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© Jan Kopp

« Où est la sculpture? »
Présentation de la recherche artistique de Jan Kopp suivie d’un échange avec l’artiste.

Un rendez-vous proposé par Jan Kopp, dans le cadre de sa résidence universitaire.

UHA, campus Fonderie, mezzanine 1er étage. Accès libre, ouvert à tous.

© Martin Chramosta

La Kunsthalle a invité Martin Chramosta à collaborer pendant une année scolaire avec les 3èmes de l’Enseignement Agricole du Lycée agricole de Rouffach.

Dans le cadre de la commande-workshop, Martin Chramosta s’intéresse aux traditions alsaciennes : celles vivaces qui sont source de fierté et de revenus touristiques et celles qui disparaissent au profit d’une modernité partagée. Il propose aux élèves de la 3ème de l’Enseignement Agricole de partir à l’exploration de leur territoire de travail et de leur culture pour les réinventer dans une perspective artistique. Ils vont sculpter des têtes pour des apôtres décapités de la chapelle de l’Oelberg et écrire des contes ensuite traduits en alsacien.

Les recherches et expérimentations que les élèves ont mené durant la semaine de workshop ont nourri une œuvre d’édition à tirage limité: ces estampes réalisées par l’artiste devraient intégrer les bibliothèques de Mulhouse, du Lycée, de l’artiste et du centre d’art.

Biographie:
Martin Chramosta a étudié l’art à Berne et Bâle. Il aime se qualifier d’artiste, journaliste, professeur, musicien et jardinier. En 2016, suite à l’obtention d’une bourse de l’Atelier Mondial, il va s’installer, pour 6 mois, à la Cité des Arts de Paris. Ses œuvres ont été présentées en France, Allemagne, Autriche, Italie, République Tchèque, Hongrie, Canada et en Suisse.

L’inauguration de l’œuvre se déroulera le jeudi 3 mars 2016 au Lycée agricole de Rouffach en présence de l’ensemble des acteurs et partenaires.

Ce projet bénéficie du soutien conjoint de la DRAC Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (Direction Régionale des Affaires Culturelles) et de la DRAAF Alsace (Direction Régionale de l’Alimentation de l’Agriculture et de la Forêt Alsace) et la Région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et du Conseil Départemental du Haut-Rhin.

 

© Jan Kopp

« Résonances mulhousiennes : une partition urbaine pour (voir si on peut y) entendre le monde (entier) »
Pendant plusieurs semaines, j’ai cherché à comprendre quelque chose de Mulhouse à travers des rencontres. Je ne suis pas devenu un spécialiste mais j’aimerais transmettre une image ouverte de cette ville complexe et fragile. Je propose que nous prenions le temps de l’écouter, de parcourir une partition composée de petits fragments d’expériences, chacune servies par la générosité et la disponibilité des personnes que j’ai rencontrées. Partir de la gare, traverser ou s’arrêter sur des lieux que j’ai perçus comme emblématiques. Rencontrer des gens, regarder des éléments d’architecture qui me sont apparus à la fois comme des spécificités mulhousiennes et porteurs d’une poésie universelle. Jan Kopp

Un rendez-vous proposé par Jan Kopp, dans le cadre de sa résidence universitaire.

Informations pratiques:
Départ à 11 heures, de la gare centrale de Mulhouse (hall d’attente) pour une promenade d’environ 4 heures.
Inscription souhaitée à La Kunsthalle au 03 69 77 66 47 ou par mail kunsthalle@mulhouse.fr
Chaussures et vêtements chauds recommandés.
Petites restaurations prévues au fil du parcours.

La Kunsthalle a invité Joseph Kieffer à collaborer pendant une année scolaire avec les terminales BAC PRO Prothésiste Dentaire du Lycée professionnel du Rebberg et des CAP Serrurier Métallier du Lycée des métiers Charles Stoessel de Mulhouse.

Travailler en commun à la création d’une œuvre, voilà l’ambition de la commande-workshop que La Kunsthalle instaure entre l’artiste Joseph Kieffer et les élèves des Lycées du Rebberg et Stoessel de Mulhouse. Les élèves se sont initiés à l’art contemporain et, tous ensemble, ont œuvré durant une année à la création d’un mobile qui sera suspendu dans le CDI du Lycée du Rebberg. L’œuvre de l’artiste sera le signe de l’expérience traversée par les élèves.

Le premier trimestre a été consacré à la réflexion sur l’espace du CDI et son fonctionnement. L’artiste associe les élèves à ses pensées, hésitations et expérimentations qui viennent initier et enrichir le concept de l’œuvre. Le deuxième semestre est consacré par Joseph Kieffer à la production de l’œuvre, en associant en partie les lycéens.

Biographie
Joseph Kieffer se définit comme artiste indiscipliné. Il travaille toutes sortes de matériaux avec ingéniosité. Il aime les outils et aime surtout s’en servir à rebrousse-poil. Les formes qu’il propose engagent souvent le spectateur dans un micro-événement spectaculaire. Il cherche encore et toujours un équilibre entre la géométrie et la poésie.
Joseph Kieffer, né en 1982 à Strasbourg, grandit dans la Meuse, passe son diplôme à l’ENSADS en 2005, traverse l’océan Atlantique une douzaine de fois et, partout où il va, se fabrique un atelier. En 2008, avec quelques amis, il fonde à Strasbourg l’atelier d’artistes La Semencerie, un grand terrain de jeu dans une friche industrielle qu’il occupe encore aujourd’hui. En 2012, il devient le personnage du film documentaire Sur La Banquise de Stéphane Lahoud, qui raconte sa résidence à Rimouski et la rencontre avec les pêcheurs. Inspiré par la ville de Québec, il y retourne souvent, dont dernièrement pour une résidence au centre d’artiste L’OEil de Poisson.
Ses projets actuels tournent autour de la rencontre de la sculpture et de la danse au sein d’un projet interdisciplinaire appelé TOUT EST PARFAIT.

Le projet a bénéficié du soutien de la Région Alsace et de l’ACMISA.

 

Isabelle Cridlig, "2016 points", 2015

Dans le cadre du programme annuel de résidences interrégionales AIR destiné à la promotion et à l’accompagnement des artistes vivant ou travaillant sur le territoire du Nord Est, Isabelle Cridlig est en résidence à La Kunsthalle en 2015-2016.

