création, menés par l’artiste en collaboration le public d’ÉPICES, et des temps de restitution à La Kunsthalle lors des vernissages. Ce projet a bénéficié du soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Grand Est.
Aujourd’hui intégrant les mesures sanitaires, Mélanie Boissié nous propose une expérience culinaire sous forme d’énigmes gustatives interrogeant notre compréhension de faits alimentaires passés et actuels en sollicitant notre mémoire individuelle et collective.

Mélanie Boissié est diplômée du Master Design et Culinaire de l’ESAD de Reims.

En partenariat avec l’association Épices, la résidence culinaire bénéficie du soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Grand Est.

Youssef Tabti, Istanbul Trilogie 2015 2016 2017
Article écrit par Tuncay Kulaoglu*

Durant son séjour à l’Académie culturelle de Tarabya à Istanbul Youssef Tabti a développé trois projets influencés par la situation politique en cours de mutation. Ils sont ainsi l’expression d’une confrontation avec les événements en Turquie.

«C’est là que j’ai réalisé que soit j’étais fou, soit le monde l’était. Et je pariais sur le monde. Et, bien sûr, j’avais raison.»
Jean-Louis Lebris de Kérouac

La première partie de la trilogie était l’installation « Basaksehir : Exploration psychogéographique Istanbul #2 », que l’artiste a développée en collaboration avec des étudiants de la faculté d’urbanisme et d’aménagement du territoire de l’université Mimar Sinan. L’accent a été mis sur le quartier de Basaksehir à Istanbul avec sa « psychogéographie », un terme développé par l’International Situationisme, et qui explore la nature psychogéographique d’un espace urbain en utilisant des moyens tels que le cinéma, la photographie, les sons et la cartographie. Dans le cas de Basaksehir, un quartier en plein essor depuis l’arrivée au pouvoir de l’AKP en 2002, il s’agit d’une communauté invisible, fermée, habitée par une classe moyenne supérieure archi-conservatrice qui a bénéficié du boom économique des années 2000. L’enquête psycho-géographique de Tabti, liée à l’art, l’architecture, la géographie et la psychologie, prend Basaksehir comme symbole d’un développement national en Turquie, de plus en plus confronté à la division de la société. Les mécanismes profonds d’exclusion dans la société turque ont également eu un impact direct sur le projet de Youssef Tabti. Une interview d’une heure que la chaîne de télévision publique TRT a réalisée avec lui n’a pas été diffusée, les critiques de magazines d’art renommés ont été censurées et par la suite, les annonces de l’exposition sur différents sites web ont été supprimées.

 Basaksehir – Psychogeografic exploration Istanbul #2, 2015 © Youssef Tabti 2017


Tabti a réalisé le deuxième volet de sa trilogie à la Biennale de Sinop, une ville sur la côte de la mer Noire où, selon une enquête menée l’année dernière dans toute la Turquie, vivent les personnes les plus heureuses du pays. Tabti y a mis en scène le «jeu de guerre», un jeu de société dans lequel il ne s’agit pas de conquérir des territoires, mais de vaincre l’ennemi. Ici aussi, Tabti fait référence à l‘International Situationisme, à Guy Debord, qui a compris le jeu de société, apparu à la cour de Prusse à la fin du 18e siècle, non pas comme une «guerre» mais comme une «rupture de communication» et l’a développé plus avant. Initialement, Tabti d’une part voulait mettre le projet en scène dans la prison historique de Sinop, connue pour avoir accueilli de grands intellectuels turcs et aujourd‘hui transformée en musée d’histoire, d’autre part, il souhaitait choisir ses joueurs. Non seulement il n’y a pas été autorisé, mais le titre de son œuvre « War Game » a également été renommé « Game ». De plus, Tabti n’a pu activer le jeu qu’avec les joueurs qu’il avait préinscrits.

Kriegsspiel. 2016 © Youssef Tabti 2017


RHETORIQUE – La Colline du PNIX est la conclusion de la trilogie. L’installation vidéo, qui se concentre sur le thème de la liberté d’expression en démocratie, a dû être déplacée à Athènes suite au coup d’État en Turquie en 2016. Dans la dernière partie de sa trilogie sur Istanbul, Youssef Tabti a voulu aborder le thème de la liberté d’expression et de la démocratie, en échos à ses expériences récentes en Turquie. Cependant l’aggravation du climat politique dans le pays, notamment les arrestations massives d’intellectuels, y compris étrangers, ont obligé l’artiste à délocaliser son projet en Grèce voisine. Ce déplacement involontaire a mené le projet vers le berceau de la démocratie, plus précisément vers la colline du Pnix à Athènes, où les premières assemblées populaires se sont tenues 500 ans avant la naissance du Christ.
Le point de départ de Tabti a été de contextualiser historiquement la rhétorique, qui est à la fois art et science, en lien avec la liberté d’(in)expression et de montrer les références au présent. Ainsi Pnix a servi de décor, de berceau de la rhétorique, qui depuis lors a une longue tradition. Certains discours ont fait l’histoire, comme celui de défense de Socrate en 399 avant J.-C. jusqu‘au discours de Martin Luther King du 28 août 1963 à Washington D.C.

Rhetoric – Hill of the Pnix. 2017 © Youssef Tabti

Sur la colline historique, Pnix, Tabti a rencontré et conversé avec le théologien grec Christos Yannaras, controversé, pas seulement en Grèce, pour ses thèses progressistes. Yannaras plaide pour une réflexion sur la liberté d’expression et la démocratie telle qu’elles étaient pensées à l‘origine. Selon le théologien elles n’ont véritablement été pratiquées que pendant 50 ans et ceci, 500 ans avant la naissance du Christ. Tout ce qui a suivi n’est, pour le philosophe engagé, qu’une recherche constante de la démocratie originelle, que l’on n’a jamais su retrouver.
La conversation avec Christos Yannaras est filmée par Youssef Tabti et retransmise dans l‘installation vidéo RHETORIC – Hill of the PNIX présentée à l’occasion du 3e Salon d’automne du théâtre Maxim Gorki à Berlin. L’aspect psychogéographique est également présent dans cette œuvre de l’artiste qui représente la colline de Pnix et le forum de pierre dans des esquisses réparties dans tout l’espace d’exposition. Par contre la tribune à laquelle jadis tout le monde avait accès, l’artiste l’a déconstruite et matérialisée par des tiges de métal réparties dans tout l’espace. Elle symbolise une rupture de la communication, non seulement en Turquie, où la liberté d’expression est remise en question, mais dans le monde entier.

* Tuncay Kulaoglu est un auteur, cinéaste, dramaturge, conservateur et traducteur à Berlin. Co-fondateur du Festival du Film Turquie/Allemagne à Nuremberg et de la Ballhaus Naunynstraße (Co directeur artistique 2013-2014). Conseiller dramatique et co-directeur artistique pour le 3ème Salon d’automne de Berlin au Maxim Gorki Theater Berlin.

Ces projets ont précédemment été présentés dans différents lieux :
Basaksehir – Psychogeografic exploration Istanbul #2. 2015

Galerie REM Artspace, Istanbul, Turkey 2016
Mimar Sinan Fine Arts University Istanbul. Turkey 2017

Kriegsspiel. 2016
6. Sinopale (Biennale), Sinop. Turkey 2017
Hamburger Bahnhof-Museum für Gegenwart-Berlin 2018
8.Salon Hamburg. Germany 2019
Kunsthaus Hamburg. Germany 2020

Rhetoric – Hill of the Pnix. 2017
3. Berliner Herbstsalon. Gorki Theater Berlin. 2017
Frise-Künstlerhaus Hamburg. 2017

 

Youssef Tabti est né en 1968 à Paris, il vit et travaille à Hambourg.
Artiste conceptuel né en France, vivant en Allemagne, d’origine algérienne par son père, il se nourrit de ses multiples racines et attaches pour développer un travail qui tient compte à la fois d’un contexte sociétal et d’une réalité politique. Ses médiums sont divers allant de l’installation sonore, spatiale, à la photographie ou la vidéo. Ses processus de recherche passent par des méthodes souvent systématiques telles que l’archivage ou la collection. Il rassemble des données qu’il restitue dans ses œuvres sous la forme d’une invitation au public à venir activer ou prolonger un travail entamé. Le langage, la parole, le déplacement, l’errance sont autant de thèmes que l’on retrouve dans ses projets.

Le Petit Programme réunit 12 artistes familiers et partenaires fidèles de la programmation du centre d’art. Ce projet inédit et inhabituel leur consacre tour à tour une semaine de carte blanche pendant laquelle ils proposent chacun trois œuvres.
Le Petit Programme est également présenté dans l’espace d’exposition de La Kunsthalle Mulhouse, tel un projet en construction alimenté au fur et à mesure des semaines.

Stine Marie Jacobsen, Direct Approach, 2012-
Série de vidéos courtes HD, durées variables


Capture d’écran

Victime, auteur ou témoin ? Il n’est pas facile de reconnaître la notion de violence, ni d’en tracer les contours. Il n’y a en fait aucune façon directe de l’aborder. La violence est souvent taboue ou fait partie de l’inconscient collectif. L’expérience ou le jugement des différentes formes et mécanismes de violence est, en d’autres termes, un sujet sensible à cerner. « Direct Approach » est un projet artistique participatif qui a pour résultat une série de films – il vise à cartographier la relation des civils à la violence travers les références de chacun, leurs identifications et la reconstitution de scènes choisies par eux-mêmes dans des films d’horreur violents. Présenté comme une fiction, le sujet est plus facile à aborder.
Les participants au projet ont été invités à décrire de mémoire la scène de film la plus violente qu’ils aient jamais vue puis à choisir ensuite l’un des personnages de la séquence : victime, auteur ou témoin. Après avoir mené une réflexion sur la violence au cinéma et à la manière dont elle reflète la société actuelle et leurs expériences personnelles, chaque participant rejoue – sans parole – le rôle qu’il a retenu, dans les scènes choisies.
Ces trois vidéos montrent Karl Schlarb, Gita Ratzinger et Udo Loeb, interviewés et filmés à Berlin, en 2012-13.


Stine Marie Jacobsen et Yulia Hontaruk, Direct Approach, Ukraine, 2019
Vidéo HD, 31’18


Capture d’écran

Aux premières lignes de la violence dans l’est ukrainien, « Direct Approach, Ukraine » est le dernier volet de la série de films de l’artiste.
Depuis 2012, le projet « Direct Approach » est basé sur des conversations autour de la violence dans le cinéma et dans la réalité.
En Ukraine, pays qui a accueilli deux révolutions depuis son indépendance de l’Union soviétique en 1991 et qui est actuellement le théâtre d’un conflit armé, le projet prend un nouveau sens. Chacune des trois personnes interrogées dans la vidéo raconte les détails de la séquence de film la plus violente qu’elle ait jamais vue. En se souvenant – et en se méprenant – de ces détails, elles inscrivent des aspects biographiques dans la scène. Être le héros n’est pas un choix ; pourtant, tous finissent par imaginer ce que ce rôle pourrait leur faire ressentir, exposant un désir inné de parvenir à le jouer au mieux. Alternant entre un cadre d’interview en studio et une reconstitution en direct, l’artiste fait de ces fantasmes une réalité. Si « Direct Approach » est un projet universel qui atteint la psyché intérieure à travers des cultures disparates, la proximité de l’Ukraine avec une zone de guerre ne peut pas passer inaperçue, car le choix du personnage (victime, auteur ou témoin) est amplifié par la vie quotidienne des participants.
Avec la participation d’Alexey Kelt, Irina Prudkova et Maria Pronina, « Direct Approach, Ukraine » est issu d’une collaboration entre l’artiste danoise Stine Marie Jacobsen, la cinéaste ukrainienne Yulia Hontaruk et l’Institut culturel danois.
Pour en savoir plus : www.direct-approach.org / stinemariejacobsen.com/direct-approach


Stine Marie Jacobsen, IMF, 2019
Vidéo HD, 8’19


Capture d’écran

Le cœur du film « IMF » (I Mørket er vi alle Forbrydere – Dans le Noir, nous sommes Tous des Prédateurs, en français) est une expérience linguistique, menée à l’origine par un psychologue du langage au Danemark qui a montré que 3 souvenirs sur 4 sont potentiellement biaisés.
Ainsi, les participants à l’expérience ont été invités à se remémorer et à raconter un article de presse qui évoquait l’agression d’un migrant par trois hommes (sans mentionner l’origine ethnique ou la nationalité). 3 personnes sur 4 ont affirmé que trois migrants avaient attaqué un Danois sans défense. L’objectif n’étant pas de pointer du doigt les personnes qui se souviennent mal de l’article, mais plutôt d’ouvrir la discussion sur les raisons pour lesquelles la majorité blâme inconsciemment les immigrants.
Le processus de réalisation du film a commencé par un atelier de cascade dans lequel un instructeur professionnel a appris aux participants à mimer les scènes assez brutales de l’article et les différentes façons de les relater. La simulation de la violence dans le jeu oblige les acteurs à prendre particulièrement soin les uns des autres pour ne pas les blesser. Ainsi, la performance transforme une scène d’agression en une chorégraphie où les personnes font preuve de beaucoup d’attention. C’est là un aspect emblématique du travail de l’artiste : traiter un sujet lourd comme la violence, dans un souci pacifiste et de manière non violente.
Le film est réalisé dans un style imitant le film danois des années 1980 de l’OBS (Oplysning til Borgerne om Samfundet / message d’intérêt public) reprenant également les scènes de reconstitution des documentaires télévisés. Ici, les scènes de violence sont moins réalistes et voire un peu maladroites.
Pour en savoir plus : https://www.4cs-conflict-conviviality.eu/post/mediation-lab-roskilde

 

Stine Marie Jacobsen, née en 1977 au Danemark, est diplômée de la Royal Danish Academy of Fine Arts et du California Institute of the Arts de Los Angeles. Elle vit et travaille à Copenhague et à Berlin.
Afin de donner aux participants un espace de collaboration et en tant qu’artiste conceptuelle, elle crée des projets artistiques socioculturels et participatifs avec des thèmes clairement définis.
Pour explorer des sujets tels que le cinéma, le langage, le genre, la violence, la mort, les tabous, l’anonymat et la psychologie, Jacobsen mène des expériences performatives et crée des plateformes participatives pour stimuler la pensée critique et générer de nouvelles perspectives sur l’éthique, l’identité, le contrôle, la peur et la confiance.
Au fil des ans, elle a conceptualisé de nombreux projets participatifs et éducatifs tels que « Direct Approach », où les participants sont invités à se souvenir et à raconter de nouveau une scène de film violente, à choisir s’ils joueront la victime, le criminel ou le spectateur ; ou dans « Mann beißt Hund » (un remake du film belge « C’est arrivé près de chez vous »), sans acteurs à l’écran, l’artiste vise à déchiffrer le film en tant que système juridique. Avec « Law Shifters », elle organise, avec des avocats, des ateliers de rédaction de lois pour des personnes du monde entier afin de les aider à rédiger leurs propres lois, à les traduire dans le langage législatif officiel et enfin à les présenter au public.

Le Petit Programme réunit 12 artistes familiers et partenaires fidèles de la programmation du centre d’art. Ce projet inédit et inhabituel leur consacre tour à tour une semaine de carte blanche pendant laquelle ils proposent chacun trois œuvres.
Le Petit Programme est également présenté dans l’espace d’exposition de La Kunsthalle Mulhouse, tel un projet en construction alimenté au fur et à mesure des semaines.

Jan Kopp, Rien d’extraordinaire, des idées trouvées sur la route, 2020
2 vidéos, couleur, son et 1 dessin

« J’ai fait cette marche de deux jours en espérant provoquer une situation dans laquelle quelque chose se révèlerait : un événement, une expérience, une rencontre, un objet, une forme.
Marcher : le flux des pensées, l’isolement dans des paysages anonymes et passagers, l’observation, des états d’exaltation. Soumise à la réalité des routes et des sentiers, la marche est physiquement et spatialement conditionnée. Elle est une succession de possibilités et d’obstacles. Marcher c’est négocier continuellement avec ce paradoxe, qui m’absorbe entièrement.
Cette marche est le prolongement d’une proposition que j’ai faite à un groupe d’étudiants des universités de Lyon pendant le confinement, avec lequel j’avais entrepris des balades urbaines entre octobre 2019 et février 2020. Je leur ai demandé de filmer trente pas de leurs déplacements quotidiens sur le kilomètre autorisé. Il s’agissait de filmer en marchant, d’abord les pieds, puis de monter la caméra (en l’occurrence de téléphones portables) et revenir sur le même cadrage des pieds en plan séquence. La vidéo de ce travail de groupe à distance présente un assemblage de lieux et de paysages plein de contrastes. »

Jan Kopp, Rien d’extraordinaire 1, 2020
Vidéo, couleur, son, 8’23


Capture d’écran


Jan Kopp, Rien d’extraordinaire 2 (Mücken über meinen Kopf), 2020
Vidéo, couleur, son, 41 »


Capture d’écran

« Le premier périmètre du déconfinement, 100 km, correspond à la distance qui sépare l’appartement où je vis à Lyon de la maison-atelier en Bourgogne du Sud où j’étais confiné avec ma famille. C’est ce que j’ai choisi comme trajet pour cette marche de deux jours.

A l’aide de cartes IGN et du GPS de mon smartphone, j’ai navigué en évitant les trop grandes routes et en cherchant malgré tout le parcours le plus proche du « vol d’oiseau ». Ainsi mes yeux passaient constamment du paysage autour de moi à sa représentation cartographique et vice versa. Trois ou quatre fois j’ai mal interprété ce que je lisais et ai du rebrousser chemin. Il est arrivé aussi qu’un sentier inscrit sur les cartes soit en réalité englouti par une végétation probablement de plusieurs années, et me force à ressortir d’un champ de blé que j’avais espéré comme voie alternative, mais qui ne menait nulle part. Ce type d’événement dans ce contexte peut se vivre comme une catastrophe.
Marcher est un rythme, d’abord donné par le pas puis par une ou deux branches transformées en bâtons, et la respiration.
Sur ce rythme se sont malheureusement accrochés des airs de musique pop glanés dans une superette où j’avais acheté mon pique-nique (tel Black is Back, Los Bravos, 1965). Pour changer ce répertoire, je n’ai rien trouvé d’autre dans ma radio cérébrale qu’une chanson mélancolique de Sting entendue deux jours plus tôt dans un petit restaurant indonésien à Nantes. Une bizarrerie musicale mentale s’imposait également : une version a cappella d’une chorale d’homme de (Hey) You’ve got to hide your love away des Beatles, entendue sur les ondes de SWR2 en voiture deux semaines plus tôt non loin de Stuttgart. »


Jan Kopp, Le Cow-boy de Lamure-sur-Azergues, 2020
Dessin

« Je suis assis en train de boire un grand café au lait sur une terrasse. Il est 8h. Déjà 3h que j’ai quitté le col de Saint Cyr du Chatoux où j’ai passé la nuit. Je suis à Lamure sur Azergues. Nous sommes samedi jour de marché. La masculinité de la clientèle s’affiche. Sur le parking d’en face un homme sort d’une fourgonnette blanche. Son contraste avec le reste du public qui m’entoure retient mon attention. Il porte un chapeau de cow boy noir, un gilet en cuir sans manche de la même couleur, un pantalon bleu vif, et des boots, talons biseautés, avant pointu. De longs cheveux gris dépassent sur ses épaules. Une visière anticoronavirus protège son visage. Des croissants de lune dorés ornent ses oreilles, le même motif lui sert de pendentif. Il se dirige vers une coopérative bio, en ressort avec un litre de lait, et repart. Je le reverrai une heure plus tard sur ma route en train de laver sa voiture. J’hésite à lui parler. »

 

Jan Kopp est né en 1970, il vit et travaille à Lyon.
Dessin, vidéo, sculpture, performance, l’ensemble de ces médiums sont présents dans sa pratique, pourvu qu’ils lui laissent la possibilité de prolonger une rencontre. L’ »être ensemble » est un thème qu’il explore sous différentes formes aussi bien participatives que contemplatives. Il s’intéresse à la ville qui est un vivier formidable d’architecture mais aussi de chaos, d’organisations sociales et de personnes. Elle lui offre des espaces à arpenter et des détails à observer.

Le Petit Programme réunit 12 artistes familiers et partenaires fidèles de la programmation du centre d’art. Ce projet inédit et inhabituel leur consacre tour à tour une semaine de carte blanche pendant laquelle ils proposent chacun trois œuvres.
Le Petit Programme est également présenté dans l’espace d’exposition de La Kunsthalle Mulhouse, tel un projet en construction alimenté au fur et à mesure des semaines.

Guillaume Barborini, Dessin pour une texture souterraine, 2020 – en cours
Vidéo, couleur, son (3 extraits de 11′)

Dessin pour une texture souterraine a débuté à l’automne 2019 avec la rencontre d’un monument aux morts en Corée. Ce monument, par son histoire, en appelait avec insistance un autre, à Alger, qui à son tour pointait vers d’autres constructions encore, ailleurs. D’appels en échos, je déroule depuis lors ce fil fait d’affinités subjectives et précaires. A travers l’évocation de constructions diverses, affleurent et s’envisagent progressivement des formes d’échappées, d’autres manières d’être et d’habiter. Une architecture nouvelle s’esquisse alors, appuyée sur toutes les autres, plus fragile, qui accepterait de s’ériger sans laisser de traces.
Dessin pour une texture souterraine est une digression qui recherche encore son nord. Elle s’active et se maintient par la voix, avec urgence ou lenteur, elle ne se partage que par bribes, sous des formes variées.

Guillaume Barborini, Dessin pour une texture souterraine, 2020 – en cours
Extrait 1 : De la tour
Chunghon à Temi_Shelter
Vidéo, couleur, son, 11’


Capture d’écran

L’extrait « De la tour Chunghon à Temi_Shelter » constitue le point de départ de Dessin pour une texture souterraine . Celui-ci commence sur le toit d’une résidence coréenne, pour ne pas le quitter ou mieux y revenir, différemment.


Guillaume Barborini, Dessin pour une texture souterraine, 2020 – en cours
Extrait 2 : De Ice Watch aux bomb ponds d’Apaj
Vidéo, couleur, son, 11’


Capture d’écran

L’extrait  « De Ice Watch aux bomb ponds d’Apaj« , constitue un fragment de Dessin pour une texture souterraine qui se déplie et gravite autour de glissements, de devenirs et de dommages collatéraux.


Guillaume Barborini, Dessin pour une texture souterraine, 2020 – en cours
Extrait 3 : De The World aux Aborigènes
Vidéo, couleur, son, 11’


Capture d’écran

L’extrait « De The World aux Aborigènes » constitue un fragment de Dessin pour une texture souterraine qui s’emporte et s’attache à divers mouvements de disparition.

 

Guillaume Barborini est né en 1986 à Chambéry, diplômé de l’École Supérieure d’Art de Lorraine, il réside principalement à Metz où il poursuit ses recherches artistiques.
Sa pratique déplie des gestes fragiles, à l’échelle du corps, qui se veulent attentifs aux choses, aux matières et aux terrains de vie. Elle entend prendre soin de ce qui résiste à l’aménagement corrosif du monde et consiste en la considération et l’expérience de ce dernier plutôt qu’en sa consommation. Guillaume Barborini intervient et expose régulièrement en France, notamment au Frac Lorraine (Metz), au Magasin des Horizons (Grenoble), au Granit (Belfort), à L’attrape-couleurs (Lyon), à Ergastule (Nancy) ainsi qu’au Luxembourg : les Rotondes (Luxembourg ville), Nei Liicht (Dudelange). Il développe également depuis peu une partie de son travail en Asie, à Daejeon (Corée du Sud) et à Tokyo (Japon).

Le Petit Programme réunit 12 artistes familiers et partenaires fidèles de la programmation du centre d’art. Ce projet inédit et inhabituel leur consacre tour à tour une semaine de carte blanche pendant laquelle ils proposent chacun trois œuvres.
Le Petit Programme est également présenté dans l’espace d’exposition de La Kunsthalle Mulhouse, tel un projet en construction alimenté au fur et à mesure des semaines.

Cet été, dans le cadre de l’opération « Musées en plein air », à l’initiative de la Ville de Mulhouse, La Kunsthalle invite Laurence Mellinger à présenter une série de dessins au parc Jaquet, situé à deux pas du centre d’art.

En ligne, les dessins issus d’un carnet de voyage réalisé en 1996 (techniques mixtes sur papier demi-teinte, doubles pages 30 x 20 cm) sont augmentés de sons et textes lus issus des carnets qui replacent le contexte et donnent une dimension plus intime à cette trace :

Laurence Mellinger, Voyage en Italie, Roma gare !, 1996
Crayon, encre de chine et gouache


Laurence Mellinger, Voyage en Italie, amphithéâtre, 1996
Encre de chine


Laurence Mellinger, Voyage en Italie, fontaine de Trevi, 1996
Mine de plomb, crayon blanc, aquarelle


Laurence Mellinger, Voyage en Italie, îles éoliennes, 1996
Aquarelle, gouache, crayons gras


Laurence Mellinger, Voyage en Italie, Stromboli ,1996
Stylo bille, aquarelle et gouache

 

Artiste plasticienne engagée dans le milieu de l’art contemporain, Laurence Mellinger est affiliée à la maison des artistes depuis 1999.
Designer titulaire d’un diplôme supérieur d’arts appliqués obtenu à l’ENSAAMA (Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Arts) à Paris (option design industriel et master en espace architectural) et également diplômée de l’Ensba (Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Paris, option multimédia).
A travers une réflexion portée sur les interactions entre l’homme et son environnement, son travail  traverse les disciplines en fonction du contexte. Entre dessin, installation multimédia, création sonore, picturale, conférence déambulatoire ou design, ses recherches transdisciplinaires l’ont menée à collaborer avec nombreux artistes, associations et institutions et à développer de nombreux projets collectifs. Sa forme de prédilection est l’installation et elle privilégie l’économie de moyen. Elle s’intéresse aux problématiques générées par la société émergente (rapport aux objets, à la nourriture, relation avec la nature, la construction du  paysage…) et oriente ses partis pris artistiques à partir de l’analyse des contextes et des espaces dans lesquels sont produites les  œuvres.
Avec ses reportages dessinés et ses « fictions architecturales », elle contribue depuis 2010 au journal L’Alsace avec le collectif « Les Mains Nues ».
Elle s’intéresse aux processus de création collective notamment dans l’espace public et cette démarche a reçu un bel écho à Mulhouse, où elle a pu expérimenter différentes formes, du  chantier participatif inscrit dans la durée, aux performances collectives pendant des festivals.. mais aussi en milieu scolaire, carcéral ou psychiatrique.
Régulièrement invitée par La Kunsthalle, le centre d’art contemporain de Mulhouse, elle mène un travail plastique expérimental en écho aux expositions et avec les différents publics.
Adepte des voyages au long cours, elle a rapporté de nombreux carnets de voyage d’Europe, d’Afrique et d’Asie… appréciés d’un large public.
Ses œuvres ont été montrées en France, à Paris, Metz, ainsi qu’ à l’étranger en Australie, à Freiburg et Cassel en Allemagne lors d’expositions collectives. Son travail a fait l’objet de commandes lors de résidences à Grigny et Montpellier.
Lauréate de la Filature à «Mulhouse 003», exposition des jeunes diplômés des écoles d’art de France, elle vit et travaille à Mulhouse depuis 2004.

 

Avec Musées en plein air, les musées sortent de leurs murs et exposent une sélection d’œuvres sur les grilles des parcs mulhousiens.
A l’initiative de la Ville de Mulhouse, le projet est réalisé en partenariat avec Musées Mulhouse Sud Alsace.

Katrin Ströbel, Becoming sculpture. Undoing sculpture. (Les confiné·e·s), 2020
Diaporama de collages en trois parties

Devenir sculpture. Défaire la sculpture.
« Pendant les deux mois de la période de confinement en France, nous étions censés devenir des sculptures. Nos corps n’ont plus bougé, nos mains ne se sont plus touchées, nos peaux ne se sont plus rencontrées. Les épines se sont raidies, les cœurs se sont alourdis. La plupart d’entre nous étaient peu doués pour être des sculptures. Les oiseaux se sont moqués. Les rats ont ri aussi. Du moins ici à Marseille.
Pourtant, à y regarder de plus près, on découvrait de minuscules fissures sur les peaux croûtées, des lignes de magma d’amour, de rage, de solitude, de colère, d’empathie, de souffrance, de frustration, de solidarité, de peur, de résistance. La nuit, on voyait les petites rivières de lave couler par les fenêtres sombres de nos voisins. L’effusion d’une femme qui pleure dans la rue. On les sentait flotter à travers les corps postés devant les supermarchés. Presque invisibles. Un doigt de la main droite tremblant. Une paupière tremblante. Un esprit agité.
Les confiné·e·s (devenir sculpture. défaire sculpture.) sont une quarantaine de collages réalisés à partir de restes et de déchets de papier pendant 8 semaines, de mars à mai 2020. »

Katrin Ströbel, Becoming sculpture. Undoing sculpture. (Les confiné·e·s) Part.1, 2020
Diaporama de collages, 5’17


(Extrait)


Katrin Ströbel, Becoming sculpture. Undoing sculpture. (Les confiné·e·s) Part.2, 2020
Diaporama de collages, 5’43


(Extrait)


Katrin Ströbel, Becoming sculpture. Undoing sculpture. (Les confiné·e·s) Part.3, 2020
Diaporama de collages, 4’52


(Extrait)

 

Katrin Ströbel est née en 1975, elle vit et travaille à Marseille, Stuttgart et Rabat.
Ses dessins, œuvres in situ et installations sont basés sur un questionnement critique des conditions sociales et géopolitiques qui définissent notre quotidien. Le travail de Katrin Ströbel porte sur les codes culturels et les langages (visuels), mais aussi sur des sujets tels que le colonialisme, la migration et le déplacement forcé et montre à quel point les politiques du genre et de l’espace sont liées. Avec une perspective critique et ironique, l’artiste déconstruit les relations de genre et les stéréotypes féminins dans ses dessins et collages.
Depuis 2004, elle a travaillé régulièrement au Maroc, au Nigeria, au Sénégal, en Afrique du Sud,
au Pérou, en Australie et aux États-Unis. Katrin Ströbel a fait des études d’arts plastiques et de
littérature. Elle est docteure en histoire de l’art. Elle est mère. Depuis 2013, elle est professeure à la Villa Arson, École nationale supérieure d’art de Nice.

Le Petit Programme réunit 12 artistes familiers et partenaires fidèles de la programmation du centre d’art. Ce projet inédit et inhabituel leur consacre tour à tour une semaine de carte blanche pendant laquelle ils proposent chacun trois œuvres.
Le Petit Programme est également présenté dans l’espace d’exposition de La Kunsthalle Mulhouse, tel un projet en construction alimenté au fur et à mesure des semaines.

