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© Candice Chemel

Visite-atelier à la semaine pour les 6 à 12 ans.

Tout au long de la semaine, le parcours Kunskids amène les jeunes visiteurs à découvrir l’exposition Se faire plaisir de manière ludique.

L’art culinaire, tout comme l’art visuel, nous permet de nous exprimer et de partager des moments de bonheur. Comme dans tout processus artistique, le plaisir réside dans l’acte de création mais aussi dans le moment de partage qui suit.
Se faire plaisir c’est commencer par des ingrédients qui n’ont l’air de rien, et finir avec une ribambelle de pâtes fraîches et colorées entre les doigts. C’est voir prendre forme sous ses mains quelque chose de nourricier. C’est caresser la pâte, la colorer, la former.
Se faire plaisir c’est partager ce plaisir, et quoi de plus évident que de le partager autour d’une table.
Comprendre et apprendre à faire des teintures végétales à partir de légumes, de fruits, d’herbes, de fleurs pour colorer la pâte. Se raconter des histoires et des souvenirs, et poursuivre la narration en leur donnant une forme.

Ouverture des inscriptions un mois avant l’événement.
Gratuit, sur inscription (places limitées) au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr.

Née en 1997, Candice Chemel est diplômée en 2020 de la Haute École des Arts du Rhin en section Design Process et en 2022 de l’Université́ des Sciences Gastronomiques de Pollenzo, Italie, d’un Master en Gastronomie spécialisé́ en Créativité́, Éducation et Écologie. Un programme mettant en relation ces trois pôles d’un point de vue autant créatif que scientifique. Elle y suit des cours de philosophie de l’esthétique autour de la dégustation haptique du vin, et poursuit son apprentissage en sommellerie en France autour de la dégustation intuitive et géo-sensorielle. En 2023, elle collabore avec Heritage Radio Network à New York, et suit un apprentissage sur les vins de Géorgie. Elle y a présenté́ son premier duo-show avec Raphaël-Bachir Osman à The Invisible Dog Art Center, Brooklyn, NY, avec qui elle forme un duo proposant des performances visuelles et culinaires. Elle est régulièrement invitée en résidence en tant que cheffe mêlant vin nature et cuisine fine.

Dans le cadre de Se faire plaisir, La Kunsthalle vous invite à un moment de « bien-être » au sein de l’exposition.

En dialogue avec l’exposition, le public est invité à passer quelques heures de bien-être au milieu des œuvres.
Pendant deux demi-journées, le centre d’art vous accueille pour une manucure (amovible) dont un des ongles sera peint d’après une sélection d’œuvres de l’exposition par la nail artiste Sugamama, et/ou ou pour un massage de la tête par la praticienne Nadira Sehili qui vous détendra face à l’œuvre de votre choix.

Au programme :

  • Massage de la tête
  • Onglerie Arty
  • Visites accompagnées

Entrée libre, en continu

Tissage sur grille © Andrea Perales

Dans le cadre de son partenariat avec Atelier Mondial, programme de résidences international, et le musée du textile d’Oaxaca, La Kunsthalle accueille Andrea Perales, artiste plasticienne, pour une résidence de recherche textile d’une période de quatre mois.

Née en 1994 à Matamoros, Tamaulipas, Mexique, Andrea Perales Covarrubias est une artiste visuelle basée à Oaxaca de Juárez. Sa pratique fusionne la sculpture, l’installation et l’art textile, explorant la relation entre le corps, l’espace et la matérialité. Intégrant à la fois des procédés traditionnels et contemporains, son travail porte sur l’identité, le territoire et la mémoire.
Formée à l’école de l’Art Institute de Chicago, sa pratique est profondément liée à l’architecture et à l’artisanat traditionnel, incorporant une approche multidisciplinaire de l’exploration des matériaux. Elle est la fondatrice d’e.stud.io, un espace créatif à Oaxaca.
Son travail a été exposé au Mexique et aux États-Unis, notamment à la galerie Plomo (Mexico) et au MACT (Tamaulipas). Elle a participé à la IIe Biennale d’art contemporain de León et a bénéficié de la bourse PECDA Tamaulipas 2024. En 2025, elle présentera Cuartito – La Orilla de La Orilla, une installation qui explore les textiles, les frontières et la mémoire collective.
Grâce à des matériaux éphémères et structurels, sa pratique crée un dialogue entre l’art contemporain et l’artisanat traditionnel, en mettant l’accent sur l’interaction entre l’espace physique et les processus qui le façonnent.