Isabelle Cridlig souhaite découvrir le passé et le présent d’une ville et d’une région liées à l’activité textile, et élargir son projet consistant à explorer, par le détail comme dans son ensemble, les liens entre l’être humain et le fil. La notion de labeur et les questions du travail, de l’action et de sa répétition sur la durée, croisées avec l’idée de « vivant » au participe présent (« en train de vivre ») sont au cœur de sa démarche ; la dimension humaine et ouvrière des activités textiles de cette région nourrira ses questionnements. Dans la continuité de son travail sur la ligne dessinée/dessinant, sur le temps et la durée, ses recherches autour du fil répondent à l’idée de matérialiser cette ligne, de l’affranchir de la surface pour l’appréhender par son volume dans ses projets futurs.

Isabelle cridlig, 2016 points (vidéo), 2015

Rabih Mroué, "The Fall of a Hair", 2012 - Part 3 - Blow up, 2012
Photo: Olaf Pascheit - Courtesy Gallery Sfeir-Semler, Hamburg & Beirut

Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Hyam Yared, poète, s’immerge dans l’univers de l’exposition et compose autour des œuvres. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores, textes et expressions permettent de visiter, voir, concevoir et revoir les œuvres travers le langage spécifique de l’écrivain.

Née en 1975, Hyam Yared est une auteure libanaise de langue française. Dans ses œuvres, elle aborde la vie au Liban, la guerre, le poids des traditions, mais également les relations hommes femmes et la sexualité. Après trois recueils de poésies, dont Esthétique de la Prédation (Mémoire d’encrier, 2013), Hyam Yared publie trois romans : L’Armoire des ombres (Prix France-Liban 2007), Sous la tonnelle (Prix Phénix 2009 et Prix Richelieu de la Francophonie 2011), chez Sabine Wespieser puis La Malédiction aux éditions Équateurs en 2012. Elle fonde, en 2012, l’association culturelle « Centre PEN Liban » qui défend la liberté d’expression et promeut la littérature libanaise.

Entrée libre

JE VEUX VOIR, 2008
Film franco-libanais de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige

Catherine Deneuve est invitée pour une récompense fictive au Liban. À partir de ce postulat elle est accueillie par Rabih Mroué qui l’amène visiter les vestiges de son village natal (détruit en 2006 par un conflit armé).Tout deux y jouent leur propre rôle, avec une grande part d’improvisation.

Dans le cadre du Mois du documentaire, en partenariat avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle, le film sera projeté dans un des amphithéâtres de la Fonderie.

Entrée libre.

Avec la participation de Hösl & Mihaljevic (De), Jeannice Keller (Ch), Maja Rieder (Ch) et Silvi Simon (Fr)

Ceci est une exposition qui n’a ni titre ni thème. Une exposition qui est les œuvres et rien que les œuvres de cinq artistes. Ni plus, ni moins. Inutile de chercher un fil conducteur, un sens caché, rien de tel n’a guidé le choix de ces artistes. Ils sont là pour la seule et la meilleure des raisons que nous avons eu envie de mieux les rencontrer, de montrer leur travail et de partager, le temps d’une Régionale.

Le travail d’Hösl & Mihaljevic est traversé par l’image en mouvement et l’architecture. Héritiers d’un regard constructiviste, ils n’hésitent pas à l’enrichir d’une belle part d’humanité. Leurs interventions sont souvent liées à des espaces rencontrés ou occupés qu’ils déplacent dans les lieux d’exposition.

Les sculptures de Jeannice Keller se déploient dans des espaces qu’elles occupent sur le mode du dialogue. À partir de tissus et de tasseaux, elle construit des installations de lignes strictes et de plans souples qui défient et soulignent les architectures investies, leurs qualités mais aussi leurs failles.

Maja Rieder travaille sur papier. Que ce soit avec du graphite ou de la peinture, sur des surfaces petites, morcelées, multiples, pliées ou grandes, posées au mur ou au sol, elle compose avec et sur le papier et toutes ses œuvres répondent plastiquement à la générosité et à la richesse de ce support.

La lumière est la matière de Silvi Simon, elle est aussi son outil. Que ce soit dans des installations ou dans des photos, qu’elle appelle chimigrammes, c’est en jouant, déjouant, façonnant voire capturant la lumière qu’elle modèle des espaces et crée des images à fort pouvoir d’attraction.

Une exposition organisée dans le cadre de Régionale, un programme trinational annuel.

"Sleepless Night"

Sleepless Nights, film d’Eliane Raheb, 2012, 128’

Sleepless Nights fait se rencontrer deux personnes irrémédiablement marquées par la guerre du Liban : l’ancien responsable des services secrets de la milice Chrétienne des Forces libanaises Assaad Chaftari, en quête de rédemption, et Maryam Saiidi, qui recherche désespérément son fils communiste Maher, disparu il y a trente ans au cours d’une opération militaire planifiée par la milice de Assaad.
Leur rencontre pourrait-elle apporter de l’espoir et fermer les plaies d’une guerre civile vieille de 38 ans ?

Pendant trois jours, Lina Majdalanie nous invite à nous pencher sur l’histoire récente du Liban vue par les artistes en nous proposant un programme de rencontres, projections et conférences.

Cinéma Bel Air – 31 rue Fénelon à Mulhouse
Tarif: 5€

Rabih Mroué, "The Fall of a Hair", 2012 - Part 3 - Blow up, 2012
Photo: Olaf Pascheit - Courtesy Gallery Sfeir-Semler, Hamburg & Beirut

Programme:

  • My father is still a communist de Ahmad Ghossein, 2011 – 32’
  • Merely a smell de Maher Abi Samra, 2007 – 10’
  • Tomorrow everything will be alright de Akram Zaatari , 2010 – 7’
  • Burj El MurrThe Tower of Bitternes de Lina Ghaibeh, 2012 – 12’
  • Ya waladi – My son de Lina Ghaibeh, 2006 – 4’42’’
  • The wind de Lina Ghaibeh et May Ghaibeh, 2015 – 3’50’’

Pendant trois jours, Lina Majdalanie nous invite à nous pencher sur l’histoire récente du Liban vue par les artistes en nous proposant un programme de rencontres, projections et conférences.

Amphithéâtre 2, UHA campus Fonderie – Mulhouse
Entrée libre

A cette occasion, le centre d’art sera ouvert exceptionnellement jusqu’à 21h les vendredi 23 et samedi 24 octobre et une petite restauration vous sera proposée en soirée par Saveurs de Madagascar.

