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"Tutti", Zahra Poonawala, production du Fresnoy, Studio national des arts contemporains, 2012 en partenariat avec Métalu à Chahuter et Les Ensembles 2.2
© Zahra Poonawala 2013

Tutti, installation sonore interactive de Zahra Poonawala a été présentée du 28 mars au 4 avril dans le hall de la Fonderie  à l’occasion de la Nuit du son organisée par l’Orchestre Symphonique de Mulhouse. En partenariat avec Mulhouse Art Contemporain.

Vue de l’exposition "Ca vous regarde 2015" - "nouvelle direction / Neue Führung" (détail), Emanuel Strässle © La Kunsthalle Mulhouse

Exposition hors les murs

La Kunsthalle et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace ont choisi de s’associer et d’accueillir pendant toute une année universitaire, nouvelle direction / Neue Führung, une œuvre d’Emanuel STRÄSSLE.

Convaincu que l’art, et la sculpture en particulier, crée un espace et peut en déterminer la nature dynamique, Emanuel Strässle met en scène ses œuvres dans les environnements architecturaux.
Avec son installation « nouvelle direction / Neue Führung » dans le hall d’entrée du campus de la Fonderie à Mulhouse, Emanuel Strässle réfléchit intensément à la question de l’utilisation multiple de cet espace.
En disposant des panneaux directionnels de manière spécifique dans l’espace, il questionne la structure spatiale du bâtiment par une confrontation tant avec son architecture industrielle qu’avec sa vocation actuelle, artistique et universitaire. L’installation de  barrières de circulation  permet d’expérimenter, temporairement, de nouveaux chemins et espaces.

Cécile Mainardi

Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Cécile Mainardi, poète, s’immerge dans l’univers de Il s’en est fallu de peu et compose autour des œuvres exposées. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores, textes et expressions permettent de visiter, voir, concevoir et revoir les œuvres au travers du langage spécifique de l’écrivain.

Entrée libre.

Cécile Mainardi, poète française vit entre Nice et Paris. Elle a été pensionnaire de la Villa Médicis en 1998 et en résidence à la Villa d’Arson en 2005. Son travail a fait l’objet de performances, interventions, lectures publiques et de créations radiophoniques, dont un Atelier de Création Radiophonique de France Culture : L’Eau super-liquide.

Parmi ses dernières œuvres : La Blondeur (Les Petits Matins, 2006), Je suis une grande Actriste (L’Attente, 2007), L’Immaculé Conceptuel (Les Petits Matins, 2010), Rose Activité Mortelle (Flammarion, 2012).

© Centre Pompidou, photo : Hervé Véronèse

En partenariat avec les Musées de Belfort, dans le cadre de l’exposition Système D – Les Robinsons des tranchées, la conférence se déroulera à 19h00 – Tour 46 – Rue de l’Ancien Théâtre à Belfort. Entrée libre.
La Kunsthalle met une navette gratuite à disposition de son public: départ de La Kunsthalle à 18h – retour à 21h30.
Informations et réservations au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr – dans la limite des places disponibles.

L’encyclopédie des guerres : cycle de conférences au Centre Georges Pompidou a commencé en septembre 2008 et devrait durer à raison d’un rendez-vous mensuel quinze ans encore. Il s’agit de raconter une histoire des guerres de l’Iliade à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en constituant et en faisant vivre une collection de citations. Ou comment cette aventure prétendument scientifique s’apparente à une pratique amateur, à un bricolage et revendique le système D comme mode opératoire.

Jean-Yves Jouannais a été rédacteur en chef de Art press (1991-1999) et cofondateur de la Revue perpendiculaire (1995-1998), il a également été commissaire de nombreuses expositions, dont «Le Fou dédoublé. L’idiotie dans l’art du XXe» (Moscou, 2000), «La Force de l’art 02» (Grand Palais, 2009. Comme critique d’art et écrivain, il a publié, entre autres, Des nains, des jardins. Essai sur le kitsch pavillonnaire (Hazan, 1999), L’idiotie : Art, vie, politique-méthode (éd. Beaux-arts magazine, 2003), un essai littéraire Artistes sans œuvres. I would prefer not to (2009, réédition préfacée par Vila-Matas).
Depuis 2008, il a entrepris L’Encyclopédie des guerres, cycle dans lequel il explore par entrée alphabétique les techniques, symptômes et représentations du conflit militaire depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours.

