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© Clara Valdes et Jane Bidet

Giga Dinette – nom féminin –

Moment de rencontre entre art, artisanat, boisson, braderie, conversation, couleur éclatante, fleur, gastronomie, localité, musique, passer, repas, rêverie, repasser.

Ce projet de Banquet/Braderie est mené par Clara Valdes et Jane Bidet, deux étudiantes en master en Art/design à la Haute École des Arts du Rhin.

La Giga Dinette invite le public à participer à un moment entre enfance et âge adulte, à faire semblant, à jouer et surtout à partager un repas servi dans une vaisselle qui sera acquise par chaque convive à l’issue des dégustations.
Chaque participant chine son mets et sa vaisselle.
Chaque objet présenté est bradé.
Autour de la table, il y aura des céramiques, des fleurs, du vin, de la musique.

Le repas est imaginé sur le thème des fleurs par Candice Chemel, designer gastronome.

La performance, en entrée libre, se déroulera de 11:00 à 15:00.

L’événement est organisé dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine.
Le projet est soutenu par la Haute école des arts du Rhin.

Avec TOPI (Social Sculpture Suburbia) 2019, Sanna Reitz occupe de grandes surfaces d’affichages à Bâle, Freiburg, Mulhouse et Strasbourg.

Ses photographies montrent et posent un regard critique sur les haies taillées géométriquement qui délimitent les propriétés dans les banlieues de la région tri-rhénane du côté allemand, suisse et français.
L’artiste les retouche numériquement pour insister sur leur aspect formel et épuré et leur sculpturalité. Elle s’intéresse à la qualité artistique qu’elle trouve dans ces interventions temporaires et spécifiques de jardiniers amateurs zélés. En réalité, elles servent à tenir à distance les voisins et à délimiter leurs propriétés. En même temps, TOPI relie l’ambition transfrontalière et trinationale à la Régionale et la « mise à distance verte » dominant dans les banlieues, en la déplaçant dans les centres villes des pays voisins.
TOPI (Social Sculpture Suburbia) prend également la forme d’une édition de cartes postales.

A Mulhouse, les affiches sont visibles a proximité de La Kunsthalle, rues de la Fonderie et Saint-Sauveur.

Pour fêter les 20 ans de la Régionale, les projets de Sanna Reitz et de Simone Etter & Marianne Papst (collectif d’artistes marsie) ont été retenus suite à un appel à candidatures. Ils s’inscrivent dans l’espace public.

"Ecrire l'art - Dossier des ouvrages exécutés", 2019 © La Kunsthalle

Pendant 10 années, répondant à l’invitation de Jennifer K Dick et Sandrine Wymann, 21 poètes se sont succédé à La Kunsthalle. Exposition après exposition, en immersion au cœur des œuvres, Jérôme Mauche, Virginie Poitrasson, Frédéric Forte, Véronique Pittolo, Jean-Michel Espitallier, Daniel Gustav Cramer, Michaël Batalla, Stéphane Bouquet, Cécile Mainardi, Martin Richet, Eric Suchère, Hyam Yared, Anne Portugal, Andrea Inglese, Christophe Fiat, Dominique Quélen, Frank Smith, Christophe Manon, Sandra Moussempès, Deborah Heissler, Luc Bénazet se sont emparés de l’invitation et ont composé une œuvre inédite. Elles sont à présent rassemblées dans un DOSSIER DES OUVRAGES EXÉCUTÉS. Véritable mémoire de dix années d’expositions, ce livre reflète la créativité et la diversité d’un lieu ouvert à de multiples pratiques artistiques.

À l’occasion du lancement de l’édition, Frédéric Forte, Frank Smith et Eric Suchère, auteurs de la Résidence Ecrire l’art reviennent à Mulhouse pour lire leurs textes. D’autres seront présents par l’image et d’autres encore prêteront leurs mots à des lecteurs.

DOSSIER DES OUVRAGES EXÉCUTÉS a été conçu par l’artiste graphiste Jérôme Saint-Loubert Bié, également présent pour l’événement.

Cette soirée exceptionnelle sera aussi l’occasion de rencontrer et d’écouter Laura Vazquez, l’auteur-poète qui accompagnera La Kunsthalle tout au long de la saison 2019-2020.

COLLECTIONNEURS ET COLLECTIONS D’ART

Collectionneurs compulsifs, calculateurs, passionnés,  il y a autant de collectionneurs que de collections. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations ? Quelles relations établissent-ils avec les artistes ? Influencent-ils le devenir d’une œuvre ?
Dans le jeu de l’art contemporain, la figure du collectionneur est à la fois familière et méconnue. Inscrit dans une tradition, possiblement confondu avec le commanditaire, le collectionneur a toujours su faire évoluer son regard et ses choix en fonction des époques qu’il traversait. Il a accompagné d’importantes évolutions formelles jusqu’à, pour certains,  prendre des positions courageuses aux côtés des artistes. Par leurs rôles et leurs choix, non seulement les collectionneurs soutiennent la création mais développent aussi des ensembles qui fixent une époque et lèguent une histoire.
À travers des témoignages et des analyses historiques, ce cycle tentera de démystifier le personnage du collectionneur et de lui reconnaitre une place primordiale parmi les acteurs de l’art.

Jeudi 28 février – Collectionner en Alsace de François Pétry
Jeudi 28 mars – Documentation et reportages photographiques chez les collectionneurs. de Rémi Parcollet
Jeudi 25 avril – The Sarajevo Storage de Pierre Courtin

Cours Publics est un cycle de cours proposé conjointement par La Kunsthalle, le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace et la Haute école des arts du Rhin. Les cours, assurés par des personnalités universitaires ou du monde de l’art sont ouverts à tous sur inscription. Autour d’une thématique, trois intervenants présentent un courant artistique, un pan de l’histoire de l’art qui permettent de recontextualiser la création contemporaine.