ENG

As part of its partnership with Atelier Mondial, international residency program, and the Oaxaca Textile Museum, La Kunsthalle welcomes visual artist Andrea Perales for a four-month textile research residency.

Andrea Perales Covarrubias (b. 1994, Matamoros, Tamaulipas, Mexico) is a visual artist based in Oaxaca de Juárez. Her practice merges sculpture, installation, and textile art, exploring the relationship between body, space, and materiality. Integrating both traditional and contemporary processes, her work reflects on identity, territory, and memory.
Trained at the School of the Art Institute of Chicago, her practice is deeply connected to architecture and traditional craftsmanship, incorporating a multidisciplinary approach to material exploration. She is the founder of e.stud.io, a creative space in Oaxaca.
Her work has been exhibited in Mexico and the U.S., including at Plomo Gallery (Mexico City) and MACT (Tamaulipas). She has participated in the II Biennial of Contemporary Art in León and is a recipient of the PECDA Tamaulipas 2024 grant. In 2025, she will present Cuartito – La Orilla de La Orilla, an installation exploring textiles, borders, and collective memory.
Through ephemeral and structural materials, her practice creates a dialogue between contemporary art and traditional craftsmanship, emphasizing the interaction between physical space and the processes that shape it.


Le projet Atelier Mondial est porté par la Fondation Christoph Merian (direction de projet), les cantons de Bâle-Campagne, Bâle-Ville et Soleure, la Ville de Freiburg en Br. et la Région Grand Est.

© Kiki DeGonzag

Visite-atelier à la semaine pour les 6 à 12 ans.

Tout au long de la semaine, le parcours Kunskids amène les jeunes visiteurs à découvrir l’exposition Se faire plaisir de manière ludique.

« Ça fait plèze ! »
Dans le cadre de l’exposition, l’artiste Kiki DeGonzag propose, le temps d’une semaine une série d’ateliers pour « se faire plèze ! » :
Les enfants auront l’occasion de jouer avec le corps, d’expérimenter le rythme par la performance et la chorégraphie pour prendre conscience de leurs sensations, aller à la rencontre de l’autre, et le découvrir comme source d’inspiration.

Ouverture des inscriptions un mois avant l’événement.
Gratuit, sur inscription (places limitées) au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr.

Née en 1984 à Mulhouse et diplômée de la HEAR (Haute Ecole des Arts du Rhin) à Mulhouse en 2006, Kiki DeGonzag est résidente à Motoco à Mulhouse depuis 2018. Elle développe une recherche autour du mouvement à travers la performance, la danse, le costume et l’écriture.

Nadezda Golysheva, « Holy radiator », 2024 | Fer, ficelle, cire / iron, string, wax ; 180 x 80 x 5 cm © photo : Giacomo Bianco

Dans le cadre du programme Le Nouveau Grand Tour, La Kunsthalle et Motoco accueillent l’artiste Nadezda Golysheva à Mulhouse pour une période de deux mois.

Nadezda Golysheva, née en 1998 en Russie, a grandi en Italie. Elle vit et travaille à Venise.
Titulaire d’une maîtrise en sculpture de l’Académie des beaux-arts de Venise, elle participe en 2024, au San Fedele Visual Arts Award et à la résidence de la Fondation Bevilacqua La Masa à Venise.
En 2022, elle prend part au Stone Sculpture Symposium à la Casa C.A.V.E à Aurisina.
Ces deux dernières années, elle a participé aux expositions : La città : tra realtà e sogno, San Fedele Gallery, Milan ; Campo Magnetico, Palazzetto Tito, Venise ; Dalla Terra al Cielo, exposition personnelle à l’église S. Maria Assunta, Spinea, Venise ; Con la luce negli occhi, Ex Fornace Gola Space, Milan ; La cura, Art Factory, Venise et Mirano à PaRDeS.