Maximilian ARNOLD, Madeleine BADER, Annette BARCELO, Laurent BECHTEL, Camille BRES, Marc BREU, Anne CARNEIN, Angela CERULLO & Giorgio BLOCH, Raphaël CHARPENTIÉ & Markus KIEFER, Vincent CHEVILLON, Matthias FREY, GARISTE GATENÉ, Claire HANNICQ, Géraldine HONAUER, Olga JAKOB, Babette KLEIJN, Inès P KUBLER, Simon LEDERGERBER, Max LEIß, Valentin MICHAUT, Carolina PÈREZ-PALLARES, Sabine RAUN, Kristina SHISHKOVA et Arthur VINCK.

Parce qu’il borde nos frontières, dessine nos paysages et peuple nos imaginaires, le fleuve est un élément que nos trois pays voisins partagent avec fierté. L’exposition se donne le temps de voir ses eaux couler, elle est aussi attentive à ce qu’il sait raconter. Murmures et images s’en échappent. Bois charriés, matières érodées, reliquats et présences étranges se partagent son lit. On ne soupçonne pas toujours ce qui se cache derrière l’image d’un fleuve apparemment tranquille et millénaire. Ce qui est donné à voir, ce qui est donné à entendre, et même à sentir, c’est une chose changeante et immuable à la fois, on entend sourdre une rumeur, on voit poindre un éclat, on sent le futur qui s’y annonce et le passé qui s’y reflète. L’exposition de la Régionale 15 est consacrée au fleuve et à ses légendes, 27 artistes y participent avec des œuvres faites d’eau, de bois et de pierre pour nous raconter d’amont en aval, des histoires d’hommes, de biens, d’ arts, de langues, de fraternités ou de pertes et de fracas.

Hors les murs à La Filature, Scène nationale :
La Kunsthalle et La Filature proposent LINEA, une sélection de vidéos sur le thème de la ligne et du déplacement.
Flurina BADEL, Karen MULLER, Balint LIPTAY, Daniel KÜNZLER & Roman MENGE, Aline VEILLAT et Elodie PONG.

Martine Feipel & Jean Bechameil, "Un monde parfait", 2013
Vue d'exposition à la Galerie Gourvennec Ogor/ Marseille
© Martine Feipel & Jean Bechameil

Conférence de Maurice Blanc suivie d’une rencontre avec les artistes Martine Feipel et Jean Bechameil.
En partenariat avec les Journées de l’architecture.
Entrée libre.

Pour Le Corbusier, les grands ensembles devaient être des « cités radieuses » et le creuset dans lequel s’invente la civilisation urbaine de demain. Ils sont devenus des espaces de relégation et la conférence analyse pourquoi et comment.

Maurice Blanc est professeur émérite de sociologie à l’Université de Strasbourg. Il a dirigé l’école doctorale des Humanités, le Centre de Recherche en Sciences Sociales (CRESS) et a mis en place le Master interdisciplinaire: « Aménagement et urbanisme ». Il est aujourd’hui rédacteur en chef de la revue interdisciplinaire « Espaces et Sociétés » et membre du réseau euro-méditerranéen : « Développement durable et lien social ».

 

Radenko Milak, "Ernest Shackleton, Imperial Trans-Antarctic Expedition 1914–17", 2014
Aquarelle, 36 x 50 cm – © Radenko Milak

En partenariat avec l’Orchestre Symphonique de Mulhouse.

Ce concert a été imaginé en contrepoint de l’exposition Il s’en est fallu de peu. Construite sur l’idée que les projets donnent des résultats souvent éloignés de l’idée d’origine, elle tente de remonter l’évolution des choses pour en trouver le cœur.

Avec quatre instruments, la musique prendra le même chemin : elle traversera les siècles, les styles et les époques pour revenir, en orfèvre de l’art, au son étincelant du cuivre martelé par le souffle.