Locus Métropole 8, performance de Roberto Rossini
© La Kunsthalle

Pour cette 9ème édition, La Kunsthalle accueille LOCUS MÉTROPOLE, un événement où la performance est mise à l’honneur. Il est dédié, depuis sa création, au thème de la langue et du langage, déconstruits, déformés et reformés par des artistes, performeurs et écrivains poètes.
À l’occasion de LOCUS MÉTROPOLE 9, la langue est parlée, les textes sont dits, l’écriture prend corps et défriche les diverses formes de la poésie contemporaine.

Les artistes : Fernando Aguiar, Emma Dusong, Valerian Maly & Klara Schilliger, Aimée Zito Lema et le Groupe de recherche Action Building.

Fernando Aguiar (PT)
Fernando Aguiar est né à Lisbonne, en 1956. Artiste protéiforme, depuis 1972, il se consacre principalement à la poésie visuelle puis s’est orienté vers d’autres médiums : performance, installation, vidéo, photographie et peinture. Fernando Aguiar est très actif sur la scène internationale, ses œuvres ont été présentées lors de dizaines d’expositions personnelles.
Une anthologie de son travail a été publiée à travers le monde et il est considéré comme le plus important lettriste de ces 20 dernières années et l’un des virtuoses de la poésie corporelle. Les actions de Fernando Aguiar tiennent à la fois de la poésie visuelle – puisqu’elles se basent sur un ordonnancement spatial des lettres et des mots – et de la performance, par le jeu du corps et par l’importance qu’il prend dans le dévoilement graduel du sens. Ses performances poétiques sont caractérisées par une construction méthodique et sémantique à travers le mouvement, les objets, le son, les éclairages, les lettres et les mots, où tous les signes visuels et linguistiques sont esthétiquement rendus possibles pour créer un nouveau langage poétique.

Emma Dusong (FR)
Née en 1982 aux Lilas, Emma Dusong vit et travaille à Paris. Depuis 2008, elle est diplômée de l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Après deux expositions personnelles en 2016 au CRAC Occitanie à Sète et au CAIRN, Centre d’art à Digne-les-Bains, elle participe à l’exposition Polyphonies au Centre Pompidou à Paris. En 2017, Annette Messager présente son travail dans le documentaire Les coups de cœur d’Annette Messager sur Arte et Ange Leccia l’invite à exposer à la galerie Les filles du calvaire à Paris. Son travail fait partie des collections du FRAC Occitanie, du Musée Gassendi et du Fonds de dotation Maison Bernard où elle a réalisé une œuvre sonore in situ pour l’architecture d’Antti Lovag. Elle travaille actuellement sur la version vidéo de cette installation.
À travers la voix humaine, parlée ou chantée, Emma Dusong recherche des expériences vivantes pour les visiteurs. Le déclenchement de Valise – pièce qu’elle présente à l’occasion de Locus Métropole 9 se situe pourtant en dehors d’une logique de la performance ou de l’évènement, ce qui l’intéresse est de venir déclencher une durée.

Valerian Maly & Klara Schilliger (CH)
Le couple d’artistes suisses Valerian Maly, né en 1959 et Klara Schillinger, née en 1953, travaillent ensemble depuis 1984 dans le domaine de la performance et de l’installation. Ils utilisent le terme d’InstallAction pour les œuvres. Le public est directement impliqué et les installations multimédias et performances sont à chaque fois conçues pour le lieu.
Ils sont présentés leur travail dans le monde entier, notamment à New York, Londres, Lucerne, Tirana et Pékin. Ils ont participé à de nombreux exposition et festivals d’Art performance dont Zeichen und Wunder au Kunsthaus Zürich ; Centre d’Art Contemporain de  Saint Jacques de Compostelle, 1995 ; Time wise, New York, 1996 ; ou Performance Art in NRW Essen, Allemagne 2000 ; Asia Topia à Bangkok et à Chiang Mai en 2004 ; Performance Intermedia Festival, OFFicina, Szczecin 2006. Leurs œuvres d’art font partie de collections telles que le Kunstmuseum de Luzern. En 2008, ils se sont vus décernés le Prix d’art de la ville de Berne.
Pour Locus Métropole 9, ils présenteront une pièce inspirée de l’artiste français Robert Filliou qui a pour titre  I FILLIOU, Une alphabétisation. I représente à la fois le nombre 1 et la lettre I (« moi » en anglais)

Aimée Zito Lema (NL)
Née en 1982 à Amsterdam, Aimée Zito Lema a grandi à Buenos Aires où elle a étudié à l’Université des Beaux-Arts (IUNA). En 2003, elle s’est installée à Amsterdam pour poursuivre ses études à la Gerrit Rietveld Academy où elle obtient un diplôme du département des Beaux-Arts en 2007. De 2009 à 2011, elle est inscrite au Master de recherche artistique de l’Académie Royale de La Haye. Elle a exposé plusieurs fois aux Pays-Bas et à l’étranger.
Aimée Zito Lema explore dans ses œuvres le travail de la mémoire et le rapport que nous entretenons avec elle.
Dans l’exposition The Live Creature, elle présente Score for Mother and Child (2016), une œuvre mettant en scène deux danseuses, une mère et une fille, qui traite à nouveau des questions liées au corps et à la transmission. Ce film fait suite à un atelier d’une journée, puis édité par l’artiste pour aboutir à plusieurs vidéos présentées en différents points de l’exposition. Les vidéos jouent sur les possibilités et les choix qui s’offrent lors de la documentation d’un événement, montrant comment celui-ci peut être déformé ou interprété, explorant ainsi la variété des modes de représentation.
Dans le cadre de Locus Métropole 9, Valentina Lelissen et Tosca Zabalza Beñaran performeront à nouveau et en parallèle un atelier participatif ouvert à tous, permettra aux participants, sous forme de jeux, de vivre la transmission par le corps.
La performance et l’atelier seront enregistrés, et ce matériel sera édité et intégré à l’exposition présentée à Mulhouse.
L’espace d’exposition devient espace de travail et les visiteurs deviennent des participants actifs du dispositif.

