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Céline Fumaroli, "Cap vers", dessin au feutre fin, détail, 2015.
Photographie réalisée par Emmanuel Claude. © Modulab

Dans le cadre du programme annuel de résidences interrégionales AIR destiné à la promotion et à l’accompagnement des artistes vivant ou travaillant sur le territoire du Nord Est, Céline Fumaroli est en résidence à La Kunsthalle en 2016-2017.

Ces trois mois à Mulhouse seront consacrés à ses travaux de recherche sur les phénomènes qui façonnent les paysages et forment des reliefs. La lenteur des processus naturels qu’elle aborde nous conduit à nous interroger sur notre temporalité. Dans son travail, le minuscule s’ouvre au lointain donnant lieu à des explorations mentales qui traversent les échelles du temps. Au cours de ses réalisations, elle se laisse, pas à pas, glisser vers un temps géologique lui permettant de mener une réflexion sur les espaces à venir et ceux qui ne sont plus visibles. Cette résidence sera l’occasion pour elle de se questionner plus particulièrement sur le passé géologique de la plaine du Rhin supérieur et ainsi de s’inscrire plus profondément au cœur du paysage alsacien.

Face à l’apparente immobilité des paysages, il y a ce sentiment d’un renouvellement constant où chaque lieu se re-dessine, se forme et se déforme. D’autres, rongés par l’érosion, s’usent jusqu’à leur dernier souffle. 
Ce travail est celui d’un regard qui s’infiltre dans la roche, dans la matière minérale. C’est le désir de s’imprégner de son histoire. Chaque pli et replis, chaque faille, dévoile la géomorphologie de ces paysages brisés par de sourdes puissances. Soudain, tout s’éveille. De particule en sédiment, de sédiment en strate, un invisible courant m’emporte. Celui d’un temps géologique au sein duquel je cherche à m’inscrire. 
La feuille de papier devient une plaque tectonique. Chaque trait, chaque fragment de dessin, décrit un parcours, une exploration mentale. Je me laisse porter par le paysage qui est en train de se créer, cherchant à accompagner son mouvement, à entrer au cœur de ces mi-lieux. Ceux qui sont de l’ordre de la fissure, de la fracture, de la brèche. Ils sont à mi-chemin entre le minuscule et le lointain, ils émergent et s’immergent, se créent par effacement. C’est un aller-retour permanent entre des espaces tombés dans l’oubli et ceux à venir.   Céline Fumaroli

Les Couleurs du prisme, la mécanique du temps, film de Jacqueline Caux, 2009 (96’)

Ce film est une promenade musicale qui montre les liens existants entre les musiques minimalistes, répétitives, post-modernes et la techno, inspirée par l’itinéraire d’un activiste musical : Daniel Caux. Sa disparition – le 12 juillet 2008 – a inversé les rôles, puisque ce sont ces mêmes musiciens, qu’il aura intensément accompagnés au cours de plusieurs décennies qui ont souhaité être présents dans ce film. On y retrouve La Monte Young, Terry Riley, Steve Reich, Philip Glass, Meredith Monk, Pauline Oliveros, Gavin Bryars, Richie Hawtin, et grâce à des archives, John Cage.

Dans le cadre du Mois du documentaire, organisé par le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace. Entrée libre, dans un amphithéâtre de l’UHA – Fonderie.

DR

Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Christophe Fiat s’immerge dans l’univers de l’exposition et compose autour des œuvres. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores, textes et expressions permettent de visiter, voir, concevoir et revoir les œuvres au travers du langage spécifique de l’écrivain.

Christophe Fiat est écrivain, performer et metteur en scène.
Il enseigne la littérature à l’école d’art de Clermont-Ferrand (ESACM). Depuis 2000, il a publié une quinzaine de livres dont Stephen King Forever (Le Seuil 2008), Retour d’Iwaki (Gallimard, 2001) et dernièrement L’épopée virile de Marcel Pagnol (Naïve Éditions, 2016).
Il a aussi écrit de nombreuses fictions radiophoniques pour France Culture et le livret de la comédie musicale, Sound of Music. Son travail est aussi très présent dans l’art contemporain. Depuis 2000, il a régulièrement collaboré avec l’artiste Thomas Hirschhorn et en 2015, il a été en résidence au MACVAL. Cet été, il a été invité au Festival de Photographie d’Arles pour une performance.

Entrée libre et gratuite

© Yann Leguay

Séance d’écoute de la série SilkScreenRecords.

Yann Leguay travaille depuis de nombreuses années sur les questions de supports et de fixations du son. Le projet SilkScreenRecords s’intègre dans une continuité d’expérimentations sur tous types de médium sonores, par le détournement ou le croisement de techniques usités. L’idée est d’insérer dans une image imprimée un son enregistré, et que cette image sérigraphiée soit lisible sur un lecteur classique de disques vinyles.
Au Weltraum, Yann Leguay animera une séance d’écoute des éditions du projet SilkScreenRecords. Cette série de disques sérigraphiés a pris naissance lors de la résidence Sonic 2015 à la HeaR de Mulhouse dédiée aux sonorités de l’utopie.

Invité également : Nuance d’engrais.
Projet solo de Teddy Larue qui propose un concert de musique expérimentale qu’il joue avec des boîtes à rythmes, field recording, feedback, looper, effets, radio, synthétiseurs, sèche-cheveux ou tout ce qui peut faire du bruit…

Hors les murs au Weltraum, Auf dem Wolf 13, Bâle. Entrée libre et grtuite
Itinéraire conseillé en transports en commun :
Train : Ter Mulhouse – Bâle Bahnhof SBB, départs 18h15 / 19h10
Tramway : lignes 10 – Dornach Bahnhof ou 11 – Aesch Dorf
Descendre à Dreispitz
Puis à pieds : prendre Walkeweg puis Auf dem Wolf
Retour : Ter Bâle – Mulhouse, départs 21h39 / 22h39

Concert acousmatique spatialisé par l’artiste, avec des compositions sélectionnées dans ATLAS (97 phénomènes… ), 1987/2016 de Lionel Marchetti.
Le musicien présentera les pièces, toutes choisies en fonction du lieu et de son acoustique.