Entrée libre.

Cartes Pic & Planc © Nicolas Pinier

Autour de la thématique de l’évasion fiscale, du marché financier, des stratégies financières…
En partenariat avec la ludothèque Pass’aux Jeux de Wittenheim.
Entrée libre, à partir de 5 ans.

Photo : Justin Yockney
Courtesy : Arnolfini - Centre d'art contemporain à Bristol

Méditation est une exposition vivante proposée par Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan). Elle prend la forme d’une séance de méditation publique et ouverte à tous dans l’espace d’exposition. La kunsthalle ouvre ses espaces aux personnes qui souhaitent activer cette œuvre des gens d’Uterpan en venant pratiquer la méditation.

Méditation prendra la forme d’un rendez-vous régulier tout au long de l’année. Les prochaines séances sont prévues les 12 mars et 11 juin 2015. Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan) élaborent leurs pièces d’après les codes et les conventions de monstration du spectacle vivant, de l’exposition ou simplement de la pratique du corps. Le travail des artistes intègre les places qu’occupent le spectateur, le programmateur et l’institution dans ces processus, pour les exposer comme outils, raisons et moyens de l’œuvre. En réactivant leurs stratégies dans différents cadres et selon des modalités ajustées, ils dimensionnent le champ chorégraphique hors de son contexte d’origine et définissent un nouveau statut pour le chorégraphe.

Méditation, créée en 2013 à Arnolfini – Centre d‘art contemporain à Bristol, Royaume-Uni, est une application du processus re|action.

La prochaine séance aura lieu le jeudi 12 mars 2015.

Radenko Milak, "Ernest Shackleton, Imperial Trans-Antarctic Expedition 1914–17", 2014 © Radenko Milak

Martine Feipel & Jean Bechameil, Omar Ba, Hassan Darsi, Vincent Ganivet, Bouchra Khalili, Radenko Milak.

De l’énoncé d’un projet à son éventuel avènement, la route est longue et les détournements, les accidents souvent de mise. Il s’en est fallu de peu conte des histoires ratées ou détournées.

Ce n’est pas une exposition qui se projette mais qui suggère, selon la formule de Georges Didi-Huberman, de prendre l’histoire à rebrousse-poil pour révéler la peau sous-jacente, la chair cachée des choses. À la manière d’un archéologue, il importe de remonter le temps et de trouver l’origine des événements. Il faut se retourner, comprendre ce qui a prévalu à ce que nous sommes en mesure d’observer et de juger. Une grande idée, un ordre naturel, la volonté de trouver mieux ou de maitriser une situation. De l’anecdote à l’Histoire, les fausses routes sont nombreuses mais ne peuvent être comprises sans que l’on se penche sur la mémoire des choses.
L’échec et la vanité se lisent entre les images des œuvres présentées. Mais si l’histoire entière est faite à la fois de prophéties et de tragédies, il est cependant permis de croire que le temps suit normalement son cours et qu’inévitablement le recommencement est la plus belle issue possible.
Il s’en est fallu de peu rassemble des sculptures, des peintures et des vidéos de sept artistes qui travaillent sur le fil de l’Histoire.

The journey from the announcement of a project to its completion is long, and twists, diversions and accidents are frequent. So close and yet so far narrates stories that failed or were diverted from their original plans. So close and yet so far is not an exhibition which plans to launch into the future, but rather, to quote George Didi-Huberman to “go through history the wrong way, to reveal the underlying skin, the hidden flesh of things”. Like an archaeologist, we must go back in time and find the origins of events. We must turn around and see what prevails over the things we can observe and judge. A grand idea, a natural order, the desire to find something better or control a situation. From anecdotes to History, we often take the wrong track, but this can only be understood if we look into the greater memory of things. The artworks presented contain suggestions of failure and vanity. But if all of history is made up of both prophesies and tragedies, it seems that time usually follows its course, and inevitably starting anew is the most beautiful outcome possible. So close and yet so far brings together sculptures, paintings and videos by seven artists working on the course of History.