Groupe de recherche Action Building (FR)
Action Building est un atelier de recherche et de création qui participe de l’unité de recherche Fronts & frontières, pôle art-performance, à l’Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon. Centré sur les métamorphoses des arts du son, de la poésie et de la performance, notre champ est transdisciplinaire.
La présence physique de l’artiste et son engagement, dans le champ de l’art, de l’espace social et/ou des questions identitaires, convoquent les références jadis activées par les avant-gardes ou les post-avant-gardes et nous conduisent à reformuler ces réflexions de référence dans la contemporanéité, à développer une pratique de l’action dans un présent bousculé par l’avènement de nouveaux paradigmes.

Entrée libre, petite restauration sur place à partir de 19h.

Cet événement est organisé dans le cadre du Week-end de l’art contemporain.

Un partenariat avec Montagne froide.

ART ET ENVIRONNEMENT

En 2015, lors de la Conférence des Nations Unies, 196 délégations venues du monde entier signaient à Paris le premier accord universel sur le changement climatique. Depuis, le consensus s’est avéré fragile et il ne fait pas de doute que la bataille climatique sera encore longue. À l’image de cet exemple, la mobilisation pour une écologie contemporaine  se déploie entre prises de conscience et intérêts contradictoires.
En art, de nombreux artistes sont activement engagés sur le thème de l’écologie. À leur manière, ils participent à un effort collectif pour l’environnement, en faveur d’un monde responsable et conscient de ses valeurs naturelles. Par leurs œuvres, leurs démarches souvent leurs choix de vie, ils signent des plaidoyers pour la planète avec la conviction que c’est par leurs engagements aussi que le monde, et l’être au monde, évoluera. Ils s’impliquent par la matière, l’objet,  le voyage, ils sont à l’écoute du monde sociologique et scientifique.
Le cycle  « Art et environnement » donne la parole aux artistes pour qui la question de l’écologie est vitale et constitutive d’un progrès social.

Jeudi 18 janvier Qui va au nord va au sud de Vincent + Feria
Jeudi 15 février Design for nature d’Alexis Tricoire
Jeudi 15 mars Formes, art et environnement de Nathalie Blanc

Cours Publics est un cycle de cours proposé conjointement par La Kunsthalle, le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace et la Haute école des arts du Rhin. Les cours, assurés par des personnalités universitaires ou du monde de l’art sont ouverts à tous sur inscription. Autour d’une thématique, trois intervenants présentent un courant artistique, un pan de l’histoire de l’art qui permettent de recontextualiser la création contemporaine.

Locus Métropole 7, performance d'Eric Letourneau
© La Kunsthalle – photo : Dana Popescu

Pour cette 8ème édition, La Kunsthalle accueille LOCUS MÉTROPOLE, un événement où la performance est mise à l’honneur. Il est dédié, depuis sa création, au thème de la langue et du langage, déconstruits, déformés et reformés par des artistes, performeurs et écrivains poètes.

À l’occasion de LOCUS MÉTROPOLE 8, la langue est parlée, les textes sont dits, l’écriture prend corps et défriche les diverses formes de la poésie contemporaine.

Avec la participation de : Antoine Boute (Be) + Marie de Quatrebarbes (Fr) + Lena Eriksson (Ch) & Elia Malavez (ch) + Alexandra Guffroy (Fr) + Violaine Lochu (Fr) + Roberto Rossini (I)

À La Kunsthalle Mulhouse
Vendredi 17 mars 2017 à 20h : Solo ou duo performances des artistes
Entrée libre, petite restauration sur place

Workshop du mercredi 15 au vendredi 17 mars
En amont de la soirée et en partenariat avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace, un workshop animé par Antoine Boute est proposé aux étudiants de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon/Franche-Comté, de l’Université de Haute-Alsace et de la Haute école des arts du Rhin.
Donner corps aux mots à travers une expression verbale ou corporelle sera au programme de la restitution publique du travail réalisé par les étudiants, vendredi 17 mars 2017 à 12h00, au rez-de-chaussée du bâtiment de la Fonderie.

Un partenariat avec Montagne froide et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’UHA

L’ART A-T-IL TOUS LES DROITS ?

L’art et le droit entretiennent une relation ambigüe qui évolue entre situations de blocage et fécondes stimulations. Souvent dans la confrontation, l’un et l’autre s’imposent des évolutions inscrites durablement, à la fois dans les pratiques artistiques et dans les textes juridiques. Si l’on rajoute que l’art n’échappe ni aux progrès technologiques, ni aux mutations sociétales, il est évident que nous touchons à une relation en perpétuelle évolution et régulièrement réinterrogée au regard de cas concrets.
L’art peut-il avoir un rôle transgressif voire contestataire ? Ou à l’inverse, a-t-il une place d’exception et se soustrait-il à toute question ? Entre ces deux positions extrêmes, le débat et l’analyse peuvent prendre place.
En abordant les thèmes de l’imposture, de l’éthique et de la mutation des formes, ce cycle a pour objet d’approfondir la complexité du sujet.

Cycle thématique de 3 séances de 1h30 de 18:30 à 20:00 – La Fonderie / Amphi 2 

Jeudi 2 mars – Le personnage du faussaire de Sophie Yin-Billiet
Jeudi 9 mars – L’art peut-il tout montrer ? de Carole Talon-Hugon
Jeudi 16 mars – Dialogue entre l’art et le droit de Mélanie Clément-Fontaine

Cours Publics est un cycle de conférences proposé conjointement par La Kunsthalle, le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace et la Haute école des arts du Rhin. Les cours, assurés par des personnalités universitaires ou du monde de l’art sont ouverts à tous sur inscription. Autour d’une thématique, trois intervenants présentent un courant artistique, un pan de l’histoire de l’art qui permettent de recontextualiser la création contemporaine.

© Yann Leguay

Séance d’écoute de la série SilkScreenRecords.

Yann Leguay travaille depuis de nombreuses années sur les questions de supports et de fixations du son. Le projet SilkScreenRecords s’intègre dans une continuité d’expérimentations sur tous types de médium sonores, par le détournement ou le croisement de techniques usités. L’idée est d’insérer dans une image imprimée un son enregistré, et que cette image sérigraphiée soit lisible sur un lecteur classique de disques vinyles.
Au Weltraum, Yann Leguay animera une séance d’écoute des éditions du projet SilkScreenRecords. Cette série de disques sérigraphiés a pris naissance lors de la résidence Sonic 2015 à la HeaR de Mulhouse dédiée aux sonorités de l’utopie.