« Multipliant les poétiques, les factures, les styles, les époques, les origines, l’ensemble est mis en son dans un grand geste final, à la façon d’un labyrinthe sonore monumental ou il est offert à l’auditeur de se perdre, définitivement… Nous évoluerons, par exemple, de la mise en son du journal d’un voyageur de l’espace à la découverte acoustique de lieux plus ou moins objectivement observés (un camping au Japon sur le Mont Fuji, une place nocturne en Italie, un torrent dans les Alpes…) tout comme au travers de la réalité crue de phénomènes sonores captés et retravaillés. Nous nous retrouverons abandonnés à de nombreuses fictions tant microscopiques que macroscopiques, à la limite de l’abstrait et du concret ». Lionel Marchetti

Lionel Marchetti (1967) est un compositeur de musique concrète. Tout d’abord autodidacte, il explore ensuite le répertoire de la musique concrète, en tant qu’art acousmatique, avec Xavier Garcia. Depuis la fin des années 80 et dans la lignée des premières œuvres de musique concrète, il travaille quotidiennement à une poétique musicale uniquement permise par l’utilisation des technologies, à savoir l’utilisation du haut-parleur à l’enregistrement associé. Lionel Marchetti se consacre également à la scène, en solo, ou en groupe.

En coréalisation avec le Festival météo, entrée libre

Rendez-vous autour de l’exposition OOOL / Sound Fictions

La ville a ses propres matières, ses traces, ses lumières et ses motifs. Elle est un paysage insolite, à la fois familier et surprenant, que de nombreux artistes explorent. Dans leurs œuvres, ils rêvent la ville, la parcourent ou s’emparent de ses absurdités, de ses promesses.
Ils la racontent en creux sans jamais s’en tenir à une description facile, la décrivent entre les lignes dans ses détails ou ses absences.

Dans un même projet, La Kunsthalle Mulhouse et la Kunsthaus Baselland ont choisi de partager ce thème de la ville. D’une part, il relie symboliquement les deux villes voisines et frontalières de Mulhouse et Bâle, d’autre part il permet de réunir un ensemble d’artistes qui placent la ville, ses inspirations et ses représentations, au cœur de leur travail. S’en suivent deux expositions qui se prolongent l’une l’autre et dans lesquelles seuls quelques artistes se croisent.

Parmi les artistes, l’auteure américaine Jennifer K. Dick établira un pont poétique entre Bâle et Mulhouse au buffet de la gare SBB (côté français), à découvrir sur le blog : 2016urbanbuffet.blogspot.com

Avec la participation de:

À La Kunsthalle : Claire Andrzejczak, Johanna Broziat, Marta Caradec, Jennifer K. Dick, Jan Kopp, Viola Korosi et Mathieu Husson, Max Leiß, Laura Mietrup, Dorothea Nold, Uta Pütz, Marion Schutz, Maria Tackmann, Emilie Vialet

À la Kunsthaus Baselland : Maximilian Arnold, Anna Maria Balint, Maya Bringolf, Johanna Broziat, Jennifer K. Dick, Philipp Gasser, Jörg Gelbke, Sabine Hertig, Esther Hiepler, Jan Kopp, André Lehmann, Max Leiß, Yulong Lin, Sali Muller, Julia Trouillot, Emilie Vialet, Christine Zufferey

Curatrices : Sandrine Wymann et Ines Goldbach

Une exposition organisée dans le cadre de Régionale, programme trinational annuel.

David Jisse DR

Le compositeur-interprète propose une performance autour de textes de Luc Ferrari.

J’ai commencé par la chanson
J’ai rencontré Luc Ferrari et la liberté dans la musique
J’ai découvert le travail de studio et l’art radiophonique
J’ai composé pour le théâtre et le cinéma
J’ai glissé vers les antennes de Radio-France.
J’ai travaillé pour les pédagogies.
J’ai dirigé la Muse en Circuit,
J’ai présidé toutes sortes de structures
Et je continue…

Comme Luc Ferrari l’écrit, ce qui l’intéresse est le frottement. Cette performance consiste donc à « frotter » les textes de ses autobiographies avec les sons de ses œuvres, à écouter des sons électroniques avec des paysages qui nous furent communs, à dire ses textes comme si il nous parlait à l’oreille, comme pour faire écouter cette voix qui nous manque. David Jisse

« Alors, ces frottements, ça donne le choc des idées quelquefois violentes
Ça donne quelquefois des guerres malheureusement
Parce que nous sommes trop stupides, trop barbares
pour vivre les frottements en adultes de la civilisation… » Luc Ferrari

Entrée libre

Rendez-vous autour de l’exposition OOOL / Sound Fictions

Dans le cadre de sa programmation artistique et de son programme d’ateliers, La Kunsthalle a invité Jan Kopp, artiste plasticien, à collaborer sur deux années scolaires avec les élèves du Lycée professionnel St Joseph de Cluny de Mulhouse en partenariat avec les élèves du Lycée des Métiers du Bâtiment et des Travaux Publics Gustave Eiffel de Cernay.

À travers des ateliers qui mettent en relation un artiste et un groupe de travail, La Kunsthalle s’inscrit auprès de son public dans une démarche active et créative. Inscrite dans la durée et dans une volonté de partenariat avec différents acteurs locaux, la « commande-workshop » permet également la production d’une œuvre.

Utopia House fait suite à une « commande-workshop » passée à l’artiste Jan Kopp, en 2016. Elle porte sur la réfection du foyer des élèves du Lycée St Joseph de Cluny (peu convivial, étriqué, défraîchi…). Au-delà de cette commande, Jan Kopp a choisi d’élargir son étude à la question de l’habitat, de réfléchir à la problématique de l’hébergement d’urgence, à la crise du logement, aux besoins d’architectures alternatives…

Les recherches et expérimentations que les élèves mènent durant des workshops, viennent nourrir Utopia House, une œuvre capable de naviguer sur l’eau en présence des élèves pour être par la suite amarrée au Lycée et devenir le nouveau foyer. Utopia House sera construite à partir de matériaux écoresponsables, revisitant les traditions de construction alsacienne.