Les recherches de l’artiste portent sur deux thèmes liés à l’architecture et à la vie domestique. Visuellement, elle s’intéresse aux éléments décoratifs des églises d’une époque située entre le gothique et le baroque. À Mulhouse, elle souhaite explorer le temple Saint-Étienne, en particulier les éléments tels que les coupoles, les flèches ou les chandeliers, qui jouent un rôle de captation et d’accueil de la lumière.
D’autre part, elle éprouve le besoin de faire entrer cette lumière symbolique dans le quotidien domestique, à travers des souvenirs d’enfance liés à l’univers du jeu – comme la toupie – ou à travers des objets quotidiens que nous utilisons pour contrôler la lumière dans nos maisons.

Le Nouveau Grand Tour est organisé par l’Institut Culturel italien de Paris, avec le soutien financier du Ministère de la Cuture italien.

Les résidences de recherche sont réalisées avec la collaboration des Archives de la Ville de Mulhouse.


ENG

As part of the Le Nouveau Grand Tour program, La Kunsthalle and Motoco welcome artist Nadezda Golysheva to Mulhouse for a two-month period.

Nadezda Golysheva, born in 1998 in Russia and raised in Italy, currently lives and works in Venice.
She holds an MA in Sculpture from the Academy of Fine Arts of Venice.
In 2024, she participates in the San Fedele Visual Arts Award and the residency at the Bevilacqua La Masa Foundation in Venice. In 2022, she takes part in the Stone Sculpture Symposium at Casa C.A.V.E in Aurisina.
In the last two years, she has participated in the following exhibitions: La città: tra realtà e sogno, San Fedele Gallery, Milan; Campo Magnetico, Palazzetto Tito, Venice; Dalla Terra al Cielo, solo show at the Church of S. Maria Assunta, Spinea, Venice; Con la luce negli occhi, Ex Fornace Gola Space, Milan; La cura, Art Factory, Venice and Mirano at PaRDeS.

The research the artist is working on focuses on two themes connected to architecture and domestic life. Visually, she is interested in decorative elements of churches from a time between the Gothic and Baroque periods. In Mulhouse, she would like to explore the Temple of Saint Étienne, especially features like domes, spires, or candle holders, which play the role of capturing and hosting light.
On the other hand, she feels the need to bring this symbolic light into domestic everyday life, through childhood memories linked to the world of play – like a spinning top – or through everyday objects we use to control light in our homes.

© photo : Maria Mayor

Autrice associée en 2025, Lénaïg Cariou est invitée à s’immerger dans l’univers des trois expositions annuelles et composer librement autour des œuvres selon son langage spécifique.

Lénaïg Cariou est chercheuse, traductrice et poète. Elle a vécu en France, aux États-Unis et en Allemagne. De retour des États-Unis, elle a cofondé en 2019 le collectif transatlantique Connexion Limitée / Limited Connection, avec qui elle traduit de la poésie états-unienne en français, et inversement ; ensemble, elles ont traduit le travail de Mónica de la Torre, Cole Swensen, Eleni Sikelianos, Adrienne Rich, Kay Gabriel, Sawako Nakayasu et Laura Vazquez ; leur travail a été récompensé par le prix de traduction Albertine de l’ambassade états-unienne en janvier 2025. Après avoir étudié les lettres modernes et classiques à l’Ecole normale supérieure de Paris, elle prépare actuellement une thèse en littérature contemporaine sur les rapports entre poésie et arts visuels à l’Université Paris 8 / Paris Cité., et a reçu au printemps 2024 le Prix Jeune Chercheur de la Fondation des Treilles pour ce travail en cours. Elle codirige la nouvelle collection « Poésie Commune » des éditions MF, et la section « Poésie Commune » de la revue Les Temps qui restent, qui poursuit l’aventure des Temps modernes. Son premier livre de poésie, À main levée (LansKine), est sorti en 2024, et le second, les dires (POL), est à paraître. Elle a aussi publié La poésie n’est pas une bonne fille (Art&Go, 2024), avec les poétesses Maxime Hortense Pascal et Liliane Giraudon, et ses textes paraissent régulièrement en revues. Elle prolonge ses explorations poétiques par des expérimentations plastiques, qui passent par la photographie, le dessin, le collage ; l’exposition de poésie et photographie Mains-Paysages, qu’elle a conçue avec la photographe berlinoise Neïtah Janzing, circule en 2024-2025 entre Paris, Marseille, Grenoble et Berlin.