 

Un événement en art, poésie et performance autour de la langue et du langage Les artistes s’expriment autour du thème de la langue et du langage. Ils torturent les mots, se perdent dans les sons. Ils partagent leurs émotions et leurs interrogations par des actions ou des interprétations poétiques et décalées. À l’occasion de LOCUS METROPOLE, la langue est parlée, les textes sont dits, l’écriture prend corps et souffle et le sens s’exprime par tous les sens.
Avec Julien Blaine (Fr) + Anna Byskov (Fr) + Sibylle Ettengrüber (A) + Larry Litt (USA)

Photo : © Cold Mountain

Anna Ostoya, "Transposition I", 2013 © Anna Ostoya

Une proposition de Martha Kirszenbaum, commissaire d’exposition associée à la saison 2014.

Anna Ostoya, née en 1978 à Cracovie en Pologne, est une artiste conceptuelle qui pratique le collage, le photomontage, la peinture, la sculpture et l’écriture. Pour Transpositions, son exposition personnelle à La Kunsthalle,  elle a conçu une nouvelle série de dix collages utilisant des matériaux tels que la peinture, la photographie, le verre, le miroir, le métal et le bois. Anna Ostoya a régulé la fabrication de ses pièces en s’imposant des échéances et des horaires de travail selon un plan de production. Elle questionne le rôle et la position de l’artiste souvent stéréotypé comme libre penseur dans la société, en testant les possibilités d’une production artistique réglée sur le rythme de travail de l’ouvrier. Elle rend ainsi hommage à l’histoire sociale française de la classe ouvrière des 19ème et 20ème siècles et aux mouvements qui reflétèrent ses luttes pour des conditions de travail décentes. Ainsi Anna Ostoya se réfère à l’histoire du bâtiment de La Kunsthalle, ancienne fonderie en fonction du début des années 1920 jusqu’aux années 1980.

 

VOLTA10listeART BASEL

Stéphane Bouquet a publié six livres de poésie chez Champ Vallon (Dans l’année de cet âge, 2001 ; Un monde existe, 2002 ; Le Mot frère, 2005 ; Un peuple, 2007 ; Nos Amériques, 2010 ; Les Amours suivants, 2013). Il a proposé une traduction des poètes américains Robert Creeley (Le Sortilège, éd. Nous) ; Paul Blackburn (Villes, éd. Jose Corti) et Peter Gizzi (L’Externationale, éd. Jose Corti). Il est par ailleurs co-scénariste après avoir été longtemps critique aux Cahiers du cinéma. Il a participe – en tant que danseur et dramaturge – aux créations chorégraphiques de Mathilde Monnier, Déroutes (2002) et frère & sœur (2005).

Bruno Schulz, Tadeusz Kantor, Erna Rosenstein, Alina Szapocznikow, Agnieszka Polska, Jacub Julian Ziolowski et Tomasz Kowalski.
Commissariat/ curator : Martha Kirszenbaum.

[English and German below]

L’exposition The Night of the Great Season s’articule autour du surréalisme polonais, retraçant les influences historiques en art, théâtre et littérature de ce mouvement plutôt méconnu. Elle s’attache également à décrypter une tendance observée dès les années 2000 chez une jeune génération d’artistes polonais, à la fois influencés par les techniques des surréalistes du début du XXe siècle, telles que la représentation des rêves ou l’écriture automatique, et se plaçant en opposition avec les générations artistiques polonaises précédentes, celles de l’art critique et du réalisme des années 1990. Les artistes présentés dans l’exposition sont à l’origine d’œuvres conçues en creux de la réalité, souvent basées sur le hasard et le subconscient, où dominent le fantastique, la magie et l’imaginaire, d’une manière souvent sombre et parfois dérangeante.

Avec les œuvres de Bruno Schulz, Tadeusz Kantor, Erna Rosenstein, Alina Szapocznikow, Agnieszka Polska, Jakub Julian Ziółkowski et Tomasz Kowalski.