LES TROIS PHASES DU PROJET

  1. RECHERCHES ET EXPERIMENTATION | Sept. 2016 – juil. 2017
    – Septembre 2016 : lancement du projet à l’Ecomusée d’Alsace
    – Novembre 2016 : construction de radeaux et navigation sur le Nouveau Bassin de Mulhouse / workshop avec les lycéens
    – Avril 2017 :  construction de cabanes flottantes en 5 jours / workshop avec l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg
    – Juin-juillet 2017 : construction par le Lycée du BTP de Cernay et test de flottabilité d’Utopia House à l’échelle ½ à l’Écomusée
  2. CONCEPTUALISATION | Sept. 2017 – 1er trimestre 2017
    – Définition, précision, faisabilité de la forme finale de l’œuvre
    – Démarches auprès des autorités compétentes pour la navigation sur le canal du Rhône au Rhin
  3. PRODUCTION ET EXPOSITIONS D’UTOPIA HOUSE | 2ème trimestre 2018 – novembre 2018
    – Mars-avril 2018 : construction de l’embarcation de 14 m de long x 5 m de large par les Chantiers-école du Lycée Gustave Eiffel de Cernay
    7 mai 2018 : inauguration d’Utopia House et lancement de la navigation 
    – Du 7 au 2 mai  2018 : navigation de Mulhouse à Lyon sur le canal du Rhône au Rhin, puis sur la Saône avec les élèves à son bord
    – Du 29 au 31 mai 2018 : exposition sur le quai du Rhône face Antonin Poncet à proximité de la Fondation Bullukian de Lyon
    – Juillet 2018 : retour à Mulhouse
    – Du 13 septembre au 12 novembre 2018 : exposition à La Kunsthalle dans le cadre de l’exposition de rentrée
    – 2019 : retour dans les ateliers et transformation par retournement de la coque en charpente d’un futur foyer des élèves

Jan Kopp est né en 1970 à Francfort (DE) et vit à Lyon. Son travail recourt à différents médias : dessin, son, vidéo, sculpture, performance, sans en privilégier aucun, et résiste à toute tentation de spécialisation comme toute tentative de classification. Il se déploie aussi bien à travers de vastes installations conçues au regard des espaces qu’elles occupent, que sous des formes plus discrètes telle que du crayon sur papier. La ville est un thème récurrent, autant comme lieu possible d’intervention que d’observation pour en déceler et figurer les plus infimes signes poétiques. www.jankopp.net

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En collaboration avec le Lycée professionnel St Joseph de Cluny de Mulhouse
En partenariat avec le Lycée des Métiers du Bâtiment et des Travaux Publics Gustave Eiffel de Cernay et la Fondation Bullukian.

Avec le soutien de:
ACMISA, Action Culturelle en Milieu Scolaire d’Alsace – Ameco, Illfurth – AURM, Agence d’Urbanisme de la Région Mulhousienne – Bois&Techniques, Soultz – Centre Alsace Levage, Sainte-Croix-en-Plaine – Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine, Mulhouse – Conseil Départemental du Haut-Rhin – Club de voile de Mulhouse, Reiningue – Club de Canoë Kayak de Mulhouse, Riedisheim – CNR, Compagnie Nationale du Rhône – Coved environnement – documents d’artistes Auvergne Rhône-alpes – École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg – Écomusée d’Alsace, Ungersheim – Fibois Alsace – Fondation Bullukian, Lyon – Fondation de France – Foussier quincaillerie, Illzach – France 3 Grand Est – Goethe Institut – Institut Supérieur Social de Mulhouse – Journal L’Alsace – KAPLA France SARL – L’Art et la matière, Mulhouse – Lycée Ettore Bugatti, Illzach – Lycée des Métiers Charles Stoessel, Mulhouse – Maison Européenne de l’Architecture, Strasbourg – Ministère de la Culture et de la Communication-DRAC Grand Est et DRAC Auvergne Rhône-Alpes – Mécanique bateaux LD, Villeurbanne – Musées Mulhouse Sud Alsace – Nautilia Travaux Subaquatiques, Illzach – Port Édouard Herriot, Lyon – Ravatherm France SAS – Région Grand Est – Scierie Phan SARL, Dolleren – Siat Braun, Molsheim – Sivom de la région mulhousienne – VNF – Voies navigables de France, dans sa mission d’accompagnement à la navigation.

© Bérangère Paris, 2016

Les artistes sonores Mathias Delplanque et Eddie Ladoire investissent le temps d’une soirée le fabuleux magasin de Hi-Fi, Les Artisans du Son. Ils interviendront « soniquement » sur les installations du magasin telles qu’elles sont, sans les modifier ni les déplacer, à la manière d’un « acousmonium ready made », prêt à être utilisé.
Le public sera invité à déambuler dans les espaces du magasin, qui se rempliront progressivement de sons pour y vivre une expérience unique d’écoute immersive et active.

Entrée libre
Les Artisans du Son – 44 rue de L’Arsenal à Mulhouse
Rendez-vous autour de l’exposition OOOL / Sound Fictions

Martin Chramosta, "Stumma Seppi", 2016

La Kunsthalle et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace organisent chaque année une résidence d’artiste en lien avec un département de l’Université de Haute-Alsace. A l’automne 2016, Martin Chramosta, artiste suisse, est invité à développer un projet de recherche en lien avec la Faculté de Marketing et d’Agrosciences de Colmar.

Dans le cadre de cette résidence, Martin Chramosta s’intéresse aux patrimoines sculpturaux et culinaires de la région et souhaite les mettre en regard des réalités agronomiques et alimentaires de l’Alsace d’aujourd’hui.
Intrigué par l’omniprésence des sculptures (têtes, masques, blasons…) à l’effigie des personnages emblématiques régionaux, Martin collaborera avec les enseignants-chercheurs à la création d’un matériau de moulage en vue de revisiter ce patrimoine.