Elise Alloin, carte postale, 2020
Carte postale numérique

Elise Alloin initie avec le Petit Programme un projet participatif sur le territoire dans le cadre d’une résidence de recherche artistique à La Kunsthalle/CRESAT autour de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.
Le projet se poursuit jusqu’en 2022 et votre contribution viendra nourrir la recherche artistique de l’artiste, dessiner les reliefs d’une carte de géographie émotionnelle collective et éclairer ce territoire de transitions.
Les deux réacteurs nucléaires de la centrale électrique de Fessenheim sont aujourd’hui définitivement arrêtés.
Installé depuis un demi-siècle au bord du Rhin, cet équipement industriel a modelé et transformé votre expérience et votre relation au territoire.
Vous êtes invité à exprimer un souvenir, une émotion, une anecdote, une question, un vœu qui décrive votre lien personnel à cette histoire-là. En mots, en dessin, dans la langue de votre choix.
Il vous suffit de télécharger la carte postale sur votre appareil, remplir le champ de correspondance et la renvoyer automatiquement à l’artiste par la touche envoi prévu à cet effet.
Vous pouvez également la renvoyer ou contacter directement l’artiste à l’adresse suivante : rech.artistique.fessenheim@gmail.com


Elise Alloin, Diverger, 2020
Bande sonore, 31’33


Capture d’écran

Un réacteur nucléaire est un creuset élémentaire du monde.
À partir de l’uranium et de la fission de son noyau qui produit beaucoup d’énergie, une quantité extraordinaire d’éléments chimiques sont créés.
Agités, excités, instables, ils tendent alors – avec leur temporalité propre – vers des états plus calmes, en changeant de nature et en exprimant leur radioactivité.
Lorsqu’on arrête le réacteur, ces noyaux restent en quête de stabilité.

 

Elise Alloin est née en 1971, diplômée de la Haute école des arts du Rhin, elle vit et travaille à Strasbourg.
Elle développe son œuvre plastique dans une dynamique de recherche par l’art, notamment en explorant les liens que nous entretenons avec la radioactivité.
Comment cet « invisible » modèle-t-il notre conscience des lieux, notre relation au temps, à la mémoire sociale et à la transformation du vivant ?
Sa pratique, polymorphe et transdisciplinaire, se construit en collaboration avec des équipes de recherche : en physique nucléaire (CNRS-Institut pluridisciplinaire Hubert Curien, Strasbourg), en sciences humaines (Anthropologie Contemporaine, Université de Stockholm, Suède) et en sciences du vivant (Institut Océanographique et Laboratoire de Biotechnologie Marine, Université de Gdansk, Pologne).
Récemment accueillie en qualité de chercheur associée au CRESAT (Université de Haute Alsace), elle participe au programme de recherche Post-atomic Lab porté par le Centre sur la transition énergétique des territoires du Nucléaire. Elle y explore les questions qui traversent son travail sur la construction de nos paysages physiques et psychiques, nos circulations et nos modes d’habiter, en lien avec le démantèlement annoncé de la centrale nucléaire de Fessenheim.

Le Petit Programme réunit 12 artistes familiers et partenaires fidèles de la programmation du centre d’art. Ce projet inédit et inhabituel leur consacre tour à tour une semaine de carte blanche pendant laquelle ils proposent chacun trois œuvres.
Le Petit Programme est également présenté dans l’espace d’exposition de La Kunsthalle Mulhouse, tel un projet en construction alimenté au fur et à mesure des semaines.

Pusha Petrov, NEMAPARA, 2020
Vidéo en trois parties (Citći, Pišćir et Néma para na palucenska muma), durée totale 26’21
Camera : Rafael Vasilcin. Remerciements : Petrov Petronela, Rafael Vasilcin, Emil Madosa.

Pusha Petrov, Ćitći, 2020
Photographie couleur, 15 x 20 cm
Objet prêté gracieusement par le collectionneur Emil Madosa

« Pour le geste défaire je me suis arrêtée sur le plus petit accessoire de costume, le Ćitći qui accompagne le Pišćir est qui se porte à l’extrémité de l’arcade sourcilière. Il a le rôle d’une broche et représente le dernier accessoire ajouté à une jeune femme mariée. »


Pusha Petrov, Pišćir, 2020
Photographie couleur, 100 x 100 cm

« Pour la reconstruction, ce sont les mains de ma mère qui présentent la fabrication d’un Pišćir. Ses gestes filmés sont la passation d’une tradition. »


Pusha Pétrov, Néma para na palucenska muma / Aucune n’égale une mariée bulgare / The beauty of a Bulgarian bride goes unriaveled, 2020
Photographie couleur, 100 x 150 cm

« La vidéo revisite le principe de création des tresses perlées qui prolongent les cheveux des jeunes filles. Le titre, fait référence à une des chansons populaires les plus connues dans la communauté. Elle raconte la beauté féminine universelle. J’apprends ici le geste banal d’enfiler des perles sur un fil noir en vue de la réalisation de la pièce. »

Le village de Dudestii-Vechi est le foyer d’une petite communauté connue sous le nom de Palcene ou Bulgares du Banat en Roumanie. L’identité de ce groupe, forgée dans la tradition et la religion, est imprégnée d’un grand sens communautaire, qui a marqué leur costume traditionnel féminin. Ces costumes, riches de détails et longuement préparés, sont conçus selon une tradition qui témoigne de la fierté. En résulte une image riche d’identité et prête pour la fête.
Composé d’éléments minutieusement brodés et tissés à la main, avec des insertions de fil d’or, le costume féminin traditionnel est fabriqué intégralement par les femmes de la famille. Il représente une dote ou un héritage transmis de génération en génération. Son histoire est de presque un siècle et demi, il est créé habituellement pendant l’hiver, dans des conditions de faible lumière naturelle, il suscite un véritable effort générationnel.
Habillées par leurs proches, selon un protocole très précis, les femmes revêtent ce costume particulièrement important lors de différentes célébrations, notamment quand il est porté par la marraine dans une fête de mariage.
Dans le costume, le Pišćir est un accessoire particulier rajouté sur la tête. Fait de métal et de carton, la pièce a un statut sculptural qui fige la personne qui le porte et lui apporte une certaine dignité. Le costume devient une armure, d’apparence colorée et brillante, mais assez lourde à porter pour le corps et la tête.
Pour le Petit programme, Pusha Petrov propose 3 vidéos d’initiation autour du Pišćir (le chapeau), du Ćitći (l’agrafe) et des Manišćen plitći (les tresses de perles). Les trois accessoires génèrent des gestes particuliers : défaire, reconstruire et tresser des perles sur des fils. Exercices familiaux, ces trois temps de préparation filmés sont aussi la transmission d’un savoir-faire.

 

Pusha Petrov est née en 1984, elle vit et travaille à Timisoara en Roumanie.
Elle fait partie de la toute nouvelle génération d’artistes contemporains roumains. À travers ses photographies et ses installations, l’artiste cherche à guider le spectateur vers une identité cachée des objets personnels. Elle observe l’intimité des gens en se concentrant sur les détails de la vie quotidienne et les attitudes spécifiques qui préservent la singularité de chacun. En photographiant des objets ou des espaces habités, elle montre symboliquement le contexte ordinaire des gens, offrant une lecture sociologique et esthétique des modes de vie.

Le Petit Programme réunit 12 artistes familiers et partenaires fidèles de la programmation du centre d’art. Ce projet inédit et inhabituel leur consacre tour à tour une semaine de carte blanche pendant laquelle ils proposent chacun trois œuvres.
Le Petit Programme est également présenté dans l’espace d’exposition de La Kunsthalle Mulhouse, tel un projet en construction alimenté au fur et à mesure des semaines.

Marianne Marić, Terre, 2009-2020
Vidéo, couleur, son, 52″


Capture d’écran

Le visage est ici un paysage qui s’anime au gré d’une physionomie et d’un souffle extérieur. A la manière d’une terre balayée, il livre des instants fugaces et insaisissables en proie au vent qui chahute. Le noir des pupilles, au plus profond du regard, semble refléter une éclipse du soleil. Le monde sous les traits et la douceur du visage apparaît d’une grande beauté menacée par un tir, un seul, capable de tout anéantir.


Marianne Marić, Pierre, 2017
Photographie, couleur

D’un alliage fragile le sculpteur a tiré sa statue, un homme qui sue et qui symbolise le travailleur. Nu, il n’a pour habits que le dessin qui s’est inscrit sur la surface du matériau : un réseau de lignes semblables à des veines. Le temps et l’usure l’ont vêtu de la vie. Dans ses images, Marianne Marić sublime l’homme et offre une peau à la sculpture. Elle en fait un paysage infini à explorer.


Marianne Marić, Chair, 2016-2020
Vidéo, couleur, son, 52″


Capture d’écran

De la farine et de l’eau naît la pâte. De la pâte et de la peau Marianne Marić joue la ressemblance. Les mains et les pieds s’emparent avec sensualité de la préparation, la malaxent et lui donnent vie comme un sculpteur extrait de la terre une forme façonnée. Il y a lutte, violence et résistance jusqu’au coup final qui scelle la fin d’un combat. La pâte s’apprête à devenir pain.

 

Marianne Marić est née en 1982, diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art et Design de Nancy, elle vit et travaille à Paris et Mulhouse.
À l’âge de dix ans, Marianne Marić s’enfuit en pleine nuit par la fenêtre de sa chambre après avoir vu « L’Enfant sauvage » de François Truffaut à la télévision. Le lendemain, elle est découverte par un garde forestier qui la raccompagne chez ses parents. Après cet épisode marquant, Marianne se jure de tout faire pour devenir artiste, afin de réaliser ses fantasmes sans que personne ne puisse la ramener à la raison. Ainsi, depuis 2007, elle développe un travail transdisciplinaire, dans lequel elle déconstruit les frontières entre les médiums en utilisant le corps comme une arme sculpturale. Dans ses créations, l’art, la mode, le design, la photographie, la musique et la vidéo fusionnent à travers l’utilisation des corps de femmes comme « une extraordinaire et fascinante architecture ». Elle déconstruit des stéréotypes pour mieux les réemployer, s’amuse à jouer avec les symboles pour mieux les détourner. En 2018, elle a eu une exposition personnelle en Suède (par Christian Caujolle), puis elle a représenté la France à la Biennale d’Athènes (Poka-Yio) et enfin elle fut invitée d’honneur en novembre 2019 au plus grand festival de Photographie d’Amérique Latine : le FIFV au Chili.

Joël Riff à propos de son travail :
De la faille minérale d’un monument aux Morts, à la fente précieuse d’un sexe féminin, Marianne Maric positionne son objectif dans une même familiarité, qui fait de toutes ses images des témoignages. Désirer une photographie de Marianne Maric, c’est la posséder en petit, et la projeter en grand. Sensuels inédits.
Marianne Maric impose une con ance manifeste. Face à elle, les sujets ne s’offrent comme à personne d’autres. Cette alchimie unique, c’est chaque cliché qui la contient.

Pierre Bal-Blanc :
Signalons aussi ce contraste tangible tout au long de sa production, entre l’urgence d’un contexte, et la tendresse que l’artiste y cristallise. Dans une forêt vierge, dans les ruines d’un parc ou les quais sales du métro parisiens, des corps se donnent passionnément.
Une architecture vernaculaire et corporelle

Le Petit Programme réunit 12 artistes familiers et partenaires fidèles de la programmation du centre d’art. Ce projet inédit et inhabituel leur consacre tour à tour une semaine de carte blanche pendant laquelle ils proposent chacun trois œuvres.
Le Petit Programme est également présenté dans l’espace d’exposition de La Kunsthalle Mulhouse, tel un projet en construction alimenté au fur et à mesure des semaines.

Lena Eriksson, LODYPOP.COM
Diaporama de dessins.


(capture d’écran)

(Performance sans pression et projet sans panique)
À l’envers, en allemand, le mot vie (Leben) devient brouillard (Nebel). Lena Eriksson se positionne entre ces deux états et par le dessin propose une narration personnelle du monde dans lequel elle vit et tel qu’elle aimerait qu’il soit. Les dessins l’accompagnent partout et toujours, ils racontent sa vie et sa quête de sens, de convivialité, d’altruisme, d’émerveillement.


Lena Eriksson, Tierfilm (Film animalier), 2002
Vidéo, couleur, son, 19’15. Caméra : Andrea Saemann


(capture d’écran)

Le film est tourné dans une forêt près de Bâle, on aperçoit l’agglomération en arrière-plan. Le personnage est fait d’édredons, d’oreillers de duvets cousus entre eux. Animal, seul, un peu monstrueux, il occupe ce territoire, erre, s’attarde paresseusement au milieu des arbres sous l’objectif d’une caméra. Il semble confiant, insouciant et presque seul au monde. Il vit. La condition animale renvoi à l’évidence et la simplicité tandis que l’homme s’en fait l’observateur.


Lena Eriksson, Au-dessus de tous sommets, 2004
Vidéo, couleur, son. Caméra : Jan Eriksson, musique : Philippe Schwarz


(capture d’écran)

À la recherche de l’image du bonheur, Lena Eriksson tombe sur une photo de Björk à Cannes. L’actrice, au sommet de sa gloire, toute vêtue de rose, obtient la Palme d’or. Et si la robe rose était la clé du bonheur ? A son tour, Lena Eriksson tente sa chance et se construit sa propre robe en papier rose…

 

Lena Eriksson est née en 1971 à Viège en Suisse, elle vit et travaille à Bâle.
En fine observatrice du monde qui l’entoure, au contact de ses rencontres et au fil de ses voyages, elle développe des projets de recherche au service de nouvelles formes de médiation de l’art. Son travail s’exprime principalement dans le dessin, la vidéo et la performance. Entre 2004 et 20009, elle a dirigé le Kunstraum Lodypop à Bâle et depuis 2014 elle enseigne en Master Art à l’école de Design et d’Art de Lucerne.

Le Petit Programme réunit 12 artistes familiers et partenaires fidèles de la programmation du centre d’art. Ce projet inédit et inhabituel leur consacre tour à tour une semaine de carte blanche pendant laquelle ils proposent chacun trois œuvres.
Le Petit Programme est également présenté dans l’espace d’exposition de La Kunsthalle Mulhouse, tel un projet en construction alimenté au fur et à mesure des semaines.

A l’occasion du vernissage de Petit Programme, La Kunsthalle et l’association Épices proposaient une performance culinaire de Mélanie Boissié.

Plus que jamais la cuisine est un lien de partage et de solidarité, et la nourriture un moyen de découverte et de voyage tout en étant une pratique intime et réconfortante, d’autant plus essentielle lors de cette période si particulière.
Ce vernissage à emporter est l’occasion de mettre à l’honneur les valeurs et les personnalités de l’association Épices.
Dans ce format inédit un dialogue singulier s’établit avec le participant à travers des mets de saison et des mots écrits et choisis par les membres de l’association.
L’installation à déconstruire invite à se questionner sur des notions qui nous ont collectivement accompagnés ces derniers mois : espace privé et public, isolement et solidarité, individualité et unité.

Mélanie Boissié.

Cette performance a eu lieu dans le cadre de la résidence culinaire annuelle initiée par Épices et La Kunsthalle.
Le projet panache des temps d’ateliers de création, menés par l’artiste en collaboration ÉPICES, et des temps de restitution à La Kunsthalle lors des vernissages.

Mélanie Boissié est diplômée du Master Design et Culinaire de l’ESAD de Reims.

En partenariat avec l’association Épices, la résidence culinaire bénéficie du soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Grand Est.

Chourouk Hriech, Bird’s Fountain, 2017
Vidéo HD, couleur, son, 4’16 – Courtesy de l’artiste et de la Galerie Anne-Sarah Bénichou


(capture d’écran)

Une femme porte une cruche d’eau qui se remplit… on ne sait pas d’où vient l’eau qui déborde peu à peu sur la toge blanche immaculée de la jeune femme. Cette dernière tourne sur elle-même et nous fixe, le regard de plus en plus intense, l’eau de plus en plus noire.
Cette vidéo fait références à « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse » (proverbe populaire), « La pluie » de Marcel Broodthaers (1969), le corps des femmes en lien avec les différents vases que chacune porte dans « Rebecca et Eliezer » de Nicolas Poussin 1643, enfin un lien avec le tour du potier suggéré ici par le modèle qui tourne sur lui-même, et dont l’eau et l’encre façonnent ses expressions au fur et mesure qu’elles se déversent sur lui.


Chourouk Hriech, Effeuillages – Robe 2, 2018
Vidéo HD, couleur, son, 14’15 – Courtesy de l’artiste et de la Galerie Anne-Sarah Bénichou


(capture d’écran)

« Nous retrouvons l’eau dans l’œuvre vidéo intitulée Effeuillage (2018) où l’artiste, debout dans une piscine, dessine des fleurs sur un carnet posé au-dessus de sa tête. Elle dessine à l’aveugle un motif commun, presque enfantin. Lorsque le dessin est terminé, elle arrache la page et la jette à l’eau. Dans une énergie absurde et poétique qui rappelle l’œuvre de Marcel Broodthaers (La Pluie, 1969), elle essaye, rate et recommence, sans jamais renoncer. Le dessin participe ici à la fois d’une impuissance et d’une résistance. » Julie Crenn


Chourouk Hriech, Le réel étant…, 2020
Vidéo HD, couleur, son , 8’38 – Courtesy de l’artiste et de la Galerie Anne-Sarah Bénichou


(capture d’écran)

Chourouk Hriech est rejointe par Hélène Kheletter, France/Paris, BryceAndCamille France/un duo Niçois, Timothée Monier France/Marseille, Béatrice Leitonaite France/Lituanie, Elias Kurdy France/Syrie, Vincent Pajot. Le temps d’un projet, ils se partagent un espace et proposent à la suite des uns et des autres un « haiku peint ou dessiné ».

 

Chourouk Hriech est née en 1977, diplômée de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon, elle vit et travaille à Marseille.
L’artiste pratique le dessin, comme une promenade dans l’espace et le temps. Ses œuvres, sur le papier, sur les murs, sur les objets qui nous entourent, appellent à la contemplation d’architectures anciennes et récentes, réelles et imaginaires, de personnages, d’animaux et de végétaux. Ses dessins articulent et entrechoquent des motifs urbains, du quotidien, en suivant sereinement la course folle du monde, comme un désir de résistance et d’utopie. Chourouk Hriech pratique avec la même énergie la vidéo ou la photographie, ainsi que la performance, souvent entourée d’oiseaux, de musiciens et de danseurs.
Son œuvre est présente dans de nombreuses collections publiques et privées.

Les autres artistes de « Le réel étant… » :

Elias Kurdy est né en 1990 à Damas (Syrie).
Je commence mes études d’architecture à l’Université arabe internationale de Damas en 2008, je suis venu à Marseille en 2012 après les événements qui ont suivi la révolution dans mon pays et intégré l’école d’architecture de Marseille -ENSAM jusque dans 2015, je suis entré à l’école d’art ESADMM pour obtenir un DNA 2017 et un DNSEP 2019. Aujourd’hui, je fais de la sculpture en carton, en papier, en terre, en granules de plastique, en jello. Je teste les limites de ces matières fragiles et leur résistance, mais surtout, je m’intéresse aux limites de mon corps et comment nos corps façonnent notre perception de l’échelle et des matériaux, de l’architecture qui nous entoure. Bien que mes gestes de dessinateur, de sculpteur ou d’interprète me semblent souvent futiles face aux crises politiques et aux bouleversements, j’ai un besoin compulsif de créer des formes, de dessiner des figures. La compulsion me sert à combattre le doute le temps d’un geste, d’une forme ou d’une performance. Mes personnages ont tendance à avoir du mal à rester debout, avec le risque de disparaître aussi facilement qu’ils ont émergé. www

Vincent Pajot est né en 1991 à Massy (91), il vit et travaille à Marseille.
Après des études d’architectures à l’ENSA Paris-Malaquais, il poursuit son cursus aux Beaux-arts de Marseille, et obtient son DNA en 2014. Il réalise pendant trois ans des reportages et clips musicaux pour un label de musique, puis retourne aux Beaux-arts dans le but d’élargir sa pratique, et obtient son DNSEP en 2019. Les notions d’échelles d’espace et de temps guident souvent ses créations, produisant des objets pouvant faire penser aux décors de film ou à la maquette. Il cultive par ailleurs une mythologie de la science, en opérant des détournements, des inventions, des assemblages d’objets techniques. www

Thimotée Monier est né en 1990 à Marseille où il vit et travaille.
Après avoir travaillé dans le bâtiment jusqu’à mes 25 ans, j’ai décidé d’intégrer l’Esadmm. En 2020 j’ai obtenu mon DNSEP. Mon travail s’articule entre peinture, dessin, collage et sculpture. Les médiums et les matériaux se reflètent sans pour autant révéler les mêmes choses. Je suis toujours en recherche de différentes dimensions envisageables créées par tous ces outils, ainsi, la construction, l’équilibre et la rencontre matérielle est l’essence de mon travail.

Beatrice Leitonaite est née en 1995 à Kaunas (Lituanie), elle vit et travaille à Marseille.
J’ai terminé les Beaux-arts de Kaunas en 2014 et la même année je suis arrivée en France pour continuer mes études d’art dans l’Ecole Supérieure d’Art et de Design Marseille-Méditerranée. Diplômée du DNA en 2017 et du DNSEP en 2019, mes réalisations sont comme une sorte de journal personnel, habité et nourri par mes pensées, mes réactions, mes souvenirs, mes batailles, mes attentes. C’est une pratique quotidienne qui vient d’une observation de la société, le monde qui m’entoure et de ma place dedans. Proche des dessins d’enfants, non sans faire penser aux dessins d’animation, ou aux griffonnages, l’ensemble de mes dessins dissimulent en réalité des expériences ou des craintes intimes comme des détails qui “grattent”, une espèce de fausse légèreté. Ces images sont faites pour que le spectateur se les approprie et les relie avec son propre vécu. 

Hélène Kelhetter est née en 1994 à Clamar (92), elle vit et travaille à Paris.
Elle est diplômée de l’Esad de Reims depuis juin 2018.
Le dessin, la vidéo et la céramique lui permettent de défendre des valeurs « décoloniales » dans l’art depuis la rédaction de son mémoire « Plonger au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau ».

Bryce Delplanque et Camille Chastang sont né.e.s respectivement en 1993 et 1994, ils vivent et travaillent à Nice.
En 2015, ils se rencontrent à la Villa Arson autour du projet éditorial Pierre-Joseph, (mené par la graphique designer Susanna Shannon) dont ils deviennent les directeurs artistiques. La pratique du graphique design sera le point de départ de leur duo d’artistes tout comme leur goût pour la peinture, les reproductions d’images, le dessin, les fleurs, le papier peint, la sérigraphie et les big dots. Un duo  animé par l’envie de renverser la hiérarchie des genres picturaux, en redonnant au statut décoratif une valeur artistique.

 

Le Petit Programme réunit 12 artistes familiers et partenaires fidèles de la programmation du centre d’art. Ce projet inédit et inhabituel leur consacre tour à tour une semaine de carte blanche pendant laquelle ils proposent chacun trois œuvres.
Le Petit Programme est également présenté dans l’espace d’exposition de La Kunsthalle Mulhouse, tel un projet en construction alimenté au fur et à mesure des semaines.

Anna Byskov, La dérive de l’imbécile, 2020
Vidéo en trois parties, 39’40 au total

La situation récente a propulsé Anna Byskov en arrière… A resurgit un sentiment d’impossibilité de faire, de difficulté à s’exprimer. Aux séquences enregistrées il y a 15 ans, elle rajoute de nouvelles actions et réalise un film en 3 parties. La dérive de l’Imbécile est une tentative d’organiser des bribes d’expressions librement tournées. S’y retrouvent l’idée de l’autre, du collectif, du dialogue (parfois de sourd), du désordre, du doute et du dérisoire.

Partie 1 – Il y a 15 ans / 15 years ago (Dialogues, Les têtes/Faces, Les gestes/Gestures)
Vidéo bilingue français-anglais, 19’40. Extraits de vidéos réalisées il y a 15 ans remontés, réagencés, recoupés et réactualisés en mai 2020


(capture d’écran)


Partie 2 – Aujourd’hui à la maison / Today at home
Vidéo bilingue français-anglais, 10’, réalisée pendant la période de confinement, 2020


(capture d’écran)


Partie 3 – SORTIR / OUTSIDE
Vidéo bilingue français-anglais, 10’, réalisée pendant la période de confinement, 2020


(capture d’écran)

« La situation actuelle m’a propulsée en arrière.
A la maison, face à mon travail, j’ai eu une difficulté à sortir une production satisfaisante. La forme était rarement juste ou aboutie. Impossible d’exprimer ce que je voulais. Cette situation m’a propulsé en arrière lorsque j’étais étudiante et que j’étais face au même problème. Comment donner un statut, une justesse à quelque chose que nous voulons exprimer et qu’on n’y arrive pas ?
J’ai repris et sélectionné des rushs et séquences d’il y a 15 ans que j’avais faites précisément à la maison, en 8 clos, face à moi-même. Cette volonté acharnée de trouver une forme avait engendré beaucoup de tentatives sans réel succès.
Aujourd’hui, je les ai remontées entre elles pour redonner vie et un statut à ces séquences perdues.
Avec la situation actuelle, je retrouve cette incertitude d’il y a 15 ans. A nouveau, dernièrement, j’ai fait des tentatives de formes, sans grande conviction, j’ai filmé et remonté des bouts de séquences faites à la maison pour tenter de produire quelque chose.
Cette obstination finalement est une recherche de l’extérieur, de l’air frais, une escapade- et enfin NOUS la retrouvons ! »   Anna Byskov, mai 2020

Anna Byskov est née en 1984, diplômée de la Villa Arson (Nice), elle vit et travaille à Mulhouse.
Mettant son corps (et parfois son esprit) en jeu dans des actions décalées dans lesquelles le non-sens l’emporte sur la raison (comme plonger jusqu’à n’en plus pouvoir dans une piscine après avoir enfilé un maillot de bain trop grand, ou comme se taper la tête contre les arbres jusqu’à perdre le nord…), Anna Byskov ne rechigne pas à la tâche. Engagée physiquement dans son œuvre, pour la cause de l’autodérision, du burlesque et pour l’envie de tenter l’impossible, ses vidéos comme ses actions montrent une artiste déterminée dans son projet.
Anna Byskov se met également en scène en incarnant des personnages extravagants et stéréotypés. Ceux-ci empêtrés dans des conversations saugrenues déploient des dialogues paradoxalement absurdes et plausibles qui tendent souvent à relativiser la notion de folie ou d’idiotie.
Son travail de sculpture s’appuie lui aussi sur cette nécessité de contrer la valeur et la pérennité des choses et c’est donc avec le déséquilibre et le carton qu’elle construit. Comme pour être sûr que rien ne résistera au temps. Qu’une fois montrées, ses formes fragiles tomberont comme elle-même tombe quand elle tente de gravir ses escaliers de papier (L’escalier).

Le Petit Programme réunit 12 artistes familiers et partenaires fidèles de la programmation du centre d’art. Ce projet inédit et inhabituel leur consacre tour à tour une semaine de carte blanche pendant laquelle ils proposent chacun trois œuvres.
Le Petit Programme est également présenté dans l’espace d’exposition de La Kunsthalle Mulhouse, tel un projet en construction alimenté au fur et à mesure des semaines.

Eddie Ladoire, Intimité zéro, avril 2020
Photographies, bande son

Cette proposition, regroupe un ensemble de captations sonores et photographiques du paysage quotidien de l’artiste, réalisées pendant la période de confinement.
En marge de la série Intimité (1 à 10), Eddie Ladoire envisage ce numéro « zéro » comme un acte de résistance poétique et un retour à l’essentiel…

Partie 1 (7H)

Partie 2 (12H)

Partie 3 (21H)

« Ma démarche d’écriture sonore a pour point de départ les enregistrements des propriétés de lieux d’architecture, de villes ou de paysages, sur le terrain. De cette collecte minutieuse de sons et par des montages étudiés, naissent mes travaux de composition ou d’installation et, notamment, la série intitulée Intimité, de 1 à 10. A chaque fois, je dédie une Intimité à un lieu à l’architecture particulière, à un quartier, à une ville. Ces installations faites de micro-fictions, de bribes d’intimités, de discussions, de sons du quotidien aptes à créer des images mentales, mêlent le temps figé par l’enregistrement et le temps présent de l’auditeur. La frontière entre le réel et l’imaginaire devient fragile. D’où proviennent les sons ? S’agit-il de sons diffusés ? De sons naturels ? Ces œuvres en écho se déploient comme une large partition sonore aux fragments multiples pour écrire un seul et même récit, celui des lieux traversés.
Ma pratique habituelle est nomade, je voyage. J’enregistre partout pour saisir les sons cachés sous les bruits ambiants, les variations infimes, les ondes mineures. Je rencontre aussi. Je capte les mouvements humains et les intimités en recueillant des paroles, confidences chuchotées, chants, cris. Je dois glaner des matériaux et sortir de mon atelier pour mieux y revenir.
Avec le confinement, bien sûr, je ne peux plus présenter mes travaux normalement mais, surtout, je ne peux plus développer ma pratique librement. Double peine. Pas de déplacement, pas de rencontres, le point mort a priori. Et une grande envie d’aller enregistrer les villes en partie désertées à laquelle je dois renoncer alors que l’occasion est inédite.
Confiné face au même paysage, je me découvre pourtant chanceux d’avoir une fenêtre avec vue, ouverte sur la nature.
J’observe avec plus d’attention ce paysage familier qui se modifie parfois de manière très subtile au fil des heures. Et j’écoute. Au bout de quelques jours déjà, je perçois de nouveaux sons, des chants d’oiseaux jamais entendus, des insectes qui investissent sans crainte les espaces abandonnés par l’homme. Plus de voiture, moins de trains, moins de sons liés à l’activité viticole, quelques voix depuis les jardins alentours. J’avais déjà beaucoup enregistré cet environnement que je ne reconnais plus à l’oreille.
Confronté à ma propre intimité, avec le besoin de retrouver l’extérieur et la nature, je reprends mes micros et mon appareil photo pour capter, matin, midi et soir, ce qui est désormais mon paysage quotidien et ses imperceptibles variations. Ce retour sur soi est aussi un retour à l’essentiel, l’Intimité zéro avant les autres Intimités.
L’installation Intimité zéro est comme un acte de résistance poétique : travailler malgré tout, créer malgré tout et fixer pour après cette nature retrouvée, la préserver au-delà du confinement, faire en sorte que l’homme y reprenne sa place mais plus modestement, avec humilité. C’est possible, je le vois et l’entends tous les jours.
Intimité zéro est mon témoignage. L’installation est composée de trois tirages photographiques et d’une bande-son »  Eddie Ladoire, avril 2020

Eddie Ladoire est né en 1975, il vit et travaille dans la région de Bordeaux.
Ayant suivi un double parcours en Arts appliqués et en musique électroacoustique au Conservatoire de Bordeaux, Eddie Ladoire est à la fois plasticien et compositeur. Cet artiste-activiste est aussi à l’aise dans ses projets d’expositions où le rapport à l’intime est omniprésent, que dans ses productions sonores où il nous invite à repenser nos rapports au son, à l’écoute, à l’espace et à la ville. Auteur de pièces radiophoniques et de cartes postales sonores, il a exposé dans de nombreux centres d’art ou manifestations d’art contemporain en France et à l’étranger. Il réalise des créations sonores pour des scénographies d’exposition, compose des bandes-son pour le cinéma, des vidéos ou des documentaires et développe aussi des projets numériques dont Listeners application pour des parcours sonores géolocalisés et Audio Room, outil pédagogique.
Depuis 2014, il déploie l’ensemble de ses projets au sein d’Unendliche Studio, son agence de production.