Martha Kirszenbaum (1983) est une commissaire d’exposition indépendante. Elle vit entre Paris et Los Angeles. Après avoir travaillé au MoMA, Centre Pompidou et New Museum à New York, elle a collaboré au Centre d’Art Contemporain de Varsovie, et a été commissaire invitée du Belvédère Museum / 21er Haus de Vienne où elle a organisé deux interventions sur la collection. Elle est depuis janvier 2014, directrice et curatrice de Fahrenheit, un nouveau centre d’art et programme de résidences à Los Angeles.
Martha Kirszenbaum est commissaire d’exposition associée à la saison 2014.

L’exposition The Night of the Great Season a bénéficié du soutien de l’Institut polonais de Paris.


[Eng]

The exhibition The Night of the Great Season focuses on Polish neo-surrealism, tracing the historical influence of art, theater and literature in this little known artistic movement. The show aims to question a tendency observed in the early 2000s among a generation of young Polish artists influenced by Surrealist techniques from the early 20th century, such as automatic writing and the representation of dreams, while simultaneously placing themselves in opposition to previous generations of Polish artists, such as those of critical art and realism from the 1990s.
The artists presented in this exhibition create works that exist outside of reality, often based on chance and the subconscious, where fantasy, magic and imagination prevail in dark, unsettling, and often disturbing ways.

With the works of Bruno Schulz, Tadeusz Kantor, Erna Rosenstein, Alina Szapocznikow, Agnieszka Polska, Jakub Julian Ziółkowski and Tomasz Kowalski.

Martha Kirszenbaum (b.1983) is a curator based in Los Angeles and Paris. She worked at the Department of Media and Performance Art at MoMA, and at the New Museum, New York. Independently, Kirszenbaum was a curator-in-residence at the Center for Contemporary Art in Warsaw, guest curator at the Belvedere Museum/21er Haus in Vienna where she organized two interventions on the collection. Since January 2014, she is the director and curator of Fahrenheit, a new exhibition space and residency program in Los Angeles.
Martha Kirszenbaum is guest curator at La Kunsthalle in 2014.

The exhibition The Night of the Great Season is supported by the Polish Institute in Paris.


[De]

Die Ausstellung The Night of the Great Season artikuliert sich um den polnischen Surrealismus. Sie schildert die historischen Einflüsse dieser eher unbekannten Bewegung in Kunst, Theater und Literatur. Sie befasst sich ebenfalls damit, eine Tendenz zu entschlüsseln, welche bereits um 2000 bei einer jungen Generation polnischer Künstler zu beobachten war. Diese war durch die Techniken der Surrealisten des Anfangs des 20. Jahrhunderts beeinflusst – wie die Darstellung der Träume oder die automatische Schrift – und zugleich stellte sie sich den vorigen Generationen polnischer Künstler gegenüber, denjenigen der kritischen Kunst und des Realismus der 1990-iger Jahre. Die in der Ausstellung präsentierten Künstler haben Werke geschaffen, die weitab von der Realität konzipiert wurden, oft auf dem Zufall und dem Unterbewusstsein basierend, wo das Fantastische, die Magie und das Imaginäre die Oberhand haben, auf eine oft dunkle und manchmal störende Weise.

Mit den Werken von Bruno Schulz, Tadeusz Kantor, Erna Rosenstein, Alina Szapocznikow, Agnieszka Polska, Jakub Julian Ziółkowski und Tomasz Kowalski.

Martha Kirszenbaum (1983) ist eine unabhängige Ausstellungskuratorin. Sie lebt zwischen Paris und Los Angeles. Nachdem sie im MoMA, Centre Pompidou und New Museum in New York arbeitete, wirkte sie im Zentrum für zeitgenössische Kunst in Warschau mit und wurde eingeladene Kuratorin im Belvedere Museum / 21er Haus in Wien, wo sie zwei Interventionen über die Sammlung organisierte. Sie ist seit 2014 Direktorin und Kuratorin von Fahrenheit, einem neuen Zentrum für Kunst und Residenzprogramm in Los Angeles.
Martha Kirszenbaum ist assoziierte Ausstellungskuratorin für das Jahr 2014 in La Kunsthalle.