Martin Chramosta a étudié l’art à Berne et Bâle. Lauréat de la bourse du Kunstverein et du Kunstkredit de Bâle, il a été nominé pour le Swiss Art Award et le Prix Suisse de la Performance. En 2016, suite à l’obtention d’une bourse de l’Atelier Mondial, il s’est installé pour 6 mois, à la Cité des Arts de Paris. Ses œuvres se trouvent dans des collections publiques et privées et ont été présentées en France, Allemagne, Autriche, Italie, République Tchèque, Hongrie, Canada et en Suisse.

© Igor Juget

En amont de l’exposition OOOL / Sound Fictions, La Kunsthalle s’associe au Festival MÉTÉO pour vous proposer un concert solo de Mathias Delplanque le jeudi 25 août 2016 à 17h30 – friche DMC de Mulhouse.

Non content d’avoir signé, sous le pseudonyme Lena et aux côtés de Moritz von Oswald, un des plus beaux disques de dub électronique, Mathias Delplanque est aussi un artiste sonore conceptuel accompli (un titre comme « Ma chambre quand je n’y suis pas » donne le ton) et un adroit triturateur de sons. Sans doute son amour des dubplates et sound-system lui aura-t-il donné l’envie de ne travailler aujourd’hui qu’exclusivement à partir de son studio mobile. Sur une base électronique, Mathias Delplanque greffe instrumentation acoustique et objets dans une démarche qui attache davantage d’importance aux tessitures soignées qu’aux beats chaloupés de ses débuts.
Le concert de Mathias Delplanque sera précédé d’une proposition d’Hélène Breschand (harpe) et Kerwin Rolland (diffusion sonore).

Participation : 8€ tarif plein, 6€ carte culture. Renseignements, réservations : info@festival-meteo.fr
Friche DMC – 13 rue de Pfastatt à Mulhouse (parcours fléché)

L’édition 2016 du festival Météo se déroulera du 23 au 27 août. Programmation complète : www.festival-meteo.fr

DR

Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Andrea Inglese s’immerge dans l’univers de l’exposition et compose autour des œuvres. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores, textes et expressions permettent de visiter, voir, concevoir et revoir les œuvres au travers du langage spécifique de l’écrivain.

Entrée libre.

Andrea Inglese (né en Italie, vit et travaille en France) est poète, romancier, traducteur et essayiste. Il a publié en Italie plusieurs livres de poésie et de prose dont Colonne d’aveugles, Le Clou Dans Le Fer, 2007 ; Lettres à la Réinsertion Culturelle du Chômeur, Nous, 2013. Il a traduit en Italien de nombreux auteurs tels que Jean-Jacques Viton, Jérôme Mauche, Stéphane Bouquet, Virginie Poitrasson. Il a signé son premier roman en 2016, Parigi è un desiderio. Il est, par ailleurs, rédacteur de la revue d’intervention culturelle Alfabeta2, du blog littéraire Nazione Indiana et collabore aux pages culturelles du quotidien  il Manifesto.

La lecture sera suivie pour celles et ceux qui le souhaitent d’un Kunstapéro (payant – 5€ -, sur réservation: kunsthalle@mulhouse.fr ou 03 69 77 66 47), une dégustation de vins, en partenariat avec la Fédération Culturelle des Vins de France et Mulhouse Art Contemporain.

OOOL / Sound Fictions aborde la question du son en tant que générateur de fiction, de récit.
Luc Ferrari, Mathias Delplanque, Eddie Ladoire et Cédric Maridet ont en commun une écriture sonore basée sur l’enregistrement de terrain.

De cette collecte minutieuse de sons, retravaillés lors de montages, naissent des pièces aux spectres variés où la fiction ne se niche jamais très loin. Ces bribes de réalités, intrinsèques à chacune de leurs pièces et aptes à créer des images mentales, deviennent des formes de récits à construire par l’écoutant lui-même. Des récits qui oscillent entre la forme documentaire et/ou la pièce musicale. La frontière entre le réel et l’imaginaire est alors fragile, l’un constitue la matière de l’autre.

D’où proviennent les sons? S’agit-il de sons diffusés? De sons naturels? Ces œuvres en écho se déploient, interagissent et se fondent dans l’espace d’exposition comme une large partition sonore aux fragments multiples tels des ponctuations pour écrire un seul et même récit.

Commissariat: Anne-Laure Chamboissier et Sandrine Wymann

Crédits vidéo: photos – Sebastien Bozon / audio recording – Cedric Maridet / editing – Mathias Delplanque

Méditation au cœur de l'exposition "Camp Catalogue" 2016 © La Kunsthalle

Proposée par Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan)

Cette expérience prend la forme d’une séance de méditation publique, ouverte à tous, dans l’espace d’exposition.

Méditation fait partie du processus re|action créé par les chorégraphes. Annie Vigier et Deborah Lary, une interprète des gens d’Uterpan qui pratique assidument le yoga et la méditation, vous accueilleront par la lecture d’un protocole d’explications et d’exercices simples permettant d’aborder la méditation dans un second temps.

Lectures du protocole : 18:00, 19:00, 20:00 – Accueil devant l’espace d’exposition.
En partenariat avec l’Université Populaire.

Méditation est un rendez-vous régulier.

Entrée libre, réservation souhaitée : kunsthalle@mulhouse.fr

Sur une invitation de La Kunsthalle, l’artiste Isabelle Cridlig revisite l’art du filage manuel avant son industrialisation. Elle nous propose de démonter le fil de coton pour remonter le fil de l’histoire lors d’une œuvre participative Coton, 1m3.