Présentation de Ghassan Halwani

Beyrouth 2013, sur un mur recouvert de centaines de couches d’affiches, collées les unes sur les autres, se disputent les représentations de l’actualité de la ville : offres immobilières, prêts bancaires, concerts, restaurants, candidats aux élections, pèlerinages pour les croyants… !
Soudain au milieu des décombres, les fragments d’un visage décompose surgissent. Seuls la moustache, la trace d’un sourire timide, une partie du menton et de l’oreille subsistent. À l’aide d’un crayon, un vagabond s’affaire à reconstruire les traits disparus du visage, la joue, le front et le restant de l’oreille. L’image d’un homme aux traits éloquents prend forme devant lui ! Mais qui est cet homme ?
A Mulhouse, la présentation de Ghassan Halwani oscille d’une part entre l’expérience et le discours activiste et, d’autre part la réflexion et la proposition artistique.

Ghassan Halwani vit a Beyrouth. Forme au métier d’operateur photo, dépité par la disparition du métier, naviguant entre la nostalgie d’une technique disparue et la difficulté de devoir accepter l’évolution d’une profession, il prend la décision d’évoluer vers l’illustration et l’animation.
Le projet présente à Mulhouse expose sa première recherche personnelle après 10 ans de collaboration sur différents projets menés au cinéma, au théâtre et lors de performances et de publications.

Pendant trois jours, Lina Majdalanie nous invite à nous pencher sur l’histoire récente du Liban vue par les artistes en nous proposant un programme de rencontres, projections et conférences.

Entrée libre.

A cette occasion, le centre d’art sera ouvert exceptionnellement jusqu’à 21h les vendredi 23 et samedi 24 octobre et une petite restauration vous sera proposée en soirée par Saveurs de Madagascar..

"Yamo"

Yamo, film de Rami Nihawi, 2011, 68’

 » C’est un film qui parle d’aujourd’hui, des choix qu’on fait dans la vie. Un film sur le temps qui s’enfuit à toute vitesse et le temps suspendu. Ce n’est pas un portrait de ma mère, ni de ma mémoire, ni de ma maison, ni de ma famille.
Yamo est le mélange de tous ces éléments qui nous amené vers un dialogue ampute entre deux générations. C’est un dialogue sur les rêves, les échecs, le présent et le futur. Je porte le poids de ma génération, je porte le poids de l’échec de mes parents. J’ai peur de leur ressembler. »
Rami Nihawi

Pendant trois jours, Lina Majdalanie nous invite à nous pencher sur l’histoire récente du Liban vue par les artistes en nous proposant un programme de rencontres, projections et conférences.

Amphithéâtre 2, UHA campus Fonderie – Mulhouse
Entrée libre.

A cette occasion, le centre d’art sera ouvert exceptionnellement jusqu’à 21h les vendredi 23 et samedi 24 octobre et une petite restauration vous sera proposée en soirée par Saveurs de Madagascar..

Three Posters - DR

Conférence de Samer Frangié
Penser l’histoire de la gauche à travers “Three Posters” et “On Three Posters”

Malgré les déceptions des révolutions arabes de 2011, la conjoncture politique dans le monde arabe a changé, ouvrant de nouvelles perspectives pour l’histoire de la région. Certaines questions ont perdu leur pertinence, et de nouvelles problématiques s’imposent.
Cette conférence se penche sur la question de l’histoire de la gauche libanaise et arabe, en se basant sur la réflexion engagée par Rabih Mroue dans ses performances, et plus particulièrement dans Three Posters et On Three Posters. 

Samer Frangié est professeur adjoint au département de sciences politiques à l’Université américaine de Beyrouth. Il enseigne la philosophie et la pensée politique arabe. Titulaire d’un doctorat de l’Université de Cambridge en 2009, il publie régulièrement dans de nombreux journaux internationaux dont Journal of Middle East Studies mais également dans le supplément politique du quotidien arabe, Al-Hayat. Son travail est à l’intersection de plusieurs disciplines, dont l’histoire intellectuelle, la philosophie politique et l’histoire du monde arabe. Actuellement, il travaille sur un livre sur la mémoire de la gauche libanaise pendant la guerre du Liban.

Pendant trois jours, Lina Majdalanie nous invite à nous pencher sur l’histoire récente du Liban vue par les artistes en nous proposant un programme de rencontres, projections et conférences.

Amphithéâtre 2, UHA campus Fonderie – Mulhouse
Entrée libre.

A cette occasion, le centre d’art sera ouvert exceptionnellement jusqu’à 21h les vendredi 23 et samedi 24 octobre et une petite restauration vous sera proposée en soirée par Saveurs de Madagascar.

Concert de l'OSM au sein de l'exposition "Il s'en est fallu de peu", 2014 © La Kunsthalle

Jamais plus qu’aujourd’hui, écrire de la musique n’a été autant geste pictural.
En partenariat avec l’Orchestre Symphonique de Mulhouse.

Ce concert a été imaginé en miroir à l’exposition Mer Méditerranée consacrée à la guerre et à l’exil.
Violence du temps, sacrifice de beaucoup pour les désirs de quelques-uns, bonheur comme horizon inaccessible : la musique d’aujourd’hui résonne de ce chant lointain qui traverse des frontières hérissées de flèches et force pourtant les Hommes à partir toujours ailleurs.

Entrée libre.

Méditation au cœur de l'exposition "Presque la même chose" 2015 © La Kunsthalle

Proposée par Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan)

Cette expérience prend la forme d’une séance de méditation publique, ouverte à tous, dans l’espace d’exposition.

Méditation fait partie du processus re|action créé par les chorégraphes. Annie Vigier et Deborah Lary, une interprète des gens d’Uterpan qui pratique assidument le yoga et la méditation, vous accueilleront par la lecture d’un protocole d’explications et d’exercices simples permettant d’aborder la méditation dans un second temps.

Lectures du protocole : 18:00, 19:00, 20:00 – Accueil devant l’espace d’exposition.
En partenariat avec l’Université Populaire.

Méditation est un rendez-vous régulier.

Entrée libre, réservation souhaitée : kunsthalle@mulhouse.fr

Jan Kopp, "Le Tourniquet", 2008
Collection FRAC Alsace

La Kunsthalle et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace organisent chaque année une résidence d’artiste en lien avec un département de l’Université de Haute-Alsace.
En 2015, la résidence s’est construite avec le Département d’économie et société et plus particulièrement le Master Ingénierie de projets en Économie Sociale et Solidaire (MIESS) de l’UHA et dans le cadre du 50ème anniversaire du jumelage Mulhouse-Kassel, avec l’Université et la Ville de Kassel en Allemagne.
Jan Kopp, a été sélectionné pour développer une recherche artistique sur le thème de l’immigration, la mémoire sociale et les expressions d’un vivre ensemble dans la ville. Il a travaillé en étroite collaboration avec les acteurs associatifs, universitaires et culturels de Mulhouse.