Invité également : Nuance d’engrais.
Projet solo de Teddy Larue qui propose un concert de musique expérimentale qu’il joue avec des boîtes à rythmes, field recording, feedback, looper, effets, radio, synthétiseurs, sèche-cheveux ou tout ce qui peut faire du bruit…

Hors les murs au Weltraum, Auf dem Wolf 13, Bâle. Entrée libre et grtuite
Itinéraire conseillé en transports en commun :
Train : Ter Mulhouse – Bâle Bahnhof SBB, départs 18h15 / 19h10
Tramway : lignes 10 – Dornach Bahnhof ou 11 – Aesch Dorf
Descendre à Dreispitz
Puis à pieds : prendre Walkeweg puis Auf dem Wolf
Retour : Ter Bâle – Mulhouse, départs 21h39 / 22h39

© Igor Juget

En amont de l’exposition OOOL / Sound Fictions, La Kunsthalle s’associe au Festival MÉTÉO pour vous proposer un concert solo de Mathias Delplanque le jeudi 25 août 2016 à 17h30 – friche DMC de Mulhouse.

Non content d’avoir signé, sous le pseudonyme Lena et aux côtés de Moritz von Oswald, un des plus beaux disques de dub électronique, Mathias Delplanque est aussi un artiste sonore conceptuel accompli (un titre comme « Ma chambre quand je n’y suis pas » donne le ton) et un adroit triturateur de sons. Sans doute son amour des dubplates et sound-system lui aura-t-il donné l’envie de ne travailler aujourd’hui qu’exclusivement à partir de son studio mobile. Sur une base électronique, Mathias Delplanque greffe instrumentation acoustique et objets dans une démarche qui attache davantage d’importance aux tessitures soignées qu’aux beats chaloupés de ses débuts.
Le concert de Mathias Delplanque sera précédé d’une proposition d’Hélène Breschand (harpe) et Kerwin Rolland (diffusion sonore).

Participation : 8€ tarif plein, 6€ carte culture. Renseignements, réservations : info@festival-meteo.fr
Friche DMC – 13 rue de Pfastatt à Mulhouse (parcours fléché)

L’édition 2016 du festival Météo se déroulera du 23 au 27 août. Programmation complète : www.festival-meteo.fr

Sur une invitation de La Kunsthalle, l’artiste Isabelle Cridlig revisite l’art du filage manuel avant son industrialisation. Elle nous propose de démonter le fil de coton pour remonter le fil de l’histoire lors d’une œuvre participative Coton, 1m3.

Coton, 1m3 a pour ambition de transformer en fibres la totalité d’un mètre cube de fils de coton DMC, soit environ 1000 km de fil ! Sachant qu’une action individuelle de deux heures permet de démonter entre 4 et 10 mètres de fil, on peut en déduire que la transformation des 1000 km nécessitera la participation, au bas mot, de 100 000 personnes ! À Mulhouse, le projet ne fait que commencer…
Le participant au processus devient à la fois acteur, spectateur et médiateur de l’œuvre ; c’est son action (détordre le fil), modeste mais répétée, individuelle mais conjointe, qui est au cœur de l’œuvre.
Pour Isabelle Cridlig, chaque rencontre est l’occasion de tisser des liens entre la création et l’histoire textile mulhousienne, entre le processus et la performance, de la ligne au volume.
Elle invite le public à partager du temps, un espace de connivence autour d’un geste simple, en lui donnant « du fil à détordre ».

Rendez-vous au salon de thé «  Le Temps d’une Pause » pour :
→ la performance participative du samedi 21 mai de 14h à minuit
Des ateliers workshops se dérouleront du mardi 17 au vendredi 20 mai, sur des séances de 2 heures, tous les matins de 9h30 à 11h30 et tous les après-midi de 13h30 à 15h30, avec des groupes constitués.

Ce rendez-vous s’inscrit dans la Nuit des Mystères, événement organisé par Musées Mulhouse Sud Alsace, il a bénéficié du soutien de la société DMC.

Ouvert à tout public
Le Temps d’une Pause / Salon de thé
6 rue de Moselle à Mulhouse
Tél : 03 69 21 71 29

Au cours d’une résidence à Mulhouse, Isabelle Cridlig s’est intéressée à l’histoire textile de la ville et, par extension, aux liens entre l’être humain et le fil. La notion de labeur et les questions de l’action et de sa répétition sur la durée, croisées avec l’idée d’être « vivant », sont au cœur de sa démarche. Dans la continuité de son travail sur la ligne dessinée/dessinant, sur le temps et la durée, ses recherches autour du fil répondent à l’idée de matérialiser cette ligne, de l’affranchir de la surface pour l’appréhender par son volume, comme dans le projet Coton, 1m3.

Pour cette 7ème édition, La Kunsthalle accueille LOCUS MÉTROPOLE, un événement où la performance est mise à l’honneur. Il est dédié, depuis sa création, au thème de la langue et du langage, déconstruits, déformés et reformés par des artistes, performeurs et écrivains poètes.

À l’occasion de LOCUS MÉTROPOLE 7, la langue est parlée, les textes sont dits, l’écriture prend corps et défriche les diverses formes de la poésie contemporaine.

Avec la participation de : Agathe Berthaux W (FR) + Joël Hubaut (FR) + Ieke Trinks (NL) + André Éric Létourneau (CA) + Rilène Markopoulou (GR) + Louise Vanardois (FR) + Jérémy Vigouroux (FR)

À La Kunsthalle Mulhouse
Samedi 29 avril 2016 à 20h : Solo-Performances de l’ensemble des artistes participants.
Entrée libre, petite restauration sur place

Workshop du mardi 26 au vendredi 29 avril 2016
En amont de la soirée et en partenariat avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace, un workshop animé par Ieke Trinks et Valentine Verhaeghe est proposé aux étudiants de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon/Franche-Comté, de l’Université de Haute-Alsace et de la Haute école des arts du Rhin.
Donner corps aux mots à travers une expression verbale ou corporelle sera au programme de la restitution publique du travail réalisé par les étudiants, vendredi 29 avril 2016 à 12h00, au rez-de-chaussée du bâtiment de la Fonderie – Mulhouse.