Le Petit Programme réunit 12 artistes familiers et partenaires fidèles de la programmation du centre d’art. Ce projet inédit et inhabituel leur consacre tour à tour une semaine de carte blanche pendant laquelle ils proposent chacun trois œuvres.
Le Petit Programme est également présenté dans l’espace d’exposition de La Kunsthalle Mulhouse, tel un projet en construction alimenté au fur et à mesure des semaines.

Initiation à la programmation par le jeu avec Audrey Lépicier, ingénieure documentaliste & intervenante pédagogique / Atelier Canopé 68, suivie d’une visite guidée de l’exposition Algotaylorism.

Avec trois niveaux de difficultés, Planète Code* est un jeu collaboratif qui propose un apprentissage débranché et progressif du code et de la programmation.
De 2 à 4 joueurs (peut se jouer en équipes), à partir de 8 ans.
Parties de 15 minutes.

Gratuit, sur inscription au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr
En partenariat avec le Réseau Canopé

* sur une idée originale de Lorin Walter et Matthieu Boucher

"Il était une faim", 2019 © Mélanie Boissié

Le vernissage de l’exposition Algotaylorism s’est poursuivi avec une performance culinaire de Mélanie Boissié.

Le projet panache des temps d’ateliers de création, menés par l’artiste en collaboration avec de jeunes mulhousiens, au sein d’ÉPICES et des temps de restitution à La Kunsthalle lors des vernissages.

Le domaine numérique et ses algorithmes bouleversent l’appréhension de notre alimentation.
En s’inspirant des paramètres algorithmiques – constantes, variables et structures – et en suivant un protocole d’expérimentations et de recherches autour de la nourriture, Mélanie Boissié questionnera l’acte fondamental de cuisiner lors d’ateliers au sein de l’association Épices et le résultat de leurs recherches seront à découvrir et tester lors des vernissages.

En partenariat avec l’association Épices. la résidence culinaire bénéficie du soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Grand Est.

Vue de l’exposition "Se suspendre aux lendemains" | Aline Veillat, "Stamp your print" et "Impression d’interdépendances", 2019 © La Kunsthalle – photo : Sébastien Bozon

L’Apéro scientifique  « Se souvenir pour mieux se préparer » est organisé dans le cadre de l’exposition Se suspendre aux lendemains – Régionale 20.

En présence de
Amandine Amat, responsable du département Conseil Risque et Changement Climatique à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Alsace ;
Brice Martin, géographe, enseignant chercheur au CRESAT de l’Université de Haute-Alsace ;
Aline Veillat, artiste-chercheure
Loïc Minery modérera les échanges

Le débat portera autour de notre capacité collective et individuelle à appréhender le fleuve comme un écosystème vivant et ayant ses propres exigences et nécessités de mouvements. Accepter cet état incontrôlable du fleuve, c’est le reconnaître comme un possible acteur d’événements majeurs et irrémédiables pour l’homme. En nous fondant sur une histoire et une situation géographique locales, nous nous interrogerons sur la relation que nous entretenons avec le risque d’inondation, mais aussi sur la place que peut occuper le souvenir dans cette relation.

Tous publics. Entrée libre (réservation conseillée au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr)

Organisé par La Kunsthalle Mulhouse et la Nef des sciences, dans le cadre de l’événement « Les sciences ça se discute », l’événement est réalisé en partenariat avec le CRESAT de l’UHA et s’inscrit dans les commémorations du centenaire des inondations de 1919.

     


Les intervenants

Amandine Amat a soutenu sa thèse en sociologie et urbanisme à l’Université de Strasbourg en 2016 sur la prise en compte du changement climatique par les entreprises et les villes en Alsace.
Chargée de mission Changement climatique et Eau à la Cci Alsace Eurométropole, elle sensibilise les entreprises aux impacts du changement climatique sur leur activité et les accompagne pour les aider à s’y adapter de façon soutenable (programme Interreg Clim’Ability). Elle a également pour mission d’inciter les entreprises aux économies d’eau et à l’anticipation du risque d’inondation, pour éviter tout surcoût, mais surtout toute pollution accidentelle.

Brice Martin est maître de conférences de géographie à l’UHA depuis 1998. Il est spécialiste des questions d’environnement, de risques et de territoires, et travaille particulièrement sur la question des inondations, notamment dans le cadre de programmes de recherche franco-allemands (ANR-DFG TRANSRISK, Interreg Clim’ability) et de nombreuses collaborations avec les acteurs en charge de la gestion des inondations en Alsace et dans le Grand Est. Il pilote le site ORRION (base de données participatives sur l’histoire des inondations : www.orrion.fr) et assure la coordination des actions organisées dans la Région Grand Est à l’occasion des commémorations des inondations du 24 décembre 1919.

Aline Veillat vit et travaille comme artiste chercheure indépendante à Bâle en Suisse. Elle a étudié à l’École d’art de Lausanne et titulaire d’un doctorat de l’Université Paris 8 en Esthétiques, Sciences et Technologies de l’Art. Ses œuvres sont régulièrement présentées dans le monde entier.
Dans sa pratique elle se concentre principalement sur les questions environnementales à l’époque de l’Anthropocène et plus particulièrement sur la façon dont l’être humain est lié au non-humain vivant ou non vivant. Son approche est tout d’abord conceptuelle puis se traduit par la suite sous une forme plastique.
Conjointement à sa participation au projet Transrisk sur la culture des risques inondation avec l’Université de Haute Alsace, elle collabore à différents projets de recherche : Ecodata-Ecomedia-Ecoaesthetics avec l’Institut d’Esthétiques Pratique et Théorique IAeP de Académie des Beaux-Arts et de Design FHNW Basel et le laboratoire WSL Eau-Neige-Paysage de l’Ecole Polytechniques Fédérale de Zürich sur les impacts anthropiques et du changement de climat sur une forêt alpine, ainsi que sur un projet sur le sol envisagé comme un organisme vivant, projet développé en tant que chercheur associé à l’IMéRA l’Institut d’Etudes Avancées en collaboration avec l’IMBE l’Institut Méditerranéen de la Biodiversité et d’Écologie de l’Université d’Aix-Marseille.
www.alineveillat.com

Vue de l’exposition "Se suspendre aux lendemains" - Régionale 20 | Elise Alloin, Table de travail, 2019 © La Kunsthalle – photo : Sébastien Bozon

La table ronde « Se suspendre aux lendemains… de Fessenheim » est organisée dans le cadre de l’exposition Se suspendre aux lendemains – Régionale 20.

En présence de
Florence Fröhlig, ethnologue à l’Université de Stockholm, Suède ;
Teva Meyer, géographe et géopolitologue au CRESAT, Université de Haute-Alsace ;
Elise Alloin, artiste et chercheure par l’art.

Florence Fröhlig, Teva Meyer et Elise Alloin partageront une discussion avec le public, à l’heure où la centrale nucléaire de Fessenheim va cesser son activité. Il y sera question de la perception du territoire, de voix diverses et de la multitude de récits, des expériences de réalité qui dessinent les représentations complexes d’un territoire en transition.
Intéressés, curieux, inquiets, sentimentaux, informés, enthousiastes, impliqués, cette table ronde sera l’occasion d’évoquer ces questions, en échangeant avec des spécialistes et les œuvres d’Elise Alloin comme support.

Entrée libre et gratuite.

En partenariat avec le Centre de recherches sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques (CRESAT) de l’Université de Haute-Alsace (programme Interreg Clim’ability Design) et l’Université de Stockholm.

     

Les intervenants

Florence Fröhlig est ethnologue et chercheuse dans le département de géographie à l’Université de Stockholm. Elle est spécialisée dans les questions ayant trait à la mémoire (Memories studies) et au patrimoine culturel et industriel (Critical Heritage studies). Dans le cadre du projet de recherche international et pluridisciplinaire « Nuclear legacies : Negotiating radioactivity in France, Russia and Sweden”, elle s’intéresse à la mémoire culturelle du nucléaire, et notamment à celle de la centrale nucléaire de Fessenheim. De même, elle participe activement au projet ”Atomic Heritage Goes Critical : Community, Waste and Nuclear Imaginaries”.
atomicheritage.wordpress.com

Teva Meyer est docteur en géographie et géopolitique, maître de conférences à l’Université de Haute-Alsace. Il scrute les espaces nucléaires, civils comme militaires, et leurs dynamiques depuis 10 ans, de Fessenheim à l’Ukraine, de l’océan Pacifique à la Scandinavie.

Elise Alloin vit et travaille à Strasbourg. Elle est diplômée de la Haute école des arts du Rhin.
Elle développe son œuvre plastique dans une dynamique de recherche par l’art, notamment en explorant les liens que nous entretenons avec la radioactivité. Comment cet « invisible » modèle-t-il notre conscience des lieux, notre relation au temps, à la mémoire sociale et à la transformation du vivant ?
Sa pratique, transdisciplinaire, se construit en collaborations soutenues avec des équipes de recherche : en physique nucléaire (CNRS-Institut pluridisciplinaire Hubert Curien, Strasbourg), en sciences du vivant (Institut Océanographique de Sopot et Laboratoire de Biotechnologie Marine, Université de Gdansk, Pologne) et en sciences humaines (Anthropologie Contemporaine, Université de Stockholm, Suède). Son travail artistique trouve des formes conçues comme des équations dans l’espace, qui offrent au visiteur l’expérience du déplacement physique et mental.
Récemment accueillie en qualité de chercheur associée au CRESAT (Université de Haute Alsace), elle participe au programme de recherche Post-atomic Lab porté par le Centre sur la transition énergétique du territoire. Elle y explorera les questions qui traversent son travail sur la construction de nos paysages physiques et psychiques, nos circulations et nos modes d’habiter, en lien avec le démantèlement annoncé de la centrale nucléaire de Fessenheim. Il s’agit pour l’artiste d’appréhender une « situation » dans une multitude de points de vues, de croiser des méthodologies d’historien, d’anthropologue et de géographe avec ses propres outils conceptuels et de concevoir des dispositifs artistiques de rencontre expérimentaux ouvrant les horizons d’une réflexion décalée.
elisealloin.com

Sanna Reitz, "TOPI (Social Sculpture Suburbia)", 2019 - Huningue © Sanna Reitz

Avec TOPI (Social Sculpture Suburbia) 2019, Sanna Reitz occupe de grandes surfaces d’affichages à Bâle, Freiburg, Mulhouse et Strasbourg.

Ses photographies montrent et posent un regard critique sur les haies taillées géométriquement qui délimitent les propriétés dans les banlieues de la région tri-rhénane du côté allemand, suisse et français.
L’artiste les retouche numériquement pour insister sur leur aspect formel et épuré et leur sculpturalité. Elle s’intéresse à la qualité artistique qu’elle trouve dans ces interventions temporaires et spécifiques de jardiniers amateurs zélés. En réalité, elles servent à tenir à distance les voisins et à délimiter leurs propriétés. En même temps, TOPI relie l’ambition transfrontalière et trinationale à la Régionale et la « mise à distance verte » dominant dans les banlieues, en la déplaçant dans les centres villes des pays voisins.
TOPI (Social Sculpture Suburbia) prend également la forme d’une édition de cartes postales.

A Mulhouse, les affiches sont visibles a proximité de La Kunsthalle, rues de la Fonderie et Saint-Sauveur.

Pour fêter les 20 ans de la Régionale, les projets de Sanna Reitz et de Simone Etter & Marianne Papst (collectif d’artistes marsie) ont été retenus suite à un appel à candidatures. Ils s’inscrivent dans l’espace public.

Katrin Freisager, « Landscape » (détail), 2010 | C – Print Photograph / Diasec - 120 x 138 cm

 » Vers une autre perception de ce monde vécu  »
Visitez l’exposition Où sommes-nous en évoquant les grands philosophes avec Christine Danckaert, professeure de philosophie.

Entrée libre et gratuite, pour tous les publics

De la chimie verte et colorée pour « croquer » des œuvres !

Dans le cadre de la Fête de la science et en partenariat avec La Nef des sciences, La Kunsthalle propose un atelier tous publics (à partir de 8 ans), à la Fonderie.

Sur le stand de La Nef des Sciences, venez manipuler des pigments pour fabriquer vos peintures, puis testez-les  à La Kunsthalle en croquant les œuvres d’art de l’exposition « Où sommes-nous » avec la complicité de Laurence Mellinger, artiste plasticienne.

Informations pratiques
Horaires :
– Vendredi 11 octobre → 9:00 – 12:00 et 14:00 – 18:00
– Samedi 12 et dimanche 13 octobre → 14:00 – 18:00

Atelier : durée d’environ 1 heure.
Entrée libre et gratuite.

Renseignements et réservations pour les groupes scolaires : la Nef des sciences – 03 89 33 62 20 – nef-des-sciences@uha.fr

© Tanja Boukal, "Rewind:Industry", 2018

Du 25 septembre au 6 octobre 2019, l’artiste autrichienne Tanja Boukal vous invite à broder dans la convivialité une série de canevas aux motifs de machines textiles imprimés à partir d’images d’archives.
Néophytes, amateurs ou brodeurs aguerris, vous êtes les bienvenus pour participer à cet atelier qui est à la fois un lieu de rencontre et de travail productif, ouvert à tous !

Informations pratiques
Horaires :

– Du mercredi 25 au samedi 28 septembre → 10:00  – 19:00
– Du mercredi 2 au samedi 5 octobre → 10:00 – 19:00
– Dimanches 29 septembre et 6 octobre → 10:00 – 18:00
– Finissage : dimanche 6 octobre → 16:00 18:00
Lieu de l’atelier :
TILVIST Coff’tea shop – 23, rue de la Moselle – Mulhouse
Renseignements :
– auprès de La Kunsthalle au 03 69 77 66 47

Genèse du projet:
La Kunsthalle et les Archives Municipales de la Ville de Mulhouse accueillent Tanja Boukal, pour un projet de recherche et de création autour des archives de DMC.
Pendant plusieurs mois, Tanja Boukal s’est intéressée au fonds documentaire de DMC et au travail de Thérèse de Dillmont (1846-1890), brodeuse, aristocrate autrichienne formée aux travaux d’aiguilles à l’Académie de broderie de Vienne, auteur de l’Encyclopédie des ouvrages de dames et designer pour DMC.
Formée à la broderie dans les années 1990, à la Kunstschule de Vienne, Tanja Boukal s’est sentie intellectuellement proche de cette grande brodeuse et de toutes celles qui, comme elle ont mis leur talent et leur passion pour les travaux d’aiguilles au service de l’industrie.
Aujourd’hui que l’industrialisation contemporaine a pratiquement évincé l’homme de ses systèmes, Tanja Boukal propose de formuler une nouvelle relation de l’homme à la machine et de retrouver un sentiment de contrôle en réalisant quelque chose que les machines ne peuvent pas faire.

Réalisé avec le soutien de la société DMC SAS.

Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2019 – « Arts et divertissement », Tanja Boukal propose un atelier et invite le public à broder dans la convivialité une série de canevas aux motifs de machines textiles imprimés à partir d’images d’archives.
Amateurs ou brodeurs aguerris, vous êtes les bienvenus pour participer à cet atelier qui est à la fois un lieu de rencontre et de travail productif, ouvert à tous !

En partenariat avec les Archives Municipales de la Ville de Mulhouse.
Entrée libre et gratuite.

La Kunsthalle et les Archives Municipales de la Ville de Mulhouse accueillent Tanja Boukal, pour un projet de recherche et de création autour des archives de DMC.
Pendant plusieurs mois, Tanja Boukal s’est intéressée au fonds documentaire de DMC et au travail de Thérèse de Dillmont (1846-1890), brodeuse, aristocrate autrichienne formée aux travaux d’aiguilles à l’Académie de broderie de Vienne, auteur de l’Encyclopédie des ouvrages de dames et designer pour DMC.
Formée à la broderie dans les années 1990, à la Kunstschule de Vienne, Tanja Boukal s’est sentie intellectuellement proche de cette grande brodeuse et de toutes celles qui, comme elle ont mis leur talent et leur passion pour les travaux d’aiguilles au service de l’industrie.
Aujourd’hui que l’industrialisation contemporaine a pratiquement évincé l’homme de ses systèmes, Tanja Boukal propose de formuler une nouvelle relation de l’homme à la machine et de retrouver un sentiment de contrôle en réalisant quelque chose que les machines ne peuvent pas faire.

Du dimanche 22 septembre au dimanche 6 octobre, Tanja Boukal vous invite à broder dans la convivialité une série de canevas aux motifs de machines textiles, imprimés à partir d’images d’archives.

Réalisé avec le soutien de la société DMC SAS.

Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2019 – « Arts et divertissement », La Kunsthalle propose une visite dessinée de la Fonderie de Mulhouse.

De son activité industrielle à celles de l’esprit, découvrez un crayon à la main la métamorphose de ce bâtiment emblématique en compagnie de Benoit Bruant, maître de conférences et conservateur en chef du patrimoine détaché à l’Université de Haute Alsace et Laurence Mellinger, artiste plasticienne.

Entrée libre et gratuite. Tous publics.

"Ecrire l'art - Dossier des ouvrages exécutés", 2019 © La Kunsthalle

Pendant 10 années, répondant à l’invitation de Jennifer K Dick et Sandrine Wymann, 21 poètes se sont succédé à La Kunsthalle. Exposition après exposition, en immersion au cœur des œuvres, Jérôme Mauche, Virginie Poitrasson, Frédéric Forte, Véronique Pittolo, Jean-Michel Espitallier, Daniel Gustav Cramer, Michaël Batalla, Stéphane Bouquet, Cécile Mainardi, Martin Richet, Eric Suchère, Hyam Yared, Anne Portugal, Andrea Inglese, Christophe Fiat, Dominique Quélen, Frank Smith, Christophe Manon, Sandra Moussempès, Deborah Heissler, Luc Bénazet se sont emparés de l’invitation et ont composé une œuvre inédite. Elles sont à présent rassemblées dans un DOSSIER DES OUVRAGES EXÉCUTÉS. Véritable mémoire de dix années d’expositions, ce livre reflète la créativité et la diversité d’un lieu ouvert à de multiples pratiques artistiques.

À l’occasion du lancement de l’édition, Frédéric Forte, Frank Smith et Eric Suchère, auteurs de la Résidence Ecrire l’art reviennent à Mulhouse pour lire leurs textes. D’autres seront présents par l’image et d’autres encore prêteront leurs mots à des lecteurs.

DOSSIER DES OUVRAGES EXÉCUTÉS a été conçu par l’artiste graphiste Jérôme Saint-Loubert Bié, également présent pour l’événement.

Cette soirée exceptionnelle sera aussi l’occasion de rencontrer et d’écouter Laura Vazquez, l’auteur-poète qui accompagnera La Kunsthalle tout au long de la saison 2019-2020.

"Tischbilder", performance culinaire de Samuel Herzog, septembre 2019 © La Kunsthalle - photo : Samuel Herzog

Le vernissage de l’exposition Où sommes-nous a été l’occasion de découvrir le dernier opus de Samuel Herzog, artiste en résidence culinaire à La Kunsthalle et à l’association ÉPICES.

Cette résidence s’est déclinée sur trois périodes d’ateliers de création et de partage avec des jeunes mulhousiens au sein d’ÉPICES puis de restitutions sous forme de performances au centre d’art contemporain.
Samuel Herzog a investi les temps conviviaux des vernissages pour proposer ses Tishbilder, véritables tableaux mangeables, en lien avec l’exposition en cours.

Aux fruits et légumes de saison disposés tels des motifs ornementaux, Samuel Herzog n’a pas manqué d’ajouter des ingrédients de l’île Lemusa pour poursuivre à Mulhouse son projet artistique démarré en 2006. (www.hoio.org)

Chacune de ces collaborations* a également permis aux publics d’ÉPICES impliqués dans le projet de découvrir l’exposition et de s’approprier les œuvres.

* à retrouver en images : Février 2019Juin 2019

Basim Magdy, "Pingpinpoolpong", vue de l'installation à la South London Gallery, 2018

Activation de l’œuvre Pingpinpoolpong dans l’exposition Un Paon et un Hippopotame se lancent dans un Débat Existentiel.

Venez pratiquer le tennis de table artistique ! L’œuvre interactive Pingpinpoolpong est une drôle de table de jeu qui invite à célébrer l’échec et à embrasser le hasard. Ce rendez-vous sera une opportunité offerte aux joueurs d’activer une pièce qui ne manque ni d’humour, ni de philosophie. Le public est bienvenu pour encourager les joueurs ! En rebondissant sur les valeurs de l’olympisme – excellence, amitié et respect –  ce rendez-vous réunira sur le terrain jeu et valeurs humaines.

En partenariat avec l’association Mulhouse Tennis de Table

Gratuit, sur inscription au 03 69 77 66 47 ou kunsthalle@mulhouse.fr pour les joueurs (à partir de 6 ans), entrée libre pour les spectateurs.

L’artiste invite les visiteurs à poster sur Instagram des photos, des vidéos, leurs règles ou nouvelles idées pour le jeu avec le hashtag #dearbasim

Basim Magdy, "Pingpinpoolpong", vue de l'installation à la South London Gallery, 2018

Activation de l’œuvre Pingpinpoolpong dans l’exposition Un Paon et un Hippopotame se lancent dans un Débat Existentiel, par Christine Danckaert, professeure de philosophie.

Ping-pong… Mais aussi golf, billard, tennis, pétanque, billes, bowling, quilles… richesse inépuisable des jeux de balles… mais que faisons-nous, quand nous jouons ? Cherchons-nous l’ivresse du hasard dominé ? Ou le plaisir de s’y abandonner ? Voulons-nous vaincre l’autre ? Ou puiser dans nos ressources communes ? Apprenons-nous à obéir aux règles, ou à nous en libérer ?
À nous de le découvrir en philosophant et en activant ensemble l’œuvre Pingpinpoolpong, une drôle de table de jeu qui invite à la fois l’échec et l’échange. Partant des règles du tennis de table, cette installation interactive sera le support de notre débat.

Tous publics. Gratuit, sur inscription au 03 69 77 66 47 ou kunsthalle@mulhouse.fr.

L’artiste invite les visiteurs à poster sur Instagram des photos, des vidéos, leurs règles ou nouvelles idées pour le jeu avec le hashtag #dearbasim

'Tischbilder', performance culinaire de Samuel Herzog, juin 2019 © La Kunsthalle - photo : Samuel Herzog

Le vernissage de l’exposition Un Paon et un Hippopotame se lancent dans un Débat Existentiel s’est poursuivi avec une performance culinaire de Samuel Herzog.

Le projet panache des temps d’ateliers de création, menés par l’artiste en collaboration avec de jeunes mulhousiens, au sein d’ÉPICES et des temps de restitution à La Kunsthalle lors des vernissages.
Les Tischbilder, projet entamé en 2016, se présentent comme d’immenses tableaux mangeables, constitués de légumes frais et de saison, arrangés de façon ornementale ou narrative sur de longues tables noires. À chaque vernissage, les jeunes, accompagnés de l’artiste, ont dressé, dans un jeu de noria, les mets que le public était invité à déguster !
Chacune de ces collaborations* a également permis aux publics d’ÉPICES impliqués dans le projet de découvrir l’exposition et de s’approprier les œuvres.

* à retrouver en images : Février 2019Septembre 2019

samuelherzog.net

En partenariat avec l’association Epices.

Au cours d’une déambulation au départ du Musée des Beaux-Arts vers le centre d’art contemporain La Kunsthalle, les petits (à partir de 8 ans) et les grands sont amenés à s’interroger sur les lieux de la création artistique, le sens d’une œuvre et sur la présence de l’art dans leur quotidien.

Au travers de jeux et d’ateliers, les participants vivent la démarche et le geste de l’artiste. Cette balade parents-enfants sera l’occasion de (re)découvrir les collections du Musée des Beaux-Arts et l’exposition de La Kunsthalle, et de saisir le puissance de la créativité et de la pensée collective.

Les échanges se prolongeront autour d’un goûter.

Informations pratiques :
– Rendez-vous à 14h00 au Musée des Beaux-arts
– Gratuit, sur inscription : Benjamin.Lidin@musees-mulhouse.fr / 03 69 77 77 40

Atelier réalisé par Philosoph’Art (www.philosophart.fr)

Stefan Bertalan, 'Sunflower', 1981 - Courtesy of Ovidiu Șandor Collection - Credit photo: YAP Studio (www.yap-studio.com)

Séance d’exercices ludiques pour les enfants de 8 à 14 ans.

Avec attention, découvrez autrement les œuvres de l’exposition. Écoutez, observez et expérimentez des techniques pour se détendre et être créatif en relation avec les œuvres d’art.

Gratuit, sur inscription : kunsthalle@mulhouse.fr / 03 69 77 66 47

En partenariat avec PPEPS Mindfulness

Stefan Bertalan, 'Sunflower', 1981 - Courtesy of Ovidiu Șandor Collection - Credit photo: YAP Studio (www.yap-studio.com)

Dans le cadre de l’exposition La Brique, The Brick, Cărămida, La Kunsthalle propose Marges et co-temporanéité. Situations d’avant-garde de l’art en Roumanie, une conférence de Bogdan Ghiu, auteur et traducteur.

La situation géopolitique des différentes zones de la Roumanie, pays « frontalier » (une des plus complexes et intéressantes étant la région de Timisoara), inclue les citoyens et les artistes roumains dans plusieurs histoires à la fois, en interdisant, dans la modernité locale, l’Histoire unique, le principal paradoxe dont notamment l’art a joué dans ce pays étant celui de la marge, qui pourrait mener à une re-interprétation globale du contemporain comme co-temporanéité (ou « collage ») d’identités, situation de plus en plus caractéristique du monde mondialisé.

Bogdan Ghui intellectuel, poète, essayiste et traducteur roumain, auteur de livres sur la littérature, l’art contemporain (Moi l’Artiste. La vie après la survie ; La ligne de production : en travaillant avec l’art ; Performing History), les médias (L’œil de verre ; Télépitécapitalisme), l’architecture (L’in-construction), la traduction (Tout doit être traduit. Le nouveau paradigme. Un manifeste) et la politique (La Contre-Crise ; Dadasein). Son Œuvre poétique vient d’être réunie. Ancien élève de Jacques Derrida, qu’il traduit, parmi d’autres, abondamment, à côté de M. Foucault, G. Deleuze, P. Bourdieu, G. Bataille, J. Rancière, B. Latour, D. Anzieu, Ch. Baudelaire, A. Artaud, A. Breton, P. Leiris, M. Duras, B. Sansal, etc. (plus de 70 livres), il collabore constamment avec des artistes et intervient régulièrement dans l’espace publique. Il a dirigé deux ateliers pluriannuels de traduction organisés par le Centre National du Livre (Paris).

Entrée libre et gratuite

D.R.

Dans le cadre du Week-end de l’Art Contemporain Grand Est, le public est invité à lire de façon participative la totalité du roman aux côtés de l’auteure.

Catalogue d’une exposivie est à la fois le roman d’un jeune artiste (à Mulhouse!), depuis les pulsions créatrices et les rêves de réussite d’adolescent, les difficultés et les déceptions de l’école d’art, les ruptures familiales et sentimentales…et le catalogue de l’exposition rétrospective de sa maturité. Ainsi la narration, erratique, se développe-t-elle par à-coups, avec questions sur la création, réflexions, lyriques ou sarcastiques, sur l’art et les artistes, …et lieux mulhousiens…

Hélène Bourdel, née et grandie en Languedoc, est établie à Mulhouse. Après avoir enseigné les Lettres, fait beaucoup de journalisme associatif et animé des ateliers d’écriture, elle se consacre entièrement à l’écriture et au chant traditionnel. Elle développe en particulier les petites formes : billets, poèmes en prose, et surtout nouvelles, dont elle a publié plusieurs recueils. Dans le roman Catalogue d’une exposivie, elle réunit son goût pour la petite forme, sa recherche de formes narratives originales, son attrait pour les arts plastiques, et sa réflexion globale sur la création artistique.

Entrée libre

© 2008 Coproduction office / Société parisienne de production

Dans le cadre de l’exposition La Brique, The Brick, Cărămida, La Kunsthalle propose la projection du film 12h08 à l’Est de Bucarest de Corneliu Porumboiu.

Une petite ville de province roumaine s’apprête à fêter Noël seize ans après la Révolution. C’est la période que Virgile Jederescu, patron de la télévision locale, choisit pour confronter ses concitoyens à leur propre histoire.
Aidé de ses deux amis, Piscoci, vieux retraité solitaire, et Manescu, professeur d’histoire criblé de dettes, il organise un débat télévisé qui a pour ambition de répondre à la question qui le préoccupe depuis longtemps : leur ville a-t-elle réellement participé à la révolution ?
Le film a fait partie de la sélection officielle de la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes 2006 et a été récompensé par la Caméra d’or.

Film de Corneliu Porumboiu (A fost sau n-a fost ?), Roumanie, 2006
85 mn, VO, sous-titré
Avec Mircea Andreescu, Teodor Corban, Ion Sapdaru

Hors les murs à motoco, site DMC – 13 rue de Pfastatt à Mulhouse
Entrée libre et gratuite

 

Le vernissage de l’exposition La Brique, The Brick, Cărămida s’est poursuivie avec une performance culinaire de Samuel Herzog.

Le projet panache des temps d’ateliers de création, menés par l’artiste en collaboration avec de jeunes mulhousiens, au sein d’ÉPICES et des temps de restitution à La Kunsthalle lors des vernissages.
Les Tischbilder, projet entamé en 2016, se présentent comme d’immenses tableaux mangeables, constitués de légumes frais et de saison, arrangés de façon ornementale ou narrative sur de longues tables noires. À chaque vernissage, les jeunes, accompagnés de l’artiste, ont dressé, dans un jeu de noria, les mets que le public était invité à déguster !

Chacune de ces collaborations* a également permis aux publics d’ÉPICES impliqués dans le projet de découvrir l’exposition et de s’approprier les œuvres.

* à retrouver en images : Juin 2019Septembre 2019

samuelherzog.net

En partenariat avec l’association Epices.