Pour clore cette résidence, Jan Kopp propose deux rendez-vous publics :
→ Samedi 12 décembre 2015 à 11 h, départ de la gare centrale
« Résonances mulhousiennes : une partition urbaine pour (voir si on peut y) entendre le monde (entier) », promenade dans la ville en compagnie de l’artiste
→ Mardi 15 décembre 2015 à 18h – UHA Campus Fonderie
« Où est la sculpture? », présentation de la recherche artistique de Jan Kopp suivie d’un temps d’échange.
Plus d’informations dans la rubrique agenda du site.

Jan Kopp est né en 1970 à Francfort (DE) et vit à Lyon. Son travail recourt à différents médias : dessin, son, vidéo, sculpture, performance, sans en privilégier aucun, et résiste à toute tentation de spécialisation comme toute tentative de classification. Il se déploie aussi bien à travers de vastes installations conçues au regard des espaces qu’elles occupent, que sous des formes plus discrètes telle que du crayon sur papier. La ville est un thème récurrent, autant comme lieu possible d’intervention que d’observation pour en déceler et figurer les plus infimes signes poétiques.

Rabih Mroué, "The Fall of a Hair", 2012 - Part 3 - Blow up, 2012
Photo: Olaf Pascheit - Courtesy Gallery Sfeir-Semler, Hamburg & Beirut

Programmation en détail dans la rubrique agenda…

Lina Majdalanie est actrice, auteur et metteur en scène libanaise. Elle a écrit, joué et dirigé plus d’une pièce, dont : Les Chaises (1996), Ovrira (1997), Extrait d’Etat Civil (2000), Biokhraphia (2002), Appendice (2007), Photo-Romance (2009) et 33 Tours et Quelques Secondes (2012), A Drop of Sweat (2015). Elle a aussi réalisé IHad A Dream, Mom (vidéo, 2006) et Lina Saneh Body-P-Arts Project (a website project, 2007).

Son travail interroge la place du corps à l’ère de la mondialisation, d’Internet, de l’image virtuelle et de la société de surveillance, ainsi que notre citoyenneté et notre place dans l’espace public. C’est, entre autres, la pratique théâtrale elle-même qui est mise en cause : que pourrait représenter le jeu physique et corporel aujourd’hui, sinon l’illusion nostalgique d’un corps performant ? D’où son retour à la parole politique proférée par un corps passif, paresseux, vaincu et affichant son absence.
Elle a enseigné dans différentes universités à Beyrouth puis à la Haute École d’Art et de Design à Genève (2008-2013). Elle a été membre de Home Workspace Curricular Committee – Ashkal Alwan (2010-2014).
En Avril 2015, elle opte pour le pseudonyme Lina Majdalanie.

A cette occasion, le centre d’art sera ouvert exceptionnellement jusqu’à 21h les vendredi 23 et samedi 24 octobre et une petite restauration vous sera proposée en soirée par Saveurs de Madagascar.

Mer Méditerranée, une exposition de Rabih Mroué
17 septembre – 15 novembre 2015
&
Un programme de rencontres coordonné par Lina Majdalanie
23 – 25 octobre 2015

MER MÉDITERRANÉE est une exposition de Rabih Mroué. Elle rassemble à La Kunsthalle Mulhouse un ensemble d’œuvres de cet artiste majeur de la scène libanaise. Plasticien, performeur, metteur en scène et aussi acteur interprète, Rabih Mroué est un artiste pour qui le rapport au monde passe par la création, sans limite de genre. Son œuvre est un point de vue unique sur les enjeux contemporains du Proche-Orient, par extension du monde, qu’il rapporte avec émotion et sincérité.
Rabih Mroué place son regard là où la vie et les événements le mènent, jamais loin de sa terre natale, jamais loin de son entourage. Que ce soit comme acteur d’une histoire familiale riche d’épisodes drôles et douloureux ou comme témoin d’une situation géopolitique complexe et meurtrie, il propose des œuvres dans lesquelles il engage sa personne aussi bien physique que morale. En reprenant les images, les mots liés au proche orient et abondamment diffusés par les médias, en les saisissant et les réinjectant dans ses films ou ses photographies, il s’emploie à décaler le regard du spectateur qu’il implique volontiers à ses côtés. Ses œuvres rappellent l’importance de se sentir concerné par la réalité de l’actualité même si, au quotidien, les faits énoncés par les uns ou écoutés par les autres se bousculent et tombent souvent dans le piège de la banalité et de l’oubli. Avec Rabih Mroué, ces mêmes faits reprennent vie et corps dans un travail qui inscrit côte à côte l’information et le devoir de responsabilité. L’histoire contemporaine nous regarde autant qu’elle le regarde.

Du 23 au 25 octobre Lina Majdalanie propose, en parallèle à l’exposition, un programme de rencontres, performances et projections pour mieux comprendre les enjeux et la place du Liban dans le monde contemporain. Le programme précis est disponible dans la rubrique agenda du site..

Méditation au cœur de l'exposition "Presque la même chose" © La Kunsthalle

Proposée par Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan)

Cette expérience prend la forme d’une séance de méditation publique, ouverte à tous, dans l’espace d’exposition.

Méditation fait partie du processus re|action créé par les chorégraphes. Annie Vigier et Deborah Lary, une interprète des gens d’Uterpan qui pratique assidument le yoga et la méditation, vous accueilleront par la lecture d’un protocole d’explications et d’exercices simples permettant d’aborder la méditation dans un second temps.

Lectures du protocole : 18:00, 19:00, 20:00 – Accueil devant l’espace d’exposition.
En partenariat avec l’Université Populaire.

Méditation est un rendez-vous régulier, la prochaine séance aura lieu le 24 septembre 2015

Entrée libre, réservation souhaitée : kunsthalle@mulhouse.fr

© Florence Chevallier

Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Éric Suchère, poète, s’immerge dans l’univers de l’exposition et compose autour des œuvres. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores, textes et expressions permettent de visiter, voir, concevoir et revoir les œuvres travers le langage spécifique de l’écrivain.