Coton, 1m3 a pour ambition de transformer en fibres la totalité d’un mètre cube de fils de coton DMC, soit environ 1000 km de fil ! Sachant qu’une action individuelle de deux heures permet de démonter entre 4 et 10 mètres de fil, on peut en déduire que la transformation des 1000 km nécessitera la participation, au bas mot, de 100 000 personnes ! À Mulhouse, le projet ne fait que commencer…
Le participant au processus devient à la fois acteur, spectateur et médiateur de l’œuvre ; c’est son action (détordre le fil), modeste mais répétée, individuelle mais conjointe, qui est au cœur de l’œuvre.
Pour Isabelle Cridlig, chaque rencontre est l’occasion de tisser des liens entre la création et l’histoire textile mulhousienne, entre le processus et la performance, de la ligne au volume.
Elle invite le public à partager du temps, un espace de connivence autour d’un geste simple, en lui donnant « du fil à détordre ».

Rendez-vous au salon de thé «  Le Temps d’une Pause » pour :
→ la performance participative du samedi 21 mai de 14h à minuit
Des ateliers workshops se dérouleront du mardi 17 au vendredi 20 mai, sur des séances de 2 heures, tous les matins de 9h30 à 11h30 et tous les après-midi de 13h30 à 15h30, avec des groupes constitués.

Ce rendez-vous s’inscrit dans la Nuit des Mystères, événement organisé par Musées Mulhouse Sud Alsace, il a bénéficié du soutien de la société DMC.

Ouvert à tout public
Le Temps d’une Pause / Salon de thé
6 rue de Moselle à Mulhouse
Tél : 03 69 21 71 29

Au cours d’une résidence à Mulhouse, Isabelle Cridlig s’est intéressée à l’histoire textile de la ville et, par extension, aux liens entre l’être humain et le fil. La notion de labeur et les questions de l’action et de sa répétition sur la durée, croisées avec l’idée d’être « vivant », sont au cœur de sa démarche. Dans la continuité de son travail sur la ligne dessinée/dessinant, sur le temps et la durée, ses recherches autour du fil répondent à l’idée de matérialiser cette ligne, de l’affranchir de la surface pour l’appréhender par son volume, comme dans le projet Coton, 1m3.

Marianne Maric, "La pudique insolente" (détail), Sarajevo, 2012 | Atelier/expérimentation à La Kunsthalle - Photo : Marianne Maric

Lors de cette résidence croisée, Marianne Maric s’est intéressée aux clichés liés aux institutions culturelles considérées poussiéreuses, élitistes pour certains, ou encore ennuyeuses pour d’autres. La plasticienne s’attache à déconstruire ces stéréotypes et les aprioris des publics.

Elle a orienté ses recherches sur le riche passé industriel textile de la ville, du tissage à l’impression et plus particulièrement sur le Tapitouf. Création textile culte de DMC dans les années 80, cet objet était un tapis en kit, que l’on pouvait faire soi-même.

Marianne Maric a souhaité revisiter ce concept créatif afin d’expérimenter le lien entre artisanat et nouvelles cultures.

S’appuyant sur la multi culturalité de Mulhouse et de son tissu associatif unique, l’artiste a progressé dans sa recherche au sein de ce riche terreau où se croisent entreprises industrielles et artisanales, ateliers de partages ou d’entraide mais également des institutions de renom.

Lors de sa phase d’expérimentation, Marianne Maric a invité divers groupes de mulhousiens à penser le tapis dans l’exposition : comme un espace de discussion, de convivialité, de dégustation, de contemplation, modifiant le rapport aux œuvres. L’objet final pourrait être un outil laissé à la disposition des deux institutions partenaires pour leurs ateliers de médiation.

Au programme du parcours :

À 15h00 rendez-vous est donné à La Kunsthalle
Conférence « La place du tapis dans l’Histoire de l’Art » par Alice Marquaille, suivie d’une dégustation de thé et de la présentation des expérimentations autour du tapis
Le public est ensuite invité à se rendre au Musée des Beaux-Arts
Rituel du café turc et dégustation, divination par Aynur Demirci, visite du musée sur tapis

Gratuit, places limitées, réservation souhaitée au 03 69 77 66 47

En partenariat avec Musées Mulhouse Sud Alsace.

Pour cette 7ème édition, La Kunsthalle accueille LOCUS MÉTROPOLE, un événement où la performance est mise à l’honneur. Il est dédié, depuis sa création, au thème de la langue et du langage, déconstruits, déformés et reformés par des artistes, performeurs et écrivains poètes.

À l’occasion de LOCUS MÉTROPOLE 7, la langue est parlée, les textes sont dits, l’écriture prend corps et défriche les diverses formes de la poésie contemporaine.

Avec la participation de : Agathe Berthaux W (FR) + Joël Hubaut (FR) + Ieke Trinks (NL) + André Éric Létourneau (CA) + Rilène Markopoulou (GR) + Louise Vanardois (FR) + Jérémy Vigouroux (FR)

À La Kunsthalle Mulhouse
Samedi 29 avril 2016 à 20h : Solo-Performances de l’ensemble des artistes participants.
Entrée libre, petite restauration sur place

Workshop du mardi 26 au vendredi 29 avril 2016
En amont de la soirée et en partenariat avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace, un workshop animé par Ieke Trinks et Valentine Verhaeghe est proposé aux étudiants de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon/Franche-Comté, de l’Université de Haute-Alsace et de la Haute école des arts du Rhin.
Donner corps aux mots à travers une expression verbale ou corporelle sera au programme de la restitution publique du travail réalisé par les étudiants, vendredi 29 avril 2016 à 12h00, au rez-de-chaussée du bâtiment de la Fonderie – Mulhouse.

Un partenariat avec Montagne froide et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’UHA

La Kunsthalle pour son exposition d’été accueille les projets inédits de Julie Beaufils, Elvire Bonduelle et Chai Siris.