COLLECTIONNEURS ET COLLECTIONS D’ART

Collectionneurs compulsifs, calculateurs, passionnés,  il y a autant de collectionneurs que de collections. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations ? Quelles relations établissent-ils avec les artistes ? Influencent-ils le devenir d’une œuvre ?
Dans le jeu de l’art contemporain, la figure du collectionneur est à la fois familière et méconnue. Inscrit dans une tradition, possiblement confondu avec le commanditaire, le collectionneur a toujours su faire évoluer son regard et ses choix en fonction des époques qu’il traversait. Il a accompagné d’importantes évolutions formelles jusqu’à, pour certains,  prendre des positions courageuses aux côtés des artistes. Par leurs rôles et leurs choix, non seulement les collectionneurs soutiennent la création mais développent aussi des ensembles qui fixent une époque et lèguent une histoire.
À travers des témoignages et des analyses historiques, ce cycle tentera de démystifier le personnage du collectionneur et de lui reconnaitre une place primordiale parmi les acteurs de l’art.

Jeudi 28 février – Collectionner en Alsace de François Pétry
Jeudi 28 mars – Documentation et reportages photographiques chez les collectionneurs. de Rémi Parcollet
Jeudi 25 avril – The Sarajevo Storage de Pierre Courtin

Cours Publics est un cycle de cours proposé conjointement par La Kunsthalle, le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace et la Haute école des arts du Rhin. Les cours, assurés par des personnalités universitaires ou du monde de l’art sont ouverts à tous sur inscription. Autour d’une thématique, trois intervenants présentent un courant artistique, un pan de l’histoire de l’art qui permettent de recontextualiser la création contemporaine.

Katrin Freisager, 'Liquid Planet 2', 2018 © Katrin Freisager

La Kunsthalle vous emmène en bus découvrir LIQUID PLANET: ABSTRACT PAINTING NOW au Kunsthaus Baselland, un autre lieu de la Régionale 19.
L’exposition présente des œuvres d’Anna Amadio, Anja Braun, Emma Cozzani, Adrian Falkner, Corsin Fontana, Katrin Freisager, Anja Ganster, Gert Handschin, Thomas Hauri, Hanspeter Hofmann, Matthias Huber, Kwanyoung Jung, Emil Michael Klein, Renée Levi, Dorian Sari, Angelika Schori, Bruno Seitz, Vivian Suter, Markus Weggenmann, Maria Magdalena Z’Graggen.
La visite guidée sera suivie d’un apéritif.

Découvrez la programmation du Kunsthaus Baselland : kunsthausbaselland.ch

Navette et visite du centre d’art gratuites, sur réservation. Informations / inscriptions : kunsthalle@mulhouse.fr
Départ de Mulhouse à 18h00.

Vue de l’exposition ODNI/UDO Régionale 19 | Jacob Ott, Pokal Fatal (détail), 2017© La Kunsthalle – photo Philip Anstett

Jakob Ott ne craint pas la dérision. Dans ses œuvres, il s’empare d’objets ou de situations du quotidien et les pousse jusqu’à l’absurdité mais aussi jusqu’à révéler leur plasticité et à mettre en lumière la relation qui nous lie à eux.

Dans le cadre de l’exposition ODNI/UDO, Pokal Fatal est présenté pour la seconde fois. La centaine de tasses, sommairement réalisées par l’artiste, qui se défend d’être un céramiste, a fait l’objet d’une première performance dans un café fribourgeois. Pendant une journée, les cafés commandés ont été servis dans ces tasses incongrues et parfois inutilisables. À La Kunsthalle, elles sont présentées comme un objet d’exposition et à trois reprises, elles sortiront de leur présentoir et serviront au public invité à venir boire le café le vendredi midi.

Pokal fatal ou un café à La Kunsthalle : activation de l’œuvre en présence de l’artiste les vendredis 30 novembre, 7 et 14 décembre à 13h00.
La Kunsthalle vous propose de venir expérimenter en présence de l’artiste Pokal Fatal, un des objets de l’exposition.
Vous êtes invités à choisir une des tasses de l’artiste puis à déguster le café offert par La Kunsthalle.
Entrée libre et gratuite

Projection du film « Absurdistan » de Veit Helmer au cinéma Bel Air de Mulhouse dans le cadre de l’exposition Mon Nord est Ton Sud.

Dans un village entre l’Europe et l’Asie où vivent 14 familles, le manque d’eau est le problème principal, mais pour les femmes du village, le plus gros problème est leurs maris fainéants qui ne font rien pour remédier au manque d’eau. Elles trouvent alors une solution : faire la grève du sexe…

De Veit Helmer avec Kristyna Malérová, Max Mauff, Nino Chkheidze…
Allemagne | 2008 | VOST | 01h27

Tarif unique :  4 €
Cinéma Bel Air :  31 rue Fénelon à Mulhouse – 03 89 60 48 99

En partenariat avec le Goethe Institut.

La Kunsthalle et le Museum für Neue Kunst de Freiburg vous emmènent en bus pour découvrir Your North is my South ou Mon Nord est Ton Sud.

Navette/Shuttle Service
Dimanches 16, 23, 30 septembre et 7 octobre de 14:00 à 18:00

Un service de bus propose aux mulhousiens de découvrir Your North is My South et aux fribourgeois Mon Nord est Ton Sud.
Navette gratuite sur réservation au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr
Entrée au Museum für Neue Kunst payante : 7€ tarif plein / 5 € réduit / gratuit Museum-Pass-Musee et moins de 18 ans.

Avec le généreux soutien de la FEFA/Fondation Entente Franco-Allemande.

 

Repères de crue sur la Thur au Sud de Colmar. D.R.

Aline Veillat est artiste chercheur. Actuellement en résidence à Mulhouse dans le cadre d’un projet porté par La Kunsthalle, le Service Universitaire de l’Action Culturelle (SUAC)  et le Centre de Recherche sur les Économies, les Sociétés, les Arts et les Techniques (CRESAT) de l’Université de Haute-Alsace, elle est invitée à accompagner et prolonger une recherche autour de  la culture et la  mémoire du  risque d’inondation en Alsace.

Main dans la main, les pieds dans l’eau
La culture de l’inondation dans le bassin Rhénan
Mon approche se veut au plus près de l’objet « cours d’eau », avec son lien au territoire et ses interactions particulières avec l’homme.
Je pars de l’idée que les cours d’eau doivent être envisagés comme des non-humains, des agents « naturels » avec qui il faut composer et « dialoguer ». Car le risque d’inondation est certes toujours lié à des facteurs dits « naturels », mais il est de plus en plus favorisé par des facteurs venant de l’anthropisation forte du territoire et du changement de climat reconnus aujourd’hui comme découlant de l’action de l’homme.
Cela m’a amenée à explorer les liens forts que les hommes ont tissés, et tissent encore avec les entités fluviales du territoire. Inévitablement j’en suis venue à m’intéresser au développement de l’industrie d’impression sur étoffe, dont les prémisses datent du 17 ème siècle avec les copies des Indiennes, puis au tissage plus tard au 19 ème siècle : l’homme a en effet canalisé et fait bifurquer des rivières, remaniant l’urbanisme pour ses industries.
C’est ainsi que j’ai commencé à envisager d’associer le tissage au fleuve, autrement dit d’associer un outil humain à un agent vivant, non-humain. Cet agent non-humain, transformateur du paysage, va dessiner des motifs singuliers et inattendus grâce à un métier à tisser. Plus précisément, en connectant des données provenant d’un fleuve à un métier jacquard programmable, le fleuve donnera vie à un tissu via un outil culturel créé par l’homme.
Aline Veillat

De novembre 2018 à juin 2019, Aline Veillat ponctuera son travail de rencontres, promenades, ateliers et conférences et proposera une expérience inédite au public.
L’artiste souhaite associer « un groupe public » constitué de 10 à 12 personnes intéressées par le sujet et prêtes à s’engager régulièrement pour participer aux temps forts de sa recherche, échanger avec elle, voir son travail se construire et évoluer.

Pour plus d’informations et pour candidater : agnes.gangloff@mulhouse-alsace.fr avec pour objet : Résidence Universitaire Aline Veillat

Après son périple lyonnais, Utopia House, bateau-œuvre de l’artiste Jan Kopp, revient à Mulhouse.
Le dimanche 1er juillet, le public mulhousien est convié à escorter Utopia House sur ses derniers kilomètres, à pied, à vélo, en roller… les promeneurs pourront accompagner l’embarcation et son équipage, entre Dannemarie et Mulhouse, le long du canal du Rhône au Rhin.
À 17h30, Utopia House s’amarrera au Port de Plaisance de Mulhouse, en collaboration avec VNF-Voies Navigables de France, dans sa mission d’accompagnement à la navigation. Un temps convivial sera organisé à cette occasion.

Au programme (en cours) pour fêter le retour d’Utopia House :

→ Dès 16h30, l’association CADRes, (partenaire de l’événement), propose d’aller à la rencontre d’Utopia House à vélo, avec deux points de rendez-vous :
– 16h30, au port de Plaisance de Mulhouse
– 17h00, à l’écluse n°36 de Brunstatt (sur l’Eurovélo 6, au niveau de la Chapelle de la croix du Burn)

→ Dès 16h30, l’équipe de La Kunsthalle et les partenaires du projet seront présents pour partager cette aventure et présenter « Utopia House », le film documentaire de Jan Kopp réalisé par Norman Nedellec, une coproduction Fondation Bullukian, Réseau documents d’artistes (Collection d’entretiens filmés, avec le soutien du Ministère de la Culture – Direction générale de la création artistique), Documents d’artistes Auvergne-Rhône-Alpes et La Kunsthalle.

→ Vers 17h30, en présence de Madame Michèle Lutz, Maire de Mulhouse, Utopia House s’amarrera au port de Plaisance de Mulhouse (en face de la gare centrale), les partenaires inviteront le public à prolonger les discussions autour d’un verre offert, puis poursuivre la soirée au bord de l’eau en partageant un pique-nique tiré du sac.

En parallèle chez nos partenaires :

Festival ALTERNATIBA au parc Salvator – Mulhouse, les 30 juin et 1er juillet 2018
→ À 11h : présentation du projet UTOPIA HOUSE par Sandrine Wymann, directrice de La Kunsthalle Mulhouse
→ À 15 h : atelier de fabrication de bateau à partir de matériaux recyclés proposé par l’association L’Art et la matière (renseignements/inscription lartetlamatière68@gmail.com)

Les Dimanches de VITA’RUE à la Maison des Berges – Mulhouse, du 27 mai au 29 juillet 2018
→ De 10h30 à 12h30 : atelier e fabrication de bateaux en origami à partir de papiers recyclés.

IOEM Tournoi Grand Canoë au Club Canoë Kayak Mulhouse Riedisheim – Riedisheim le 1er juillet

Feuille de route pressentie pour le trajet retour
J1 → vendredi 22 juin : départ de Lyon (port Edouard Herriot) à Montmerle-sur-Saône
J2 → samedi 23 juin : de Montmerle-sur-Saône à Pont-de-Vaux
J3 → dimanche 24 juin : de Pont-de-Vaux à Gergy
J4 → lundi 25 juin : de Gergy à Saint-Symphorien-sur-Saône
J5 → mardi 26 juin : de Saint-Symphorien-sur-Saône à Ranchot
J6 → mercredi 27 juin : de Ranchot à Besançon (Cité des Arts)
J7 → jeudi 28 juin : de Besançon à Hyèvre-Magny
J8 → vendredi 29 juin : de Hyèvre-Magny à Voujeaucourt
J9 → samedi 30 juin : de Voujeaucourt à Retzwiller
J10 → dimanche 1er juillet : de Retzwiller à Mulhouse

Les différentes étapes sont à suivre via les réseaux sociaux, où l’on peut déjà revoir le trajet Aller entre Mulhouse et Lyon : Instagram : @utopia.house / Evénement Facebook : Utopia House | Rhin – Rhône, aller-retour

Historique :
En 2016, La Kunsthalle, centre d’art contemporain basé à Mulhouse, a invité l’artiste Jan Kopp à collaborer avec les élèves du Lycée technique Cluny de Mulhouse à repenser avec et pour eux, leur foyer, lieu de vie et d’échange. Jan Kopp a choisi d’élargir son étude à la question de l’habitat, de réfléchir à la problématique de l’hébergement d’urgence, à la crise du logement, aux besoins d’architectures alternatives…
Les recherches et expérimentations que les élèves ont menées durant des ateliers sont venues nourrir Utopia House, une œuvre capable de naviguer sur l’eau en présence des élèves pour être par la suite renversée et devenir le toit d’un nouveau foyer.
Dans un élan participatif, les élèves des Lycées professionnels de la région ont été associés sur des chantiers écoles en menuiserie, transport… pour construire un bateau de 14m de long sur 5m de large, mobilisant ainsi pas loin de 300 élèves.
Après 11 jours de navigation au mois de mai, un parcours de 417 km et la traversée 126 écluses sur le canal du Rhin au Rhône, le Doubs puis la Saône, Utopia House a été présentée par la Fondation Bullukian de Lyon du 29 au 31 mai.
À présent, le retour se profile et Jan Kopp reprend la barre, le 22 juin accompagné des lycéens ensemble ils rejoignent Mulhouse, leur port d’attache. Tout au long de leur voyage, ils seront ravis d’échanger à nouveau avec le public le temps d’un passage d’écluse, pour un pique-nique organisé à l’heure du déjeuner ou à l’occasion de tout événement imaginé lors de son passage, toutes les propositions sont les bienvenues !

Utopia House, un projet collaboratif
La Kunsthalle Mulhouse – Ville de Mulhouse – Lycée professionnel St Joseph de Cluny, Mulhouse – Lycée professionnel des Métiers du BTP Gustave Eiffel, Cernay.

Avec le soutien de
ACMISA, Action Culturelle en Milieu Scolaire d’Alsace – Ameco, Illfurth – AURM, Agence d’Urbanisme de la Région Mulhousienne – Bois&Techniques, Soultz – CADRes, Mulhouse – Centre Alsace Levage, Sainte-Croix-en-Plaine – Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine, Mulhouse – Conseil Départemental du Haut-Rhin – Club de voile de Mulhouse, Reiningue – Club de Canoë Kayak de Mulhouse, Riedisheim – Club nautique, Pont-de-Vaux – CNR, Compagnie Nationale du Rhône / Port Édouard Herriot, Lyon – Coved environnement – Documents d’artistes Auvergne-Rhône-Alpes& Réseau Documents d’artiste – École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg – Écomusée d’Alsace, Ungersheim – Fibois Alsace – Fondation Bullukian, Lyon – Fondation de France – Foussier quincaillerie, Illzach – France 3 Grand Est – Grand Lyon Métropole – Goethe Institut, Lyon – Institut Supérieur Social de Mulhouse – Journal L’Alsace – KAPLA France SARL – L’Art et la matière, Mulhouse – Lycée Ettore Bugatti, Illzach – Lycée des Métiers Charles Stoessel, Mulhouse – Maison Européenne de l’Architecture, Strasbourg – Ministère de la Culture et de la Communication-DRAC Grand Est et DRAC Auvergne-Rhône-Alpes – Mécanique bateaux LD, Villeurbanne – Musées Mulhouse Sud Alsace – Nautilia Travaux Subaquatiques, Illzach ProBateaux, Mulhouse – Ravatherm France SAS – Région Grand Est – Scierie Phan SARL, Dolleren – Siat Braun, Molsheim – Sivom de la région mulhousienne – VNF – Voies navigables de France.

© Alma Hernandèz

Conversation en public entre Alma Hernàndez, artiste en résidence Atelier Mondial, et Rocío Peláez, géographe.

Cette conversation autour du concept d’« image migrante » est le résultat d’un projet antérieur Du pictogramme vers la sculpture textile qui a amené l’artiste à interpréter et à réaliser des pictogrammes préhispaniques du Codex Mixtèque Nuttall en trois dimensions.
Avec la complicité de Rocío Peláez, l’artiste abordera également la notion de Topophilia – étude des liens affectifs existants entre l’homme et les lieux, terme initié par le poète W.H Auden en 1947.

Alma Hernández, née à Oaxaca, Mexique, développe actuellement Gárgola (gargouille en espagnol), un projet de sculptures de personnages en matières textiles, conçues à partir d’un processus de recherche inspiré de la méthode d’interprétation iconologique « mnémosyne » d’Aby Warburg (historien de l’art). À l’occasion de cette résidence entre Mulhouse et Bâle, ses recherches plastiques s’articulent autour de l’architecture médiévale de la cathédrale de Bâle.
www.behance.net/hebestudio

Rocío Peláez est géographe et médiatrice interculturelle en charge d’établir des ponts de communication entre les artistes amérindiens du Mexique jusqu’en France. Actuellement elle travaille sur un projet de recherche en « Géographie de l’Art » autour de la zone géographique de la Haute-Mixtèque, d’où provient le Codex Nuttall. Cette zone se trouve dans une chaîne montagneuse de l’Etat de Oaxaca, dans le Sud-Est du Mexique.

Entrée libre. La conversation sera précédée à 18h30 d’une lecture de Déborah Heissler dans le cadre de la résidence Écrire l’art.

Deborah Heissler – Photo : © Alexandre Gefen

Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Déborah Heissler s’immerge dans l’univers de l’exposition Nœuds Négatifs et compose autour des œuvres. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores, textes et expressions permettent de visiter, voir et revoir les œuvres au travers du langage spécifique de l’écrivain.

Déborah Heissler est née en 1976 à Mulhouse. Pianiste, docteure en littérature Française, elle obtient pour son premier recueil de poèmes Près d’eux, la nuit sous la neige (Cheyne, 2005), le Prix de la Vocation de la Fondation Bleustein-Blanchet. Elle a séjourné maintes fois en Asie entre 2007 et 2010, où elle a enseigné la langue française dans différentes universités et départements de langue française. De son séjour à l’Université de Xiangtan en Chine, elle rapportera de nombreuses photographies ainsi qu’une partie de son recueil Comme un morceau de nuit, découpé dans son étoffe (Cheyne, 2010) récompensé par le prix international de poésie francophone Yvan Goll en 2011 et le prix du poème en prose Louis Guillaume en 2012.
Après l’obtention de différentes bourses et résidences d’auteur à Baume-les Dames et à Rennes, et à des amitiés nouées avec des plasticiens elle privilégie à partir de ce moment un travail sur l’image donnant par la suite lieu à plusieurs livres d’artistes. Elle est aujourd’hui membre du jury du Prix du poème en prose Louis Guillaume et, sur une invitation de Jennifer K Dick, elle a rejoint, en 2016, l’équipe franco-américaine des lectures Ivy Writers.
deborahheissler.blogspot.fr

Entrée libre. La lecture sera suivie d’une conversation en public entre Alma Hernandèz, artiste en résidence, et Rocío Peláez, géographe.

Étienne Chambaud, 'SET', 2017
Pyrites gravées sur matrice en marne
7 x 5,5 x 4,5 cm
Courtesy de l’artiste et de LABOR, Mexico

À l’occasion de l’inauguration de l’exposition Nœuds Négatifs d’Étienne Chambaud, Linda Luv propose une performance culinaire dans le cadre de la résidence entre La Kunsthalle et l’association ÉPICES.

Performance lors du vernissage du 14 février 2018

La Résidence culinaire se déploie lors d’ateliers de création et de partage menés par l’artiste et des jeunes mulhousiens au sein d’Epices et de restitutions sous la forme de performances lors des vernissages.
Linda Luv, artiste engagée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, utilise des denrées alimentaires non commercialisables en tant que médiums artistiques. En invitant une communauté à collecter, concevoir, produire et performer, cette expérience culinaire, artistique et collective participe à la réflexion sur la nourriture et sa valeur dans notre société de consommation de masse.

Entrée libre

Partition collective - réalisée en octobre 2017 au sein de l'exposition de Steve Roden - de la pièce musicale qui sera diffusée.

Dans le cadre du Mois du cerveau (du 4 mai au 9 juin 2018), présentation du projet « Eclectic Cerebral Games » réalisé par les usagers des hôpitaux de jour de la tour Nessel et de la rue des Pins, lors d’un atelier Kunstaparté mené par la plasticienne Laurence Mellinger à La Kunsthalle, et la classe de percussions du Conservatoire de Mulhouse.
Comment arts graphiques, musique et soins se rencontrent pour donner toute sa place à l’expression et la création collective.

Kunstaparté est un rendez-vous régulier à La Kunsthalle. Il permet de sensibiliser à l’art contemporain des personnes issues du champ médico-social. En appréhendant un espace d’exposition dédié à la création émergente, privatisé pour l’occasion, les participants découvrent les artistes et leurs œuvres, mais également ce qu’est une démarche artistique.
Ces ateliers de pratique artistique comportent une dimension expérimentale, la question posée trouve sa réponse au fil de l’atelier, par un dialogue ouvert entre l’artiste intervenant et les participants. Tout en suivant son chemin de fer, et les objectifs prédéfinis, l’artiste intervenant se rend disponible et à l’écoute des propositions qui apparaissent et oriente la suite de l’atelier pour permettre à chacun d’investir un espace d’expression.

Entrée libre. Hors les murs au nouveau Conservatoire, 1 rue de Metz à Mulhouse.

En partenariat avec le Conservatoire de musique, danse et arts dramatiques de Mulhouse et les Hôpitaux de Jour du pôle de psychiatrie du GHR – Danièle Sattler, arthérapeute et Agnès Jadelot, infirmière.

© photo : Thomas Itty - Ville de Mulhouse

La Kunsthalle, le Lycée Saint-Joseph de Cluny – Mulhouse, le Lycée Gustave Eiffel – Cernay, la Fondation Bullukian ainsi que l’artiste Jan Kopp sont heureux de présenter la mise à l’eau et la navigation d’Utopia House, une première étape qui vient concrétiser le projet qui mobilise de nombreux acteurs depuis plus d’un an déjà.

Après son périple lyonnais, Utopia House, reprend le chemin en direction de Mulhouse à partir du 22 juin 2018.

Après 11 jours de navigation au mois de mai, un parcours de 417 km et la traversée 126 écluses sur le canal du Rhin au Rhône, le Doubs puis la Saône, Utopia House a été présentée par la Fondation Bullukian de Lyon du 29 au 31 mai.

À présent le retour se profile et Jan Kopp reprend la barre, le 22 juin accompagné des lycéens ensemble ils rejoignent Mulhouse, leur port d’attache. Tout au long de leur voyage, ils seront ravis d’échanger à nouveau avec le public le temps d’un passage d’écluse, pour un pique-nique organisé à l’heure du déjeuner.

Le dimanche 1er juillet, les mulhousiens sont conviés à escorter Utopia House sur ces derniers kilomètres. À 17h30, l’embarcation amarrera au Port de Plaisance de Mulhouse, en collaboration avec VNF-Voies navigables de France dans sa mission d’accompagnement à la navigation. Un temps convivial sera organisé à cette occasion.

Feuille de route pressentie pour le Retour
J1 → vendredi 22 juin : départ de Lyon (port Edouard Herriot) à Montmerle-sur-Saône
J2 → samedi 23 juin : de Montmerle-sur-Saône à Pont-de-Vaux
J3 → dimanche 24 juin : de Pont-de-Vaux à Gergy
J4 → lundi 25 juin : de Gergy à Saint-Symphorien-sur-Saône
J5 → mardi 26 juin : de Saint-Symphorien-sur-Saône à Ranchot
J6 → mercredi 27 juin : de Ranchot à Besançon (Cité des Arts)
J7 → jeudi 28 juin : de Besançon à Hyèvre-Magny
J8 → vendredi 29 juin : de Hyèvre-Magny à Voujeaucourt
J9 → samedi 30 juin : de Voujeaucourt à Retzwiller
J10 → dimanche 1er juillet : de Retzwiller à Mulhouse

A l’automne, l’œuvre sera présentée à La Kunsthalle Mulhouse dans le cadre de l’exposition « Mon Nord est ton Sud ».

Suivez chaque étape de l’aventure sur les réseaux sociaux qui seront alimentés par les personnes à bord ! Instagram | Facebook


La feuille de route Aller :
J1 → lundi 7 mai à 9h30 : d’Illzach à Wolfersdorf/Dannemarie
J2 → mardi 8 mai : de Wolfersdorf/Dannemarie à Montbéliard
J3 → mercredi 9 mai : de Montbéliard à L’Isle sur le Doubs
J4 → jeudi 10 mai : de l’Isle sur le Doubs à Baume les Dames
J5 → vendredi 11 mai : de Baume les Dames à Besançon Tarragnoz
J6 → samedi 12 mai : de Besançon Tarragnoz à Ranchot
J7 → dimanche 13 mai : de Ranchot à Choisey
J8 → lundi 14 mai : de Choisey à Ecuelles
J9 → mardi 15 mai : d’Ecuelles à Tournus
Pause → du mardi 15 mai au soir jusqu’au samedi 19 mai au matin à Pont-de-Vaux
J10 → samedi 19 mai : de Pont-de-vaux à Trevoux
J11 → dimanche 20 mai : de Tevoux à Lyon


Utopia House, un projet collaboratif
La Kunsthalle Mulhouse – Ville de Mulhouse – Lycée professionnel St Joseph de Cluny, Mulhouse – Lycée professionnel des Métiers du BTP Gustave Eiffel, Cernay.

Avec le soutien de
ACMISA, Action Culturelle en Milieu Scolaire d’Alsace – Ameco, Illfurth – AURM, Agence d’Urbanisme de la Région Mulhousienne – Bois&Techniques, Soultz – CADRes – Centre Alsace Levage, Sainte-Croix-en-Plaine – Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine, Mulhouse – Conseil Départemental du Haut-Rhin – Club de voile de Mulhouse, Reiningue – Club de Canoë Kayak de Mulhouse, Riedisheim – CNR, Compagnie Nationale du Rhône / Port Édouard Herriot, Lyon – Coved environnement – Documents d’artistes Auvergne-Rhône-Alpes – École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg – Écomusée d’Alsace, Ungersheim – Fibois Alsace – Fondation Bullukian, Lyon – Fondation de France – Foussier quincaillerie, Illzach – France 3 Grand Est – Grand Lyon Métropole – Goethe Institut, Lyon – Institut Supérieur Social de Mulhouse – Journal L’Alsace – KAPLA France SARL – L’Art et la matière, Mulhouse – Lycée Ettore Bugatti, Illzach – Lycée des Métiers Charles Stoessel, Mulhouse – Maison Européenne de l’Architecture, Strasbourg – Ministère de la Culture et de la Communication-DRAC Grand Est et DRAC Auvergne-Rhône-Alpes – Mécanique bateaux LD, Villeurbanne – Musées Mulhouse Sud Alsace – Nautilia Travaux Subaquatiques, Illzach – ProBateaux – Ravatherm France SAS – Région Grand Est – Scierie Phan SARL, Dolleren – Siat Braun, Molsheim – Sivom de la région mulhousienne – VNF – Voies navigables de France.

Les collégiens ont découvert l'exposition "The Live Creature" avec le protocole de visite Colin-Maillard imaginé par LATOUREX (Laboratoire de Tourisme Expérimental)

Les élèves de 6°A du collège Jules Verne d’Illzach deviennent médiateurs de l’exposition The Live Creature à La Kunsthalle. Les Kunstlikers présentent les œuvres, le temps d’une visite, le jeudi 12 avril 2018 à 18h00.

Les collégiens ont préparé cette visite originale accompagnés de Clémence Girard professeure-documentaliste et Emma Werler, médiatrice culturelle ainsi que Mme Fadat, professeure d’histoire-géographie, M. Schnepf, professeur d’arts plastiques et M. Ghezzi, professeur d’éducation musicale.
Pendant six séances à La Kunsthalle et au collège, ils ont pu s’initier à l’art contemporain, découvrir l’exposition, développer leur regard critique, concevoir une médiation en groupe et s’exprimer en partageant leur interprétation des œuvres avec le public.

Entrée libre

Cet été 2018, La Kunsthalle Mulhouse accueille Nœuds Négatifs, une exposition monographique d’Étienne Chambaud. Pour ce projet, l’artiste construit un dispositif qui noue les ruines d’une cage de zoo et une série de sculptures, collages, peintures et vidéo.

(English below)

Nœuds Négatifs est une exposition quasi fractale : elle est composée de plusieurs strates d’expositions se partagent ou se disputent un même espace. Ni simple somme ni simple soustraction de l’une par d’autres, ces strates laissent entrevoir une combinatoire plus complexe qui ne se révèle pas a priori. Comme autant de dimensions parallèles, elles s’exposent l’une à l’autre, entrent en contacts, se chevauchent, se frôlent, s’entrecoupent, s’interpénètrent, coïncident parfois, dessinent un espace commun ou au contraire s’excluent mutuellement et coexistent sans bords en partage

Le travail d’Étienne Chambaud consiste principalement en une recherche sur les frontières ou les limites entre formes, objets, gestes et discours, ce que l’artiste nomme une « Écologie des Séparations ». Différents espaces, domaines de savoir, modes de capture, de conservation et de transmission se mêlent, se croisent ou se chevauchent dans ses œuvres.
www.etiennechambaud.com

From 7th June to 26th August 2018, La Kunsthalle Mulhouse is hosting a solo exhibition dedicated to the French artist Étienne Chambaud. For this project, the artist builds a display that knots the ruins of a zoo cage and a series of objects, sculptures, collages, paintings and video.

Negative Knots is a quasi-fractal exhibition. It is composed of several strata of exhibitions that share the same space or compete for it. Neither a simple sum nor a subtraction of one by the other, they suggest a more complex combination which does not reveal itself a priori. They act as many parallel dimensions, sometimes facing one another, sometimes overlapping or coinciding, creating a common space or conversely mutually excluding one another and coexisting without any shared boundaries.

Étienne Chambaud’s work could be described as an “ecology of separations”: an on-going research on frontiers and borders between forms, objects, gestures and discourses. In his work, various spaces, scientific fields, modes of capture, of conservation and of transmission merge, overlap or intersect.

 

Étienne Chambaud bénéficie du soutien de [N.A!] PROJECT, la galerie LABOR, Mexico.
L’exposition bénéficie du généreux soutien des Artisans du son, Mulhouse
et fait partie de l’opération Plein Soleil, l’été des centres d’art.

Vue de l'exposition 'The Live creature', 2018 | Anna Craycroft, 'Subject of Learning / Object of Study', 2017
© La Kunsthalle - photo : Sébastien Bozon

L’expérimentation d’une œuvre de l’exposition The Live Creature, suivie de la diffusion d’une pastille radiophonique de témoignages récoltés à l’occasion de micros-trottoirs en France et en Allemagne donneront lieu à une discussion ouverte à tous sur les applications et résonances de la pensée de John Dewey à travers différents champs. Ces conversations à vocation participative s’articuleront autour du retour d’expériences menées par deux doctorantes du LISEC, Mercedes Baugnies et Manon Grandval, et d’interventions de Loïc Chalmel, directeur du LISEC, de Sandrine Wymann, directrice de La Kunsthalle, Jana Quinte, ingénieure pédagogique à Nova Tris et de Josiane Gru et Thomas Choisy de la Maison de la Pédagogie de Mulhouse.
La soirée se terminera par un moment convivial autour d’un apéritif.