Éric Suchère est né en 1967. Critique d’art, poète et traducteur de poésie, il enseigne à l’Ecole supérieure d’art et design de Saint-Étienne et co-dirige la collection « Beautés » éditée par la galerie Jean Fournier. En tant que poète, il a publié plusieurs livres de poésie dont : L’Image différentielle (Voixéditions, 2001), Le Motif albertine (MeMo, 2002), Lent (Le Bleu du ciel, 2003), Le Souvenir de Ponge (CIPm, 2004), Fixe, désole en hiver (Les Petits Matins, 2005), Résume antérieur (Le Mot et le reste, 2008), Nulle part quelque (Argol, 2009), Brusque (Argol, 2011) et Variable (Argol, 2014). Depuis 1997, il travaille sur un projet intitulé Un autre mois, projet qui devrait s’achever en 2028. Ce projet est accessible à : poesie.suchere.pagesperso-orange.fr

Entrée libre.

Jorge Méndez Blake, "The James Joyce Monument (open)", 2012

Projets pour une Possible Littérature est la première exposition monographique de Jorge Méndez Blake dans un centre d’art français. Artiste mexicain, né en 1974, il vit à Guadalajara et appartient à une génération d’artistes sud-américains aujourd’hui extrêmement présente sur la scène internationale.

Par le dessin, l’installation ou des interventions environnementales, Jorge Méndez Blake rapproche la littérature de l’art. Dans son travail, les textes font sens et ce sens, il le traduit en formes ou en images. Il l’amplifie dans un langage conceptuel savamment construit et s’implique dans des jeux de réécritures. Aussi bien dans ses installations monumentales que dans ses gestes les plus simples, il installe dans ses œuvres un rapport physique entre les écrits choisis et le lecteur devenu spectateur.

Son travail crée de nouvelles connexions entre littérature et architecture. Ses œuvres élargissent les lectures possibles entre auteurs, textes et architecture en les plaçant dans de nouveaux contextes.

Jorge Méndez Blake a envisagé l’exposition à La Kunsthalle, comme l’occasion de revenir sur certaines pièces déjà existantes, mais aussi d’en produire de nouvelles. Il organise une présentation qui, de manière presque encyclopédique, décline et rassemble les bâtiments, les livres, les maquettes et d’autres constructions ; soit un assemblage très complet des éléments formels constitutifs de son œuvre. Le résultat est un ensemble de petites propositions toutes porteuses d’un projet pour une possible littérature.

Edition:
Dans Other Literature, Jorge Méndez Blake poursuit sa recherche autour des librairies comme temple des savoirs et monuments architecturaux. Des œuvres nouvelles ou reproduites sont accompagnées de textes de critiques, auteurs et architectes.

© Laurence Mellinger

Proposé par Laurence Mellinger, plasticienne.

Donner à voir l’extérieur, traduire le paysage sont au cœur de cette déambulation en trois étapes du Musée des Beaux-Arts à La Filature – scène nationale, en passant par La Kunsthalle Mulhouse.

En écho au spectacle Natural Beauty Museum et des œuvres exposées, Laurence Mellinger vous invite à appréhender le paysage intérieur, culturel, historique et subjectif, et ses représentations par l’image, le dessin et le son.

Dimanche 19 avril 2015 de 15h à 17h
1ère étape au Musée des Beaux-Arts
15h50 – 16h10: Parcours à pied du Musée des Beaux-Arts à La Kunsthalle
2ème étape à La Kunsthalle
Entrée libre, inscription au 03 89 33 78 10

Mercredi 22 Avril de 19h à 20h
3ème étape à La Filature
Entrée libre

Réalisé en partenariat avec le Musée des Beaux-ArtsLa Filature – scène nationale et Musées Mulhouse sud Alsace

Vue de l’exposition "Presque la même chose", Martina-Sofie Wildberger, 2015 © La Kunsthalle

Sébastien Roux, musicien, compositeur, artiste sonore, travaille depuis 2011 sur le principe de la traduction. Il utilise une œuvre existante (partition, peinture, texte) et la traduit en une nouvelle pièce (électroacoustique ou radiophonique).
Les Wall drawings de Sol Lewitt sont des dessins basés sur une série d’instructions données par l’artiste et réalisées par des dessinateurs interprètes. En reprenant ces mêmes instructions, en suivant de près les consignes de réalisation, Sébastien Roux a mis en son un certain nombre des dessins muraux. S’en suit la série Inevitable Music, de nouvelles interprétations qu’il donne à entendre à l’occasion de séances d’écoute,

Le travail de Martina-Sofie Wildberger repose sur deux composantes majeures, la performance et le texte. Par des jeux de mise en scène et d’interprétation elle s’appuie sur la dimension sonore et rythmique de textes parlés et les déploie en français, allemand et suisse allemand pour faire émerger du sens.
La série de posters présente dans l’exposition est la traduction écrite et graphique de quelques-unes de ses performances ayant déjà eu lieu et consignées au plus près de leurs composantes vivantes et textuelles. Chaque performance est un moment singulier et chaque poster rend compte de la qualité éphémère et unique du moment. A l’occasion de cette soirée, Martina-Sofie Wildberger rejouera les performances consignées et donnera ainsi un nouveau support d’interprétation graphique.

Pour cette 6ème édition, La Kunsthalle accueille LOCUS MÉTROPOLE, un événement où la performance est mise à l’honneur, en écho à l’exposition Presque la même chose. Il est dédié, depuis sa création, au thème de la langue et du langage, déconstruits, déformés et reformés par des artistes, performeurs et écrivains poètes.

À l’occasion de LOCUS MÉTROPOLE 6, la langue est parlée, les textes sont dits, l’écriture prend corps et défriche les diverses formes de la poésie contemporaine.

Patrick Beurard-Valdoye (FR), Jeanne Bischoff (FR), Maria Landgraf (DE), Boris Nieslony (DE), Joëlle Valterio (CH).

Deux temps fort samedi 11 avril 2015 :
→ à 11h, place de la Paix à Mulhouse : performances-improvisations Une proposition des étudiants de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon/Franche-Comté, de l’Université de Haute-Alsace et de la Haute école des arts du Rhin, faisant suite au workshop animé par Boris Nieslony et Valentine Verhaeghe.
En partenariat avec l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon/Franche-Comté et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace.
Ouvert à tous

→ à 20h, à La Kunsthalle : solo-performances Avec la participation de Patrick Beurard-Valdoye, Jeanne Bischoff, Maria Landgraf, Boris Nieslony et Joëlle Valterio.
En partenariat avec Montagne froide.
Entrée libre

Les artistes invités :
Patrick Beurard-Valdoye, poète français, est l’auteur de livres, pensés dans leur architecture et leur structure. En prolongement de sa pratique poétique, il est professeur d’enseignement artistique à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon où il a cofondé la station d’arts poétiques, programme de formation aux pratiques de l’écriture poétique. Il a publié au moins vingt-cinq livres chez différents éditeurs, Al Dante, Obsidiane, Flammarion.

