Lena Eriksson, LODYPOP.COM
Diaporama de dessins.


(capture d’écran)

(Performance sans pression et projet sans panique)
À l’envers, en allemand, le mot vie (Leben) devient brouillard (Nebel). Lena Eriksson se positionne entre ces deux états et par le dessin propose une narration personnelle du monde dans lequel elle vit et tel qu’elle aimerait qu’il soit. Les dessins l’accompagnent partout et toujours, ils racontent sa vie et sa quête de sens, de convivialité, d’altruisme, d’émerveillement.


Lena Eriksson, Tierfilm (Film animalier), 2002
Vidéo, couleur, son, 19’15. Caméra : Andrea Saemann


(capture d’écran)

Le film est tourné dans une forêt près de Bâle, on aperçoit l’agglomération en arrière-plan. Le personnage est fait d’édredons, d’oreillers de duvets cousus entre eux. Animal, seul, un peu monstrueux, il occupe ce territoire, erre, s’attarde paresseusement au milieu des arbres sous l’objectif d’une caméra. Il semble confiant, insouciant et presque seul au monde. Il vit. La condition animale renvoi à l’évidence et la simplicité tandis que l’homme s’en fait l’observateur.


Lena Eriksson, Au-dessus de tous sommets, 2004
Vidéo, couleur, son. Caméra : Jan Eriksson, musique : Philippe Schwarz


(capture d’écran)

À la recherche de l’image du bonheur, Lena Eriksson tombe sur une photo de Björk à Cannes. L’actrice, au sommet de sa gloire, toute vêtue de rose, obtient la Palme d’or. Et si la robe rose était la clé du bonheur ? A son tour, Lena Eriksson tente sa chance et se construit sa propre robe en papier rose…

 

Lena Eriksson est née en 1971 à Viège en Suisse, elle vit et travaille à Bâle.
En fine observatrice du monde qui l’entoure, au contact de ses rencontres et au fil de ses voyages, elle développe des projets de recherche au service de nouvelles formes de médiation de l’art. Son travail s’exprime principalement dans le dessin, la vidéo et la performance. Entre 2004 et 20009, elle a dirigé le Kunstraum Lodypop à Bâle et depuis 2014 elle enseigne en Master Art à l’école de Design et d’Art de Lucerne.

Le Petit Programme réunit 12 artistes familiers et partenaires fidèles de la programmation du centre d’art. Ce projet inédit et inhabituel leur consacre tour à tour une semaine de carte blanche pendant laquelle ils proposent chacun trois œuvres.
Le Petit Programme est également présenté dans l’espace d’exposition de La Kunsthalle Mulhouse, tel un projet en construction alimenté au fur et à mesure des semaines.