Réunies sur le plateau de La Kunsthalle, les œuvres de Julie Beaufils, Elvire Bonduelle et Chai Siris se déploient à travers trois propositions autonomes présentant peintures, vidéos et installations. Symptomatiques des univers singuliers de ces trois artistes, les travaux en présence semblent être reliés par une préoccupation commune : dans un monde hyperconnecté, caractérisé par un désir de veille permanent, quelles formes donner à l’abandon, la paresse, le relâchement ? Comment le songe et le sommeil peuvent-ils paradoxalement véhiculer un état de résistance à l’intérieur du paysage social, culturel ou même intime de chacun ? Conviant à une approche décalée du confort et de la contemplation chez Elvire Bonduelle, du rêve et de la mémoire chez Chai Siris ou à une certaine forme de déconnection et d’absence chez Julie Beaufils, c’est sous un intitulé commun – Le Meilleur des mondes – que cette exposition en trois temps invite le visiteur à faire « l’expérience d’un ailleurs »1.

1Jonathan Crary, 24/7 Le capitalisme à l’assaut du sommeil, Zones, Editions la Découvertes, 2014, Paris, pp. 138.

Inspirée à la fois de la culture télévisuelle : série, sitcom, clip vidéo mais aussi des formes issues des réseaux sociaux et autres messageries instantanées telles que « Skype », la peinture de Julie Beaufils ne se singularise pas tant par un parti pris épuré et une palette dépouillée que par une position volontairement contemplative dans le traitement de situations les plus actuelles. Souvent, dans ses œuvres, il est question de mémoire et de la représentation de ces images résiduelles qui habitent l’inconscient et ressurgissent soudainement à la surface de nos pensées. Entre dessin et peinture, ses figures féminines et masculines, isolées ou en groupes adoptent fréquemment des positions de repos.

Peintures et dessins, installations et mobiliers, mais aussi projets d’édition ou d’expositions collectives constituent le corpus de l’œuvre d’Elvire Bonduelle. Elle s’applique depuis plusieurs années à redéfinir l’espace de l’exposition comme un lieu a priori confortable et cosy pour mieux souligner la présence du visiteur. Formes molles et minimales composent son vocabulaire qui puise simultanément son inspiration dans l’histoire de l’art et dans l’observation minutieuse de son environnement au quotidien.

Figure émergente du cinéma expérimental en Thaïlande, collaborateur régulier de Apichatpong Weerasethakul, Chai Siris développe un travail, rassemblant films, vidéos et photographies, dédié à la reconstruction d’histoires personnelles et sociales autour de différentes communautés locales (ouvriers, migrants, villageois, familles) dont il recueille témoignages et aspirations. A partir de cette matière mi-documentaire, mi-fictionnelle, il déploie une œuvre contemplative, à la croisée du proche et du lointain, de l’intime et de l’histoire en cours de construction.

Dans le cadre de Camp Catalogue, La Kunsthalle propose une promenade urbaine commentée, suivie d’une lecture de Jérémie Gindre au sein de l’exposition.

La marche urbaine le long des Berges de l’Ill et du Bois des Philosophes sera commentée par Bernard Stephan, expert Arbre Conseil® de l’ONF et suivie par une lecture de Jérémie Gindre au cœur de l’espace d’exposition.

Goûter tiré du sac, café & thé offerts à l’arrivée
En partenariat avec le Club Vosgien Mulhouse & Crêtes et l’ONF
Entrée libre

Dans le cadre de Camp Catalogue, La Kunsthalle propose une sérié de conférences au cœur de l’exposition.

À 18h30 : Balisage et signalétique sur les sentiers de randonnée, de Thierry Schlawick, Président du Club Vosgien Mulhouse & Crêtes

À 19h45 : P comme pives, de Jérémie Gindre

À 20h30 : Le milieu naturel introduit en ville par le biais d’éléments phares, de Bernard Stephan, Expert Arbre Conseil® de l’ONF

En partenariat avec le Club Vosgien Mulhouse & Crêtes et l’ONF
Petite restauration sur place
Entrée libre

Jérémie Gindre, "Nuisibles, utiles & indifférents", 2015
Encre de Chine sur papier
Courtesy: Chert, Berlin

A l’occasion du Week-end de l’art contemporain en Alsace, Adrien Siberchicot, artiste en résidence mission, propose un atelier  pour les enfants de 6 à 12 ans, accompagnés de leurs parents.
Durée de l’atelier : 1h30

Gratuit sur réservation (nombre de places limitées) : ateliers_pédagogiques_arts_plastiques@mulhouse-alsace.fr / 03 69 77 77 38

En partenariat avec les Ateliers Pédagogiques d’Arts Plastiques du Pôle Education et Enfance de la Ville de Mulhouse

Jérémie Gindre, "Nuisibles, utiles & indifférents", 2015
Encre de Chine sur papier
Courtesy: Chert, Berlin

Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Anne Portugal, auteure, s’immerge dans l’univers de l’exposition et compose autour des œuvres. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores, textes et expressions permettent de visiter, voir, concevoir et revoir les œuvres à travers le langage spécifique de l’écrivain.

Anne Portugal s’intéresse à la syntaxe – ou plus précisément à la « fantaxe » – en cherchant à produire des effets de déliaison, de sauts, d’accélération et de ralentissement. Dans la formule flirt, elle associe la poésie au flirt et la définit comme « un art de ne pas y toucher », et elle s’amuse, comme dans définitif bob, à déconstruire les lieux communs de la poésie et du discours poétique.

Anne Portugal est poète et traductrice. Elle a publié une douzaine de livres, parmi lesquels aux éditions P.O.L. Les commodités d’une banquette (1985), De quoi faire un mur (1987), Le plus simple appareil (1992), définitif bob (2001), la formule flirt (2010) et Voyez en l’air, aux éditions de l’Attente. Elle a traduit , en collaboration avec Caroline Dubois, Paramour de Stacy Doris, paru en 2010, aux éditions P.O.L. et Meddle english de Caroline Bergvall, en collaboration avec Abigail Lang and Vincent Broqua, à paraître aux « presses du réel » en 2016. Elle a également collaboré avec Suzanne Doppelt pour Dans la reproduction en 2 parties égales des plantes et des animaux, P.O.L. (1999) et avec Sophie Calle pour son projet Prenez soin de vous.