Un partenariat avec Montagne froide et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’UHA

Alain Bernardini, "Les Appuyées #4", Mégane Langlade, Carrefour Market.
Recadrée. Porte image. Episode 3 sur 6. Borderouge Nord. Place Carré de la Maourine - Toulouse 2013, 2015.
Commande publique du Cnap en partenariat avec le BBB centre d'art contemporain.

ART ET ESPACE(S) PUBLIC(S)

Si l’on considère l’espace public comme l’ensemble des espaces de passage et de rassemblement à l’usage de tous, il semble alors évident que son devenir est une affaire partagée.
Comment les artistes s’y inscrivent-ils ? La pluralité des réponses est à l’image de la richesse du sujet. Certains créent dans la ville, d’autres avec la ville. Il y en a qui composent avec l’architecture et d’autres qui privilégient les expériences sensibles et sociales. Quelques-uns se rangent du côté de la ville minérale quand d’autres lui préfèrent ses terrains vagues et indéfinis.
Entre gestes affirmés et micro-actions, entre objet monumental et interpellation participative, les enjeux de l’art dans l’espace public ne cessent d’évoluer et de se réinventer.
Ce cycle a pour objet de donner la parole à différents acteurs de ce jeu urbain qui dépasse largement la sphère artistique et s’inscrit en profondeur dans la métamorphose de notre société. 

Cycle thématique de 3 séances de 1h30 de 18:30 à 20:00 – La Fonderie / Amphithéâtre 

Jeudi 25 février – Un urbanisme laboratoire, par Yvan Detraz
Jeudi 3 mars – Le pouvoir de l’image dans son contexte, par Alain Bernardini
Jeudi 10 mars – Les nouveaux commanditaires, par Jérôme Poggi

Cours Publics est un cycle de conférences proposé conjointement par le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace, la Haute école des arts du Rhin et La Kunsthalle.
Autour d’une thématique, trois intervenants présentent un courant artistique, un pan de l’histoire de l’art permettant de recontextualiser la création contemporaine.
Les cours, assurés par des personnalités universitaires ou du monde de l’art, sont ouverts à tous, sur inscription.

Pour cette 6ème édition, La Kunsthalle accueille LOCUS MÉTROPOLE, un événement où la performance est mise à l’honneur, en écho à l’exposition Presque la même chose. Il est dédié, depuis sa création, au thème de la langue et du langage, déconstruits, déformés et reformés par des artistes, performeurs et écrivains poètes.

À l’occasion de LOCUS MÉTROPOLE 6, la langue est parlée, les textes sont dits, l’écriture prend corps et défriche les diverses formes de la poésie contemporaine.

Patrick Beurard-Valdoye (FR), Jeanne Bischoff (FR), Maria Landgraf (DE), Boris Nieslony (DE), Joëlle Valterio (CH).

Deux temps fort samedi 11 avril 2015 :
→ à 11h, place de la Paix à Mulhouse : performances-improvisations Une proposition des étudiants de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon/Franche-Comté, de l’Université de Haute-Alsace et de la Haute école des arts du Rhin, faisant suite au workshop animé par Boris Nieslony et Valentine Verhaeghe.
En partenariat avec l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon/Franche-Comté et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace.
Ouvert à tous

→ à 20h, à La Kunsthalle : solo-performances Avec la participation de Patrick Beurard-Valdoye, Jeanne Bischoff, Maria Landgraf, Boris Nieslony et Joëlle Valterio.
En partenariat avec Montagne froide.
Entrée libre

Les artistes invités :
Patrick Beurard-Valdoye, poète français, est l’auteur de livres, pensés dans leur architecture et leur structure. En prolongement de sa pratique poétique, il est professeur d’enseignement artistique à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon où il a cofondé la station d’arts poétiques, programme de formation aux pratiques de l’écriture poétique. Il a publié au moins vingt-cinq livres chez différents éditeurs, Al Dante, Obsidiane, Flammarion.

Jeanne Bischoff, artiste multidisciplinaire française, interprétera des extraits de l’œuvre Stripsody de Cathy Berberian et Roberto Zamarin.

Maria Landgraf, performeuse allemande, est originaire de Dresde. À travers une mise en scène de son corps, elle crée des performances qui brisent les frontières entre les arts plastiques, la représentation théâtrale et l’écriture.

Boris Nieslony, performeur allemand, est reconnu internationalement pour avoir largement contribué à l’évolution de l’art-performance. Ses créations sont centrées sur l’humain, le social avec une forte dimension politique.

Joëlle Valterio, artiste suisse. Dans ses performances, l’écriture prend corps le temps d’un instant dans des compositions instantanées dans lesquelles se mêlent mouvement, écriture et parole.

Valentine Verhaeghe, artiste française, est intervenante à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon / Franche-Comté. Elle est aussi membre du laboratoire « Logiques de l’agir ». Ses créations « chorépoétiques » utilisent le corps comme médium d’expression pour une expérimentation du verbe, du son, de la poésie ou de la vidéo.

"Tutti", Zahra Poonawala, production du Fresnoy, Studio national des arts contemporains, 2012 en partenariat avec Métalu à Chahuter et Les Ensembles 2.2
© Zahra Poonawala 2013

Tutti, installation sonore interactive de Zahra Poonawala a été présentée du 28 mars au 4 avril dans le hall de la Fonderie  à l’occasion de la Nuit du son organisée par l’Orchestre Symphonique de Mulhouse. En partenariat avec Mulhouse Art Contemporain.

Martine Aballea, broderie à l’or Rochefort-sur-Mer

Cours Publics est un cycle de cours proposé conjointement par le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace, la Haute école des arts du Rhin et La Kunsthalle Mulhouse.
Autour d’une thématique, trois intervenants présentent un courant artistique, un pan de l’histoire de l’art permettant de recontextualiser la création contemporaine.
Les cours, assurés par des personnalités universitaires ou du monde de l’art sont ouverts à tous, sur inscription.