Événement organisé en partenariat avec Musées Mulhouse Sud Alsace, le SUAC, le département de Sciences de l’éducation de la FLSH et Nova Tris, le Centre de compétences transfrontalières de l’UHA ainsi que Radio MNE.

Dans le cadre des Journées Nova Tris 2018 et de la semaine Art & philosophie

 

© Les Petites Lumières

Invitation à explorer les liens entre l’art et la philosophie, l’atelier s’adresse à tous les publics, les enfants, les adultes avec une programmation de conférence, ateliers, ciné-débat…

À La Kunsthalle, conversation-apéro : mercredi 11 avril à 18h00
Osons l’expérience de l’art, une conversation ouverte à tous en écho à l’exposition The Live Creature qui tisse des liens entre l’art et la philosophie.
Entrée libre

Hors les murs au Musée des Beaux-Arts de Mulhouse : vendredi 13 avril 
> Ciné-débat à 18h30
Projection du film Le portrait de Dorian Gray (1945) d’Albert Lewin.
La séance sera suivie d’une discussion animée par Romain Iborra, doctorant à l’ENS, intervenant du collectif Les Petites Lumières.
Gratuit, sur inscription au 03 69 77 77 90

Hors les murs, à la Bibliothèque : samedi 14 avril
Gratuit, sur inscription au 03 69 77 67 17 ou contact-bibliotheques@mulhouse.fr
> Atelier
L’art dans tous les sens de 14h00 à 16h00
Découvrir le livre autrement. Pour 12 enfants de 8 à 12 ans.
Mettre les sens au service de l’expérience artistique.
Atelier découverte de livres différents, expérience sensorielle autour de l’ouïe et du toucher, suivie d’une mise en pratique artistique, puis débat autour des œuvres créées.
> Danse Ton Poche, danse de 16h30 à 17h15
Le danseur et chorégraphe Olivier Gavrys, de la Cie TramLuna, vous propose de danser tous ensemble autour d’une chorégraphie originale. Un temps d’apprentissage et de répétition est prévu.

Ateliers déambulatoires : dimanche 15 avril à 14h00
Les petits et les grands sont invités à effectuer un cheminement philosophique et artistique entre La Kunsthalle et le Musée des Beaux-Arts de Mulhouse. Durée 3h30
> Pour les enfants (à partir de 8 ans) – rdv à 14h00 à La Kunsthalle
> Pour les adultes – rdv à 14h30 au Musée des Beaux-Arts
Les échanges se prolongeront autour d’un goûter commun.
Atelier proposé par Olivier Nison, psycho-somatothérapeute, diplômé de l’Ecole Européenne de Psychothérapie Socio et Somato-Analytique et intervenant de l’association Les Petites Lumières
Gratuit, sur inscription (places limitées) au 03 69 77 77 40

En partenariat avec l’association Les Petites Lumières, le Musée des Beaux-arts & les Bibliothèques de Mulhouse, Musées Mulhouse Sud Alsace, le Service Universitaire de l’Action Culturelle, le département de Sciences de l’éducation de la Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines et Nova Tris de l’Université de Haute-Alsace et la Radio MNE.
L’événement bénéficie du le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Grand Est.

Vue de l'exposition 'The Live creature', 2018 | Anna Craycroft, 'Subject of Learning / Object of Study', 2017
© La Kunsthalle - photo : Sébastien Bozon

Dans le cadre de l’exposition The Live Creature et à l’occasion des Journées Art et Culture des Universités, La Kunsthalle et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’UHA proposent une conférence de Loïc Chalmel, directeur du LISEC, professeur et auteur d’ouvrages en Sciences de l’Éducation, présente une conférence intitulée De la bienveillance en pédagogie : petite histoire d’une grande idée.

Le concept de bienveillance en matière de pédagogie peut-il être considéré comme innovant ou résulte-t-il d’une longue tradition historique, transmise dans le cadre d’un héritage culturel ?

De Pestalozzi pour qui éduquer est l’art de la relation par excellence, à Korczak qui invite les éducateurs à réfléchir au regard qu’ils portent sur la génération montante, pour les amener à comprendre, dans leur propre intérêt, la force éducative du respect et de la confiance, nous tenterons de comprendre comment et quand advient l’idée de bienveillance en éducation et de préciser les modalités de son développement : Qui l’articule à des pratiques effectives ? Comment au final la transmission s’opère-t-elle et quels en sont les instruments ?

L’intervention sera suivie d’une découverte sensorielle des vins d’Alsace.

Entrée libre

En partenariat avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace et le Laboratoire Interuniversitaire des Sciences de l’Education et de la Communication.

Vue de l'exposition 'The Live Creature', 2018 | Au premier plan : Adelita Husni-Bey, 'White Paper. The Land', 2014
© La Kunsthalle - photo : Sébastien Bozon

Luc Widmaier, responsable de la librairie Bisey, propose une lecture de textes choisis par l’équipe de l’enseigne indépendante mulhousienne en écho à l’exposition The Live Creature.

En partenariat avec la librairie Bisey.

Sandra Moussempès © Andres Donadio

Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Sandra Moussempès s’immerge dans l’univers de l’exposition The Live Creature et compose autour des œuvres. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores, textes et expressions permettent de visiter, voir et revoir les œuvres au travers du langage spécifique de l’écrivain.

Poète née à Paris en 1965, ancienne pensionnaire de la Villa Médicis, Sandra Moussempès a collaboré ces 25 dernières années à diverses revues et anthologies en France comme à l’étranger. Un chapbook bilingue est récemment paru au Canada. Elle a publié dix livres parmi lesquels : Colloque des télépathes & CD Post-Gradiva (L’Attente, 2017) Sunny girls, (Poésie/Flammarion, 2015), Acrobaties dessinées & CD Beauty Sitcom (L’Attente, 2012), Photogénie des ombres peintes (Poésie/Flammarion, 2009). Son travail interroge les codes mentaux qui nous entourent en détournant les imageries conventionnelles notamment les stéréotypes autour du féminin, par le biais d’un environnement inquiétant souvent cinématographique ou émanant de sensations de déjà-vu.

Parallèlement à l’écriture, elle ajoute une dimension performative à ses lectures en utilisant les différentes textures de sa voix chantée, intégrée à l’énonciation du poème, créant ainsi un univers d’images mentales qui convoquent les notions de temporalité et d’état modifié de conscience. Ce travail sonore a donné lieu à deux CD inclus dans ses livres aux éditions de l’Attente : « Beauty sitcom » et « Post-Gradiva ». Elle présente ses lectures performées dans divers lieux dédiés à la poésie ou l’art contemporain (ENSBA de Lyon, Carré d’Art, Fondation Louis Vuitton, MAMCO de Genève, festival Actoral, Centre Pompidou etc.) et a été nominée récemment pour le prix Bernard Heidsieck-Centre Pompidou.

En partenariat avec le festival POEMA, écritures poétiques d’aujourd’hui.
Cet événement est organisé dans le cadre du Week-end de l’art contemporain.

Vue de l'exposition 'The Live Creature', 2018 - Aimée Zito Lema, 'A Score for Mother and Child', 2017
© La Kunsthalle - photo : Sébastien Bozon

Dans le cadre de l’exposition The Live Creature, La Kunsthalle propose un atelier ouvert au public, imaginé par Aimée Zito Lema.
Ce workshop prolonge le travail que l’artiste a développé autour du langage du corps et de la mémoire gestuelle. Sous la forme de jeux, le public est invité à expérimenter l’idée de transmission par le corps à travers des exercices et gestes proposés par une chorégraphe.

A partir de 15 ans, gratuit, sur réservation (places limitées) par email ou téléphone : thomas.werlings@mulhouse.fr / 03 69 77 66 47

Vue de l'exposition 'The Live creature', 2018 | Aimée Zito Lema, Score for Mother and Child, 2017
© La Kunsthalle - photo Sébastien Bozon

Onze courts-métrages enchanteurs pour nous bercer d’une douce rêverie, à l’occasion du Printemps des Poètes !
Entrée libre, à partir de 7 ans.

Au programme:
LE SENTIER de Bhopal – 2016
ULYSSE de Nabil Senhaji – 2016
ICE PEPPER de Mailly Boulin – 2017
CONTEMPLATION de Catherine Gazeres – 2017
ANIMAL RIT d’Aurore Peuffier – 2017
OÙ EST LA LUNE ? de Miyoung Baek – 2017
MON ÂME D’ENFANT de Delphine Alexandre et Delphine Poudou – 2017
L’ANGUILLE, LA FOUINE ET LE VAUTOUR de Suki – 2017
L’IMBECQUÉ de Hugo Glavier – 2017
LAISSEZ LES BONS TEMPS ROULER de Yannick Nolin et Samuel Matteau, Guillaume Fournier – 2017
NEGATIVE SPACE Louisiane de Max Porter et Ru Kuwahata – 2017

En partenariat avec Canopé & Le Printemps des poètes.

A l’occasion du 11ème Week-end de l’Art Contemporain, plus de soixante lieux d’art contemporain de la région se préparent pour accueillir le public au détour de programmations foisonnantes : expositions, vernissages, rencontres, visites, projections, performances, lectures et bien plus encore !
Cette édition 2018 est organisée par les réseaux Versant Est – Réseau art contemporain Alsace, Réseau Lora et Bulles – réseau arts visuels Champagne-Ardenne.

Informations à La Kunsthalle et sur www.versantest.org

À La Kunsthalle

Vendredi 16 mars
Locus Métropole 9 à 20:00 – entrée libre

Samedi 17 mars
Workshop Score for Mother and Child d’Aimée Zito Lema de 10:00 à 13:00 – sur réservation (places limitées)
→ Atelier famille à 14:00 – informations / réservations : 03 69 77 77 38 / ateliers_pedagogiques_arts_plastiques@mulhouse-alsace.fr
Ciné-débat « jeune public » à 16:00 – proposé par Canopé, dans le cadre du Printemps des Poètes

Dimanche 18 mars entrée libre
→ Présentation / dédicace de Melsass de Martin Chramosta de 12:00 à 17:00
→ Visite guidée de l’exposition à 15:00
Écrire l’art, Sandra Moussempès à 16:00


Hors les murs

Dimanche 18 mars
→ parcours en bus organisé au départ de Mulhouse. Informations : www

 

Locus Métropole 8, performance de Roberto Rossini
© La Kunsthalle

Pour cette 9ème édition, La Kunsthalle accueille LOCUS MÉTROPOLE, un événement où la performance est mise à l’honneur. Il est dédié, depuis sa création, au thème de la langue et du langage, déconstruits, déformés et reformés par des artistes, performeurs et écrivains poètes.
À l’occasion de LOCUS MÉTROPOLE 9, la langue est parlée, les textes sont dits, l’écriture prend corps et défriche les diverses formes de la poésie contemporaine.

Les artistes : Fernando Aguiar, Emma Dusong, Valerian Maly & Klara Schilliger, Aimée Zito Lema et le Groupe de recherche Action Building.

Fernando Aguiar (PT)
Fernando Aguiar est né à Lisbonne, en 1956. Artiste protéiforme, depuis 1972, il se consacre principalement à la poésie visuelle puis s’est orienté vers d’autres médiums : performance, installation, vidéo, photographie et peinture. Fernando Aguiar est très actif sur la scène internationale, ses œuvres ont été présentées lors de dizaines d’expositions personnelles.
Une anthologie de son travail a été publiée à travers le monde et il est considéré comme le plus important lettriste de ces 20 dernières années et l’un des virtuoses de la poésie corporelle. Les actions de Fernando Aguiar tiennent à la fois de la poésie visuelle – puisqu’elles se basent sur un ordonnancement spatial des lettres et des mots – et de la performance, par le jeu du corps et par l’importance qu’il prend dans le dévoilement graduel du sens. Ses performances poétiques sont caractérisées par une construction méthodique et sémantique à travers le mouvement, les objets, le son, les éclairages, les lettres et les mots, où tous les signes visuels et linguistiques sont esthétiquement rendus possibles pour créer un nouveau langage poétique.

Emma Dusong (FR)
Née en 1982 aux Lilas, Emma Dusong vit et travaille à Paris. Depuis 2008, elle est diplômée de l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Après deux expositions personnelles en 2016 au CRAC Occitanie à Sète et au CAIRN, Centre d’art à Digne-les-Bains, elle participe à l’exposition Polyphonies au Centre Pompidou à Paris. En 2017, Annette Messager présente son travail dans le documentaire Les coups de cœur d’Annette Messager sur Arte et Ange Leccia l’invite à exposer à la galerie Les filles du calvaire à Paris. Son travail fait partie des collections du FRAC Occitanie, du Musée Gassendi et du Fonds de dotation Maison Bernard où elle a réalisé une œuvre sonore in situ pour l’architecture d’Antti Lovag. Elle travaille actuellement sur la version vidéo de cette installation.
À travers la voix humaine, parlée ou chantée, Emma Dusong recherche des expériences vivantes pour les visiteurs. Le déclenchement de Valise – pièce qu’elle présente à l’occasion de Locus Métropole 9 se situe pourtant en dehors d’une logique de la performance ou de l’évènement, ce qui l’intéresse est de venir déclencher une durée.

Valerian Maly & Klara Schilliger (CH)
Le couple d’artistes suisses Valerian Maly, né en 1959 et Klara Schillinger, née en 1953, travaillent ensemble depuis 1984 dans le domaine de la performance et de l’installation. Ils utilisent le terme d’InstallAction pour les œuvres. Le public est directement impliqué et les installations multimédias et performances sont à chaque fois conçues pour le lieu.
Ils sont présentés leur travail dans le monde entier, notamment à New York, Londres, Lucerne, Tirana et Pékin. Ils ont participé à de nombreux exposition et festivals d’Art performance dont Zeichen und Wunder au Kunsthaus Zürich ; Centre d’Art Contemporain de  Saint Jacques de Compostelle, 1995 ; Time wise, New York, 1996 ; ou Performance Art in NRW Essen, Allemagne 2000 ; Asia Topia à Bangkok et à Chiang Mai en 2004 ; Performance Intermedia Festival, OFFicina, Szczecin 2006. Leurs œuvres d’art font partie de collections telles que le Kunstmuseum de Luzern. En 2008, ils se sont vus décernés le Prix d’art de la ville de Berne.
Pour Locus Métropole 9, ils présenteront une pièce inspirée de l’artiste français Robert Filliou qui a pour titre  I FILLIOU, Une alphabétisation. I représente à la fois le nombre 1 et la lettre I (« moi » en anglais)

Aimée Zito Lema (NL)
Née en 1982 à Amsterdam, Aimée Zito Lema a grandi à Buenos Aires où elle a étudié à l’Université des Beaux-Arts (IUNA). En 2003, elle s’est installée à Amsterdam pour poursuivre ses études à la Gerrit Rietveld Academy où elle obtient un diplôme du département des Beaux-Arts en 2007. De 2009 à 2011, elle est inscrite au Master de recherche artistique de l’Académie Royale de La Haye. Elle a exposé plusieurs fois aux Pays-Bas et à l’étranger.
Aimée Zito Lema explore dans ses œuvres le travail de la mémoire et le rapport que nous entretenons avec elle.
Dans l’exposition The Live Creature, elle présente Score for Mother and Child (2016), une œuvre mettant en scène deux danseuses, une mère et une fille, qui traite à nouveau des questions liées au corps et à la transmission. Ce film fait suite à un atelier d’une journée, puis édité par l’artiste pour aboutir à plusieurs vidéos présentées en différents points de l’exposition. Les vidéos jouent sur les possibilités et les choix qui s’offrent lors de la documentation d’un événement, montrant comment celui-ci peut être déformé ou interprété, explorant ainsi la variété des modes de représentation.
Dans le cadre de Locus Métropole 9, Valentina Lelissen et Tosca Zabalza Beñaran performeront à nouveau et en parallèle un atelier participatif ouvert à tous, permettra aux participants, sous forme de jeux, de vivre la transmission par le corps.
La performance et l’atelier seront enregistrés, et ce matériel sera édité et intégré à l’exposition présentée à Mulhouse.
L’espace d’exposition devient espace de travail et les visiteurs deviennent des participants actifs du dispositif.

Groupe de recherche Action Building (FR)
Action Building est un atelier de recherche et de création qui participe de l’unité de recherche Fronts & frontières, pôle art-performance, à l’Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon. Centré sur les métamorphoses des arts du son, de la poésie et de la performance, notre champ est transdisciplinaire.
La présence physique de l’artiste et son engagement, dans le champ de l’art, de l’espace social et/ou des questions identitaires, convoquent les références jadis activées par les avant-gardes ou les post-avant-gardes et nous conduisent à reformuler ces réflexions de référence dans la contemporanéité, à développer une pratique de l’action dans un présent bousculé par l’avènement de nouveaux paradigmes.

Entrée libre, petite restauration sur place à partir de 19h.

Cet événement est organisé dans le cadre du Week-end de l’art contemporain.

Un partenariat avec Montagne froide.

Vue de l'exposition 'The Live Creature', 2018 | Anna 'Craycroft, Object of Learning / Subject of Study', 2010-2018
© La Kunsthalle - photo : Sébastien Bozon

Dans le cadre de The Live Creature, l’œuvre Subject of Learning / Object of Study d’Anna Craycroft sera activée tout au long de l’exposition, lors de rendez-vous dédiés qui prendront la forme de conférence, lectures, ateliers à destination des enfants, des familles et des adultes.
L’installation présentée à La Kunsthalle croise les discours symboliques de la pédagogie et de la muséologie. Chaque élément articule divers aspects de la salle de classe et de ses outils. Les visiteurs sont ainsi invités à repenser notre place au sein de l’architecture et de la géographie des espaces didactiques que sont la salle de classe, la bibliothèque, la galerie, le musée et l’université.

> à l’attention des familles tous les dimanches excepté les 18 mars et 1er avril – + les samedis 17 et 24 mars de 16h00 à 18h00
> à l’attention des enfants tous les mercredis – excepté le 18 avril – + la semaine du 5 au 9 mars – vacances scolaires – de 14h00 à 16h00

Le programme en détail (en cours de construction)

Mercredi 21 février 16.00 – 18.00 | Sonnez les couleurs ! COMPLET
Atelier pour les enfants de 6 – 12 ans
Traduire en sons les formes et les couleurs de l’œuvre d’Anna Craycroft, créer sa partition en manipulant les volumes de l’œuvre et l’interpréter collectivement.

Dimanche 25 février 16.00 – 18.00 | Libère la couleur qui est en toi !
Atelier, limité à 10 familles (1 parent – 1 enfant de 4 à 12 ans) Prévoir de vieux vêtements
Réalisation collective, spontanée et en famille d’un champ de formes et de couleurs à partir des ouvrages de l’illustrateur jeunesse Hervé Tullet, en écho à l’œuvre d’Anna Craycroft
En partenariat avec les Bibliothèques et Médiathèque de Mulhouse

Du lundi 26 février au vendredi 2 mars 14.00 – 16.00 | Kunskids COMPLET
Atelier à la semaine pour les 6-12 ans
Pendant les vacances scolaires, les Kunstkids proposent aux enfants de découvrir, par le jeu et l’expérimentation, des œuvres et l’exposition The Live Creature. Avec la complicité de Laurence Mellinger, artiste plasticienne, les jeunes se familiarisent avec le monde de l’art contemporain en réalisant une création individuelle ou collective qui fait écho à ce qu’ils découvrent dans l’exposition. Une belle occasion d’imaginer et de s’exprimer à travers des approches et des techniques variées

Dimanche 4 mars 16.00 – 18.00 | La vie en rose
Atelier, limité à 10 familles (1 parent – 1 enfant de 6 à 12 ans)
Traduire son émotion à partir des formes et des couleurs d’Anna Craycroft dans le but de créer son vocabulaire du quotidien en famille.

Lundi 5 et mardi 6 mars 14.00 – 16.00 | Sonnez les couleurs !
Atelier pour les enfants de 6 – 12 ans
Traduire en sons les formes et les couleurs de l’œuvre d’Anna Craycroft, créer sa partition en manipulant les volumes de l’œuvre et l’interpréter collectivement.  Avec la participation de Mercédès Baugnies, doctorante au Laboratoire Interuniversitaire des Sciences de l’Education et de la Communication.

Mercredi 7 (COMPLET), jeudi 8 et vendredi 9 (COMPLET) mars 14.00 – 16.00 | L’habit ne fait pas le moine
Atelier pour les enfants de 6 – 12 ans
Jouer avec les formes et les couleurs d’Anna Craycroft pour inventer tes personnages, tes objets, tes lieux… à l’aide de différentes techniques d’assemblage.

Dimanche 11 mars 16.00 – 18.00 | Jouons en formes et en couleurs
Atelier, limité à 10 familles (1 parent – 1 enfant de 6 à 12 ans)
Découverte des livres pour enfants d’ Annette Tamarkin et Katsumi Komagata.
Réalisation en volume à partir de papiers colorés et de formes découpées .
En partenariat avec les Bibliothèques et Médiathèque de Mulhouse.

Mercredi 14 mars 16.00 – 18.00 | La vie en rose COMPLET
Atelier pour les enfants de 6 – 12 ans
Traduire son émotion à partir des formes et des couleurs d’Anna Craycroft dans le but de créer son vocabulaire du quotidien.

Samedi 17 mars 14.00 – 16.00 | Atelier Famille
Limité à 12 familles (1 parent – 1 enfant de 6 à 16 ans)
Dans le cadre du week-end de l’art contemporain, les Ateliers Pédagogiques d’Arts Plastiques proposent un Atelier Famille en écho aux œuvres exposées à La Kunsthalle.
Parents et enfants sont invités à participer à un atelier artistique, mené par Stéphane Clor, artiste plasticien et musicien en résidence mission, qui débutera par une visite de l’exposition.

Samedi 17 mars 16.00 – 18.00 | Ciné/déBAt « jeune puBLiC »
Projection à partir de 7 ans
Onze courts métrages enchanteurs pour vous bercer d’une douce rêverie à l’occasion du Printemps des Poètes !
En partenariat avec Canopé.

Mercredi 21 mars 16.00 – 18.00 | Tissage des couleurs COMPLET
Atelier pour les enfants de 6 – 12 ans
Explorer collectivement les techniques de tissage des couleurs en écho à l’œuvre interactive d’Anna Craycroft et celles de Teresa Lanceta

Jeudi 22 mars 18.00 – 20.00 | Regards croisés
Entrée libre
Visite et lectures, en partenariat avec la Librairie Bisey

Samedi 24 mars 16.00 – 18.00 | Tissage des couleurs
Atelier, limité à 10 familles (1 parent – 1 enfant de 6 à 12 ans)
Explorer collectivement les techniques de tissage des couleurs en écho à l’œuvre interactive d’Anna Craycroft et celles de Teresa Lanceta

Dimanche 25 mars 15.00 – 18.00 | RDV Famille
Visite / atelier, limité à 10 familles (1 parent – 1 enfant de 6 à 12 ans)
Le rendez-vous propose de découvrir en famille, par le jeu et l’expérimentation, des œuvres et une exposition temporaire. Avec la complicité d’une artiste plasticienne, Laurence Mellinger, les jeunes et leurs parents réalisent une création collective qui fait écho à ce qu’ils découvrent dans l’exposition. Une belle occasion d’imaginer et de s’exprimer, en famille, à travers des approches et des techniques variées.

Mercredi 28 mars 16.00 – 18.00 | L’habit ne fait pas le moine COMPLET
Atelier pour les enfants de 6 – 12 ans
Jouer avec les formes et les couleurs d’Anna Craycroft pour inventer ses personnages, ses objets, ses lieux… à l’aide de différentes techniques d’assemblage.

Mercredi 4 avril 16.00 – 18.00 | Tissage des couleurs COMPLET
Atelier pour les enfants de 6 – 12 ans
Explorer collectivement les techniques de tissage des couleurs en écho à l’œuvre interactive d’Anna Craycroft et celles de Teresa Lanceta

Jeudi 5 avril 18.00 – 20.00 | De la bienveillance en pédagogie : petite histoire d’une grande idée
Conférence de Loïc Chalmel, directeur du LISEC, professeur et auteur d’ouvrages en Sciences de l’Éducation.
Le concept de bienveillance en matière de pédagogie peut-il être considéré comme innovant ou résulte-t-il d’une longue tradition historique, transmise dans le cadre d’un héritage culturel ?
De Pestalozzi pour qui éduquer est l’art de la relation par excellence, à Korczak qui invite les éducateurs à réfléchir au regard qu’ils portent sur la génération montante, pour les amener à comprendre, dans leur propre intérêt, la force éducative du respect et de la confiance, nous tenterons de comprendre comment et quand advient l’idée de bienveillance en éducation et de préciser les modalités de son développement : Qui l’articule à des pratiques effectives ? Comment au final la transmission s’opère-t-elle et quels en sont les instruments ?
L’intervention sera suivie d’une découverte sensorielle des vins d’Alsace.
En partenariat avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace

Dimanche 8 avril 16.00 – 18.00 | Street your art !
Atelier, limité à 10 familles (1 parent – 1 enfant de 6 à 12 ans)
Jouer avec l’œuvre d’Anna Craycroft en la graphant de manière éphémère et en famille en écho aux éditions jeunesse portant sur Keith Haring et d’autres artistes de la rue.
En partenariat avec les Bibliothèques et Médiathèque de Mulhouse

Mercredi 11 avril 14.00 – 16.00 | Sonnez les couleurs !
Atelier pour les enfants de 6 – 12 ans
Traduire en sons les formes et les couleurs de l’œuvre d’Anna Craycroft, créer sa partition en manipulant les volumes de l’œuvre et l’interpréter collectivement.  Avec la participation de Mercédès Baugnies, doctorante au Laboratoire Interuniversitaire des Sciences de l’Éducation et de la Communication.

Mercredi 11 avril 18.00 – 20.00 | Conférence / Apéro
Entrée libre, programmation en cours
Conférence en écho à l’exposition The Live Creature qui présentera les liens entre Art et Philosophie.
En partenariat avec Musées Mulhouse Sud Alsace, le SUAC et le département de Sciences de l’Éducation de l’UHA et Nova Tris

Dimanche 15 avril 14.00 – 17.30 | Ateliers déambulatoires
Pour adultes et enfants entre le Musée des Beaux-Arts et La Kunsthalle
L’association Les Petites Lumières accompagne les enfants dans la découverte de la philosophie de façon ludique, en associant la pratique interactive de l’échange à une activité artistique.
En partenariat avec l’association Les Petites Lumières, le Musée des Beaux-arts & les Bibliothèques de Mulhouse, Musées Mulhouse Sud Alsace, le Service Universitaire de l’Action Culturelle & le département de Sciences de l’éducation de la Faculté des Lettres, Langues et sciences Humaines de l’Université de Haute-Alsace et avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Grand Est.

Mercredi 18 avril 14.00 – 16.00 | La vie en rose
Atelier pour les enfants de 6 – 12 ans
Traduire son émotion à partir des formes et des couleurs d’Anna Craycroft dans le but de créer son vocabulaire du quotidien

Dimanche 22 avril 16.00 – 18.00 | Sonnez les couleurs !
Atelier, limité à 10 familles (1 parent – 1 enfant de 6 à 12 ans)
Traduire en sons les formes et les couleurs de l’œuvre d’Anna Craycroft, créer sa partition en manipulant les volumes de l’œuvre et l’interpréter collectivement.  Avec la participation de Mercédès Baugnies, doctorante au Laboratoire Interuniversitaire des Sciences de l’Éducation et de la Communication.

Du lundi 23 avril au vendredi 27 avril 14.00 – 16.00 | Kunskids
Atelier à la semaine pour les 6-12 ans
Pendant les vacances scolaires, les Kunstkids proposent aux enfants de découvrir, par le jeu et l’expérimentation, des œuvres et l’exposition The Live Creature. Avec la complicité de l’artiste Stéphane Clor, les jeunes se familiarisent avec le monde de l’art contemporain en réalisant une création individuelle ou collective qui fait écho à ce qu’ils découvrent dans l’exposition. Une belle occasion d’imaginer et de s’exprimer à travers des approches et des techniques variées.

Du mardi 24 au vendredi 27 avril 10.00 – 12.00 | Kunstkids « L’Attention de L’Art »
Jeux-visite pour les 8-12 ans sur 4 matinées
En compagnie d’une médiatrice et de Clémence Girard, professeure-documentaliste, l’enfant découvre autrement les œuvres de l’exposition, s’exprime avec le corps en l’écoutant et l’observant, expérimente des techniques pour se détendre et être créatif et dialogue avec les œuvres d’art. Chaque jour, les secrets d’une œuvre et une méthode pour être plus attentif seront révélés.
En partenariat avec l’association PPEPS Mindfulness.

Dimanche 29 avril 16.00 – 18.00 | L’habit ne fait pas le moine
Atelier, limité à 10 familles (1 parent – 1 enfant de 6 à 12 ans)
Jouer avec les formes et les couleurs d’Anna Craycroft pour inventer ses personnages, ses objets, ses lieux… à l’aide de différentes techniques d’assemblage.

Tous les ateliers sont gratuits. Les places étant limitées, l’inscription est obligatoire (sauf mention « entrée libre ») : kunsthalle@mulhouse.fr / 03 69 77 66 47

En partenariat avec le Service Universitaire de l’Action culturelle et le département des Sciences de l’Éducation de l’Université de Haute-Alsace, les Bibliothèques et Médiathèques de Mulhouse, le réseau Canopé, Nova Tris, l’association PPEPS Mindfulness, la Librairie Bisey, l’association Les petites Lumières et les artistes intervenants – Marguerite Bobey, Stéphane Clor, Laurence Mellinger et Lili Terrana.

 

ART ET ENVIRONNEMENT

En 2015, lors de la Conférence des Nations Unies, 196 délégations venues du monde entier signaient à Paris le premier accord universel sur le changement climatique. Depuis, le consensus s’est avéré fragile et il ne fait pas de doute que la bataille climatique sera encore longue. À l’image de cet exemple, la mobilisation pour une écologie contemporaine  se déploie entre prises de conscience et intérêts contradictoires.
En art, de nombreux artistes sont activement engagés sur le thème de l’écologie. À leur manière, ils participent à un effort collectif pour l’environnement, en faveur d’un monde responsable et conscient de ses valeurs naturelles. Par leurs œuvres, leurs démarches souvent leurs choix de vie, ils signent des plaidoyers pour la planète avec la conviction que c’est par leurs engagements aussi que le monde, et l’être au monde, évoluera. Ils s’impliquent par la matière, l’objet,  le voyage, ils sont à l’écoute du monde sociologique et scientifique.
Le cycle  « Art et environnement » donne la parole aux artistes pour qui la question de l’écologie est vitale et constitutive d’un progrès social.