Les résidences d’écriture sont organisées en partenariat avec l’Institut de Recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE) de l’Université de Haute-Alsace.

Soha Kabiri, sans titre (détail), 2024 | stylo sur papier, 100 x 70 cm © Soha Kabiri

La Kunsthalle et Motoco accueillent l’artiste Soha Kabiri à Mulhouse pour une période de trois mois mois.

Soha Kabiri (née en 1985) est une artiste iranienne originaire de Téhéran.
Intriguée dès son plus jeune âge par la force créatrice, elle obtient un master en art à l’université de Téhéran en 2013. Passionnée d’art, elle s’intéresse particulièrement à la peinture en relation avec des thèmes liés à l’identité sexuelle. L’identité sexuelle est un sujet de controverse majeur dans ses œuvres. Exacerbée, elle prend tout son sens sous l’impact de son histoire de vie en tant que femme évoluant dans une société patriarcale. C’est à travers des recherches approfondies sur les études de genre en tant que concept vital et une trajectoire artistique esthétique mais aussi expérimentale que le travail de Soha Kabiri se construit et s’enracine profondément. Dans ses œuvres récentes, elle tente de démontrer l’essence de sa vision. À travers une distorsion de lignes et de formes qui témoignent de dix années de travail et d’évolution, elle exprime son sens de l’identité sexuelle dans ses peintures, ses dessins et ses installations.

« My Body Rebel est le titre de mon nouveau projet, inspiré par les formes organiques des champignons, qui m’ont conduit à une nouvelle structure visuelle. Les champignons et leurs formes organiques sont maintenant les éléments les plus proches de la nature qui évoquent un lien fort avec mon corps et mon identité personnelle en tant que femme. Malgré les pressions que la société exerce sur ce corps, il existe un fort désir de naissance, de progression et de reproduction. Ce concept s’est approfondi au cours de mes études sur diverses espèces de champignons, où j’ai découvert que la première ontologie connue des champignons est liée à l’espèce *Prototaxites*, qui est désignée comme la mère et la créatrice de la nature, d’où sont issues toutes les espèces végétales de la Terre. Cette image féminine et générative que j’ai trouvée dans les champignons rend le concept beaucoup plus profond et significatif. »


ENG

La Kunsthalle and Motoco welcome artist Soha Kabiri to Mulhouse for a three-month period.

Soha Kabiri (b.1985) is an Iranian artist, originally from Tehran. Intrigued from an early age by the creative force, she obtained a Master of Art degree from Tehran University in 2013. Passionate about art, her interest is particularly focused on painting in relation to themes involving sexual identity. Sexual identity is a major controversial topic in her works. It is exacerbated and takes on its full meaning under the impact of her life history as a woman evolving in a patriarchal society. It is through extensive research on gender studies as a vital concept and an aesthetic but also experimental artistic trajectory that Soha Kabiri’s work is built and deeply rooted. In her recent works, she attempts to demonstrate the essence of her vision. Through a distortion of lines and forms that demonstrate 10 years of work and evolution, she expresses her meaning of sexual identity through her paintings, drawings and installations.