Art et textile au présent.

L’élaboration du textile est une des plus anciennes technologies maitrisées par l’homme. De l’usage premier et pratique à des fonctions de plus en plus ornementales et esthétiques, l’emploi du textile n’a jamais quitté le cercle des besoins fondamentaux humains. De cette proximité découle un intérêt sans cesse renouvelé pour la matière qui, au fur et à mesure, s’est enrichie de savoir-faire et d’élaborations complexes. Les artistes ont toujours été complices de ces évolutions. Ils les ont accompagnées, tantôt suscitées, souvent utilisées. Ils se sont inscrits dans l’histoire du textile au point de parfois la confondre avec celle des arts.

Comment les artistes contemporains, s’approprient-ils le matériau ? Brut ? Transformé ? Apprêté ? Quel regard portent-ils sur les nouvelles matières, les évolutions technologiques et les artisanats modernes ? Ce sont les questions qui sous-tendront les trois interventions des cours publics 2015.

Cycle thématique de 3 séances de 1h30 heure de 18:30 à 20:00 – La Fonderie / Grand Amphithéâtre

Jeudi 5 février – La technique, un argument pour analyser une œuvre d’art – Le textile comme moyen d’interprétation par Yves Sabourin
Jeudi 12 février – Tissus de mémoire(s) par Valérie Dupont
Jeudi 5 mars – Le textile dans l’œuvre de Sonia Delaunay par Céline Godefroy

Un événement en art, poésie et performance autour de la langue et du langage Les artistes s’expriment autour du thème de la langue et du langage. Ils torturent les mots, se perdent dans les sons. Ils partagent leurs émotions et leurs interrogations par des actions ou des interprétations poétiques et décalées. À l’occasion de LOCUS METROPOLE, la langue est parlée, les textes sont dits, l’écriture prend corps et souffle et le sens s’exprime par tous les sens.
Avec Julien Blaine (Fr) + Anna Byskov (Fr) + Sibylle Ettengrüber (A) + Larry Litt (USA)

Photo : © Cold Mountain

Qu’est-ce que le surréalisme ? Une attitude ? Une imagerie ? Un délire ? Ce courant naguère controversé et perturbant, aujourd’hui reconnu et majeur est passé dans l’Histoire. Qu’en est-il de ses formes contemporaines ? Sont-elles reçues avec la même indulgence que celle prêtée désormais aux maîtres du courant, André Breton ou Salvatore Dali ?
A travers un rappel historique et des incursions dans les formes artistiques contemporaines, nous chercherons dans le dessin, l’art populaire ou le son ce que le surréalisme nous a laissé en héritage.

Cycle thématique de 4 séances de 1h30 de 18:30 à 20:00 – La Fonderie

Jeudi 30 janvier – La morale du surréalisme par Henri Béhar
Jeudi 6 février – Le dessin intérieur par Valentine Oncins
Jeudi 13 février – L’objet surréaliste par Emmanuel Guigon      
Jeudi 20 février – People get ready – Anciens mythes, nouvelles galaxies et 100 ans de « Black Music » par Pierre Deruisseau

Un programme de performances sur le thème de la langue et du langage, en présence d’artistes suisses, français et espagnols et d’étudiants de Bâle, Besançon et Mulhouse.

En 2013, le programme de Locus Métropole 4 élargit s’associe à Kaskadenkondensator de Bâle. Le projet devient transfrontalier, s’enrichit de la rencontre de deux langues au minimum et se déploie toujours sur le terrain de l’expérimentation et de la recherche.

L’événement est construit comme une pièce en plusieurs temps, fourmillante, unique et éphémère. Le son, la langue sont portés dans des actions incisives et radicales, irréconciliables, rejetant l’enveloppe formelle du spectacle.

Cours Publics est un cycle de cours proposé conjointement par le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace, la Haute école des arts du Rhin et La Kunsthalle.

Autour de la thématique de l’art immatériel, ces cours, assurés par des personnalités universitaires ou du monde de l’art sont ouverts à tous, sur inscription.

Depuis le XXème siècle, des artistes tendent à faire disparaitre la matière de l’œuvre. Quels sont les mouvements, les formes qui incarnent cette évolution immatérielle de l’art ? Quels perceptions et rapport à l’œuvre cette dématérialisation induit-elle ?

Cycle thématique de 4 séances de 1h30 de 18:30 à 20:00 – La Fonderie / Grand Amphithéâtre

Jeudi 14 février – Les situationnistes : au-delà de l’art ? par Patrick Marcolini
Jeudi 7 mars – L’art performance : débordements et immatériel par Michel Collet
Jeudi 14 mars – Exposer l’immatériel par Mathieu Copeland
Jeudi 21 mars – Des révélations autour d’une collection invisible ! par Béatrice Josse

Né de la conviction que l’art est un outil d’ouverture et de partage susceptible d’abolir les frontières et de transformer notre vision du monde, l’association L’art à l’enfance a imaginé MuMo, un musée mobile. Il est destiné à aller à la rencontre des enfants pour leur proposer un contact voire un premier contact avec l’art contemporain.
Ce musée itinérant prend la forme d’un container qui peut aisément voyager par bateau, avion, avant d’être chargé sur un camion.

Parvenu à destination ce container se transforme en un musée, ouvrant sur trois espaces distincts chacun plongeant les enfants dans des univers différents : peinture, sculpture, installation, photographie, vidéo, design.
Il donne à voir et à découvrir les projets spécifiques de 15 artistes de la scène contemporaine internationale. Chacun des artistes sollicités a réalisé ou choisi une œuvre en direction d’un public d’enfants, en tenant compte d’un contexte singulier : penser l’œuvre dans un espace limité, prendre en compte les contraintes liées à l’itinérance du container, mais surtout imaginer la confrontation des enfants avec leurs créations.