Jeudi 18 janvier Qui va au nord va au sud de Vincent + Feria
Jeudi 15 février Design for nature d’Alexis Tricoire
Jeudi 15 mars Formes, art et environnement de Nathalie Blanc

Cours Publics est un cycle de cours proposé conjointement par La Kunsthalle, le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace et la Haute école des arts du Rhin. Les cours, assurés par des personnalités universitaires ou du monde de l’art sont ouverts à tous sur inscription. Autour d’une thématique, trois intervenants présentent un courant artistique, un pan de l’histoire de l’art qui permettent de recontextualiser la création contemporaine.

© La Kunsthalle

Kunstapéro, des œuvres et des vins à découvrir.

A l’occasion de l’exposition Sols, murs, fêlures – Régionale 18, La Kunsthalle présente une lecture du numéro 4 de la revue Talweg suivie d’une dégustation de vins, en partenariat avec l’association Mulhouse Art Contemporain et la Fédération Culturelle des Vins de France.

Lecture en entrée libre
Participation de 5 euros / personne pour la dégustation, inscription au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr

A l’occasion de l’exposition Sols, murs, fêlures – Régionale 18, La Kunsthalle présente une conférence performée de Vincent Chevillon suivie d’une dégustation de vins, en partenariat avec l’association Mulhouse Art Contemporain et la Fédération Culturelle des Vins de France.

Yarns N°2: …raising cai(r)n…
Un récit par Vincent Chevillon

Élever un cairn… y prendre la pierre qui y culmine… plus loin… Poser la pierre…
y élever un cairn…

« En septembre 2013, je ramasse une pierre sur un chemin dans le nord de l’Alsace. Le lendemain, je partirai pour un pélerinage de 7 mois, emboitant le pas à ceux qui m’ont précédé sur la route tragiquement célèbre du commerce triangulaire…
—————————
Yarn signifie en anglais, pelote de laine, ce terme désigne également les récits de marins se déroulant interminablement, contés lors de leur retour aux pays..
Yarns est un cycle inauguré en septembre 2015, qui propose sous forme de récits une déambulation dans l’espace et le temps.
Métamorphoses et révolutions, le récit proposé se déroule, glisse, emmêle trames historiques et récits fictionnels, pose les bases d’une architecture pour la renverser.
Un univers fluctuant endogène à lui-même, paradoxalement obsédé par l’ailleurs.
Ce deuxième récit s’attachera à une action tautologique, rituellement réinvestie, intitulée …raising cai(r)n… » Vincent Chevillon.

Performance en entrée libre
Participation de 5 euros / personne pour la dégustation, inscription au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr

Claire Chassot et Joséphine Tilloy, 'Taches' (du sol aux murs, une chute s’étend), 2017
Performance, poudre de brique rouge - durée et dimensions variables

A l’occasion du vernissage de l’exposition Sols, murs, fêlures., Claire Chassot et Josephine Tilloy présentent Taches (du sol aux murs, une chute s’étend).

Christophe Manon © Rayo Reyes Osorio

Dans le cadre du colloque « La poésie en traduction étendue II – traduction intersémiotique entre texte et image »*, organisé à l’Université de Haute-Alsace du 8 au 10 novembre 2017.

Jeff Hilson – Lecture
Jeff Hilson a publié plusieurs ouvrages tels que stretchers (Reality Street, 2006) ; The Reality Street Book of Sonnets (ed.) (Reality Street, 2008) ; Bird bird (Landfill, 2009) ; In The Assarts (Veer Books, 2010) et Latanoprost Variations (Boiler House, 2017). Organ Music, un autre recueil de poèmes paraîtra chez Crater Press en 2018. Jeff Hilson enseigne l’écriture créative à l’Université de Roehampton, Londres et dirige la série de lectures Xing the Line.

Lee Ann Brown – Ms Traduction: the Polyversal Poetry of Lee Ann Brown
Lee Ann Brown est née au Japon et a grandi à Charlotte en Caroline du Nord. Elle est l’auteure de Other Archer – traduit en français par Stéphane Bouquet sous le titre Autre Archere (Presses Universitaires de Rouen et du Havre, 2015) ; In the Laurels, Caught (Fence Books, 2013), qui a gagné le 2012 Fence Modern Poets Series Award ; Crowns of Charlotte (Carolina Wren Press, 2013) ; The Sleep That Changed Everything (Wesleyan, 2003) et Polyverse (Sun & Moon Press, 1999), qui a remporté la 1996 New American Poetry Competition, sélectionné par Charles Bernstein. Elle partage habituellement son temps entre New York City, où elle enseigne à l’Université St. John et Marshall, Caroline du Nord, mais s’est basée en Europe cette  année, à Judith E. Wilson Poetry Fellow à Cambridge, Angleterre.
www.leeannbrownpoet.com

Valentine Verhaeghe – Souffles en Ut mineur (symphonie), sur une partition d’Henri Chopin (spectacle danse-poésie-mouvement)
De formation pluridisciplinaire, Valentine Verhaeghe a développé différentes recherches dans les champs croisés des sciences humaines de la philosophie et de l’esthétique. Au sein du laboratoire de l’Université Paris 13, elle a notamment réalisé une recherche sur l’art contemporain et le mouvement, portant sur les questions de la représentation, de la figure, de la perception et des processus d’émergence du sens dans les systèmes iconiques et non langagiers aujourd’hui. Elle est régulièrement invitée à présenter son travail en Europe, à New York et à Montréal. Elle enseigne dans le cadre de l’unité de recherche Fronts et frontières, pôle Le corps de l’artiste à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon/Franche-Comté et intervient dans plusieurs institutions en France et à l’étranger.
www.valentineverhaeghe.com

Christophe Manon – Écrire l’art
Lecture-performance
Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Christophe Manon s’immerge dans l’univers de l’exposition de Steve Roden et compose autour des œuvres. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores, textes et expressions permettent de visiter, voir, concevoir et revoir les œuvres au travers du langage spécifique de l’écrivain.
Christophe Manon vit à Paris. Il a publié une vingtaine de livres parmi lesquels : Univerciel (NOUS, 2009), Qui vive (Dernier télégramme, 2010), Testament, d’après François Villon (éditions Léo Scheer, 2011), Extrêmes et lumineux (Verdier, 2015), le flot imperceptible du temps qui ne cesse de s’écouler (littérature mineure, 2016), Au nord du futur (NOUS, 2016), Jours redoutables, avec des photographies de Frédéric D. Oberland (Les Inaperçus, 2017).

Mathilde Sauzet Mattei – Ghettopéra
Conférence-performance bilingue en textes et chansons autour de la notion de la complexité.
Mathilde Sauzet Mattei est curatrice et fondatrice de l’unité de recherche et d’action artistiques Les commissaires anonymes.
Auteure de divers articles sur l’art contemporain et complice de la revue de design Strabic.fr, elle développe actuellement une collection de livres entre méthodologie et poésie sur les formes d’organisation.
Elle aime à faire de son travail d’écriture un médium expérimental support à la parole, au discours et à la performance.
www.lescommissairesanonymes.fr

Entrée libre et gratuite

* Suivez le colloque sur le blog : expandedtranslation.blogspot.fr
L’événement bénéficie d’une bourse du Arts and Humanites Research Council du Royaume-Uni.

L’architecture de l’utopie est celle qui ne se trouve nulle part…
L’architecture de l’eutopie est celle du lieu du Bien
L’architecture utopique est celle qui tend à donner forme à l’idéal.
L’architecture transitoire permettrait-elle d’effleurer ensemble le contour de cet idéal ?

Les participants sont invités à esquisser leur architecture utopique dans l’espace public à partir de leurs usages de ces espaces communs.
Dans un second temps, les réflexions se poursuivront en compagnie de Jan Kopp – artiste et auteur du projet Utopia House. S’en suivront les présentations de deux projets : l’IBA KIT Aux Jardins de Francette, Saint-Louis par Jean-Pierre Schweitzer et le festival Bauistella par Thomas Lippolis, adjoint au responsable des médiations de l’Ecomusée d’Alsace.

L’atelier-table ronde proposée dans le cadre des Journées de l’Architecture 2017, Changer la ville, changer la vie et en lien avec le projet Utopia House sera modéré par Anne Jaureguiberry,  architecte et urbaniste.

Hors les murs à Motoco, bâtiment 75, friche DMC – 13 rue de Pfastatt – Mulhouse
Gratuit, sur inscription : kunsthalle@mulhouse.fr

En partenariat avec la Maison du Patrimoine Edouard Boeglin – CIAP de Mulhouse, l’IBA Basel, l’association Aux Jardins de Francette de Saint-Louis et la Ville de Saint-Louis.

   

© La Kunsthalle

En 2016, Steve Roden a rencontré Eddie Ladoire à l’occasion d’une exposition commune à Buenos Aires.
Le 14 septembre 2017, à La Kunsthalle, ils se retrouvent pour un concert en trois sets.

Au-delà de son caractère événementiel, cette rencontre relie les deux expositions de La Kunsthalle consacrées aux arts sonores, Quand tout s’éparpille, il faut rassembler les pièces… différemment et OOOL/ sound fictions (en 2016).

Steve Roden a présenté ses œuvres sonores dans différents centres d’art et festivals de musiques expérimentales dans le monde entier: Serpentine Gallery Londres, San Francisco Museum of Modern Art, Walker Art Center, Minneapolis, DCA Dundee Scotland, Redcat Los Angeles, Crawford Gallery Cork Ireland, ainsi qu’à l’occasion d’une tournée de performances au Brésil et au Japon. Les représentations récentes incluent John Cage’s Cartridge Music avec le compositeur Mark Trayle au Norton Simon Museum à Pasadena et un hommage à Rolf Julius au Hamburger Banhof Berlin.
Depuis 1993, l’artiste a publié de nombreux disques sous son propre nom ainsi que sous le pseudo « in between noise » sur plusieurs labels à l’international.

Ayant suivi un double parcours en arts appliqués et en musique électroacoustique au Conservatoire de Bordeaux, Eddie Ladoire est à la fois plasticien et compositeur. Cet artiste-activiste est aussi à l’aise dans ses projets d’expositions où le rapport à l’intime est omniprésent, que dans ses productions sonores où il nous invite à repenser nos rapports au son, à l’écoute, à l’espace et à la ville. Auteur de pièces radiophoniques et de cartes postales sonores, il a exposé dans de nombreux centres d’art ou manifestations d’art contemporain en France et à l’étranger. Il réalise des créations sonores pour des scénographies d’exposition, compose des bandes-son pour le cinéma, des vidéos ou des documentaires et développe aussi des projets numériques dont Listeners  application pour des parcours sonores géolocalisés et Audio Room, outil pédagogique. Depuis 2014, il déploie l’ensemble de ses projets au sein d’Unendliche Studio, son agence de production.
En 2016, il participé à l’exposition OOOL/Sound Fictions.

Emile présente la précédente édition de L’Art dévoilé à l’artiste Sébastien Haller
© GHR – photo Xavier Jourdin

L’Art dévoilé est une création en médiation ayant pour but de mettre en relation la personne avec la production artistique la plus actuelle et de l’initier à l’expérimentation. Trans-générationnel, L’Art dévoilé ambitionne une vision renouvelée de l’art grâce à ces croisements de points de vue.
L’opportunité a été proposée à un petit groupe mixte d’adolescents et de personnes âgées de travailler ensemble à la construction d’un projet d’art contemporain et de s’initier aux missions du commissaire d’exposition.
Les participants créeront de concert leur projet artistique, qui prend place dans un lieu public. Ils visiteront des lieux d’art afin de découvrir la scénographie, sélectionneront des œuvres de collections à emprunter et enfin rencontreront l’artiste Véronique Arnold dans son atelier pour s’enrichir de la relation qui unit artiste et commissaire.

L’exposition construite dans un cadre professionnel mais par des néophytes sera visible à l’hôpital Emile Muller – 20 avenue du Dr René Laennec à Mulhouse, du 2 au 28 septembre 2017.

Vernissage le vendredi 1er septembre à 18h00.

Proposé par Musées Mulhouse Sud Alsace, en partenariat avec l’Hôpital Emile Muller, le Musée des Beaux-Arts et La Kunsthalle Mulhouse, avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication-DRAC Grand Est et du FRAC Alsace.

Entrée libre

Alvin Curran - DR

Ce concert public présente la restitution des stagiaires du workshop mené à La Kunsthalle par Alvin Curran dans le cadre du festival Météo

Faisant feu de tout bois, l’irrévérencieux Alvin Curran initie, trois jours durant, une quinzaine de stagiaires à sa méthode : faire de la musique à tout moment à partir de n’importe quelle source résonnante. De récipients en métal à des balles de basket-ball, il s’agira d’accueillir chaque son en soi, comme porteur d’une essence unique, et jouer des contradictions (tonal/atonal, composition/improvisation, structuré/ indéterminé) qui se feront jour tandis que les musiciens-stagiaires évolueront dans l’espace du « concert ». Pédagogue distingué et apprécié, Curran renverse par cette méthode les attentes d’un public quant à la forme du spectacle, l’appréciation de l’écoute et le jugement esthétique sur ce qu’est la musique.

À 18h30 l’événement sera suivi par le concert (création) d’Isabelle Duthoit (voix, clarinette) et Hild Sofie Tafjord (cor, électronique) dans le hall de la Fonderie.

En partenariat avec le festival Météo (à Mulhouse du 22 au 26 août 2017)

Entrée libre

La Kunsthalle Mulhouse accueille Quand tout s’éparpille, il faut rassembler les pièces… différemment, une exposition monographique de l’artiste américain Steve Roden.

Steve Roden, artiste plasticien et sonore, développe une œuvre multiforme. Il invente des systèmes à partir de partitions musicales, de mots, de cartes, d’imprimés qui le guident ensuite dans ses réalisations plastiques et sonores. Le matériau source inspirant devient une sorte de squelette formel sur lequel les travaux finis sont construits.

Cette exposition regroupera ces différentes formes de notations spécifiques, ainsi que des films, des pièces et sculptures sonores. Au travers de cette mise en espace s’établissent des jeux de correspondances visuelles et textuelles où la représentation du son est intrinsèque à chaque pièce.

Steve Roden crée un seul et même espace pour des œuvres diverses rentrant en écho les unes avec les autres, esquissant ainsi la partition d’une expérience du sensible laissée à l’interprétation de chacun.

Steve Roden (1964) est un artiste visuel et sonore de Los Angeles, vivant à Pasadena.
Depuis la fin des années 1980, les œuvres de Steve Roden ont été exposées aux Etats-Unis et à l’International dans des musées, galeries et espaces publics : Galeries Susanne Vielmetter LA Projects (Los Angeles) et Studio La Città (Vérone), la Biennale Mercosul (Porto Alegre), le Centre Georges-Pompidou (Paris), le Musée d’art contemporain (San Diego), le Musée Hammer/UCLA (Los Angeles), le Musée national d’art contemporain (Athènes), la Singuhr-Hoergalerie (Berlin), la Serpentine Gallery (Londres), le Musée d’art moderne (San Francisco), ou encore le Walker Art Center (Minneapolis). Il a également réalisé de nombreux disques et concerts.

Une proposition d’Anne-Laure Chamboissier et Sandrine Wymann

L’exposition bénéficie du généreux soutien du Mona Bismarck, American Center, Paris et des Artisans du son, Mulhouse.

      

Dans le cadre de l’exposition A World Not Ours, La Kunsthalle convie le public à expérimenter le jeu de société Parcours de migrantsInspiré de situations réelles, il invite chaque joueur à suivre, sous la forme d’un jeu de l’oie, toutes les étapes et péripéties du voyage d’un migrant depuis son pays d’origine et lors de la première année de son séjour en France. Des questions posées au cours de la partie permettent d’apporter des informations, d’aborder différents sujets lies aux migrations, invitent à la réflexion et au dialogue. La Cimade est une association de solidarité active avec les migrants, les demandeurs d’asile, les réfugiés. Avec ses partenaires en France et à l’international, elle agit pour le respect des droits et de la dignité des personnes.

Entrée libre

www.lacimade.org
Permanence mulhousienne : chaque jeudi de 14:00 à 16:00
12 rue Engel Dollfus – 68200 Mulhouse

Capture d'écran, A World Not Ours de Mahdi Fleifel (2012)

> 18:30 : Kunstprojection
Une sélection de films expérimentaux issus de la collection de l’Espace multimédia gantner présentée en écho à l’exposition.
En partenariat avec l’Espace multimédia gantner

> 19:30 : projection du film A World Not Ours de Mahdi Fleifel (durée 93’)
A World Not Ours (2012), long-métrage documentaire réalisé par Mahdi Fleifel, prête son titre à l’exposition en cours à La Kunsthalle. Il a été primé au Festival du Film de Toronto et a depuis remporté plus de 30 distinctions. Traitant du sujet de l’identité, le documentaire rassemble des prises historiques, des enregistrements personnels et des archives familiales pour raconter l’histoire intime de trois générations d’exilés dans le camp de réfugiés d’Ein el-Hilweh. L’artiste dit de son film qu’il est « plus qu’un simple portrait de famille mais une tentative de filmer ce qu’on oublie et de graver ce qui ne devrait jamais s’effacer de la mémoire collective ».

Entrée libre

Septembre 2016 à l'Ecomusée © Lycée Saint-Joseph de Cluny

L’École Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg (ENSAS) invite l’artiste Jan Kopp et l’architecte Bruno De Micheli à mener un workshop du 24 au 28 avril 2017 à l’Écomusée d’Alsace en partenariat avec La Kunsthalle Mulhouse.

Construire une cabane itinérante et flottante sur l’eau, en cinq jours : voici le défi lancé par l’artiste Jan Kopp aux 24 étudiants de l’ENSAS, dans le cadre de la semaine intensive d’art.
Ce workshop vient nourrir les recherches et expérimentations de la commande workshop « Utopia House » qui porte sur la réfection du foyer des élèves du lycée Saint Joseph de Cluny de Mulhouse.

L’Écomusée d’Alsace organise, en 2017, la première édition de son festival d’expérimentations constructives Bàuistella, dans le cadre de son projet de développement « Habiter le XXIème siècle en Alsace ».
Par ce projet, le musée s’inscrit pleinement dans une démarche de construction innovante, réunissant les bâtisseurs d’hier et les constructeurs d’aujourd’hui. Il souhaite faire profiter les étudiants de l’ENSAS et les porteurs du projet Utopia House de son expertise patrimoniale en matière d’architecture traditionnelle alsacienne. Dans ce cadre, la construction des étudiants de l’ENSAS sera exposée lors du festival d’architecture Bàuistella, du 1er juin au 24 septembre 2017.

Le programme :
Lundi 24 avril

→ matin : visite de L’Art et la matière », recyclerie basée dans la friche industrielle DMC, pour une étude de matériaux
→ après-midi : rencontre de l’équipe de l’Écomusée d’Alsace et visite sur le thème du plancher de trace
Mardi 25 avril
→ expérimentations et plans de construction
Mercredi 26 et jeudi 27 avril
→ journées de construction
Vendredi 28 avril
→ mise à l’eau de la structure et journée d’évaluation et de transmission, à distance, aux étudiants de l’ENSAS et aux élèves du Lycée Saint Joseph de Cluny

© Béatrice Balcou, 2014

Dans le cadre de l’exposition in the echoes of my room d’Ane Mette Hol, Béatrice Balcou présente une performance à La Kunsthalle.

Béatrice Balcou (1976, France) vit et travaille à Bruxelles. Par le biais de performances, de sculptures et d’installations, son travail crée des situations dans lesquelles elle propose de nouveaux rituels d’exposition qui interrogent notre manière de regarder et de percevoir les œuvres d’art.
Béatrice Baclou a participé à de nombreuses  expositions collectives telles que Plateforme de jeux au Centre Pompidou à Paris (2015), Un-Scene III au Wiels à Bruxelles (2015), Des choses en plus, des choses en moins au Palais de Tokyo (2014), Tes Mains dans mes chaussures à la Galerie de Noisy-le-Sec (2016). Son travail a également  fait l’objet d’expositions monographiques telles que Walk in Beauty au Casino Luxembourg – forum d’art contemporain à Luxembourg (2014), Calme, luxe et volupté au Quartier à Quimper (2014) et Béatrice Balcou / Kazuko Miyamoto à L’Iselp à Bruxelles (2016).

Entrée libre

Parallèlement, Ane Mette Hol a également invité Helena Björk à animer un workshop (groupe de étudiants, enseignants d’art, critiques d’art et commissaires d’exposition constitué) les vendredi 7 et samedi 8 avril, au sein de l’exposition qui lui est consacrée.

Helena Björk (né en 1981, vit à Helsinki) est commissaire indépendante et enseigne l’art. Elle travaille aussi bien pour des expositions dans l’espace public et la performance que dans l’enseignement de l’art en école élémentaire. Son approche est transdisciplinaire dans son travail de commissaire comme dans son travail d’enseignante du secondaire.
Explorer les rencontres avec l’art contemporain est au cœur de sa pratique, comme l’est sa réflexion sur le potentiel de l’éducation en tant que moyen artistique.

Entre objet et œuvre… une question d’esthétique ?

Invitation à explorer les liens entre l’art et la philosophie, l’atelier Philosoph’Art s’adresse à tous les publics, les enfants, les adultes avec une programmation de conférence, atelier-débat, ciné-débat…

Hors les murs au cinéma Le Palace, projection documentaire : vendredi 24 mars à 19h00
Projection du film documentaire « Ce n’est qu’un début » réalisé par Jean-Pierre Pozzi et Pierre Barougier suivi d’un débat. Durée : 50 mn.
Payant (cf tarif cinéma Le Palace)

Hors les murs à la Bibliothèque Grand’rue, atelier-débat pour les enfants : samedi 25 mars en matinée
Oh ! Que c’est beau…
Nos petits lecteurs prennent la parole lors d’un atelier-débat après une lecture sur le thème de la beauté.
> De 10h00 à 10h45 – Les mini-penseurs : 5-7 ans
> De 11h00 à 11h45 – Les apprentis-philosophes : 8-10 ans
Gratuit, sur inscription au 03 69 77 67 17

À La Kunsthalle, conférence Art et philosophie, la naissance de la pensée : samedi 25 mars à 17h00
Conférence pour tout public par Marie-Odile Rigaud, psychologue. Durée : 1h
Gratuit, sur inscription au 03 69 77 66 47 ou kunsthalle@mulhouse.fr

Ateliers déambulatoires : dimanche 26 mars après-midi
Au travers de prises de vue, de jeux de déclinaisons et de détournements, les petits et les grands sont invités à relire, réécrire les objets-œuvres lors d’un cheminement philosophique et artistique entre La Kunsthalle et le Musée historique. Durée 3h30
> Pour les enfants (à partir de 8 ans) – rdv à 14h00 à La Kunsthalle
> Pour les adultes – rdv à 14h30 au Musée historique
Les échanges se prolongeront autour d’un goûter commun.
Une proposition de l’association PHILOSOPH’ART philosophart.fr
Gratuit, sur inscription (places limitées) au 03 69 77 66 47 ou kunsthalle@mulhouse.fr

En partenariat avec Musées Mulhouse Sud Alsace, le Musée Historique, la Bibliothèque Grand’ rue et avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Grand Est.

 

© Phil Journé

Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Dominique Quélen s’immerge dans l’univers de l’exposition et compose autour des œuvres. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores, textes et expressions permettent de visiter, voir, concevoir et revoir les œuvres au travers du langage spécifique de l’écrivain.

Dominique Quélen est né à Paris en 1962. Agrégé de lettres et auteur d’une thèse sur l’œuvre romanesque d’Italo Svevo, il a publié une douzaine de livres de poésie, dont Loque et Câble à âmes multiples chez Fissile, et plus récemment, au Théâtre Typographique, Enoncés-types et Basses contraintes (qui se poursuivra par deux volumes à paraître chez Flammarion et Louise Bottu). Passionné par les interactions entre musique et mots, il collabore régulièrement avec des compositeurs, dont Aurélien Dumont (entre autres pour plusieurs pièces reprises sur le CD While chez NoMadMusic).

Entrée libre et gratuite

Hors les murs, samedi 18 mars
→ Rencontre avec Dominique Quélen à la librairie 47° Nord à 16:00

© La Kunsthalle

Dans le cadre du week-end de l’art contemporain 2017, les Ateliers Pédagogiques d’Arts Plastiques proposent des ateliers artistiques « familles » en écho aux œuvres exposées à La Kunsthalle.

Samedi 18 mars : Parents et enfants sont invités à participer à un atelier artistique et numérique qui débutera par une visite de l’exposition d’Ane Mette Hol présentée à La Kunsthalle.
Cet atelier proposera à chaque binôme d’interpréter, par vidéoconférence, une œuvre choisie dans l’exposition et de réaliser une production artistique à partir de son détournement et de sa réinterprétation.
Durée : 1h30, limité à 8 familles (1 parent – 1 enfant de 5 ans minimum).

Dimanche 19 mars : Gaëlle Collet, artiste en résidence-mission aux Ateliers Pédagogiques d’Arts Plastiques et à La Kunsthalle, proposera un atelier artistique famille en écho aux œuvres exposées d’Ane Mette Hol à La Kunsthalle.
Durée : 1h30, limité à 8 familles (1 parent – 1 enfant de 6 à 12 ans).

Gratuit sur réservation : 03 69 77 77 38 / ateliers_pedagogiques_arts_plastiques@mulhouse-alsace.fr

Les membres du réseau Versant Est sont heureux d’accueillir le public à la 10ème édition du Week-end de l’art contemporain en Alsace.  Cette année est aussi exceptionnelle car, pour la première fois, l’événement se déploie à l’échelle de la Région Grand Est.

Comme chaque année, les lieux se mettent au diapason de l’art le plus actuel afin de partager le plaisir de la création. Ce rendez-vous de mars est devenu un incontournable en Alsace pour les curieux et les amateurs d’art. Cette année encore, de nombreux évènements, vernissages, performances, rencontres, conférences et lectures, ou encore des ateliers artistiques sont au programme.

Informations à La Kunsthalle et sur www.versantest.org

À La Kunsthalle

Vendredi 17 mars
Locus Métropole 8 à 20:00

Samedi 18 mars
Atelier famille à 14:00
→ Visite guidée de l’exposition à 15:00

Dimanche 19 mars
Atelier famille à 14:00
→ Visite guidée de l’exposition à 15:00
Écrire l’art, Dominique Quélen à 16:00


Hors les murs

Du 14 mars au 01 avril
Totem, vibrations chamaniques de Robert Cahen dans le hall de la Fonderie. Une proposition de Mulhouse Art Contemporain. Vernissage mardi 14 mars à 18h30.

Samedi 18 mars
→ Rencontre avec Dominique Quélen à la librairie 47° Nord à 16:00

Dimanche 19 mars
→ 3 parcours de bus sont organisés aux départs de Strasbourg et Mulhouse. Informations: www

Locus Métropole 7, performance d'Eric Letourneau
© La Kunsthalle – photo : Dana Popescu

Pour cette 8ème édition, La Kunsthalle accueille LOCUS MÉTROPOLE, un événement où la performance est mise à l’honneur. Il est dédié, depuis sa création, au thème de la langue et du langage, déconstruits, déformés et reformés par des artistes, performeurs et écrivains poètes.

À l’occasion de LOCUS MÉTROPOLE 8, la langue est parlée, les textes sont dits, l’écriture prend corps et défriche les diverses formes de la poésie contemporaine.

Avec la participation de : Antoine Boute (Be) + Marie de Quatrebarbes (Fr) + Lena Eriksson (Ch) & Elia Malavez (ch) + Alexandra Guffroy (Fr) + Violaine Lochu (Fr) + Roberto Rossini (I)

À La Kunsthalle Mulhouse
Vendredi 17 mars 2017 à 20h : Solo ou duo performances des artistes
Entrée libre, petite restauration sur place

Workshop du mercredi 15 au vendredi 17 mars
En amont de la soirée et en partenariat avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace, un workshop animé par Antoine Boute est proposé aux étudiants de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon/Franche-Comté, de l’Université de Haute-Alsace et de la Haute école des arts du Rhin.
Donner corps aux mots à travers une expression verbale ou corporelle sera au programme de la restitution publique du travail réalisé par les étudiants, vendredi 17 mars 2017 à 12h00, au rez-de-chaussée du bâtiment de la Fonderie.

Un partenariat avec Montagne froide et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’UHA

L’ART A-T-IL TOUS LES DROITS ?

L’art et le droit entretiennent une relation ambigüe qui évolue entre situations de blocage et fécondes stimulations. Souvent dans la confrontation, l’un et l’autre s’imposent des évolutions inscrites durablement, à la fois dans les pratiques artistiques et dans les textes juridiques. Si l’on rajoute que l’art n’échappe ni aux progrès technologiques, ni aux mutations sociétales, il est évident que nous touchons à une relation en perpétuelle évolution et régulièrement réinterrogée au regard de cas concrets.
L’art peut-il avoir un rôle transgressif voire contestataire ? Ou à l’inverse, a-t-il une place d’exception et se soustrait-il à toute question ? Entre ces deux positions extrêmes, le débat et l’analyse peuvent prendre place.
En abordant les thèmes de l’imposture, de l’éthique et de la mutation des formes, ce cycle a pour objet d’approfondir la complexité du sujet.

Cycle thématique de 3 séances de 1h30 de 18:30 à 20:00 – La Fonderie / Amphi 2 

Jeudi 2 mars – Le personnage du faussaire de Sophie Yin-Billiet
Jeudi 9 mars – L’art peut-il tout montrer ? de Carole Talon-Hugon
Jeudi 16 mars – Dialogue entre l’art et le droit de Mélanie Clément-Fontaine

Cours Publics est un cycle de conférences proposé conjointement par La Kunsthalle, le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace et la Haute école des arts du Rhin. Les cours, assurés par des personnalités universitaires ou du monde de l’art sont ouverts à tous sur inscription. Autour d’une thématique, trois intervenants présentent un courant artistique, un pan de l’histoire de l’art qui permettent de recontextualiser la création contemporaine.

Crédit photo : Raphaël Bachir Osman, Holy stairs, 2016

La Kunsthalle accueille Exhibition, une exposition conçue par les étudiants en art de la Haute école des arts du Rhin de Mulhouse.

Le terme « Exhibition » désigne en anglais une exposition artistique, et en français tout autre chose. Ce titre exprime le choix premier de produire une exposition sans explication, qui fait le pari de s’affranchir de toute médiation et qui se montre elle-même, par elle-même.

Cette exposition se renouvellera chaque jour durant les six jours et les œuvres joueront la partie d’après la polysémie du titre, d’après l’évolution continue ou d’après le retrait de la médiation.
Les étudiants en Art de la HEAR, équipe « Le Plateau », réservent ainsi aux spectateurs une expérience directe, subjective et débordée.