Jeanne Bischoff, artiste multidisciplinaire française, interprétera des extraits de l’œuvre Stripsody de Cathy Berberian et Roberto Zamarin.

Maria Landgraf, performeuse allemande, est originaire de Dresde. À travers une mise en scène de son corps, elle crée des performances qui brisent les frontières entre les arts plastiques, la représentation théâtrale et l’écriture.

Boris Nieslony, performeur allemand, est reconnu internationalement pour avoir largement contribué à l’évolution de l’art-performance. Ses créations sont centrées sur l’humain, le social avec une forte dimension politique.

Joëlle Valterio, artiste suisse. Dans ses performances, l’écriture prend corps le temps d’un instant dans des compositions instantanées dans lesquelles se mêlent mouvement, écriture et parole.

Valentine Verhaeghe, artiste française, est intervenante à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon / Franche-Comté. Elle est aussi membre du laboratoire « Logiques de l’agir ». Ses créations « chorépoétiques » utilisent le corps comme médium d’expression pour une expérimentation du verbe, du son, de la poésie ou de la vidéo.

Le nuancier bleu (fragments de verre) © Annie Mollard-Desfour

La couleur est un phénomène essentiellement culturel dont rend compte la langue. Le lexique des couleurs français mis en relation avec d’autres langues (lointaines ou culturellement proches) permet de souligner des similitudes, mais aussi des différences surprenantes dans la nomination des couleurs… Le lexique des couleurs est le reflet d’une société, d’une “vision du monde”… Chaque culture “voit” les couleurs à travers le filtre de ses mots ! Traduire la couleur, c’est voir et penser autrement la couleur…

Martin Richet au cœur de l'exposition "Presque la même chose", 2015
© La Kunsthalle

Pour ce 9ème écrire l’art, Martin Richet se prête au jeu de la mini-résidence de quatre jours. Il s’immerge dans l’univers de Presque la même chose pour écrire un texte inspiré par l’environnement de l’exposition. La commande n’est ni une critique, ni un texte sur les œuvres, l’auteur est en situation de création. S’en suit un écrit inédit qui porte entre les lignes l’influence des œuvres et qui s’impose comme une trace lointaine de ce qu’est l’exposition.

Martin Richet est écrivain et traducteur de métier.

Entrée libre.

Bernard Heidsieck © Françoise Janicot

Dans le cadre du Week-end de l’art contemporain en Alsace, La Kunsthalle, en partenariat avec La Filature, Scène nationale et le cinéma Le Palace, propose:
Art contemporain sur grand écran au cinéma Le Palace à Mulhouse

Bernard Heidsieck, la poésie en action
Film documentaire réalisé en 2013 (55’) par Anne Laure Chamboissier, Philippe Franck et Gilles Coudert suivi d’une rencontre avec Anne Laure Chamboissier.
Film disponible en DVD chez a.p.r.e.s éditions : http://www.apres-production.com/edition_heidsieck.htm

Et aussi: Marina Abramović: The Artist is Present – Dimanche 15.03 à 17h30
Film documentaire de Matthew Akers (2012, 106’).

Entrée payante pour les deux séances, renseignements: cinéma Le Palace

De Mulhouse à Neptune: un pont sonore vers le cosmos – Pierre Deruisseau 

Dans le cadre de ses commandes workshop, La Kunsthalle a invité Pierre Deruisseau pour la création d’une œuvre radiophonique au Collège François Villon de Mulhouse.
Pierre Deruisseau a proposé aux élèves de la 4ème 7 de partir à la découverte du cosmos.
Ensemble, ils ont mené une recherche transversale, entre une exploration scientifique de l’univers et une rencontre subjective avec celui-ci : introduction à l’astronomie, visite de l’observatoire, découverte des mythes antiques liés aux planètes, écoute de musiques « spatiales », étude et expérimentation des musiques des « sphères »… Comment faire se rencontrer la voie de la science et la voie du sensible – ces deux pôles de notre approche du monde ?

Les recherches et expérimentations de la semaine workshop du mois de novembre ont nourri une œuvre radiophonique, conférence-conte, destinée à la diffusion et qui sera inaugurée le vendredi 13 mars 2015 à 18h30 à L’Hardivin en présence de l’ensemble des acteurs du projet.

Biographie
Pierre Deruisseau (B) depuis 10 ans, s’est lancé dans un vaste programme de recherche nommé Astrophonie : une approche de l’histoire de la musique en lien avec l’Univers, explorant les mythologies et pratiques musicales. Depuis 2010, il présente un cycle de séances d’écoutes, dans une forme poétique à la frontière du conte et de la conférence. Le premier volet du projet – Astro Black Mythology – est dédié aux musiques populaires afro-américaines. Le nouveau volet, consacré à la « musique des sphères » dans l’histoire de la musique et des sciences astronomiques, vient juste de commencer.
www.astrophonie.net

Informations pratiques :

L’Hardivin (bar à vins)
25 rue des Tanneurs à Mulhouse
Ouverture au public de l’événement : 18h00
Fin de la présentation : 19h30

Entrée libre

Photo : Justin Yockney
Courtesy : Arnolfini - Centre d'art contemporain à Bristol

Proposée par Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan)

Cette expérience prend la forme d’une séance de méditation publique, ouverte à tous, dans l’espace d’exposition.

Méditation fait partie du processus re|action créé par les chorégraphes. Annie Vigier et Deborah Lary, une interprète des gens d’Uterpan qui pratique assidument le yoga et la méditation, vous accueilleront par la lecture d’un protocole d’explications et d’exercices simples permettant d’aborder la méditation dans un second temps.

Lectures du protocole : 18:00, 19:00, 20:00 – Accueil devant l’espace d’exposition.
En partenariat avec l’Université Populaire.

Méditation est un rendez-vous régulier, la prochaine séance aura lieu le 11 juin 2015

Entrée libre, réservation souhaitée : kunsthalle@mulhouse.fr

La Kunsthalle et le Lycée professionnel des métiers du Rebberg ont invité Charlotte Aveline à mener un workshop avec la classe de terminale Bac Pro prothésiste dentaire pour réfléchir, expérimenter et ré-inventer les toilettes du lycée. À la fois intimes et collectives, les goguettes de l’établissement sont marquées par les présences, les passages, les regards qui s’y sont succédés… une invitation à la réflexion, à l’observation, à l’information et à la distraction.