Après avoir parcouru 10 000 km et rencontré 11 000 enfants en France et en Afrique, depuis octobre 2011, le musée mobile « MuMo » sillonnera à nouveau l’Hexagone, de septembre 2012 à janvier 2013. Son parcours a été élaboré en collaboration avec l’UNESCO et ATD Quart Monde.
Dans le cadre de sa tournée en Alsace, les mercredi 21 et jeudi 22 novembre, la Kunsthalle accueille MuMo devant ses portes.

Public concerné :
Jeune public de 6 à 11 ans, groupes de 14 enfants maximum
Visites guidées exclusivement, inscription obligatoire au 03 69 77 66 47

A Mulhouse, la semaine du 11 au 17 juin est rythmée par Art Basel, le plus important salon international de l’art pour les œuvres modernes et contemporaines. Situé à trente kilomètres de la capitale artistique suisse, notre territoire ressent durant ces quelques jours les frémissements de l’effervescence bâloise dont il est solidaire. Pour la 3ème année consécutive, l’Office de Tourisme et des Congrès de Mulhouse et sa région et la Kunsthalle Mulhouse s’associent à cette actualité et s’engagent dans la réalisation d’un projet artistique commun.

La fréquentation des hôtels de Mulhouse et de sa région est un des indicateurs qui confirme l’ampleur de l’événement. C’est donc là que la Kunsthalle Mulhouse et l’Office de Tourisme et des Congrès de Mulhouse et sa région ont choisi de rencontrer leur public. Discrètement, à la manière d’un clin d’œil et sans importuner le visiteur déjà grandement sollicité à Bâle, le projet se déploie dans les chambres des hôtels, considérées comme autant de petites ambassades artistiques. Ce geste à la fois artistique et de bienvenue devient l’occasion de produire et de présenter une œuvre originale.

En 2012, c’est à Vincent Odon que la Kunsthalle Mulhouse et l’Office de Tourisme et des Congrès de Mulhouse et sa région ont commandé une œuvre inédite. Artiste, dessinateur, sculpteur, il a été invité en résidence par la Kunsthalle Mulhouse, en novembre et décembre 2011. De son immersion et de sa compréhension de la région est née Terrain de jeu, une carte routière. Au recto, l’artiste a redessiné une carte routière du pays des trois frontières (Mulhouse, Bâle, Freiburg-im- Breisgau) ; au verso, des dessins et détournements évoquent une perception plus subjective de ce territoire unique et multiple à la fois.

Terrain de jeu est une production originale diffusée en tirage limité.

Au travers de ce projet, La Kunsthalle Mulhouse et l’Office de Tourisme et des Congrès de Mulhouse et sa région affirment leurs engagements respectifs auprès de la création contemporaine et des visiteurs de la région.

Locus Metropole est un évènement évolutif construit autour de l’art-performance-langue. Il se métamorphose au fil de son développement. Locus Metropole est né en 2009 à Zurich dans le Cadre de Blago Bung au Cabaret Voltaire (J.Giorno, Valentine V, P. Lerochereuil, M. Collet, L. Litt).

À La Kunsthalle, Locus Metropole 3 prend une forme pluri-performative.

Avec Démosthène Agrafiotis (Grèce), Jean-Pierre Bobillot (France), Alessandro de Francesco et Caroline Zekri (Italie), Gisela Hochuli (Suisse), Anne Kawala (France), Chris Pusateri (USA) et Michelle Naka-Pierce (USA), Valentine Verhaeghe (France).

La Kunsthalle et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace accueillent pour la deuxième année consécutive une résidence d’artiste en milieu universitaire.
En 2011, elle prend la forme d’une résidence d’étude et de recherche, réservée à un artiste architecte designer invité à reconsidérer les espaces plein-air de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université de Haute-Alsace.

Clemens Helmke né en 1976 à Neubrandenburg (Allemagne), vit et travaille à Berlin.
En mars 2011, Clemens Helmke a étudié les lieux de la Faculté des Sciences et Techniques, leurs particularités, leurs usages. De là sont nées des directions de recherche et de projet qu’il est amené à développer lors d’un second séjour en mai 2011.

« Il y a, au centre de la Faculté des Sciences et Techniques de Mulhouse, un espace intérieur qui a vocation à être un lieu public. Il pourrait offrir un séjour mais n’est au mieux qu’un passage pour les étudiants et les professeurs qui chaque jour le côtoient. Un patio cylindrique, des terrasses adjacentes, trois arbres irréductibles – voilà pour la configuration initiale.»
Clemens Helmke

Clemens Helmke présentera sa démarche lors d’une balade dans Mulhouse qui mènera le public de séquoia en séquoia, arbre qu’il place au centre de sa réflexion. Le rendez-vous est public. La promenade se fera en compagnie de Clemens Helmke et finira par une rencontre avec Bernard Stephan, expert forestier de l’ONF.

Thématique : Sculpture occidentale au XXème siècle

Dans la seconde moitié du XXe siècle, le monde de l’art occidental s’ouvre sur une reconnaissance et une institutionnalisation progressive de l’art d’avant-garde.

Dans le domaine de la sculpture, la leçon de Brancusi et celle du ready-made duchampien invitent au dépassement total des pratiques traditionnelles. L’expérimentation est de mise, renouvelant sans cesse les propositions plastiques. Les moyens changent, les enjeux aussi.

Le consumérisme est interrogé au travers des jeux d’échelle, de la récupération et de l’assemblage dans le Pop Art et le Nouveau Réalisme, tandis que le corps et la nature deviennent supports chez les Actionnistes viennois et les artistes du Land Art.

Des figures humaines filiformes de Giacometti à la crudité réaliste de la vision de Ron Mueck, le corps humain est interrogé, tandis que mouvement et lumière entrent en scène intégrant l’espace et l’environnement au cœur d’une pratique sculpturale plus abstraite.