Durant ces six jours, les visiteurs pourront découvrir une exposition en mutation constante, et dont certaines œuvres pourront migrer de jour en jour dans l’espace d’exposition, ou disparaître ou réapparaître, quand d’autres pourront évoluer, se développer ou s’effacer.

Ces propositions, photographies, peintures, dessins, installations, dispositifs, sculptures, films, mais également actions et performances, s’offriront directement à ceux venus les découvrir, comme des surprises sans explications techniques ou savantes, et sans aucune des informations qui guident habituellement les sens et l’esprit des spectateurs.

Ainsi, tous ces artistes en devenir ont conçu leurs pièces comme des rencontres qui réservent à chacun un certain plaisir : la liberté de reconnaître son propre goût et sa propre interprétation de ces formes qui s’exposent. À chacun de se découvrir.

Artistes : Shireen Ali, Fred Bello, Alexandre Bouphavichith Rattana, Guillaume Cochet, Caroline Colas, Julia Flandre, Dharana Gianetti Peris, Silviane de Goër, Alice Guérin, Emma Haëck, Jacques Hermann, Gaspard Hers, Gilda Laucher, Maeline Li, Juliette Liou, Adrien Marie-Hardy, Emmanuel Michaud, Raphaël-Bachir Osman, Shohyung Park, Maëlyn Pesquer, Laura Porzio, Nastassja Ramassamy, Mireille Reiners, Marion Stoll, Lydja-Uta Szatkowski, Amalia Taquet.

Coordination : Louidgi Beltrame, Edouard Boyer, Yvan Etienne, Ivan Fayard, Anne Immelé.

Les Couleurs du prisme, la mécanique du temps, film de Jacqueline Caux, 2009 (96’)

Ce film est une promenade musicale qui montre les liens existants entre les musiques minimalistes, répétitives, post-modernes et la techno, inspirée par l’itinéraire d’un activiste musical : Daniel Caux. Sa disparition – le 12 juillet 2008 – a inversé les rôles, puisque ce sont ces mêmes musiciens, qu’il aura intensément accompagnés au cours de plusieurs décennies qui ont souhaité être présents dans ce film. On y retrouve La Monte Young, Terry Riley, Steve Reich, Philip Glass, Meredith Monk, Pauline Oliveros, Gavin Bryars, Richie Hawtin, et grâce à des archives, John Cage.

Dans le cadre du Mois du documentaire, organisé par le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace. Entrée libre, dans un amphithéâtre de l’UHA – Fonderie.

DR

Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Christophe Fiat s’immerge dans l’univers de l’exposition et compose autour des œuvres. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores, textes et expressions permettent de visiter, voir, concevoir et revoir les œuvres au travers du langage spécifique de l’écrivain.

Christophe Fiat est écrivain, performer et metteur en scène.
Il enseigne la littérature à l’école d’art de Clermont-Ferrand (ESACM). Depuis 2000, il a publié une quinzaine de livres dont Stephen King Forever (Le Seuil 2008), Retour d’Iwaki (Gallimard, 2001) et dernièrement L’épopée virile de Marcel Pagnol (Naïve Éditions, 2016).
Il a aussi écrit de nombreuses fictions radiophoniques pour France Culture et le livret de la comédie musicale, Sound of Music. Son travail est aussi très présent dans l’art contemporain. Depuis 2000, il a régulièrement collaboré avec l’artiste Thomas Hirschhorn et en 2015, il a été en résidence au MACVAL. Cet été, il a été invité au Festival de Photographie d’Arles pour une performance.

Entrée libre et gratuite

© Yann Leguay

Séance d’écoute de la série SilkScreenRecords.

Yann Leguay travaille depuis de nombreuses années sur les questions de supports et de fixations du son. Le projet SilkScreenRecords s’intègre dans une continuité d’expérimentations sur tous types de médium sonores, par le détournement ou le croisement de techniques usités. L’idée est d’insérer dans une image imprimée un son enregistré, et que cette image sérigraphiée soit lisible sur un lecteur classique de disques vinyles.
Au Weltraum, Yann Leguay animera une séance d’écoute des éditions du projet SilkScreenRecords. Cette série de disques sérigraphiés a pris naissance lors de la résidence Sonic 2015 à la HeaR de Mulhouse dédiée aux sonorités de l’utopie.

Invité également : Nuance d’engrais.
Projet solo de Teddy Larue qui propose un concert de musique expérimentale qu’il joue avec des boîtes à rythmes, field recording, feedback, looper, effets, radio, synthétiseurs, sèche-cheveux ou tout ce qui peut faire du bruit…

Hors les murs au Weltraum, Auf dem Wolf 13, Bâle. Entrée libre et grtuite
Itinéraire conseillé en transports en commun :
Train : Ter Mulhouse – Bâle Bahnhof SBB, départs 18h15 / 19h10
Tramway : lignes 10 – Dornach Bahnhof ou 11 – Aesch Dorf
Descendre à Dreispitz
Puis à pieds : prendre Walkeweg puis Auf dem Wolf
Retour : Ter Bâle – Mulhouse, départs 21h39 / 22h39

Concert acousmatique spatialisé par l’artiste, avec des compositions sélectionnées dans ATLAS (97 phénomènes… ), 1987/2016 de Lionel Marchetti.
Le musicien présentera les pièces, toutes choisies en fonction du lieu et de son acoustique.

« Multipliant les poétiques, les factures, les styles, les époques, les origines, l’ensemble est mis en son dans un grand geste final, à la façon d’un labyrinthe sonore monumental ou il est offert à l’auditeur de se perdre, définitivement… Nous évoluerons, par exemple, de la mise en son du journal d’un voyageur de l’espace à la découverte acoustique de lieux plus ou moins objectivement observés (un camping au Japon sur le Mont Fuji, une place nocturne en Italie, un torrent dans les Alpes…) tout comme au travers de la réalité crue de phénomènes sonores captés et retravaillés. Nous nous retrouverons abandonnés à de nombreuses fictions tant microscopiques que macroscopiques, à la limite de l’abstrait et du concret ». Lionel Marchetti

Lionel Marchetti (1967) est un compositeur de musique concrète. Tout d’abord autodidacte, il explore ensuite le répertoire de la musique concrète, en tant qu’art acousmatique, avec Xavier Garcia. Depuis la fin des années 80 et dans la lignée des premières œuvres de musique concrète, il travaille quotidiennement à une poétique musicale uniquement permise par l’utilisation des technologies, à savoir l’utilisation du haut-parleur à l’enregistrement associé. Lionel Marchetti se consacre également à la scène, en solo, ou en groupe.

En coréalisation avec le Festival météo, entrée libre

Rendez-vous autour de l’exposition OOOL / Sound Fictions

David Jisse DR

Le compositeur-interprète propose une performance autour de textes de Luc Ferrari.

J’ai commencé par la chanson
J’ai rencontré Luc Ferrari et la liberté dans la musique
J’ai découvert le travail de studio et l’art radiophonique
J’ai composé pour le théâtre et le cinéma
J’ai glissé vers les antennes de Radio-France.
J’ai travaillé pour les pédagogies.
J’ai dirigé la Muse en Circuit,
J’ai présidé toutes sortes de structures
Et je continue…

Comme Luc Ferrari l’écrit, ce qui l’intéresse est le frottement. Cette performance consiste donc à « frotter » les textes de ses autobiographies avec les sons de ses œuvres, à écouter des sons électroniques avec des paysages qui nous furent communs, à dire ses textes comme si il nous parlait à l’oreille, comme pour faire écouter cette voix qui nous manque. David Jisse

« Alors, ces frottements, ça donne le choc des idées quelquefois violentes
Ça donne quelquefois des guerres malheureusement
Parce que nous sommes trop stupides, trop barbares
pour vivre les frottements en adultes de la civilisation… » Luc Ferrari

Entrée libre

Rendez-vous autour de l’exposition OOOL / Sound Fictions

© Bérangère Paris, 2016

Les artistes sonores Mathias Delplanque et Eddie Ladoire investissent le temps d’une soirée le fabuleux magasin de Hi-Fi, Les Artisans du Son. Ils interviendront « soniquement » sur les installations du magasin telles qu’elles sont, sans les modifier ni les déplacer, à la manière d’un « acousmonium ready made », prêt à être utilisé.
Le public sera invité à déambuler dans les espaces du magasin, qui se rempliront progressivement de sons pour y vivre une expérience unique d’écoute immersive et active.

Entrée libre
Les Artisans du Son – 44 rue de L’Arsenal à Mulhouse
Rendez-vous autour de l’exposition OOOL / Sound Fictions

© Igor Juget

En amont de l’exposition OOOL / Sound Fictions, La Kunsthalle s’associe au Festival MÉTÉO pour vous proposer un concert solo de Mathias Delplanque le jeudi 25 août 2016 à 17h30 – friche DMC de Mulhouse.

Non content d’avoir signé, sous le pseudonyme Lena et aux côtés de Moritz von Oswald, un des plus beaux disques de dub électronique, Mathias Delplanque est aussi un artiste sonore conceptuel accompli (un titre comme « Ma chambre quand je n’y suis pas » donne le ton) et un adroit triturateur de sons. Sans doute son amour des dubplates et sound-system lui aura-t-il donné l’envie de ne travailler aujourd’hui qu’exclusivement à partir de son studio mobile. Sur une base électronique, Mathias Delplanque greffe instrumentation acoustique et objets dans une démarche qui attache davantage d’importance aux tessitures soignées qu’aux beats chaloupés de ses débuts.
Le concert de Mathias Delplanque sera précédé d’une proposition d’Hélène Breschand (harpe) et Kerwin Rolland (diffusion sonore).

Participation : 8€ tarif plein, 6€ carte culture. Renseignements, réservations : info@festival-meteo.fr
Friche DMC – 13 rue de Pfastatt à Mulhouse (parcours fléché)

L’édition 2016 du festival Météo se déroulera du 23 au 27 août. Programmation complète : www.festival-meteo.fr

DR

Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Andrea Inglese s’immerge dans l’univers de l’exposition et compose autour des œuvres. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores, textes et expressions permettent de visiter, voir, concevoir et revoir les œuvres au travers du langage spécifique de l’écrivain.

Entrée libre.

Andrea Inglese (né en Italie, vit et travaille en France) est poète, romancier, traducteur et essayiste. Il a publié en Italie plusieurs livres de poésie et de prose dont Colonne d’aveugles, Le Clou Dans Le Fer, 2007 ; Lettres à la Réinsertion Culturelle du Chômeur, Nous, 2013. Il a traduit en Italien de nombreux auteurs tels que Jean-Jacques Viton, Jérôme Mauche, Stéphane Bouquet, Virginie Poitrasson. Il a signé son premier roman en 2016, Parigi è un desiderio. Il est, par ailleurs, rédacteur de la revue d’intervention culturelle Alfabeta2, du blog littéraire Nazione Indiana et collabore aux pages culturelles du quotidien  il Manifesto.

La lecture sera suivie pour celles et ceux qui le souhaitent d’un Kunstapéro (payant – 5€ -, sur réservation: kunsthalle@mulhouse.fr ou 03 69 77 66 47), une dégustation de vins, en partenariat avec la Fédération Culturelle des Vins de France et Mulhouse Art Contemporain.

Méditation au cœur de l'exposition "Camp Catalogue" 2016 © La Kunsthalle

Proposée par Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan)

Cette expérience prend la forme d’une séance de méditation publique, ouverte à tous, dans l’espace d’exposition.

Méditation fait partie du processus re|action créé par les chorégraphes. Annie Vigier et Deborah Lary, une interprète des gens d’Uterpan qui pratique assidument le yoga et la méditation, vous accueilleront par la lecture d’un protocole d’explications et d’exercices simples permettant d’aborder la méditation dans un second temps.

Lectures du protocole : 18:00, 19:00, 20:00 – Accueil devant l’espace d’exposition.
En partenariat avec l’Université Populaire.

Méditation est un rendez-vous régulier.

Entrée libre, réservation souhaitée : kunsthalle@mulhouse.fr

Sur une invitation de La Kunsthalle, l’artiste Isabelle Cridlig revisite l’art du filage manuel avant son industrialisation. Elle nous propose de démonter le fil de coton pour remonter le fil de l’histoire lors d’une œuvre participative Coton, 1m3.

Coton, 1m3 a pour ambition de transformer en fibres la totalité d’un mètre cube de fils de coton DMC, soit environ 1000 km de fil ! Sachant qu’une action individuelle de deux heures permet de démonter entre 4 et 10 mètres de fil, on peut en déduire que la transformation des 1000 km nécessitera la participation, au bas mot, de 100 000 personnes ! À Mulhouse, le projet ne fait que commencer…
Le participant au processus devient à la fois acteur, spectateur et médiateur de l’œuvre ; c’est son action (détordre le fil), modeste mais répétée, individuelle mais conjointe, qui est au cœur de l’œuvre.
Pour Isabelle Cridlig, chaque rencontre est l’occasion de tisser des liens entre la création et l’histoire textile mulhousienne, entre le processus et la performance, de la ligne au volume.
Elle invite le public à partager du temps, un espace de connivence autour d’un geste simple, en lui donnant « du fil à détordre ».

Rendez-vous au salon de thé «  Le Temps d’une Pause » pour :
→ la performance participative du samedi 21 mai de 14h à minuit
Des ateliers workshops se dérouleront du mardi 17 au vendredi 20 mai, sur des séances de 2 heures, tous les matins de 9h30 à 11h30 et tous les après-midi de 13h30 à 15h30, avec des groupes constitués.

Ce rendez-vous s’inscrit dans la Nuit des Mystères, événement organisé par Musées Mulhouse Sud Alsace, il a bénéficié du soutien de la société DMC.

Ouvert à tout public
Le Temps d’une Pause / Salon de thé
6 rue de Moselle à Mulhouse
Tél : 03 69 21 71 29

Au cours d’une résidence à Mulhouse, Isabelle Cridlig s’est intéressée à l’histoire textile de la ville et, par extension, aux liens entre l’être humain et le fil. La notion de labeur et les questions de l’action et de sa répétition sur la durée, croisées avec l’idée d’être « vivant », sont au cœur de sa démarche. Dans la continuité de son travail sur la ligne dessinée/dessinant, sur le temps et la durée, ses recherches autour du fil répondent à l’idée de matérialiser cette ligne, de l’affranchir de la surface pour l’appréhender par son volume, comme dans le projet Coton, 1m3.

Marianne Maric, "La pudique insolente" (détail), Sarajevo, 2012 | Atelier/expérimentation à La Kunsthalle - Photo : Marianne Maric

Lors de cette résidence croisée, Marianne Maric s’est intéressée aux clichés liés aux institutions culturelles considérées poussiéreuses, élitistes pour certains, ou encore ennuyeuses pour d’autres. La plasticienne s’attache à déconstruire ces stéréotypes et les aprioris des publics.

Elle a orienté ses recherches sur le riche passé industriel textile de la ville, du tissage à l’impression et plus particulièrement sur le Tapitouf. Création textile culte de DMC dans les années 80, cet objet était un tapis en kit, que l’on pouvait faire soi-même.

Marianne Maric a souhaité revisiter ce concept créatif afin d’expérimenter le lien entre artisanat et nouvelles cultures.

S’appuyant sur la multi culturalité de Mulhouse et de son tissu associatif unique, l’artiste a progressé dans sa recherche au sein de ce riche terreau où se croisent entreprises industrielles et artisanales, ateliers de partages ou d’entraide mais également des institutions de renom.

Lors de sa phase d’expérimentation, Marianne Maric a invité divers groupes de mulhousiens à penser le tapis dans l’exposition : comme un espace de discussion, de convivialité, de dégustation, de contemplation, modifiant le rapport aux œuvres. L’objet final pourrait être un outil laissé à la disposition des deux institutions partenaires pour leurs ateliers de médiation.

Au programme du parcours :

À 15h00 rendez-vous est donné à La Kunsthalle
Conférence « La place du tapis dans l’Histoire de l’Art » par Alice Marquaille, suivie d’une dégustation de thé et de la présentation des expérimentations autour du tapis
Le public est ensuite invité à se rendre au Musée des Beaux-Arts
Rituel du café turc et dégustation, divination par Aynur Demirci, visite du musée sur tapis

Gratuit, places limitées, réservation souhaitée au 03 69 77 66 47

En partenariat avec Musées Mulhouse Sud Alsace.

Pour cette 7ème édition, La Kunsthalle accueille LOCUS MÉTROPOLE, un événement où la performance est mise à l’honneur. Il est dédié, depuis sa création, au thème de la langue et du langage, déconstruits, déformés et reformés par des artistes, performeurs et écrivains poètes.

À l’occasion de LOCUS MÉTROPOLE 7, la langue est parlée, les textes sont dits, l’écriture prend corps et défriche les diverses formes de la poésie contemporaine.

Avec la participation de : Agathe Berthaux W (FR) + Joël Hubaut (FR) + Ieke Trinks (NL) + André Éric Létourneau (CA) + Rilène Markopoulou (GR) + Louise Vanardois (FR) + Jérémy Vigouroux (FR)

À La Kunsthalle Mulhouse
Samedi 29 avril 2016 à 20h : Solo-Performances de l’ensemble des artistes participants.
Entrée libre, petite restauration sur place

Workshop du mardi 26 au vendredi 29 avril 2016
En amont de la soirée et en partenariat avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace, un workshop animé par Ieke Trinks et Valentine Verhaeghe est proposé aux étudiants de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon/Franche-Comté, de l’Université de Haute-Alsace et de la Haute école des arts du Rhin.
Donner corps aux mots à travers une expression verbale ou corporelle sera au programme de la restitution publique du travail réalisé par les étudiants, vendredi 29 avril 2016 à 12h00, au rez-de-chaussée du bâtiment de la Fonderie – Mulhouse.

Un partenariat avec Montagne froide et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’UHA

Dans le cadre de Camp Catalogue, La Kunsthalle propose une promenade urbaine commentée, suivie d’une lecture de Jérémie Gindre au sein de l’exposition.

La marche urbaine le long des Berges de l’Ill et du Bois des Philosophes sera commentée par Bernard Stephan, expert Arbre Conseil® de l’ONF et suivie par une lecture de Jérémie Gindre au cœur de l’espace d’exposition.

Goûter tiré du sac, café & thé offerts à l’arrivée
En partenariat avec le Club Vosgien Mulhouse & Crêtes et l’ONF
Entrée libre

Dans le cadre de Camp Catalogue, La Kunsthalle propose une sérié de conférences au cœur de l’exposition.

À 18h30 : Balisage et signalétique sur les sentiers de randonnée, de Thierry Schlawick, Président du Club Vosgien Mulhouse & Crêtes

À 19h45 : P comme pives, de Jérémie Gindre

À 20h30 : Le milieu naturel introduit en ville par le biais d’éléments phares, de Bernard Stephan, Expert Arbre Conseil® de l’ONF

En partenariat avec le Club Vosgien Mulhouse & Crêtes et l’ONF
Petite restauration sur place
Entrée libre

Jérémie Gindre, "Nuisibles, utiles & indifférents", 2015
Encre de Chine sur papier
Courtesy: Chert, Berlin

A l’occasion du Week-end de l’art contemporain en Alsace, Adrien Siberchicot, artiste en résidence mission, propose un atelier  pour les enfants de 6 à 12 ans, accompagnés de leurs parents.
Durée de l’atelier : 1h30

Gratuit sur réservation (nombre de places limitées) : ateliers_pédagogiques_arts_plastiques@mulhouse-alsace.fr / 03 69 77 77 38

En partenariat avec les Ateliers Pédagogiques d’Arts Plastiques du Pôle Education et Enfance de la Ville de Mulhouse

Jérémie Gindre, "Nuisibles, utiles & indifférents", 2015
Encre de Chine sur papier
Courtesy: Chert, Berlin

Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Anne Portugal, auteure, s’immerge dans l’univers de l’exposition et compose autour des œuvres. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores, textes et expressions permettent de visiter, voir, concevoir et revoir les œuvres à travers le langage spécifique de l’écrivain.

Anne Portugal s’intéresse à la syntaxe – ou plus précisément à la « fantaxe » – en cherchant à produire des effets de déliaison, de sauts, d’accélération et de ralentissement. Dans la formule flirt, elle associe la poésie au flirt et la définit comme « un art de ne pas y toucher », et elle s’amuse, comme dans définitif bob, à déconstruire les lieux communs de la poésie et du discours poétique.

Anne Portugal est poète et traductrice. Elle a publié une douzaine de livres, parmi lesquels aux éditions P.O.L. Les commodités d’une banquette (1985), De quoi faire un mur (1987), Le plus simple appareil (1992), définitif bob (2001), la formule flirt (2010) et Voyez en l’air, aux éditions de l’Attente. Elle a traduit , en collaboration avec Caroline Dubois, Paramour de Stacy Doris, paru en 2010, aux éditions P.O.L. et Meddle english de Caroline Bergvall, en collaboration avec Abigail Lang and Vincent Broqua, à paraître aux « presses du réel » en 2016. Elle a également collaboré avec Suzanne Doppelt pour Dans la reproduction en 2 parties égales des plantes et des animaux, P.O.L. (1999) et avec Sophie Calle pour son projet Prenez soin de vous.

Entrée libre

Une rencontre avec l’auteure aura lieu le samedi 19 mars à 15h00 à la librairie 47° Nord  (Maison Engelmann à Mulhouse)

Projection du film Moonrise Kingdom au cinéma Le Palace de Mulhouse sur une proposition de Jérémie Gindre, dans le cadre du week-end de l’art contemporain en Alsace.

Avec Bruce Willis, Edward Norton, Bill Murray.
Sur une île au large de la Nouvelle-Angleterre, au cœur de l’été 1965, Suzy et Sam, douze ans, tombent amoureux, concluent un pacte secret et s’enfuient ensemble. Alors que chacun se mobilise pour les retrouver, une violente tempête s’approche des côtes et va bouleverser davantage encore la vie de la communauté.

En partenariat avec le cinéma Le Palace.
Tarif unique: 4 €

Jérémie Gindre, "Nuisibles, utiles & indifférents", 2015
Encre de Chine sur papier
Courtesy: Chert, Berlin

La nature et sa représentation, regards croisés entre La Filature et La Kunsthalle, dans le cadre du week-end de l’art contemporain en Alsace..
16h00, départ de La Kunsthalle: visite de l’exposition Camp Catalogue de Jérémie Gindre
17h15 Visite de l’exposition – Estelle Hanania &Fred Jourda avec la participation de Gisèle Vienne à La Filature
Entrée libre et gratuite.

En partenariat avec La Filature – Scène nationale

Le Court-toit, une installation de l’association « Les courtisans ».
Des courts métrages, clips, documentaires, web-tv, films expérimentaux, films d’ateliers… à découvrir !

En partenariat avec La Filature, Scène nationale et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute Alsace.
Entrée libre, samedi 19 de 14h à 21h et dimanche 20 mars de 11h à 18h, cinéma Le Palace (avenue de Colmar à Mulhouse)

 

Méditation au cœur de l'exposition "Mer Méditerranée" 2015 © La Kunsthalle

Proposée par Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan)

Cette expérience prend la forme d’une séance de méditation publique, ouverte à tous, dans l’espace d’exposition.

Méditation fait partie du processus re|action créé par les chorégraphes. Annie Vigier et Deborah Lary, une interprète des gens d’Uterpan qui pratique assidument le yoga et la méditation, vous accueilleront par la lecture d’un protocole d’explications et d’exercices simples permettant d’aborder la méditation dans un second temps.

Lectures du protocole : 18:00, 19:00, 20:00 – Accueil devant l’espace d’exposition.
En partenariat avec l’Université Populaire.

Méditation est un rendez-vous régulier.

Entrée libre, réservation souhaitée : kunsthalle@mulhouse.fr

Dans le cadre de sa programmation artistique et de son programme annuel d’ateliers, La Kunsthalle a invité Martin Chramosta, artiste plasticien, à collaborer pendant une année scolaire avec les 3èmes de l’Enseignement Agricole du Lycée agricole de Rouffach.

Les recherches et expérimentations de l’artiste et élèves ont nourri plusieurs œuvres, dont une vidéo et une estampe.

AS ECH ÀMOL GSÉ & KOEPF seront inaugurées jeudi 3 mars à 18h en présence des différents acteurs au Lycée agricole de Rouffach – 8 rue aux Remparts 68250 Rouffach

Ce projet bénéficie du soutien conjoint de la DRAC Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (Direction Régionale des Affaires Culturelles) et de la DRAAF Alsace (Direction Régionale de l’Alimentation de l’Agriculture et de la Forêt Alsace) et la Région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et du Conseil Départemental du Haut-Rhin.

Alain Bernardini, "Les Appuyées #4", Mégane Langlade, Carrefour Market.
Recadrée. Porte image. Episode 3 sur 6. Borderouge Nord. Place Carré de la Maourine - Toulouse 2013, 2015.
Commande publique du Cnap en partenariat avec le BBB centre d'art contemporain.

ART ET ESPACE(S) PUBLIC(S)

Si l’on considère l’espace public comme l’ensemble des espaces de passage et de rassemblement à l’usage de tous, il semble alors évident que son devenir est une affaire partagée.
Comment les artistes s’y inscrivent-ils ? La pluralité des réponses est à l’image de la richesse du sujet. Certains créent dans la ville, d’autres avec la ville. Il y en a qui composent avec l’architecture et d’autres qui privilégient les expériences sensibles et sociales. Quelques-uns se rangent du côté de la ville minérale quand d’autres lui préfèrent ses terrains vagues et indéfinis.
Entre gestes affirmés et micro-actions, entre objet monumental et interpellation participative, les enjeux de l’art dans l’espace public ne cessent d’évoluer et de se réinventer.
Ce cycle a pour objet de donner la parole à différents acteurs de ce jeu urbain qui dépasse largement la sphère artistique et s’inscrit en profondeur dans la métamorphose de notre société. 

Cycle thématique de 3 séances de 1h30 de 18:30 à 20:00 – La Fonderie / Amphithéâtre 

Jeudi 25 février – Un urbanisme laboratoire, par Yvan Detraz
Jeudi 3 mars – Le pouvoir de l’image dans son contexte, par Alain Bernardini
Jeudi 10 mars – Les nouveaux commanditaires, par Jérôme Poggi

Cours Publics est un cycle de conférences proposé conjointement par le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace, la Haute école des arts du Rhin et La Kunsthalle.
Autour d’une thématique, trois intervenants présentent un courant artistique, un pan de l’histoire de l’art permettant de recontextualiser la création contemporaine.
Les cours, assurés par des personnalités universitaires ou du monde de l’art, sont ouverts à tous, sur inscription.

© Jan Kopp

« Où est la sculpture? »
Présentation de la recherche artistique de Jan Kopp suivie d’un échange avec l’artiste.

Un rendez-vous proposé par Jan Kopp, dans le cadre de sa résidence universitaire.

UHA, campus Fonderie, mezzanine 1er étage. Accès libre, ouvert à tous.

© Jan Kopp

« Résonances mulhousiennes : une partition urbaine pour (voir si on peut y) entendre le monde (entier) »
Pendant plusieurs semaines, j’ai cherché à comprendre quelque chose de Mulhouse à travers des rencontres. Je ne suis pas devenu un spécialiste mais j’aimerais transmettre une image ouverte de cette ville complexe et fragile. Je propose que nous prenions le temps de l’écouter, de parcourir une partition composée de petits fragments d’expériences, chacune servies par la générosité et la disponibilité des personnes que j’ai rencontrées. Partir de la gare, traverser ou s’arrêter sur des lieux que j’ai perçus comme emblématiques. Rencontrer des gens, regarder des éléments d’architecture qui me sont apparus à la fois comme des spécificités mulhousiennes et porteurs d’une poésie universelle. Jan Kopp

Un rendez-vous proposé par Jan Kopp, dans le cadre de sa résidence universitaire.

Informations pratiques:
Départ à 11 heures, de la gare centrale de Mulhouse (hall d’attente) pour une promenade d’environ 4 heures.
Inscription souhaitée à La Kunsthalle au 03 69 77 66 47 ou par mail kunsthalle@mulhouse.fr
Chaussures et vêtements chauds recommandés.
Petites restaurations prévues au fil du parcours.

Rabih Mroué, "The Fall of a Hair", 2012 - Part 3 - Blow up, 2012
Photo: Olaf Pascheit - Courtesy Gallery Sfeir-Semler, Hamburg & Beirut

Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Hyam Yared, poète, s’immerge dans l’univers de l’exposition et compose autour des œuvres. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores, textes et expressions permettent de visiter, voir, concevoir et revoir les œuvres travers le langage spécifique de l’écrivain.

Née en 1975, Hyam Yared est une auteure libanaise de langue française. Dans ses œuvres, elle aborde la vie au Liban, la guerre, le poids des traditions, mais également les relations hommes femmes et la sexualité. Après trois recueils de poésies, dont Esthétique de la Prédation (Mémoire d’encrier, 2013), Hyam Yared publie trois romans : L’Armoire des ombres (Prix France-Liban 2007), Sous la tonnelle (Prix Phénix 2009 et Prix Richelieu de la Francophonie 2011), chez Sabine Wespieser puis La Malédiction aux éditions Équateurs en 2012. Elle fonde, en 2012, l’association culturelle « Centre PEN Liban » qui défend la liberté d’expression et promeut la littérature libanaise.

Entrée libre

JE VEUX VOIR, 2008
Film franco-libanais de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige

Catherine Deneuve est invitée pour une récompense fictive au Liban. À partir de ce postulat elle est accueillie par Rabih Mroué qui l’amène visiter les vestiges de son village natal (détruit en 2006 par un conflit armé).Tout deux y jouent leur propre rôle, avec une grande part d’improvisation.

Dans le cadre du Mois du documentaire, en partenariat avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle, le film sera projeté dans un des amphithéâtres de la Fonderie.

Entrée libre.

"Sleepless Night"

Sleepless Nights, film d’Eliane Raheb, 2012, 128’

Sleepless Nights fait se rencontrer deux personnes irrémédiablement marquées par la guerre du Liban : l’ancien responsable des services secrets de la milice Chrétienne des Forces libanaises Assaad Chaftari, en quête de rédemption, et Maryam Saiidi, qui recherche désespérément son fils communiste Maher, disparu il y a trente ans au cours d’une opération militaire planifiée par la milice de Assaad.
Leur rencontre pourrait-elle apporter de l’espoir et fermer les plaies d’une guerre civile vieille de 38 ans ?

Pendant trois jours, Lina Majdalanie nous invite à nous pencher sur l’histoire récente du Liban vue par les artistes en nous proposant un programme de rencontres, projections et conférences.