J’ai pu me sentir détendue, me rappelant que dans ce lieu je peux m’y brosser les dents… j’ai été amusée par mon reflet fragmenté et déformé…
Puis j’ai senti que ce que j’avais dans le ventre était comme, en mutation… je ne voyais plus où j’étais…
Et après j’ai vu les dégâts… les risques et les maladies qui pourraient proliférer… c’était bien trop visible…
Pour finir, j’ai pu comme au début, m’asseoir… et cette fois, prise à parti, je pouvais jouer mentalement…
Charlotte Aveline.

Martine Aballea, broderie à l’or Rochefort-sur-Mer

Cours Publics est un cycle de cours proposé conjointement par le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace, la Haute école des arts du Rhin et La Kunsthalle Mulhouse.
Autour d’une thématique, trois intervenants présentent un courant artistique, un pan de l’histoire de l’art permettant de recontextualiser la création contemporaine.
Les cours, assurés par des personnalités universitaires ou du monde de l’art sont ouverts à tous, sur inscription.

Art et textile au présent.

L’élaboration du textile est une des plus anciennes technologies maitrisées par l’homme. De l’usage premier et pratique à des fonctions de plus en plus ornementales et esthétiques, l’emploi du textile n’a jamais quitté le cercle des besoins fondamentaux humains. De cette proximité découle un intérêt sans cesse renouvelé pour la matière qui, au fur et à mesure, s’est enrichie de savoir-faire et d’élaborations complexes. Les artistes ont toujours été complices de ces évolutions. Ils les ont accompagnées, tantôt suscitées, souvent utilisées. Ils se sont inscrits dans l’histoire du textile au point de parfois la confondre avec celle des arts.

Comment les artistes contemporains, s’approprient-ils le matériau ? Brut ? Transformé ? Apprêté ? Quel regard portent-ils sur les nouvelles matières, les évolutions technologiques et les artisanats modernes ? Ce sont les questions qui sous-tendront les trois interventions des cours publics 2015.

Cycle thématique de 3 séances de 1h30 heure de 18:30 à 20:00 – La Fonderie / Grand Amphithéâtre

Jeudi 5 février – La technique, un argument pour analyser une œuvre d’art – Le textile comme moyen d’interprétation par Yves Sabourin
Jeudi 12 février – Tissus de mémoire(s) par Valérie Dupont
Jeudi 5 mars – Le textile dans l’œuvre de Sonia Delaunay par Céline Godefroy

Lingjie Wang et Jingfang Hao, vue de l'exposition "7 days", Galerie M50 - Shanghai, 2014

 » Les recherches de Lingjie Wang et Jingfang Hao sont le fruit d’une « exaltante alliance des contraires »1.
Leurs œuvres puisent aux racines de la culture chinoise et sont nourries de références à l’histoire de l’art occidentale ; elles sont conceptuelles et sensuelles, objet et processus ; elles ont la beauté énigmatique de la nature et la complexité scientifique de la culture… Cette bipolarité, que l’on retrouve dans le taoïsme mystique originel sous la forme du Yin et du Yang, est davantage une façon d’être au monde qu’un système. Chacune de leurs œuvres repose sur un principe dialogique entre une conception cartésienne et mathématique – héritée de leur formation d’ingénieurs et d’un intérêt pour l’art conceptuel occidental – et une vision sensuelle et poétique du monde – liée à leur culture chinoise et à leur connaissance de la matière qui compose les objets qui nous entourent.
L’un et l’autre ressentent une forte attirance pour la démarche à la fois intuitive et logique de l’art conceptuel. La sérialité et l’apparente objectivité scientifique des Sun drawings, dessins réalisés à partir de la concentration des rayons du soleil sur une feuille de papier thermique, n’est pas sans convoquer les Wall drawings de Sol LeWitt. Comme ces derniers, les Sun drawings mettent en tension une idée simple (réaliser des dessins avec l’énergie solaire), un contexte (géographique, atmosphérique) et un agent de réalisation extérieur (la chaleur). Le projet leur échappe, d’une certaine manière, il prend l’apparence d’une expérience dont l’objectif n’est pas d’augmenter la connaissance scientifique que l’homme a du monde, mais plutôt de stimuler sa connaissance intuitive et poétique. Comme pour les Wall drawings de Sol LeWitt, c’est finalement la tension créatrice entre le concept et les aléas du médium dans lequel il s’incarne qui donne naissance à l’œuvre.
De ce fait, le travail de Wang et Hao modifie ce que l’on pourrait appeler le lieu de l’art. Car l’œuvre d’art est moins dans le résultat final de l’expérience, qui donne naissance à une série d’objets réels, que dans le processus qui a conduit à leur apparition. Dans Falling (Leaves), le titre de l’œuvre nous invite déjà à cette réflexion. L’expression « falling leaves » (chute des feuilles) désigne une action qui s’installe dans la durée. Le participe présent « Falling » nous indique une progression, un changement d’état et connote l’instabilité. L’œuvre elle-même (un convoyeur qui transporte des feuilles d’érables du sol au plafond pour les faire tournoyer) est en mouvement, son aspect dépend des hasard des courants d’airs, de la poussière, de la lumière… Si œuvre il y a, c’est dans l’impermanence des choses qu’elle se situe. Falling (leaves) ne prend son sens qu’à travers non pas trois, mais quatre dimensions dont la plus importante est le temps. « Absente de tout bouquet », elle réalise la transposition mallarméenne « d’un fait de nature en sa presque disparition vibratoire »2.
C’est bien là un troisième trait essentiel du travail de Wang et Hao. Dans le taoïsme mystique et dans la peinture chinoise, l’alternance entre le plein et le vide est porteuse de sens et de beauté. Sans ce néant plein de potentialités, ce qui existe n’a ni saveur, ni couleur, ni forme. Dans Rainbow, c’est une fois de plus la lumière du soleil qui active un support enduit d’une matière qui fascine les deux artistes : la poudre de verre. Touchée par les rayons solaires, la surface irisée produit un arc-en-ciel et ravive nos étonnements enfantins. Cette apparition énigmatique est laissée à l’appréciation du spectateur, libre de porter un discours scientifique explicatif sur l’œuvre ou d’en conserver le mystère et la beauté. La préférence des deux artistes ira certainement au spectateur qui, comme les sages taoïstes, préférera la force d’une métaphore à deux-cents lignes argumentées.  » Hélène DOUB