« My Body Rebel is the title of my new project, inspired by the organic forms of mushrooms, leading me to a new visual structure. Mushrooms and their organic forms are now the closest elements of nature that evoke a strong connection to my body and personal identity as a woman. Despite the pressures that society exerts on this body, there is a strong desire for birth, progression, and reproduction. This concept deepened for me during my studies on various species of mushrooms, where I discovered that the first known mushroom ontology is related to the species *Prototaxites,* which is referred to as the mother and creator of nature, from which all plant species on Earth have emerged. This feminine and generative image I found in mushrooms makes the concept much deeper and more meaningful. »

 

 

© Laurine Cratchley

La Kunsthalle accueille Cosmologie des crues. Cartographie des fluides, un projet des étudiant·es de l’option Art Le Plateau de la HEAR.

La carte est une forme de récit qui entend rendre lisible et maitrisable la complexité de notre environnement, aussi en réponse à cette fixité nous pouvons imaginer une cartographie alternative, destinée à l’appréhension critique, poétique, sociale ou militante de la réalité mouvante du monde.
Il s’agit de s’affranchir de l’autorité des représentations conventionnelles et normatives pour servir les manifestations les plus insaisissables comme les territoires invisibles, la fluidité des migrations, les débordements éphémères.
Ce projet réunit des étudiant·es de la 3ème à la 5ème année. Il est porté par Edouard Boyer et Anne Immelé, enseignant·es en Art.

Assya Agbere, Ève Aractingi, Paul Bernard, Andréa Besset, Yao-Ying Chiu, Camille Cochennec, Laurine Cratchley, Lola Cuny, Aki Dautheville, Lison Duchesne, Alexis Duplouy, Antonia Galleguillos Martel, Clément Le-Priellec, Ida Menard, Marina Quintin, Zoé Succi, Angèle Tuizat, Éloïse Vargoz

Vernissage le mercredi 15 janvier à 18h

Une exposition conçue à trois : deux artistes et une commissaire d’exposition.
Mireille Blanc, Marianne Marić et Sandrine Wymann

Partant du principe qu’il ne doit pas exister de règles strictes auxquelles se rapporter, hors l’émotion et la curiosité, elles proposent une exposition dans laquelle les gestes et les formes peuvent explorer des images ou des usages qui ne relèvent que du plaisir. Le projet est fondé sur le dialogue, aussi bien entre artistes, qu’entre matériaux ou savoir-faire, avec l’idée de distordre le quotidien, d’hybrider les choses, de créer des leurres, des artefacts – en sculptures, photographies, peintures, installations.
Se faire plaisir est une exposition qui se fait l’écho d’un plaisir passant par le partage ou le jeu, un plaisir qui se ressent par le corps, s’acquiert par les sens et parle à nos émotions.
Conçue comme une exposition de rencontres permettant des expériences partagées, Se faire plaisir est le lieu d’un triple rapprochement et d’un triple plaisir. Celui des artistes qui croisent leurs pratiques, sous l’œil amusé des commissaires d’exposition qui la mettent en scène dans l’intention de prendre soin des visiteurs.
Lieu d’enivrement et d’alliance, l’espace d’exposition est transformé en paysages intimes, espaces intérieurs, où les objets, le décor demeurent étranges et insaisissables, et où les plaisirs s’associent pour se démultiplier et distiller d’intenses sensations.
Se faire plaisir est imaginée comme un défi, celui de glisser de la générosité dans nos vies quotidiennes.

Avec la participation de We Are The Painters, Caroline Achaintre, Victor Alarçon & Nitsa Meletopoulos, Mireille Blanc, Clément Bouteille, Stéphanie Cherpin, Afra Eisma, Camille Fischer, Marianne Marić, Cassidy Toner.

Vernissage le jeudi 13 février de18h à 20h.

L’exposition bénéficie du soutien de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas


[Eng]

An exhibition designed à trois by two artists and one curator: Mireille Blanc, Marianne Maric and Sandrine Wymann.