A l’heure de l’éclatement des pratiques, il n’est plus une sculpture mais des sculptures qui tour à tour investissent les champs artistique, poétique, corporel, architectural ou encore social

Série d’impressions A4, éditée au mois de novembre 2011 dans le cadre du festival Mulhouse gare centrale.
A l’initiative du CRAC Alsace et de La Kunsthalle Mulhouse, Jean-Jacques Dumont, Joséphine Kaepplin, Julien Nédélec et Suzanne Roth ont réalisé des visuels qui, imprimés en recto-verso et numérotés, furent distribués aux passants au mois de décembre 2012, à l’occasion de l’arrivée du TGV Rhin-Rhône dans la ville de Mulhouse.
Les gares sont des lieux de circulation de l’information : y sont distribués quotidiennement des milliers de tracts et flyers à vocation informative, publicitaire, parfois politique, etc.
Ces quatre artistes ont été invités à investir cet espace à la fois surcodé et illimité du flyer, les seules contraintes qui leur étaient imposées étant celles du format – A4 – et de la couleur – n&b-.

Dans le cadre de l’exposition « Bientôt le métal entre nous sera changé en or », la projection du film « L’île de la répétition » de Benoît Maire, précédée d’une rencontre avec l’artiste, s’est déroulée « hors les murs », au cinéma Bel Air de Mulhouse.

Dector & Dupuy travaillent à partir de signes, objets ou mots glanés dans l’espace urbain, généralement peu spectaculaires, et attirent l’attention sur les traces de conflits et de revendications. Dans leurs visites guidées les deux artistes pointent certaines configurations insolites, des matériaux, des formes, etc. Leur regard décalé prête souvent à sourire et renouvelle notre regard sur l’espace public.

La collaboration de Michel Dector et Michel Dupuy dure depuis plus de 20 ans. En parallèle à leurs expositions, ils ont proposé une vingtaine de visites guidées, à Metz, Mantes-la-Jolie, Méréville, Château-Gontier, Paris, Quimper ou Maastricht

Le projet est né de l’envie de conjuguer les engagements de la Kunsthalle et de l’Office de Tourisme et  des Congrès de Mulhouse et sa région, à l’actualité régionale de la semaine du 11 au 19 juin 2011. A Mulhouse,  cette semaine artistique est rythmée par Art Basel, manifestation internationale très largement fréquentée.  Située à trente kilomètres de la capitale artistique suisse, Mulhouse ressent durant ces quelques jours les  frémissements de l’effervescence bâloise dont elle est solidaire.

Artistes : Claire Morel et Amandine Sacquin

Exposition et rencontres dans le cadre de l’Année Internationale de la Chimie 2011 (AIC), du 11 mai au 17 juin 2011.

Cette manifestation a pour objet de proposer des regards croisés de scientifiques et d’artistes sur des phénomènes physico-chimiques. L’association entre scientifiques et artistes est l’occasion d’interroger les processus d’appropriation d’une phénoménologie en fonction de la culture, des compétences et des techniques de chacun.

Des visites guidées et des conférences «grand public» organisées autour de cette exposition tenteront d’éclaircir les processus communs ou non à l’élaboration d’une connaissance scientifique et à celle d’une œuvre d’art.

Locus Metropole est un événement construit autour de l’art-performance-langue. Il se métamorphose au fil de son développement. Locus Metropole est né en 2009 à Zurich dans le cadre de Blago Bung au cabaret Voltaire (J. Giorno, Valentine V, P. Lerocherueil, M. Collet, L. Litt). Locus Metropole prend une forme très singulière à la Kunsthalle de Mulhouse, construit comme une pièce en trois actes; le son, la langue seront portés par la narration, la poésie, le corps, dans une action inter-prétative, performée, incisive et radicale. Un « Worstellung » où le mot est érigé dans sa jonction au corps, à la voix, au souffle, au sens.

Artistes : John Giorno, Jürgen O.Olbrich, Michel Collet

Ecrite en 2007 lors de la résidence de Patrick Bernier et d’Olive Martin aux Laboratoires  d’Aubervilliers, la performance s’appuie sur un texte de Patrick Bernier, intitulé Conte  pour une jurisprudence. Ce texte présente l’ultime réquisitoire avant expulsion d’une  femme étrangère en situation irrégulière, revendiquant son droit de présence sur le  territoire en tant que « co-auteur, dépositaire et interprète » d’une œuvre d’art. Partis de  l’idée d’adapter cette nouvelle sous forme cinématographique, les deux artistes ont  décidé de dépasser la fiction pour l’action en mettant en œuvre le principe décrit dans le  conte : l’assurance de séjour pour des étrangers en situation précaire sur le territoire  basée sur leur collaboration avec des artistes.

De Patrick Bernier et Olive Martin et/avec Sébastien Canevet et Sylvia Preuss-Laussinotte

Hors les murs

Le projet est né de l’envie de conjuguer les engagements de la Kunsthalle à  l’actualité régionale de la semaine du 12 au 20 juin 2010. A Mulhouse, cette semaine  artistique est rythmée par Mulhouse 010 d’abord, ART’Basel ensuite.  Comment attirer l’attention du public sans s’immiscer dans un emploi du temps déjà  très chargé ? Comment être discret mais se faire connaître ? En le rejoignant là où il  est incontournablement : à l’hôtel.

La Kunsthalle a commandé à Marianne Maric, artiste mulhousienne, une œuvre, une intervention qui rencontre le public dans son espace intime, dans sa chambre  d’hôtel.

Artiste : Marianne Maric

Performance hors les murs.

« Depuis 7 années, je fais vivre diverses aventures à un être hybride mi femme mi poule, nommé  Paula Orpington. Je me glisse dans un corps fait de peaux de poulets naturalisées pour vivre de  l’intérieur l’expérience de la différence.  Au travers de performances et de vidéos, j’ai relaté et vécu les errances de mon personnage tiraillé  entre le côté animal et humain, entre le rejet et la compassion, entre la clownerie et la profondeur.
Autopsie présente la fin de ce travail, l’autopsie qui suit la mort de Paula.  Lors de la performance, les médecins légistes vont extraire les organes et découvrir la présence de  nombreux corps étrangers en relation avec la féminité. Il est vraisemblable que Paula ait tenté de  s’accaparer une identité en ingurgitant des objets qui pour elle, symbolisaient cette féminité. Cela  nous renvoie de manière critique à nos propres habitudes de consommateur et à la manière dont nos  identités se constituent ou se jaugent par rapport à nos modes de consommation. »
Anne Zimmermann

Artiste : Anne Zimmermann