Entrée libre

Une rencontre avec l’auteure aura lieu le samedi 19 mars à 15h00 à la librairie 47° Nord  (Maison Engelmann à Mulhouse)

Projection du film Moonrise Kingdom au cinéma Le Palace de Mulhouse sur une proposition de Jérémie Gindre, dans le cadre du week-end de l’art contemporain en Alsace.

Avec Bruce Willis, Edward Norton, Bill Murray.
Sur une île au large de la Nouvelle-Angleterre, au cœur de l’été 1965, Suzy et Sam, douze ans, tombent amoureux, concluent un pacte secret et s’enfuient ensemble. Alors que chacun se mobilise pour les retrouver, une violente tempête s’approche des côtes et va bouleverser davantage encore la vie de la communauté.

En partenariat avec le cinéma Le Palace.
Tarif unique: 4 €

Jérémie Gindre, "Nuisibles, utiles & indifférents", 2015
Encre de Chine sur papier
Courtesy: Chert, Berlin

La nature et sa représentation, regards croisés entre La Filature et La Kunsthalle, dans le cadre du week-end de l’art contemporain en Alsace..
16h00, départ de La Kunsthalle: visite de l’exposition Camp Catalogue de Jérémie Gindre
17h15 Visite de l’exposition – Estelle Hanania &Fred Jourda avec la participation de Gisèle Vienne à La Filature
Entrée libre et gratuite.

En partenariat avec La Filature – Scène nationale

Le Court-toit, une installation de l’association « Les courtisans ».
Des courts métrages, clips, documentaires, web-tv, films expérimentaux, films d’ateliers… à découvrir !

En partenariat avec La Filature, Scène nationale et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute Alsace.
Entrée libre, samedi 19 de 14h à 21h et dimanche 20 mars de 11h à 18h, cinéma Le Palace (avenue de Colmar à Mulhouse)

 

Méditation au cœur de l'exposition "Mer Méditerranée" 2015 © La Kunsthalle

Proposée par Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan)

Cette expérience prend la forme d’une séance de méditation publique, ouverte à tous, dans l’espace d’exposition.

Méditation fait partie du processus re|action créé par les chorégraphes. Annie Vigier et Deborah Lary, une interprète des gens d’Uterpan qui pratique assidument le yoga et la méditation, vous accueilleront par la lecture d’un protocole d’explications et d’exercices simples permettant d’aborder la méditation dans un second temps.

Lectures du protocole : 18:00, 19:00, 20:00 – Accueil devant l’espace d’exposition.
En partenariat avec l’Université Populaire.

Méditation est un rendez-vous régulier.

Entrée libre, réservation souhaitée : kunsthalle@mulhouse.fr

Dans le cadre de sa programmation artistique et de son programme annuel d’ateliers, La Kunsthalle a invité Martin Chramosta, artiste plasticien, à collaborer pendant une année scolaire avec les 3èmes de l’Enseignement Agricole du Lycée agricole de Rouffach.

Les recherches et expérimentations de l’artiste et élèves ont nourri plusieurs œuvres, dont une vidéo et une estampe.

AS ECH ÀMOL GSÉ & KOEPF seront inaugurées jeudi 3 mars à 18h en présence des différents acteurs au Lycée agricole de Rouffach – 8 rue aux Remparts 68250 Rouffach

Ce projet bénéficie du soutien conjoint de la DRAC Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (Direction Régionale des Affaires Culturelles) et de la DRAAF Alsace (Direction Régionale de l’Alimentation de l’Agriculture et de la Forêt Alsace) et la Région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et du Conseil Départemental du Haut-Rhin.

La Kunsthalle, La malterie (Lille),  Artistes en résidence (Clermont Ferrand), et Le BBB Centre d’art (Toulouse) développent en 2016 une résidence nomade de commissaire d’exposition.

Suite à un appel à candidature, Isabelle Henrion a été choisie pour réaliser plusieurs séjours dans chacun des lieux pendant l’année, pour rencontrer de nombreux artistes et acteurs des différents territoires dans la variété des contextes offerts par chacune des structures.
L’avancée de ses recherches est consultable en ligne via un carnet de bord qu’elle alimente régulièrement, au fil de ses rencontres.

Le programme se développe autour de 3 périodes d’un mois étalées de juin à décembre 2016, composées à chaque fois d’un séjour d’une semaine dans chacun des 4 lieux de résidence.
1er séjour :
> du 7 au 13 juin : La Malterie
> du 13 au 20 juin : La Kunsthalle
> du 20 au 27 juin : Artistes en résidence
> du 27 juin au 3 juillet : le BBB Centre d’art

Isabelle Henrion travaille depuis 2012 comme commissaire d’exposition indépendante, s’inscrivant dans des dynamiques collectives associatives essentiellement en Bretagne ( L’OEil d’Oodaaq, La Collective, Vivarium…).
En tant que commissaire associée à L’Œil d’Oodaaq, elle poursuit une recherche autour de l’image et de ses différentes formes d’apparition dans l’art contemporain. Avec La Collective, elle mène une réflexion au croisement du commissariat, de la sociologie et de la médiation. Elle tente d’éclairer les conditions d’existence des artistes contemporains et la manière dont ils les reflètent dans leur pratique. Les notions de travail, de geste et de valeur y rencontrent sans cesse celles d’improductivité et d’idiotie, mais aussi celles de résistance et d’engagement politique. Cette résidence s’inscrit dans la continuité logique de son parcours et de sa sensibilité aux notions de réseau, d’identité individuelle et collective, de mobilité et de fluidité.

Projet réalisé en partenariat avec Arts en résidence – Réseau national

Alain Bernardini, "Les Appuyées #4", Mégane Langlade, Carrefour Market.
Recadrée. Porte image. Episode 3 sur 6. Borderouge Nord. Place Carré de la Maourine - Toulouse 2013, 2015.
Commande publique du Cnap en partenariat avec le BBB centre d'art contemporain.