Cinéma Bel Air – 31 rue Fénelon à Mulhouse
Tarif: 5€

Rabih Mroué, "The Fall of a Hair", 2012 - Part 3 - Blow up, 2012
Photo: Olaf Pascheit - Courtesy Gallery Sfeir-Semler, Hamburg & Beirut

Programme:

  • My father is still a communist de Ahmad Ghossein, 2011 – 32’
  • Merely a smell de Maher Abi Samra, 2007 – 10’
  • Tomorrow everything will be alright de Akram Zaatari , 2010 – 7’
  • Burj El MurrThe Tower of Bitternes de Lina Ghaibeh, 2012 – 12’
  • Ya waladi – My son de Lina Ghaibeh, 2006 – 4’42’’
  • The wind de Lina Ghaibeh et May Ghaibeh, 2015 – 3’50’’

Pendant trois jours, Lina Majdalanie nous invite à nous pencher sur l’histoire récente du Liban vue par les artistes en nous proposant un programme de rencontres, projections et conférences.

Amphithéâtre 2, UHA campus Fonderie – Mulhouse
Entrée libre

A cette occasion, le centre d’art sera ouvert exceptionnellement jusqu’à 21h les vendredi 23 et samedi 24 octobre et une petite restauration vous sera proposée en soirée par Saveurs de Madagascar.

Présentation de Ghassan Halwani

Beyrouth 2013, sur un mur recouvert de centaines de couches d’affiches, collées les unes sur les autres, se disputent les représentations de l’actualité de la ville : offres immobilières, prêts bancaires, concerts, restaurants, candidats aux élections, pèlerinages pour les croyants… !
Soudain au milieu des décombres, les fragments d’un visage décompose surgissent. Seuls la moustache, la trace d’un sourire timide, une partie du menton et de l’oreille subsistent. À l’aide d’un crayon, un vagabond s’affaire à reconstruire les traits disparus du visage, la joue, le front et le restant de l’oreille. L’image d’un homme aux traits éloquents prend forme devant lui ! Mais qui est cet homme ?
A Mulhouse, la présentation de Ghassan Halwani oscille d’une part entre l’expérience et le discours activiste et, d’autre part la réflexion et la proposition artistique.

Ghassan Halwani vit a Beyrouth. Forme au métier d’operateur photo, dépité par la disparition du métier, naviguant entre la nostalgie d’une technique disparue et la difficulté de devoir accepter l’évolution d’une profession, il prend la décision d’évoluer vers l’illustration et l’animation.
Le projet présente à Mulhouse expose sa première recherche personnelle après 10 ans de collaboration sur différents projets menés au cinéma, au théâtre et lors de performances et de publications.

Pendant trois jours, Lina Majdalanie nous invite à nous pencher sur l’histoire récente du Liban vue par les artistes en nous proposant un programme de rencontres, projections et conférences.

Entrée libre.

A cette occasion, le centre d’art sera ouvert exceptionnellement jusqu’à 21h les vendredi 23 et samedi 24 octobre et une petite restauration vous sera proposée en soirée par Saveurs de Madagascar..

"Yamo"

Yamo, film de Rami Nihawi, 2011, 68’

 » C’est un film qui parle d’aujourd’hui, des choix qu’on fait dans la vie. Un film sur le temps qui s’enfuit à toute vitesse et le temps suspendu. Ce n’est pas un portrait de ma mère, ni de ma mémoire, ni de ma maison, ni de ma famille.
Yamo est le mélange de tous ces éléments qui nous amené vers un dialogue ampute entre deux générations. C’est un dialogue sur les rêves, les échecs, le présent et le futur. Je porte le poids de ma génération, je porte le poids de l’échec de mes parents. J’ai peur de leur ressembler. »
Rami Nihawi

Pendant trois jours, Lina Majdalanie nous invite à nous pencher sur l’histoire récente du Liban vue par les artistes en nous proposant un programme de rencontres, projections et conférences.

Amphithéâtre 2, UHA campus Fonderie – Mulhouse
Entrée libre.

A cette occasion, le centre d’art sera ouvert exceptionnellement jusqu’à 21h les vendredi 23 et samedi 24 octobre et une petite restauration vous sera proposée en soirée par Saveurs de Madagascar..

Three Posters - DR

Conférence de Samer Frangié
Penser l’histoire de la gauche à travers “Three Posters” et “On Three Posters”

Malgré les déceptions des révolutions arabes de 2011, la conjoncture politique dans le monde arabe a changé, ouvrant de nouvelles perspectives pour l’histoire de la région. Certaines questions ont perdu leur pertinence, et de nouvelles problématiques s’imposent.
Cette conférence se penche sur la question de l’histoire de la gauche libanaise et arabe, en se basant sur la réflexion engagée par Rabih Mroue dans ses performances, et plus particulièrement dans Three Posters et On Three Posters. 

Samer Frangié est professeur adjoint au département de sciences politiques à l’Université américaine de Beyrouth. Il enseigne la philosophie et la pensée politique arabe. Titulaire d’un doctorat de l’Université de Cambridge en 2009, il publie régulièrement dans de nombreux journaux internationaux dont Journal of Middle East Studies mais également dans le supplément politique du quotidien arabe, Al-Hayat. Son travail est à l’intersection de plusieurs disciplines, dont l’histoire intellectuelle, la philosophie politique et l’histoire du monde arabe. Actuellement, il travaille sur un livre sur la mémoire de la gauche libanaise pendant la guerre du Liban.

Pendant trois jours, Lina Majdalanie nous invite à nous pencher sur l’histoire récente du Liban vue par les artistes en nous proposant un programme de rencontres, projections et conférences.

Amphithéâtre 2, UHA campus Fonderie – Mulhouse
Entrée libre.

A cette occasion, le centre d’art sera ouvert exceptionnellement jusqu’à 21h les vendredi 23 et samedi 24 octobre et une petite restauration vous sera proposée en soirée par Saveurs de Madagascar.

Concert de l'OSM au sein de l'exposition "Il s'en est fallu de peu", 2014 © La Kunsthalle

Jamais plus qu’aujourd’hui, écrire de la musique n’a été autant geste pictural.
En partenariat avec l’Orchestre Symphonique de Mulhouse.

Ce concert a été imaginé en miroir à l’exposition Mer Méditerranée consacrée à la guerre et à l’exil.
Violence du temps, sacrifice de beaucoup pour les désirs de quelques-uns, bonheur comme horizon inaccessible : la musique d’aujourd’hui résonne de ce chant lointain qui traverse des frontières hérissées de flèches et force pourtant les Hommes à partir toujours ailleurs.

Entrée libre.

L'observatoire Astronomique d'Osenbach © La Kunsthalle

De Mulhouse à Neptune: un pont sonore vers le cosmos – Pierre Deruisseau 

Dans le cadre de ses commandes workshop, La Kunsthalle a invité Pierre Deruisseau pour la création d’une œuvre radiophonique au Collège François Villon de Mulhouse. Pierre Deruisseau a proposé aux élèves de la 4ème7 de partir à la découverte du cosmos. Ensemble, ils ont mené une recherche transversale, entre une exploration scientifique de l’univers et une rencontre subjective avec celui-ci : introduction à l’astronomie, visite de l’observatoire, découverte des mythes antiques liés aux planètes, écoute de musiques « spatiales », étude et expérimentation des musiques des « sphères »… Comment faire se rencontrer la voie de la science et la voie du sensible – ces deux pôles de notre approche du monde ? L’œuvre radiophonique, conférence-conte, destinée à la diffusion et qui fut inaugurée en mars 2015, sera donnée à entendre à la Fonderie.

Entrée libre, UHA – campus Fonderie – Amphi 4.

Pierre Deruisseau (B) depuis 10 ans, s’est lancé dans un vaste programme de recherche nommé Astrophonie : une approche de l’histoire de la musique en lien avec l’Univers, explorant les mythologies et pratiques musicales. Depuis 2010, il présente un cycle de séances d’écoutes, dans une forme poétique à la frontière du conte et de la conférence. Le premier volet du projet – Astro Black Mythology – est dédié aux musiques populaires afro-américaines. Le nouveau volet, consacré à la « musique des sphères » dans l’histoire de la musique et des sciences astronomiques, vient juste de commencer. www.astrophonie.net

Méditation au cœur de l'exposition "Presque la même chose" 2015 © La Kunsthalle

Proposée par Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan)

Cette expérience prend la forme d’une séance de méditation publique, ouverte à tous, dans l’espace d’exposition.

Méditation fait partie du processus re|action créé par les chorégraphes. Annie Vigier et Deborah Lary, une interprète des gens d’Uterpan qui pratique assidument le yoga et la méditation, vous accueilleront par la lecture d’un protocole d’explications et d’exercices simples permettant d’aborder la méditation dans un second temps.

Lectures du protocole : 18:00, 19:00, 20:00 – Accueil devant l’espace d’exposition.
En partenariat avec l’Université Populaire.

Méditation est un rendez-vous régulier.

Entrée libre, réservation souhaitée : kunsthalle@mulhouse.fr

Chai Siris, "Day for Night", vidéo, 2016
Courtesy de l'artiste

Parcours de 3 jours réservé aux 6-10 ans, pendant lequel les enfants expérimenteront le « lâcher-prise » en découvrant les œuvres de La Kunsthalle et du Musée des Beaux-Arts.

Gratuit, inscription obligatoire : edith.saurel@mulhouse-alsace.fr / 03 89 33 78 11

Méditation au cœur de l'exposition "Presque la même chose" © La Kunsthalle

Proposée par Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan)

Cette expérience prend la forme d’une séance de méditation publique, ouverte à tous, dans l’espace d’exposition.

Méditation fait partie du processus re|action créé par les chorégraphes. Annie Vigier et Deborah Lary, une interprète des gens d’Uterpan qui pratique assidument le yoga et la méditation, vous accueilleront par la lecture d’un protocole d’explications et d’exercices simples permettant d’aborder la méditation dans un second temps.

Lectures du protocole : 18:00, 19:00, 20:00 – Accueil devant l’espace d’exposition.
En partenariat avec l’Université Populaire.

Méditation est un rendez-vous régulier, la prochaine séance aura lieu le 24 septembre 2015

Entrée libre, réservation souhaitée : kunsthalle@mulhouse.fr

Jorge Méndez Blake, "The James Joyce Monument", 2012

Lecture publique de textes de JL Borges proposée par les étudiants du Conservatoire d’art dramatique de Mulhouse, en écho à l’exposition Projets pour une Possible Littérature.

Entrée libre.

© Florence Chevallier

Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Éric Suchère, poète, s’immerge dans l’univers de l’exposition et compose autour des œuvres. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores, textes et expressions permettent de visiter, voir, concevoir et revoir les œuvres travers le langage spécifique de l’écrivain.

Éric Suchère est né en 1967. Critique d’art, poète et traducteur de poésie, il enseigne à l’Ecole supérieure d’art et design de Saint-Étienne et co-dirige la collection « Beautés » éditée par la galerie Jean Fournier. En tant que poète, il a publié plusieurs livres de poésie dont : L’Image différentielle (Voixéditions, 2001), Le Motif albertine (MeMo, 2002), Lent (Le Bleu du ciel, 2003), Le Souvenir de Ponge (CIPm, 2004), Fixe, désole en hiver (Les Petits Matins, 2005), Résume antérieur (Le Mot et le reste, 2008), Nulle part quelque (Argol, 2009), Brusque (Argol, 2011) et Variable (Argol, 2014). Depuis 1997, il travaille sur un projet intitulé Un autre mois, projet qui devrait s’achever en 2028. Ce projet est accessible à : poesie.suchere.pagesperso-orange.fr

Entrée libre.

© Laurence Mellinger

Proposé par Laurence Mellinger, plasticienne.

Donner à voir l’extérieur, traduire le paysage sont au cœur de cette déambulation en trois étapes du Musée des Beaux-Arts à La Filature – scène nationale, en passant par La Kunsthalle Mulhouse.

En écho au spectacle Natural Beauty Museum et des œuvres exposées, Laurence Mellinger vous invite à appréhender le paysage intérieur, culturel, historique et subjectif, et ses représentations par l’image, le dessin et le son.

Dimanche 19 avril 2015 de 15h à 17h
1ère étape au Musée des Beaux-Arts
15h50 – 16h10: Parcours à pied du Musée des Beaux-Arts à La Kunsthalle
2ème étape à La Kunsthalle
Entrée libre, inscription au 03 89 33 78 10

Mercredi 22 Avril de 19h à 20h
3ème étape à La Filature
Entrée libre

Réalisé en partenariat avec le Musée des Beaux-ArtsLa Filature – scène nationale et Musées Mulhouse sud Alsace

Vue de l’exposition "Presque la même chose", Martina-Sofie Wildberger, 2015 © La Kunsthalle

Sébastien Roux, musicien, compositeur, artiste sonore, travaille depuis 2011 sur le principe de la traduction. Il utilise une œuvre existante (partition, peinture, texte) et la traduit en une nouvelle pièce (électroacoustique ou radiophonique).
Les Wall drawings de Sol Lewitt sont des dessins basés sur une série d’instructions données par l’artiste et réalisées par des dessinateurs interprètes. En reprenant ces mêmes instructions, en suivant de près les consignes de réalisation, Sébastien Roux a mis en son un certain nombre des dessins muraux. S’en suit la série Inevitable Music, de nouvelles interprétations qu’il donne à entendre à l’occasion de séances d’écoute,

Le travail de Martina-Sofie Wildberger repose sur deux composantes majeures, la performance et le texte. Par des jeux de mise en scène et d’interprétation elle s’appuie sur la dimension sonore et rythmique de textes parlés et les déploie en français, allemand et suisse allemand pour faire émerger du sens.
La série de posters présente dans l’exposition est la traduction écrite et graphique de quelques-unes de ses performances ayant déjà eu lieu et consignées au plus près de leurs composantes vivantes et textuelles. Chaque performance est un moment singulier et chaque poster rend compte de la qualité éphémère et unique du moment. A l’occasion de cette soirée, Martina-Sofie Wildberger rejouera les performances consignées et donnera ainsi un nouveau support d’interprétation graphique.

Pour cette 6ème édition, La Kunsthalle accueille LOCUS MÉTROPOLE, un événement où la performance est mise à l’honneur, en écho à l’exposition Presque la même chose. Il est dédié, depuis sa création, au thème de la langue et du langage, déconstruits, déformés et reformés par des artistes, performeurs et écrivains poètes.

À l’occasion de LOCUS MÉTROPOLE 6, la langue est parlée, les textes sont dits, l’écriture prend corps et défriche les diverses formes de la poésie contemporaine.

Patrick Beurard-Valdoye (FR), Jeanne Bischoff (FR), Maria Landgraf (DE), Boris Nieslony (DE), Joëlle Valterio (CH).

Deux temps fort samedi 11 avril 2015 :
→ à 11h, place de la Paix à Mulhouse : performances-improvisations Une proposition des étudiants de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon/Franche-Comté, de l’Université de Haute-Alsace et de la Haute école des arts du Rhin, faisant suite au workshop animé par Boris Nieslony et Valentine Verhaeghe.
En partenariat avec l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon/Franche-Comté et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace.
Ouvert à tous

→ à 20h, à La Kunsthalle : solo-performances Avec la participation de Patrick Beurard-Valdoye, Jeanne Bischoff, Maria Landgraf, Boris Nieslony et Joëlle Valterio.
En partenariat avec Montagne froide.
Entrée libre

Les artistes invités :
Patrick Beurard-Valdoye, poète français, est l’auteur de livres, pensés dans leur architecture et leur structure. En prolongement de sa pratique poétique, il est professeur d’enseignement artistique à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon où il a cofondé la station d’arts poétiques, programme de formation aux pratiques de l’écriture poétique. Il a publié au moins vingt-cinq livres chez différents éditeurs, Al Dante, Obsidiane, Flammarion.

Jeanne Bischoff, artiste multidisciplinaire française, interprétera des extraits de l’œuvre Stripsody de Cathy Berberian et Roberto Zamarin.

Maria Landgraf, performeuse allemande, est originaire de Dresde. À travers une mise en scène de son corps, elle crée des performances qui brisent les frontières entre les arts plastiques, la représentation théâtrale et l’écriture.

Boris Nieslony, performeur allemand, est reconnu internationalement pour avoir largement contribué à l’évolution de l’art-performance. Ses créations sont centrées sur l’humain, le social avec une forte dimension politique.

Joëlle Valterio, artiste suisse. Dans ses performances, l’écriture prend corps le temps d’un instant dans des compositions instantanées dans lesquelles se mêlent mouvement, écriture et parole.

Valentine Verhaeghe, artiste française, est intervenante à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon / Franche-Comté. Elle est aussi membre du laboratoire « Logiques de l’agir ». Ses créations « chorépoétiques » utilisent le corps comme médium d’expression pour une expérimentation du verbe, du son, de la poésie ou de la vidéo.

Le nuancier bleu (fragments de verre) © Annie Mollard-Desfour

La couleur est un phénomène essentiellement culturel dont rend compte la langue. Le lexique des couleurs français mis en relation avec d’autres langues (lointaines ou culturellement proches) permet de souligner des similitudes, mais aussi des différences surprenantes dans la nomination des couleurs… Le lexique des couleurs est le reflet d’une société, d’une “vision du monde”… Chaque culture “voit” les couleurs à travers le filtre de ses mots ! Traduire la couleur, c’est voir et penser autrement la couleur…

Martin Richet au cœur de l'exposition "Presque la même chose", 2015
© La Kunsthalle

Pour ce 9ème écrire l’art, Martin Richet se prête au jeu de la mini-résidence de quatre jours. Il s’immerge dans l’univers de Presque la même chose pour écrire un texte inspiré par l’environnement de l’exposition. La commande n’est ni une critique, ni un texte sur les œuvres, l’auteur est en situation de création. S’en suit un écrit inédit qui porte entre les lignes l’influence des œuvres et qui s’impose comme une trace lointaine de ce qu’est l’exposition.

Martin Richet est écrivain et traducteur de métier.

Entrée libre.

Bernard Heidsieck © Françoise Janicot

Dans le cadre du Week-end de l’art contemporain en Alsace, La Kunsthalle, en partenariat avec La Filature, Scène nationale et le cinéma Le Palace, propose:
Art contemporain sur grand écran au cinéma Le Palace à Mulhouse

Bernard Heidsieck, la poésie en action
Film documentaire réalisé en 2013 (55’) par Anne Laure Chamboissier, Philippe Franck et Gilles Coudert suivi d’une rencontre avec Anne Laure Chamboissier.
Film disponible en DVD chez a.p.r.e.s éditions : http://www.apres-production.com/edition_heidsieck.htm

Et aussi: Marina Abramović: The Artist is Present – Dimanche 15.03 à 17h30
Film documentaire de Matthew Akers (2012, 106’).

Entrée payante pour les deux séances, renseignements: cinéma Le Palace

De Mulhouse à Neptune: un pont sonore vers le cosmos – Pierre Deruisseau 

Dans le cadre de ses commandes workshop, La Kunsthalle a invité Pierre Deruisseau pour la création d’une œuvre radiophonique au Collège François Villon de Mulhouse.
Pierre Deruisseau a proposé aux élèves de la 4ème 7 de partir à la découverte du cosmos.
Ensemble, ils ont mené une recherche transversale, entre une exploration scientifique de l’univers et une rencontre subjective avec celui-ci : introduction à l’astronomie, visite de l’observatoire, découverte des mythes antiques liés aux planètes, écoute de musiques « spatiales », étude et expérimentation des musiques des « sphères »… Comment faire se rencontrer la voie de la science et la voie du sensible – ces deux pôles de notre approche du monde ?

Les recherches et expérimentations de la semaine workshop du mois de novembre ont nourri une œuvre radiophonique, conférence-conte, destinée à la diffusion et qui sera inaugurée le vendredi 13 mars 2015 à 18h30 à L’Hardivin en présence de l’ensemble des acteurs du projet.

Biographie
Pierre Deruisseau (B) depuis 10 ans, s’est lancé dans un vaste programme de recherche nommé Astrophonie : une approche de l’histoire de la musique en lien avec l’Univers, explorant les mythologies et pratiques musicales. Depuis 2010, il présente un cycle de séances d’écoutes, dans une forme poétique à la frontière du conte et de la conférence. Le premier volet du projet – Astro Black Mythology – est dédié aux musiques populaires afro-américaines. Le nouveau volet, consacré à la « musique des sphères » dans l’histoire de la musique et des sciences astronomiques, vient juste de commencer.
www.astrophonie.net

Informations pratiques :

L’Hardivin (bar à vins)
25 rue des Tanneurs à Mulhouse
Ouverture au public de l’événement : 18h00
Fin de la présentation : 19h30

Entrée libre

Photo : Justin Yockney
Courtesy : Arnolfini - Centre d'art contemporain à Bristol

Proposée par Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan)

Cette expérience prend la forme d’une séance de méditation publique, ouverte à tous, dans l’espace d’exposition.

Méditation fait partie du processus re|action créé par les chorégraphes. Annie Vigier et Deborah Lary, une interprète des gens d’Uterpan qui pratique assidument le yoga et la méditation, vous accueilleront par la lecture d’un protocole d’explications et d’exercices simples permettant d’aborder la méditation dans un second temps.

Lectures du protocole : 18:00, 19:00, 20:00 – Accueil devant l’espace d’exposition.
En partenariat avec l’Université Populaire.

Méditation est un rendez-vous régulier, la prochaine séance aura lieu le 11 juin 2015

Entrée libre, réservation souhaitée : kunsthalle@mulhouse.fr

Martine Aballea, broderie à l’or Rochefort-sur-Mer

Cours Publics est un cycle de cours proposé conjointement par le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace, la Haute école des arts du Rhin et La Kunsthalle Mulhouse.
Autour d’une thématique, trois intervenants présentent un courant artistique, un pan de l’histoire de l’art permettant de recontextualiser la création contemporaine.
Les cours, assurés par des personnalités universitaires ou du monde de l’art sont ouverts à tous, sur inscription.

Art et textile au présent.

L’élaboration du textile est une des plus anciennes technologies maitrisées par l’homme. De l’usage premier et pratique à des fonctions de plus en plus ornementales et esthétiques, l’emploi du textile n’a jamais quitté le cercle des besoins fondamentaux humains. De cette proximité découle un intérêt sans cesse renouvelé pour la matière qui, au fur et à mesure, s’est enrichie de savoir-faire et d’élaborations complexes. Les artistes ont toujours été complices de ces évolutions. Ils les ont accompagnées, tantôt suscitées, souvent utilisées. Ils se sont inscrits dans l’histoire du textile au point de parfois la confondre avec celle des arts.

Comment les artistes contemporains, s’approprient-ils le matériau ? Brut ? Transformé ? Apprêté ? Quel regard portent-ils sur les nouvelles matières, les évolutions technologiques et les artisanats modernes ? Ce sont les questions qui sous-tendront les trois interventions des cours publics 2015.

Cycle thématique de 3 séances de 1h30 heure de 18:30 à 20:00 – La Fonderie / Grand Amphithéâtre

Jeudi 5 février – La technique, un argument pour analyser une œuvre d’art – Le textile comme moyen d’interprétation par Yves Sabourin
Jeudi 12 février – Tissus de mémoire(s) par Valérie Dupont
Jeudi 5 mars – Le textile dans l’œuvre de Sonia Delaunay par Céline Godefroy

Cécile Mainardi

Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Cécile Mainardi, poète, s’immerge dans l’univers de Il s’en est fallu de peu et compose autour des œuvres exposées. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores, textes et expressions permettent de visiter, voir, concevoir et revoir les œuvres au travers du langage spécifique de l’écrivain.

Entrée libre.

Cécile Mainardi, poète française vit entre Nice et Paris. Elle a été pensionnaire de la Villa Médicis en 1998 et en résidence à la Villa d’Arson en 2005. Son travail a fait l’objet de performances, interventions, lectures publiques et de créations radiophoniques, dont un Atelier de Création Radiophonique de France Culture : L’Eau super-liquide.

Parmi ses dernières œuvres : La Blondeur (Les Petits Matins, 2006), Je suis une grande Actriste (L’Attente, 2007), L’Immaculé Conceptuel (Les Petits Matins, 2010), Rose Activité Mortelle (Flammarion, 2012).

© Centre Pompidou, photo : Hervé Véronèse

En partenariat avec les Musées de Belfort, dans le cadre de l’exposition Système D – Les Robinsons des tranchées, la conférence se déroulera à 19h00 – Tour 46 – Rue de l’Ancien Théâtre à Belfort. Entrée libre.
La Kunsthalle met une navette gratuite à disposition de son public: départ de La Kunsthalle à 18h – retour à 21h30.
Informations et réservations au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr – dans la limite des places disponibles.

L’encyclopédie des guerres : cycle de conférences au Centre Georges Pompidou a commencé en septembre 2008 et devrait durer à raison d’un rendez-vous mensuel quinze ans encore. Il s’agit de raconter une histoire des guerres de l’Iliade à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en constituant et en faisant vivre une collection de citations. Ou comment cette aventure prétendument scientifique s’apparente à une pratique amateur, à un bricolage et revendique le système D comme mode opératoire.

Jean-Yves Jouannais a été rédacteur en chef de Art press (1991-1999) et cofondateur de la Revue perpendiculaire (1995-1998), il a également été commissaire de nombreuses expositions, dont «Le Fou dédoublé. L’idiotie dans l’art du XXe» (Moscou, 2000), «La Force de l’art 02» (Grand Palais, 2009. Comme critique d’art et écrivain, il a publié, entre autres, Des nains, des jardins. Essai sur le kitsch pavillonnaire (Hazan, 1999), L’idiotie : Art, vie, politique-méthode (éd. Beaux-arts magazine, 2003), un essai littéraire Artistes sans œuvres. I would prefer not to (2009, réédition préfacée par Vila-Matas).
Depuis 2008, il a entrepris L’Encyclopédie des guerres, cycle dans lequel il explore par entrée alphabétique les techniques, symptômes et représentations du conflit militaire depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours.

Martine Feipel & Jean Bechameil, "Un monde parfait", 2013
Vue d'exposition à la Galerie Gourvennec Ogor/ Marseille
© Martine Feipel & Jean Bechameil

Conférence de Maurice Blanc suivie d’une rencontre avec les artistes Martine Feipel et Jean Bechameil.
En partenariat avec les Journées de l’architecture.
Entrée libre.

Pour Le Corbusier, les grands ensembles devaient être des « cités radieuses » et le creuset dans lequel s’invente la civilisation urbaine de demain. Ils sont devenus des espaces de relégation et la conférence analyse pourquoi et comment.

Maurice Blanc est professeur émérite de sociologie à l’Université de Strasbourg. Il a dirigé l’école doctorale des Humanités, le Centre de Recherche en Sciences Sociales (CRESS) et a mis en place le Master interdisciplinaire: « Aménagement et urbanisme ». Il est aujourd’hui rédacteur en chef de la revue interdisciplinaire « Espaces et Sociétés » et membre du réseau euro-méditerranéen : « Développement durable et lien social ».

 

Radenko Milak, "Ernest Shackleton, Imperial Trans-Antarctic Expedition 1914–17", 2014
Aquarelle, 36 x 50 cm – © Radenko Milak

En partenariat avec l’Orchestre Symphonique de Mulhouse.

Ce concert a été imaginé en contrepoint de l’exposition Il s’en est fallu de peu. Construite sur l’idée que les projets donnent des résultats souvent éloignés de l’idée d’origine, elle tente de remonter l’évolution des choses pour en trouver le cœur.

Avec quatre instruments, la musique prendra le même chemin : elle traversera les siècles, les styles et les époques pour revenir, en orfèvre de l’art, au son étincelant du cuivre martelé par le souffle.

Entrée libre.

Cartes Pic & Planc © Nicolas Pinier

Autour de la thématique de l’évasion fiscale, du marché financier, des stratégies financières…
En partenariat avec la ludothèque Pass’aux Jeux de Wittenheim.
Entrée libre, à partir de 5 ans.

Photo : Justin Yockney
Courtesy : Arnolfini - Centre d'art contemporain à Bristol

Méditation est une exposition vivante proposée par Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan). Elle prend la forme d’une séance de méditation publique et ouverte à tous dans l’espace d’exposition. La kunsthalle ouvre ses espaces aux personnes qui souhaitent activer cette œuvre des gens d’Uterpan en venant pratiquer la méditation.

Méditation prendra la forme d’un rendez-vous régulier tout au long de l’année. Les prochaines séances sont prévues les 12 mars et 11 juin 2015. Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan) élaborent leurs pièces d’après les codes et les conventions de monstration du spectacle vivant, de l’exposition ou simplement de la pratique du corps. Le travail des artistes intègre les places qu’occupent le spectateur, le programmateur et l’institution dans ces processus, pour les exposer comme outils, raisons et moyens de l’œuvre. En réactivant leurs stratégies dans différents cadres et selon des modalités ajustées, ils dimensionnent le champ chorégraphique hors de son contexte d’origine et définissent un nouveau statut pour le chorégraphe.

Méditation, créée en 2013 à Arnolfini – Centre d‘art contemporain à Bristol, Royaume-Uni, est une application du processus re|action.

La prochaine séance aura lieu le jeudi 12 mars 2015.

Louis Wolfson et sa mère, 1934 © Le Tripode

Il est d’usage de considérer la traduction comme un exercice impossible, une entreprise fatalement vouée à l’échec. C’est le fameux adage italien « traduttore, traditore » : chaque traduction serait une trahison et le passage d’une langue vers une autre buterait sans cesse sur l’écueil d’une pensée intrinsèquement liée à sa gangue originelle de mots.

Mais si cet écart entre deux langues devenait un exercice de liberté ? C’est ce que nous révèle l’aventure de Louis Wolfson. Cet écrivain américain a été découvert dans les années 1960 par Raymond Queneau. Rescapé des asiles psychiatriques dans lesquels sa mère l’avait enfermé à l’adolescence, il a choisi, par haine de sa langue maternelle, d’écrire en français deux textes désormais cultes qui font le portrait de sa vie : Le Schizo et les langues (publié aux éditions Gallimard) et Ma mere, musicienne, est morte de maladie maligne à minuit, mardi à mercredi, au milieu du mois de mai mille 977 au mouroir Memorial a Manhattan (publié aux éditions Le Tripode). Ces livres ont été admirés et défendus par des auteurs aussi différents que Paul Auster, J.M.G. Le Clézio, Gilles Deleuze ou encore Michel Foucault. Et de fait : lire ces deux récits et aller à la rencontre de Louis Wolfson revient à faire l’expérience – profondément littéraire dans son ambition – d’une vie extraordinaire.

Des lectures d’extraits, projection de documents et d’un extrait de film accompagneront la conférence.

Frédéric Martin dirige Le Tripode, maison d’édition vouée aux littératures, aux arts et aux ovnis. Outre Louis Wolfson, on retrouve dans son catalogue des auteurs aussi différents que Goliarda Sapienza, Jacques Abeille, Andrus Kivirähk, Juan José Saer, Robert Alexis, Jacques Roubaud, Edward Gorey, Roland Topor, Fabienne Yvert.

Entrée libre.