1  René CHAR, « Partage formel » in Seuls demeurent, 1938-1944.
2  Stéphane MALLARMÉ, Crise de Vers, 1886-1895.

Ignasi Aballí, "Translation of a painting of Saint Jerome by C.Massys" (détail), 2014 | Courtesy l’artiste et la galerie Meessen De Clercq, Bruxelles

Ignasi Aballí, Alex Baladi, Cathy Berberian, Pierre Bismuth, Julia Bodamer, Gérard Collin-Thiébaut, Nicolás Lamas, Ilan Manouach, Antoni Muntadas, Till Roeskens, Sébastien Roux, Thu Van Tran, Martina-Sofie Wildberger

→ « De l’impossible au possible : l’expérience des langues chez Louis Wolfson. »,  conférence de Frédéric Martin, éditeur/Le Tripode;
→ « Traduire la couleur : voir et penser autrement … », conférence d’Annie Mollard-Desfour, linguiste-lexicographe;
→ Des œuvres d’art premier.

La traduction est partout, sous toutes les formes, elle n’est ni une science, ni un instinct, elle communique la pensée, elle fait voyager. Presque la même chose est une tentative de comprendre l’autre.
Cette exposition se fie aux expériences et s’inscrit pleinement dans l’organisation d’un questionnement que soumet Umberto Eco dans « Dire presque la même chose » un essai sur ses expériences de traduction. Selon lui, traduire ne permet pas de dire la même chose, mais au mieux, presque la même chose. Et il poursuit en soulignant que c’est dans le presque que réside toute la complexité de la tâche. Ce presque, central mais indéfini, s’impose comme un adverbe élastique et extensible à utiliser sous « l’enseigne de la négociation ». Et c’est là le cœur de toute tentative de traduction. Quelle amplitude accorde-t-on au presque ? Traduire peut s’appliquer à toute forme de langage, écrit, plastique, sonore et chacune détient un périmètre de négociation qui lui est propre.
Umberto Eco illustre, par une série d’exemples et d’histoires vécus, les problèmes que pose la traduction. Presque la même chose reprend la trame de son écrit, chapitre après chapitre, et les artistes et les œuvres tantôt apportent une réponse, tantôt rebondissent sur les interrogations soulevées par l’auteur. Le principe n’est pas de réunir un corpus d’œuvres relatives au sujet mais plutôt de poursuivre la réflexion en nous appuyant sur des recherches – formelles ou textuelles – susceptibles de nous aider à comprendre combien il est difficile de dire presque la même chose.

Carnet de voyage - de l'annexe du lycée Roosevelt à DMC

La Kunsthalle et le Lycée Roosevelt de Mulhouse ont invité Lena Eriksson à créer un nouvel outil de médiation.

L’artiste plasticienne suisse-allemande, a proposé à une classe de 1ère Bac pro Gestion-Administration de développer un protocole de visite utilisant la technique du dessin. Ce nouvel outil vient enrichir la gamme de visites de La Kunsthalle.
Chacun pourra dorénavant l’expérimenter et entreprendre une visite d’exposition un crayon à la main.

Les œuvres d’art naissent d’une intention artistique mais existent  dans les expositions en dehors de leurs contextes de création. Pour le spectateur, la rencontre avec l’œuvre n’est pas toujours immédiate. C’est pourquoi il est essentiel qu’il la questionne, qu’il entre en contact avec elle.
Korrespondenz invite le visiteur à  découvrir les œuvres à son rythme et à trouver une approche  intime de l’exposition. Avec ce protocole, il se déplace et  traduit son ressenti en dessins sur une feuille de papier pliée. Chaque  croquis devient un fragment d’une cartographie très personnelle de l’exposition, révélée en fin de visite sur la feuille dépliée.

Biographie 
Lena Eriksson est née en 1971, elle vit et travaille à Bâle. Son travail s’exprime dans le dessin, la vidéo, l’installation et des projets numériques.  Elle perçoit son travail comme une recherche sur la réalité et comme une tentative de développer une posture face à ce qui l’entoure.
Depuis 2005, elle publie régulièrement des dessins dans différents médias, notamment dans une chronique régulière du « Neue Zürcher Zeitung ». Depuis 2010, elle est co-rédactrice du magazine en ligne « Neuland ».

© La Kunsthalle

Dans le cadre de ses commandes workshop, La Kunsthalle a invité Pierre Deruisseau pour une création d’œuvre radiophonique au Collège François Villon de Mulhouse. Pierre Deruisseau propose aux élèves de la 4ème 7 de partir à la découverte du cosmos. Ensemble, ils mèneront une recherche transversale, entre une exploration scientifique de l’univers et une rencontre subjective avec celui-ci : introduction à l’astronomie, visite de l’observatoire, découverte des mythes antiques liés aux planètes, écoute de musiques « spatiales », étude et expérimentation des musiques des « sphères »… Comment faire se rencontrer la voie de la science et la voie du sensible – ces deux pôles de notre approche du monde ? Les recherches et expérimentations de la semaine workshop nourriront une œuvre radiophonique, conférence-conte, destinée à la diffusion et qui sera inaugurée le vendredi 6 février 2015 à 12h00 au collège François Villon en présence de l’ensemble des acteurs.

Photo : Justin Yockney
Courtesy : Arnolfini - Centre d'art contemporain à Bristol

Méditation est une exposition vivante proposée par Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan). Elle prend la forme d’une séance de méditation publique et ouverte à tous dans l’espace d’exposition. La kunsthalle ouvre ses espaces aux personnes qui souhaitent activer cette œuvre des gens d’Uterpan en venant pratiquer la méditation.

Méditation prendra la forme d’un rendez-vous régulier tout au long de l’année. Les prochaines séances sont prévues les 12 mars et 11 juin 2015. Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan) élaborent leurs pièces d’après les codes et les conventions de monstration du spectacle vivant, de l’exposition ou simplement de la pratique du corps. Le travail des artistes intègre les places qu’occupent le spectateur, le programmateur et l’institution dans ces processus, pour les exposer comme outils, raisons et moyens de l’œuvre. En réactivant leurs stratégies dans différents cadres et selon des modalités ajustées, ils dimensionnent le champ chorégraphique hors de son contexte d’origine et définissent un nouveau statut pour le chorégraphe.

Méditation, créée en 2013 à Arnolfini – Centre d‘art contemporain à Bristol, Royaume-Uni, est une application du processus re|action.

La prochaine séance aura lieu le jeudi 12 mars 2015.