ART ET ESPACE(S) PUBLIC(S)

Si l’on considère l’espace public comme l’ensemble des espaces de passage et de rassemblement à l’usage de tous, il semble alors évident que son devenir est une affaire partagée.
Comment les artistes s’y inscrivent-ils ? La pluralité des réponses est à l’image de la richesse du sujet. Certains créent dans la ville, d’autres avec la ville. Il y en a qui composent avec l’architecture et d’autres qui privilégient les expériences sensibles et sociales. Quelques-uns se rangent du côté de la ville minérale quand d’autres lui préfèrent ses terrains vagues et indéfinis.
Entre gestes affirmés et micro-actions, entre objet monumental et interpellation participative, les enjeux de l’art dans l’espace public ne cessent d’évoluer et de se réinventer.
Ce cycle a pour objet de donner la parole à différents acteurs de ce jeu urbain qui dépasse largement la sphère artistique et s’inscrit en profondeur dans la métamorphose de notre société. 

Cycle thématique de 3 séances de 1h30 de 18:30 à 20:00 – La Fonderie / Amphithéâtre 

Jeudi 25 février – Un urbanisme laboratoire, par Yvan Detraz
Jeudi 3 mars – Le pouvoir de l’image dans son contexte, par Alain Bernardini
Jeudi 10 mars – Les nouveaux commanditaires, par Jérôme Poggi

Cours Publics est un cycle de conférences proposé conjointement par le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace, la Haute école des arts du Rhin et La Kunsthalle.
Autour d’une thématique, trois intervenants présentent un courant artistique, un pan de l’histoire de l’art permettant de recontextualiser la création contemporaine.
Les cours, assurés par des personnalités universitaires ou du monde de l’art, sont ouverts à tous, sur inscription.

Jérémie Gindre, "Nuisibles, Utiles & Indifférents" (extrait de la série de dessins), 2013-2015

Mon premier est un camp, le lieu qui renvoie à une installation ponctuelle, mais très organisée, dans des zones naturelles parfois dédiées, d’autres fois improvisées. Le camp est généralement la base, le lieu où l’on se retrouve, le point de départ d’une aventure ou d’une excursion.

Mon second est un catalogue, conçu comme un inventaire de ce que l’on peut découvrir, sur le camp ou aux alentours. Le catalogue est une énumération poétique mais néanmoins précise de certaines géographies, de genres animaliers ou de variétés comportementales.

Mon tout est Camp Catalogue, une exposition de Jérémie Gindre qui se présente comme le décor d’innombrables histoires écrites ou à écrire. Après s’être établi à La Criée de Rennes pour une première étape estivale, et avant de partir au Kiosk à Gand, le camp se déploie en hiver à Mulhouse et trouve dans cette nouvelle saison ses propres variations.

Jérémie Gindre (*1978) est un artiste et écrivain suisse, vivant à Genève.
Il a publié à ce jour une douzaine d’ouvrages de formes variées — roman, nouvelles, essai, journal, bande-dessinée, roman-photos — et réalisé de nombreuses expositions réunissant dessins, sculptures et textes. Ses œuvres, fortement marquées par son intérêt pour la géographie et l’histoire, s’appuient en particulier sur des questions de géologie, d’archéologie, d’art conceptuel, de neurosciences, d’apiculture ou de tourisme.
Ses œuvres ont été présentées notamment au Kunsthaus Baselland, au Kunstmuseum Thun, au Museo de Arte Moderno de Buenos Aires, à la Kunsthalle Fri-Art de Fribourg ainsi qu’au Centre d’art contemporain La Criée de Rennes. Il est représenté par la galerie Chert de Berlin.
Ses publications ont été éditées chez Fink, Boabooks, Rollo Press et Motto. Son dernier recueil de nouvelles «On a eu du mal» est paru en 2013 aux Éditions de l’Olivier.

L’exposition bénéficie du soutien de    PH_logo_byline_FR_black

L'observatoire Astronomique d'Osenbach © La Kunsthalle

De Mulhouse à Neptune: un pont sonore vers le cosmos – Pierre Deruisseau 

Dans le cadre de ses commandes workshop, La Kunsthalle a invité Pierre Deruisseau pour la création d’une œuvre radiophonique au Collège François Villon de Mulhouse. Pierre Deruisseau a proposé aux élèves de la 4ème7 de partir à la découverte du cosmos. Ensemble, ils ont mené une recherche transversale, entre une exploration scientifique de l’univers et une rencontre subjective avec celui-ci : introduction à l’astronomie, visite de l’observatoire, découverte des mythes antiques liés aux planètes, écoute de musiques « spatiales », étude et expérimentation des musiques des « sphères »… Comment faire se rencontrer la voie de la science et la voie du sensible – ces deux pôles de notre approche du monde ? L’œuvre radiophonique, conférence-conte, destinée à la diffusion et qui fut inaugurée en mars 2015, sera donnée à entendre à la Fonderie.

Entrée libre, UHA – campus Fonderie – Amphi 4.

Pierre Deruisseau (B) depuis 10 ans, s’est lancé dans un vaste programme de recherche nommé Astrophonie : une approche de l’histoire de la musique en lien avec l’Univers, explorant les mythologies et pratiques musicales. Depuis 2010, il présente un cycle de séances d’écoutes, dans une forme poétique à la frontière du conte et de la conférence. Le premier volet du projet – Astro Black Mythology – est dédié aux musiques populaires afro-américaines. Le nouveau volet, consacré à la « musique des sphères » dans l’histoire de la musique et des sciences astronomiques, vient juste de commencer. www.astrophonie.net

Chai Siris, "Day for Night", vidéo, 2016
Courtesy de l'artiste

Parcours de 3 jours réservé aux 6-10 ans, pendant lequel les enfants expérimenteront le « lâcher-prise » en découvrant les œuvres de La Kunsthalle et du Musée des Beaux-Arts.

Gratuit, inscription obligatoire : edith.saurel@mulhouse-alsace.fr / 03 89 33 78 11