Martha Kirszenbaum (née en 1983) est commissaire d’exposition indépendante basée à Los Angeles et à Paris. Elle a travaillé au Département Media and Performance Art du Museum of Modern Art a New York (2006-2007), au Cabinet de la Photographie du Centre Pompidou (2007) et comme assistante de recherche au New Museum a New York (2008-2010). En tant que commissaire indépendante, elle a organisé des expositions, projets et projections aux Etats-Unis, en Europe et à la Biennale de Marrakech 2012. Elle a été commissaire en résidence au Centre d’Art Contemporain de Varsovie en 2010 et au Belvedere Museum / 21er Haus de Vienne en 2012. Elle a récemment développé un double projet d’exposition entre le Palais de Tokyo et Los Angeles Contemporary Exhibitions. Elle est depuis janvier 2014, directrice et curatrice de Fahrenheit, un nouveau centre d’art et programme de résidences à Los Angeles. Elle contribue régulièrement à Kaleidoscope et a d’autres publications, et a animé un séminaire sur les pratiques curatoriales à l’Université Paris VII et Parsons Paris.

Photo : Martha Kirszenbaum, commissaire associée en 2014, interviewée par Radio-Campus Mulhouse.

Bio
Née en 1986 à Niort.
Études artistiques à l’Ecole Supérieure d’Arts et Cé- ramique de Tarbes, à l’Ecole Européenne Supérieure de l’Image de Poitiers (DNAP) puis, à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles (Master 2).

Note d’intention
Je développe une pratique artistique photographique orientée vers le portrait avec une attention particulière sur le visage et ses sensualités.
Mon approche du portrait et ce qui se joue sur le visage se développe avec comme ligne directrice l’ouverture sur un invisible.

Ce qui m’intéresse avec la photographie, c’est ce sentiment de la perception du toucher tout en sachant qu’on ne peut pénétrer l’image. C’est la notion du plan haptique dont parle Riegl, Deleuze dans Francis Bacon : Logique de la sensation et qu’a repris Didi-Huberman dans La peinture incarnée.

Avec le projet de résidence en lien avec l’université de Mulhouse et la Kunsthalle, je souhaite continuer cette introspection de la sensation d’oscillation, d’échange, d’aller-retour entre le spectateur et la photographie. Pour cela, je vais travailler avec l’introduction du pli dans mes portraits.

Le pli est une forme fluide. Ce n’est plus la répétition à l’identique, mais une répétition de toutes les différences. Le pli par son mouvement répétitif et continu est la transformation d’un plan en volume. Il créer la vie à partir de l’amorphe, il insert le mouvement dans le statique.

Ce pli ou drapé se croise avec ma pratique du portrait dans mon intérêt pour le vêtement ainsi que pour ce qui est essentiel pour moi dans ma photographie, c’est à dire la notion d’haptique.

Je souhaite continuer mes recherches avec comme enjeux le questionnement du trouble, de l’invisible qui se joue sur les visages et qui est mué par un jeu d’aller et retour dans et hors de la photographie.

Photo : Laure Ledoux, Mickaël, 2012 (série Dans la nuit de l’invisible)

Qu’est-ce que le surréalisme ? Une attitude ? Une imagerie ? Un délire ? Ce courant naguère controversé et perturbant, aujourd’hui reconnu et majeur est passé dans l’Histoire. Qu’en est-il de ses formes contemporaines ? Sont-elles reçues avec la même indulgence que celle prêtée désormais aux maîtres du courant, André Breton ou Salvatore Dali ?
A travers un rappel historique et des incursions dans les formes artistiques contemporaines, nous chercherons dans le dessin, l’art populaire ou le son ce que le surréalisme nous a laissé en héritage.

Cycle thématique de 4 séances de 1h30 de 18:30 à 20:00 – La Fonderie

Jeudi 30 janvier – La morale du surréalisme par Henri Béhar
Jeudi 6 février – Le dessin intérieur par Valentine Oncins
Jeudi 13 février – L’objet surréaliste par Emmanuel Guigon      
Jeudi 20 février – People get ready – Anciens mythes, nouvelles galaxies et 100 ans de « Black Music » par Pierre Deruisseau