Based on the principle that there should be no stricter rules than emotion and curiosity, the trio has created an exhibition in which gesture and shape are used to explore images and practices that evoke pure pleasure. The project is built on dialogue between the artists themselves as well as between materials and techniques, with the idea of distorting the everyday, hybridizing objects, and creating illusions and artifacts in sculpture, photography, paintings, and installations.
Se faire plaisir [Take Pleasue] echoes the sense of pleasure found in sharing and playfulness, a pleasure felt by the body, taken in by the senses, and which speaks to our emotions.
Designed as a meeting ground for shared experiences, Se faire plaisir is a trivium of treble delight, where artists blend their practices under the amused eyes of the exhibition curators, who in turn stage them with caring attention for their visitors.
The exhibition hall, transformed with intimate landscapes and inner spaces, becomes a place of inebriation and alliance where objects and decorations remain strange and elusive, and where pleasures intertwine to multiply and distill intense sensations.
Se faire plaisir is imagined as a challenge for us to slip some generosity into our daily lives.

Artists: We Are The Painters, Caroline Achaintre, Victor Alarçon & Nitsa Meletopoulos, Mireille Blanc, Clément Bouteille, Stéphanie Cherpin, Afra Eisma, Camille Fischer, Marianne Marić, Cassidy Toner.

Opening: Thursday February 13 at 6pm.

The exhibition is supported by the Embassy of the Kingdom of the Netherlands.

© La Kunsthalle Mulhouse

Pendant la pause méridienne, La Kunsthalle propose une visite commentée de l’exposition Se faire plaisir, suivie d’un déjeuner concocté par Épices pour poursuivre les échanges en toute convivialité.

Ouverture des inscriptions un mois avant l’événement.
Participation au repas 10€, sur inscription au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr

En partenariat avec l’association Épices.

En clôture de l’exposition Se faire plaisir, les commissaires vous proposent une rencontre-conférence avec Isabelle Prin du Lys de la Maison Serena Galini de Strasbourg. Ce moment sera l’occasion de comprendre son métier de nez et d’entendre ses incroyables anecdotes olfactives, avant de découvrir l’histoire des parfums conçus pour Se faire plaisir.

Une visite commentée de l’exposition est proposée à 16h.

L’après-midi se poursuivra avec la présentation de FLEURETTER II (un dialogue entre peinture et photographie) par Mireille Blanc & Marianne Marić.
2025 – 29,7 x 21 cm, 40 pages, Color Offset Printed.
Edition de 100 exemplaires – dont 20 éditions limitées avec une œuvre originale, publié avec le soutien de La Kunsthalle Mulhouse.

Entrée libre et gratuite.

Découvrez l’exposition Se faire plaisir  à l’occasion d’un échange avec un·e médiateur·rice du centre d’art.

Entrée libre et gratuite.

Couverture de "D'ici Fessenheim"

Pendant 3 ans, Elise Alloin a posé son regard d’artiste sur le territoire de Fessenheim et plus
particulièrement, sur la centrale nucléaire qui, depuis les années 1970, inscrit sa trace dans le
paysage local.
Durant ce temps de recherche, l’artiste a multiplié les rencontres, les collaborations, les
projets. Peu à peu, ses recherches ont donné naissance à des oeuvres, véritables dispositifs
de rencontre. A chaque occurrence, elles ont donné à voir aux spectateurs autant de points
de vues sur cet objet industriel d’envergure et sur les liens aux territoires physiques, mentaux,
idéologiques, imaginaires qu’il suscite depuis toujours.
A travers l’édition qui en résulte, le lecteur retrouve la même volonté de rencontre et de convergence de regards, chère à l’artiste.
Reprenant le format des atlas de géographie, l’ouvrage est l’occasion d’une rencontre entre
différents champs d’observation de ce territoire : artistique, ethnographique, sociologique,
historique, et littéraire. Jouant sur la confusion des genres, entre atlas, édition d’artiste, œuvre
ou journal scientifique, l’ouvrage propose une découverte d’un territoire multifacettes où l’objet
industriel tantôt s’efface, tantôt se révèle, au gré des pages qui se tournent.

Élise Alloin et Sandrine Wymann (directrice de La Kunsthalle) présenteront « D’ici Fessenheim » à la Librairie 47° Nord – Maison Engelmann, 15 rue de la Moselle, Mulhouse
Modération Anne Saletes
Entrée libre.