Guillaume Barborini, Dessin pour une texture souterraine, 2020 – en cours
Vidéo, couleur, son (3 extraits de 11′)

Dessin pour une texture souterraine a débuté à l’automne 2019 avec la rencontre d’un monument aux morts en Corée. Ce monument, par son histoire, en appelait avec insistance un autre, à Alger, qui à son tour pointait vers d’autres constructions encore, ailleurs. D’appels en échos, je déroule depuis lors ce fil fait d’affinités subjectives et précaires. A travers l’évocation de constructions diverses, affleurent et s’envisagent progressivement des formes d’échappées, d’autres manières d’être et d’habiter. Une architecture nouvelle s’esquisse alors, appuyée sur toutes les autres, plus fragile, qui accepterait de s’ériger sans laisser de traces.
Dessin pour une texture souterraine est une digression qui recherche encore son nord. Elle s’active et se maintient par la voix, avec urgence ou lenteur, elle ne se partage que par bribes, sous des formes variées.

Guillaume Barborini, Dessin pour une texture souterraine, 2020 – en cours
Extrait 1 : De la tour
Chunghon à Temi_Shelter
Vidéo, couleur, son, 11’


Capture d’écran

L’extrait « De la tour Chunghon à Temi_Shelter » constitue le point de départ de Dessin pour une texture souterraine . Celui-ci commence sur le toit d’une résidence coréenne, pour ne pas le quitter ou mieux y revenir, différemment.


Guillaume Barborini, Dessin pour une texture souterraine, 2020 – en cours
Extrait 2 : De Ice Watch aux bomb ponds d’Apaj
Vidéo, couleur, son, 11’


Capture d’écran

L’extrait  « De Ice Watch aux bomb ponds d’Apaj« , constitue un fragment de Dessin pour une texture souterraine qui se déplie et gravite autour de glissements, de devenirs et de dommages collatéraux.


Guillaume Barborini, Dessin pour une texture souterraine, 2020 – en cours
Extrait 3 : De The World aux Aborigènes
Vidéo, couleur, son, 11’


Capture d’écran

L’extrait « De The World aux Aborigènes » constitue un fragment de Dessin pour une texture souterraine qui s’emporte et s’attache à divers mouvements de disparition.

 

Guillaume Barborini est né en 1986 à Chambéry, diplômé de l’École Supérieure d’Art de Lorraine, il réside principalement à Metz où il poursuit ses recherches artistiques.
Sa pratique déplie des gestes fragiles, à l’échelle du corps, qui se veulent attentifs aux choses, aux matières et aux terrains de vie. Elle entend prendre soin de ce qui résiste à l’aménagement corrosif du monde et consiste en la considération et l’expérience de ce dernier plutôt qu’en sa consommation. Guillaume Barborini intervient et expose régulièrement en France, notamment au Frac Lorraine (Metz), au Magasin des Horizons (Grenoble), au Granit (Belfort), à L’attrape-couleurs (Lyon), à Ergastule (Nancy) ainsi qu’au Luxembourg : les Rotondes (Luxembourg ville), Nei Liicht (Dudelange). Il développe également depuis peu une partie de son travail en Asie, à Daejeon (Corée du Sud) et à Tokyo (Japon).

Le Petit Programme réunit 12 artistes familiers et partenaires fidèles de la programmation du centre d’art. Ce projet inédit et inhabituel leur consacre tour à tour une semaine de carte blanche pendant laquelle ils proposent chacun trois œuvres.
Le Petit Programme est également présenté dans l’espace d’exposition de La Kunsthalle Mulhouse, tel un projet en construction alimenté au fur et à mesure des semaines.